Chapitre 31 *
Est-ce que la discorde est vraiment la solution ?
Tom s'enfonça au fond de la chaise pour donner du repos à sa tête zappant sur différentes chaînes. Il n'y avait rien, comme d'habitude et même les dessins animés ne pouvaient pas améliorer son humeur. Il se sentait amer, périmé et plus qu'un peu agité. Il leva les yeux quand une infirmière toqua à la porte et l'ouvrit, elle avait le plateau redouté et un sourire excité et à moitié naturel collé au visage. "Bonjour, Tom. Bonjour Bill." Elle se dirigea vers son jumeau.
Sa jubilation fut perdue quand elle vit le jumeau aux cheveux noirs comme l'ébène couché sur le lit, pelotonné sur le côté faisant face à Tom. L'infirmière perdit brièvement son sourire éclatant, mais elle fit son travail en allant déposer le plateau du petit déjeuner. "Est-ce que c'est aujourd'hui le jour où nous arrivons à vous entendre parler ? J'ai regardé quelques-unes de vos interviews, ce serait agréable de voir un peu de cette énergie maintenant." Dit-elle avec bon espoir et Tom eu la forte envie irrationnelle de lui donner un coup de pied.
"Il parlera quand il sera prêt." Dit-il tranquillement, Tom vit que les yeux de Bill se concentrèrent sur lui avant qu'il ne détourne le regard pour retourner dans ses pensées.
"J'en suis sûre, mais nous avons comme instructions d'essayer d'engager la conversation avec lui." Dit l'infirmière comme si Bill n'était pas là devant elle.
"Il parlera quand il sera prêt." Tom n'avait pas envie d'argumenter, mais il le ferait si la femme ne voulait pas comprendre que son petit frère et amour de sa vie faisait ce qu'il voulait quand il le voudrait. Il observa l'infirmière prendre congé avec dégoût et soupira. "Au moins elle était marginalement mignonne." Dit Tom en regardant son frère. Aucune réponse. Il ne s'était pas vraiment attendu à en avoir une, mais quand Bill ne parlait pas, Tom se sentait le besoin de parler pour lui.
"Voyons ce qu'ils t'ont apporté." Il se leva et se rapprocha près d'une des mains de Bill et inspecta le plateau. "Rien de très excitant, mais ça peut-être bon. Il y a des céréales, un toast et des œufs et un peu de bacon aussi. Allez, tu sais que tu dois manger ou ils te remettront sous intraveineuse." Tom ouvrit la petite brique de lait en surveillant le moindre signe de vie de Bill. Finalement celui-ci bougea pour s'assoir et Tom tira le plateau près lui.
Il avait fait la même chose ces derniers jours passés, faire la conversation et faire manger Bill. S'assurer qu'il arrive à la salle de bains et chasser tout le monde de la chambre. Après qu'il ait reprit conscience, Bill avait juste refusé de parler à quelqu'un, même à Tom et puisque personne ne pouvait le faire manger ils avaient dû le nourrir par intraveineuse. Il avait fallu un jour de plus pour que Tom arrive à convaincre son jumeau qu'il devait manger; c'était dans son meilleur intérêt pour lui et aussi pour leur enfant. Bill avait accepté mais refusait de se déplacer s'il y avait quelqu'un d'autre dans la pièce. Simone et sa grand-mère Lily étaient passées, avaient crié et avaient tout fait pour le secouer un peu ; Gordon avait juste dit à Tom de rester avec lui, comme si Tom avait besoin que l'on lui dise et après un moment tout le monde s'était rendu compte que Bill n'allait pas être agressif si on le laissait tranquille.
Alors Tom était resté, seul, avec les infirmières et les docteurs qui s'occupaient de lui. La moitié avait un but légitime ; les autres étaient là pour apercevoir rapidement une personne célèbre. L'adolescent portant des dreadlocks voulait tous les tuer, mais ça signifierait qu'il devrait laisser Bill et il ne pouvait pas faire ça en ce moment. Il se tourna vers son frère, Bill se versa le lait dans le bol fourni et essaya de manger un peu. Tom retenu son souffle pendant à ce qui ressemblait à une éternité jusqu'à ce que Bill ne repousse le bol de céréales. Il avait mangé un peu plus de la moitié et il se sentait triomphant. "Tu veux essayer de manger autre chose ?" Bill regarda le bacon et secoua négativement de la tête. "Peut-être plus tard, alors."
Tom leva les yeux vers la télévision à l'entente de son prénom ; Bill et lui regardait maintenant les images prises au supermarché. Quelqu'un avait capturé l'écroulement de Bill avec son téléphone et la scène était terrifiante. Tom avait Bill dans ses bras, serré fermement contre lui et il essayait de sortir son téléphone d'une de ses poches tout en continuant à tenir son jumeau en même temps. Quand il se rendit compte qu'il ne pourrait pas faire les deux, Tom commença à hurler pour que quelqu'un appelle une ambulance. La personne qui tenait le téléphone s'avança tout près et on pouvait voir des larmes sur le visage du guitariste quand la personne fit un zoom.
Ils étaient vraiment proches et il commença à hurler en se défendant du mieux qu'il pouvait contre ce voyeur. Tom détourna son regard de la télévision quand le reportage fut fini et les présentateurs commencèrent à spéculer sur ce qui était la cause de l'écroulement et ce que ça signifiait pour le bébé si en effet le leader du groupe Tokio Hotel était enceint. "Ils me font passer pour un fou." Dit Tom tranquillement en caressant la joue de la Bill. Son frère se pencha au contact et ses yeux se fermèrent doucement. "Mais je suis prêt à me mettre dans de tels états de colère si ça faisait qu'ils restent loin de toi."
Bill rouvrit les yeux et sourit et avant même qu'il ait commencé à ouvrir la bouche la porte s'ouvrit. "Toc, toc." Dit le Docteur Addams au moment où elle entra d'un air dégagé dans la pièce accompagnée de son frère jumeau.
"Bonjour Bill et Tom." Dirent les deux docteurs à l'unisson. C'était la première fois que Tom voyait les deux docteurs ensemble ; il était intéressant de voir une autre paire de jumeaux. Ils avaient le même sourire et inclinèrent leurs têtes de la même façon quand ils les regardèrent.
"Bonjour." Répondit Tom tranquillement en prenant la main de Bill.
"Comment va notre patient aujourd'hui ?" Robert prit le dossier au pied du lit et le parcouru rapidement. "Les constantes sont bonnes, la tension baisse. A-t-il à nouveau parlé?" Tom secoua négativement de la tête.
"Quand pouvons-nous partir ?"
"Je suis obligée d'attendre jusqu'à ce qu'il parle et mange tout seul. Je ne veux pas que ça se transforme en dépression. Stéphane sera ici dans quelques heures pour donner une évaluation préliminaire. Ce stress n'est pas bon pour lui ou le bébé." Dit le docteur en fronçant les sourcils.
"Qu'est-ce que nous sommes supposés faire ? Notre vie entière est stressante."
"Avez-vous vu la masse de paparazzi à l'extérieur ? Ils ressemblent à des animaux." Roberta trembla de dégoût.
Tom inclina la tête lentement. "Bienvenue dans notre monde."
"Jusqu'à ce que Stéphane nous donne son avis professionnel, nous attendrons puis on avisera." Robert soupira et replaça le dossier au pied du lit. "Ne vous usez pas, Tom, je sais que vous voulez être ici pour votre frère mais il ne servira à rien que vous finissez dans un lit à côté de lui."
"Au moins nous serons ensemble." Dit Tom doucement.
Roberta inclina la tête et saisit la main de son jumeau. "Je comprends. Allez, je vous achèterai un muffin." Dit-elle à son frère avant qu'elle ne revienne à Tom. "Nous reviendrons bientôt, les garçons. Et Tom, vous avez besoin tous les deux de vous détendre. Trouvez peut-être autre chose que regarder les informations." Elle haussa les épaules et tira doucement son frère de la pièce.
Tom sourit doucement en les regardant partir et revient sur son frère. Bill le regarda avec un sourire léger ; si petit qu'on pouvait à peine en appeler ça un, mais c'était un signe encourageant.
~*~ *~ *~
"Mais docteur-"
"Non, Tom. Je refuse de le faire sortir s'il ne parle pas ou ne mange pas tout seul." Stéphane secoua la tête et fit une note sur le dossier.
Tom se positionna à côté de lui en s'avançant à pas mesurés. "Ce n'est pas bon pour lui, il peut se détendre à la maison. C'est cet endroit stupide !" Dit-il en colère. "Les gens viennent et voit la rock star enceint!"
"Alors je m'assurerai que personne n'entre sans autorisation ; s'ils ne sont pas des amis, des membres de la famille ou si ils ne sont autorisé à traiter Bill alors ils ne pourront entrer. C'est mieux ?"
Tom acquiesça de la tête à contrecœur. "Je pourrais mieux prendre soin de lui à la maison." Tom voulait que l'homme comprenne mais il n'avait pas l'air de vouloir écouter.
"J'ai déjà fait face à ça auparavant, et vous ?" Stéphane se tourna sur lui-même soudainement. "Je ne suis pas prêt à mettre la vie de Bill et la vie de son enfant en danger et je souhaiterais que vous le soyez aussi. Je sais que vous ne le voyez pas comme ça, mais on est dans une situation extrême ; si nous ne sommes pas prudents ça pourrait se transformer en dépression. Jusqu'à ce que je voie quelques signes positifs dans le comportement de votre frère je le veux sous surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans un établissement médicale. Je suis désolé, je ne le fais pas pour moi."
"Ne soyez pas condescendant." Siffla Tom. "Je sais que vous ne le faites pas pour vous, mais vous devez comprendre! Cet environnement n'aide pas Bill."
"Et comment être sûr à cent pour cent qu'être à la maison aiderait Bill ?" Tom ouvrit la bouche et la referma aussitôt. "Je préfère qu'il soit dans un milieu hospitalier dans le cas où le plus mauvais arriverait. Je serai de retour demain matin pour l'évaluer de nouveau et si mon pronostic change alors je serai heureux de signer les papiers de décharge aussitôt que je sortirais. Pour le moment, il reste ici. Je suis désolé, Tom, c'est pour son bien." Le psychiatre lui fit une petite tape sur l'épaule et partit.
Tom n'aimait pas ce sentiment; ça lui rappelait qu'il ne pouvait pas résoudre tous les problèmes de Bill, qu'il n'était pas assez fort pour deux. Son jumeau était à l'hôpital, probablement mort d'inquiétude et enfermé dans son esprit. Il ne l'avait pas vu comme ça depuis des années et quand même bien, ça l'effrayait. Il regarda Bill et réussit à sortir un sourire de quelque part. L'adolescent aux cheveux noirs comme l'ébène regardait juste derrière lui impassiblement. "Bill, pourquoi tu ne parles pas ? Nous ne pouvons pas sortir d'ici tant que tu ne dis pas quelque chose. S'il te plaît, dis juste quelque chose. Quoi que ce soit, et ils nous laisseront sortir."
Avant que Tom ne puisse se rapprocher de son frère la porte s'ouvrit et il cligna des yeux sous la surprise. "Papa." Glapit-il, prit au dépourvu.
"Hé, Tom. Je suis désolé de ne pas être venu ici plus tôt; j'étais hors de la ville et mon téléphone n'est plus très fiable depuis que Claire l'a laissé tomber dans le lavabo." Claire était la très jolie petite amie de leur père. Elle était agréable, mais un peu gauche quand elle essayait de faire plus d'une chose à la fois.
"Comment va telle ?" Demanda Tom poliment et Jorg rejeta la question.
"Nous pourrons en parler plus tard. Bill ? Comment vas-tu, fils ?" Demanda Jorg doucement en regardant son enfant allongé. La voix qu'il utilisait faisait réapparaitre quelques souvenirs inertes jusqu'à là dans l'esprit Tom et il se souvenait de cette voix qui avait l'habitude de le consoler. Ça marchait toujours.
"Il ne parle pas."
"Vraiment ? Je pensais que ça lui serait passé." Jorg soupira et prit la main de son fils. "Pourrais-tu nous donner une minute, Tom ?"
"Mais Papa-"
"Tom. Allez va prendre une pause cigarette." Dit-il fermement. Jorg aimerait tuer la personne qui avait donné sa première cigarette à Tom, mais tout de suite il était heureux qu'il ait une excuse pour lui faire quitter la pièce. Il voulait avoir un peu de temps seul avec Bill. Simone l'avait appelé tard hier dans la nuit et lui avait donné des nouvelles de Bill après qu'il ait vu quelque chose au journal télévisé ; malheureusement c'était à ce moment là qu'il s'était rendu compte que son téléphone portable dysfonctionné. Elle avait essayé de le joindre depuis deux jours.
"Bien. Je reviens tout de suite, Bill." Dit Tom à son jumeau à contrecœur avant de partir.
Les yeux de Bill vacillèrent vers son père mais il ne disait toujours rien. "C'est bien, tu peux juste écouter. Tu ne dois pas parler si tu ne le veux pas." Dit Jorg en tirant une chaise près de lui. "La dernière fois que tu as fait ça c'était quand je suis parti. Non, y'avait cette fois aussi quand mon père est mort, grand-père Hans. Tu n'avais pas parlé pendant presque une semaine. Je me suis sentais si coupable car je ne vivais plus avec vous et je ne pouvais t'aider à surmonter ton chagrin. Tu as toujours été plus sensible que Tom. Ton empathie envers les sentiments des gens a toujours été plus développé et je respectais ça même si je ne savais pas ce que ça signifié."
"Tu te souviens quand Tom et toi alliaient vous coucher et quand votre mère et moi venions vérifier que tout était en ordre. Je vous hurlais dessus pour que vous alliez vous coucher ; Simone pensait que j'étais fou d'hurler après des enfants qui dormaient. Mais je savais que vous n'étiez pas endormis car vous êtes capable de retenir votre respiration autant que vous le souhaitiez. Je n'ai jamais compris pourquoi Tom ne t'a jamais appris comment le faire mieux, mais je suis heureux qu'il ne l'ait pas fait. Grâce à ça je savais toujours quand vous faisiez semblant." Il sourit en voyant les coins de la bouche de Bill s'étiraient d'un coup sec.
"Je sais que tu as l'impression que c'est la fin du monde; et je le comprends. Mais tu dois te rendre compte que ce n'est pas le cas et que ton comportement effraye les gens qui t'aiment." Jorg soupira et prit la main de son fils à nouveau. "Je ne dis pas que les choses ne vont pas changer, ou que les gens te regarderont différemment. Je ne vais pas te mentir. Mais je dis que toutes les personnes qui t'aiment, qui te connaissent… te connaissaient déjà et t'acceptes. Toutes les personnes qui se soucient de toi t'accepteront toujours. Le monde entier peut changer mais ton monde ne le fera pas. Indépendamment de ce qui peut arriver, je serais toujours avec toi, ta mère ou bien même une horde de chevaux sauvages ne pourraient pas éloigner Tom loin de toi, ok ? Ok, Bill ?"
Bill soupira et inclina la tête." Oui, Papa. "
"Tu ne penses pas que tu devrais ralentir ?" Demanda Tom amusé alors que Bill finissait sa deuxième tasse de pouding.
"Je suis affamé." Admit-il en léchant la cuillère.
"Je suis contant de constater que ton appétit est revenu. J'étais inquiet."
"Je suis désolé."
"C'est juste que… Bill, quand tu te renfermes et que je ne peux pas t'atteindre … ça m'effraye." Bill releva les yeux vers son jumeau et le regarda en fronçant les sourcils, une émotion évidente transparaissait dans sa voix. "Je suis resté assis ici une journée entière à attendre que tu ouvres tes yeux et finalement tu l'as fait, mais tu ne parlais pas. J'avais l'impression que j'allais perdre la raison sans toi."
"J'étais là." Dit Bill tranquillement quand Tom secoua la tête.
"Non, tu ne l'étais pas. Tes yeux …" Il frissonna et baissa le regard sur la couverture qui couvrait les jambes de son jumeau. "Juste, ne me refais plus ça, ok ?"
"Je te le promets." Dit Bill doucement.
"Bien, parce que je ne pense pas que je pourrais le gérer encore une fois." Tom se racla la gorge pour essayer de faire partir les sanglots dans sa voix. Les larmes finirent par tomber de toute façon et Bill repoussa sur le côté son plateau et ouvrit ses bras. Son jumeau se pelotonna à l'intérieur et pleurait contre son cou. Bill se sentait mal d'avoir laissé son jumeau comme ça ; il ne pouvait juste rien faire comme en un arrêt cérébral la plus part du temps. Il avait voulu parler à plusieurs reprises mais il n'arrivait pas à sortir un son jusqu'à ce que leur père vienne et lui rende sa voix.
Bill agrippa Tom plus fort et murmura des expressions que leur mère avait toujours l'habitude de dire pour les consoler et appuya de doux baisers contre sa tempe. Finalement les sanglots s'estompèrent et Bill se rendit compte que son frère s'était endormi. Il sourit et embrassa sa joue se bougeant un peu pour qu'ils puissent partager le lit. Il éteignit la lumière et attendu que le sommeil arrive.
Ça ne serait pas aussi rapide pour Bill que ça ne l'a était pour Tom.
~*~*~*~
Bill reposa la brosse et regarda le résultat fini. Trop moche, Tom n'avait pas apporté son fer à lisser, ses cheveux étaient devenus plus épais, si c'était même possible et refusaient d'être raides peu importe combien de fois il passait la brosse dans ses cheveux. Il soupira et caressa son ventre. Son dos lui faisait mal et il ne pouvait plus attendre de rentrer à la maison et ainsi faire un petit somme, bien qu'il y était endormi il y a encore à peine deux heures de ça. Il bailla et rassembla tous ses cosmétiques dans sa trousse de toilette et ouvrit la porte de salle de bains. Bill s'arrêta brusquement quand il vu David et deux hommes qu'il n'avait jamais rencontré auparavant dans la pièce ; le regard sur le visage de Tom le fit s'hérisser les poils du dos. Si Tomi n'était pas heureux alors, il ne l'était pas non plus.
Tous se retournèrent au son de la porte de salle de bains quand elle se fermi et trois sourires illuminèrent la pièce ; deux faux et un vrai. "Je suis heureux de voir que tu vas mieux Bill." David souri chaudement et se rapprocha pour prendre la trousse de toilette de l'adolescent. "Tu vas mieux, vrai ?"
"Je vais très bien, David, plus qu'assez bien pour pouvoir porter un sac d'à peine 500 grammes." Taquina Bill doucement en jetant un sourire rassurant à Tom. Son jumeau ne lui rendit pas et il se demanda ce que les personnes en costumes avaient bien pu dire à son frère pour le contrarier de la sorte.
"J'en suis sûr, mais tu sais que je ne sais pas ce que je fais." Répondit facilement David au même moment où il reculait et faisant un signe vers les deux hommes avec lui. "C'est Joshua Edelstein et Conrad Kilpatrick; ils représentent le label."
"Qu'est-ce que veut le label ?" Demanda Bill avec lassitude pendant qu'il bourrait le reste de ses affaires dans son sac ; et au moment où il referma son sac il se jura de ne pas revenir ici avant sa césarienne. Il détestait les hôpitaux et il ne voulait plus désormais trainer autour du Docteur Addams. Il était sûr que sinon elle révélerait leur secret accidentellement.
"Nous venons ici pour nous assurer qu'il n'y ait pas eu de brèche qui était prévisible dans votre vie privée. Et s'il ya lieu, nous les assignerons en justice." Dit Edelstein doucement. Tom le regarda avec un regard entendu et Bill fit une pause sur ce qu'il était en train de faire pour regarder les deux hommes.
"Poursuivre qui en justice? Savez-vous qui contacté la presse ?" Demanda t-il soigneusement.
"Non, et c'est pourquoi nous sommes ici. Nous voulons découvrir qui dans le personnel médical est entré en contact. Ils sont liés normalement par le secret le professionnel et ce serait du suicide pour leur carrière de révéler quoi que ce soit. Pour le moment, nous pensons à des infirmières ou n'importe qui d'autre avec qui vous auriez pu accidentellement révélés ça."
"Je ne suis pas sûr, je ne peux pas débiter à toute allure une liste tout de suite." Bill s'assoit sur le lit et expira bruyamment pour essayer d'atténuer la douleur dans sa poitrine. "Il y a que de ça dont tu souhaitais parler ? Je pense qu'on aurait pu faire ça par téléphone." Dit-il à son manager.
"En réalité c'est un peu plus que ça. Le label voudrait tenir une conférence de presse." Jost fit un sourire crispé comme s'il souffrait de douleur. "Puisque pour le moment nous n'avons pas communiqué de nouvelles, il y a un peu de répercutions négatives et nous voulons tous contrôler. Plus on prend du temps pour publier une déclaration officielle plus les médias peuvent composer leurs propres histoires et ça sans être considéré comme de la calomnie."
"Je ne sais pas, David. La dernière chose que je veux est d'être devant un amas d'appareils photo. Je suis une baleine et je viens de m'échouer sur la plage." Bill caressa son ventre et releva les yeux pour voir que Kilpatrick le regarder fixement avec intérêt. "Que regardez-vous ?" Demanda t-il, irrité.
"Je comprends que tu ne veuilles pas arriver devant tout ces gens-"
"Ce n'est pas ça. S'il te plaît, j'arrive devant des milliers de gens régulièrement pour des concerts. Ce n'est pas les personnes qui me dérangent, ce sont ces foutus appareils photos. Qui voudrait être vu comme ça ?" Bill gémi et secoua la tête.
"Bill, tu n'as pas à le faire si tu ne veux pas." Lui promit Tom en se rapprochant de son frère. Bill leva les yeux vers lui et souri.
"Bill, sérieusement, je ne te dérangerais pas si ce n'était pas important. Nous devons contrôler ça." Insista doucement David.
"Quand ?" Céda Bill en regardant leur manager, qui le supplier silencieusement. Il ne voulait pas paraitre pour celui qui semblait incapable de contrôler son groupe devant les gens du label.
Alors pourquoi Bill acceptait de faire quelque chose qu'habituellement il ne voulait pas faire, il n'en avait aucune idée.
~*~*~*~
Bill allait tuer David aussitôt qu'il y avait des témoins en moins. Peut-être qu'il pourrait l'imputer aux hormones et à une folie passagère. Il devait être fou pour avoir donné son accord, il constatait seulement maintenant que la conférence avait déjà été prévue et ça devant l'hôpital juste avant son départ. Les flashs l'éblouissaient et Bill se demanda s'il se sentirait mieux s'il donnait un petit coup à chacun d'entre eux.
Mais Bill était un professionnel accompli. Son sourire était fané mais il était là et il refusait d'enlever ses lunettes de soleil. Elles étaient sa dernière ligne de défense et personne ne verra s'il ferme ses yeux plus d'une milliseconde. Il devait juste se concentrer sur ce que chacun lui crié. Plus facile à dire qu'à faire. Il sentait la présence de Tom quelque part derrière lui et c'est ce qui lui donnait la force pour de passer tout ça. Quand tout ça serait terminé, il mettra la tête de David dans un bocal.
"Je suis désolé, quoi ?" Demanda Bill avec confusion quand il se rendit compte que tous s'étaient tournés vers lui.
"Il a été dit que le père de votre enfant et votre meilleur ami à vous et votre frère, est-ce vrai ?" La personne qui demandait ça était un homme qui semblait passé la plupart de son temps et dépensé tout son argent dans des séances de bronzage. Bill se fit une note mentale de ne jamais aller dans un salon de bronzage, jamais.
"Je pense que ça ne vous regarde pas." Dit Bill froidement, un peu plus froid qu'il ne le voulait, mais l'homme mettait ses nerfs à rude épreuve.
"Allez-vous quitter Tokio Hotel ?" Cette fois, la question était posée par une jolie blonde avec un regard compatissant sur le visage. Bill regarda vers le bas et se rendit compte que ses mains étaient placées dans le bas de son dos comme pour soutenir son ventre. Il n'avait même pas remarqué ce qu'il faisait et il retira ses mains à la hâte et essaya de se redresser. Mais le corps de Bill se plaint et il remit ses mains directement où elles étaient.
"Personne ne veut ça, croyez-moi." Intervenu David en jetant à la foule un sourire éblouissant. Les journalistes sourirent d'une manière encourageante et Bill fit une grimace tiède que l'on supposait être un sourire.
"Moi encore moins. Beaucoup de personnes ont une carrière et des enfants. Je ne suis pas si différent. Je veux dire, en plus de l'évidence." Bill se permit de glousser et ça s'étendit aux journalistes, il se dit qu'ils ne riaient pas de lui, mais de sa plaisanterie. Il était toujours irrité.
"Comment se sent-on lorsqu'on est enceint ?" La question venait du fond ; Bill ne pouvait pas dire qui posait cette question mais tous les yeux étaient certainement sur lui.
"Indescriptible." Dit-il honnêtement et il put voir la déception sur quelques visages. Bill refusait de revivre l'enfer qu'il avait vécu jusqu'à ici avec de parfaits étrangers pour que d'autres étrangers puissent ouvrir un magazine et imaginer qu'ils savent comment il se sent. Putain.
"Est-ce que vous êtes heureux ?" De nouveau, une question de quelqu'un il ne pouvait pas voir.
Bill cligna des yeux quand les flashs d'appareils photos éclatèrent à ses yeux et fit la seule chose qu'il devait faire quand il ne voulait pas que tout le monde ait un morceau de lui. Mentir. "Bien sûr, je suis enthousiasmé." Il sourit à pleines dents et les appareils photos capturèrent ce faux moment de bonheur.
"Sortez-vous du placard maintenant ?" La question venait d'un petit homme trapu qui semblait ennuyé. Peut-être qu'il été réellement ennuyé, l'enfer, Bill été ennuyé aussi. Ils l'étaient tous les deux.
"Je n'ais jamais été dans le placard. Je ne suis pas gay." Dit-il rapidement. L'homme regarda avec scepticisme son ventre et Bill se demanda brièvement s'il pouvait donner un coup de pied dans la partie intime de l'homme et y échapper.
"Je ne suis pas si sûr de ça." Se moqua le journaliste en braquant sa caméra sur le visage de Bill.
"C'est bien pour vous, parce que je sais qui je suis et c'est tout ce qui importe." Riposta rapidement Bill.
"Plus de questions sur ce sujet s'il vous plaît, nous ne voulons vexer personne plus que nécessaire." S'avança David diplomatiquement. Bill s'hérissa ; plus que ce n'était nécessaire .
"Poserez-vous nu comme beaucoup de stars enceintes ?" Demanda une femme à gauche avec le sourire. Bill pouvait entendre une petite quantité de rire quand son sourcil se leva.
"Non." Répondit-il sans expression. Ils attendirent des détails mais il refusa d'argumenter plus sur cette question stupide. Bill regarda David et se mordit les lèvres ; le manager fit un signe de tête et Saki se plaça devant les journalistes.
"Merci, Mesdames et Messieurs, d'être venus, mais Bill se sent fatigué et comme vous le savez, il vient tout juste de quitter l'hôpital. Il n'y aura plus de questions pour le moment; si vous avez d'autres questions vous pouvez entrer en contact avec le label, je suis sûr qu'on vous donnera toutes les informations." Informa David au moment où Saki prit le bras de Bill doucement et commença à le tirer vers le van. Tom le suivi de près derrière.
"Je pense que j'ai eu mon compte de dîners familiaux maladroits pour un bout de temps." Murmura Bill en se couchant sur son lit. Tom était au bout du lit les pieds de son jumeau sur ses genoux les massant doucement. Andreas était sur le sol, également sur le dos, regardant fixement le plafond. Ses parents avaient été invités pour le dîner pareillement que Gustav et Georg ; tous étaient silencieux et personne n'avait la forte envie de parler. Bill s'était excusé plus tôt, avant que le dessert n'ait été servi et les garçons suivirent pour lui tenir compagnie.
Le batteur était actuellement sur la chaise de bureau ; la faisant pivoter dans les deux sens sans but précis pendant qu'il battait la mesure sur ses genoux. Georg quand à lui été allongé contre la porte et Bill se rendit finalement compte que sa chambre à coucher était minuscule.
"Je pense que tout le monde le sent comme ça." Bougonna Georg. "Mec, je ne pense pas que ta mère ait quitté des yeux Bill de tout le repas." Il donna un coup de pied à Andreas.
Le blond leva les yeux au ciel et acquiesça. "Elle est inquiète pour Bill. Elle ne peut pas arrêter de parler de toi ou du bébé." Dit-il en jouant distraitement avec une des chaussures de Bill.
"Vraiment". Bill ne s'en soucié pas vraiment, d'autant plus que Tom évacuait avec merveille toute cette tension de ses pieds. Le monde pouvait vouloir s'effondrer et il devrait attendre. Comme d'habitude, n'importe où étaient les mains de Tom sur Bill, la vie était parfaite.
Tom grogna. "Au moins elle n'est pas aussi pénible que notre mère. Bien que depuis que nous sommes rentrés maman est plus …"
"Détendue ?" Bill ouvrit les yeux et regarda son jumeau. "J'ai remarqué aussi. Ça doit être l'arrivée de grand-mère." Il haussa les épaules et se recoucha.
"Votre grand-mère déchire. Je ne peux pas croire qu'elle ait demandé à Gordon une bière." Rit Gustav en sortant de ses songeries. "Fait-t-elle du jet ski, aussi ?"
"Vas te faire foutre." Dit Tom avec amabilité. Il était heureux d'avoir ses amis et Bill réunis. Ils avaient été dispersés depuis la fin de la tournée ; qui ne s'était pas arrêtée dans les meilleures conditions qui soient. "Hé les gars ! Bill et moi voulions vous dire quelque chose."
"Oh mon Dieu, vous ne quittez pas le groupe, n'est-ce pas ?" Demanda Georg à la hâte en se relevant rapidement. Il voulait voir le visage de Bill quand il lui dirait la réponse.
Le chanteur se contenta de lever les yeux étrangement et secoua la tête. "Non, trou du cul ; je disais la vérité quand j'ai dit que je ne renoncerais pas. En plus, où trouveriez-vous quelqu'un aussi fabuleux que moi ?"
"Si ce n'est pas ça, qu'est-ce que c'est alors ?" Demanda Andreas curieusement. Il s'est rappela le temps où il aurait su avant n'importe qui d'autre.
"Nous déménageons." Dit Tom rapidement. La chambre resta silencieuse un instant jusqu'à ce que Gustav ne prenne la parole.
"Où déménagez-vous ?" Demanda t-il lentement.
"A Berlin."
"Oh, Berlin …" Georg griffa le dos de son cou pendant qu'il tournait tout ça dans sa tête. "Ce n'est pas Magdeburg." Dit-il tranquillement.
"Non, ça ne l'est pas. Je vois que la géographie était ta meilleure matière." Répliqua Tom.
"Venant d'une personne qui n'a pas fini l'école…" Rebondit le bassiste.
"Touché."
"Sérieusement ?" Andreas déglutit difficilement et essayait d'avoir l'air ravi.
"Ouais". Bill ferma les yeux mais il ne semblait pas somnolent. "Nous devons trouver un endroit rapidement avant que le bébé n'arrive."
"Parce que vous ne pourrez pas déménager directement après ; ce serait l'enfer." Gustav inclina la tête et souri. "Votre propre garçonnière ; ce serait fabuleux pour toi, Tom."
"Putain sérieux ? Une garçonnière ? Tu ne peux pas avoir une garçonnière avec un enfant." Georg tua le batteur du regard.
"C'est vrai. Mec, cet enfant va mettre ta vie entre parenthèse." Dit Georg en baillant et s'étirant.
"Et toi, Andi, qu'en penses-tu ? Ton enfant va habiter à Berlin." Georg regarda Andreas, toujours allongeait sur le sol.
Bill pouvait sentir son frère se tendre au pied du lit et ouvrit les yeux pour regarder leur meilleur ami. Andreas se mordit la lèvre et haussa les épaules. "Berlin n'est pas si loin."
"Tu es un homme bien." Le batteur acquiesça de la tête pour approbation et manqua le regard sombre sur le visage de Tom.
"Aller, Gustav, nous allons être en retard pour le film." Georg fit signe au blond de se lever.
"Mecs, vous partez déjà ?" Bill rouvrit encore une fois les yeux et fronça les sourcils. "Nous n'arrivons pas à passer beaucoup de temps ensemble désormais."
"Parce que tu es toujours à l'hôpital." Le taquina Georg. "Sérieusement quoique, est-ce que tu n'es pas malade à cause de nous ? Nous avons passé combien d'heures ensemble fourrés dans le bus de la tournée?"
"Nous devrions faire quelque chose. Je m'assurerai que le hobbit vienne." Promit Gustav en poussant le bassiste vers la porte. "Bonne nuit les garçons !"
Les trois adolescents restants firent un signe de la main et la porte se referma derrière eux. "Je ne pensais pas voir ça un jour." Andreas songea et finit par secouer la tête. "Georg et Gustav ? Je veux dire, Georg je pourrais le concevoir, mais Gustav fait tellement hétérosexuelle 1 ."
"Apparemment pas." Murmura Bill en riant. Tom pouffa de rire et s'appuya contre le mur.
"Berlin, hum ?"
Tom regarda Andreas et inclina la tête. "Ouais."
"Pourquoi pas Magdeburg ?"
"Le cabinet médical est à Berlin. Je veux que Bill soit capable d'y aller seul si je dois continuer une interview ou quelque chose." Tom regarda vers le bas les orteils de la Bill et les chatouilla brièvement avant qu'il de recevoir un coup de pied dans les côtes.
"Je pourrais l'emmener." Dit Andreas tranquillement en relevant les yeux vers l'adolescent aux dreadlocks.
"Je ne voudrais pas avoir à te le demander de le faire tout le temps." Répondit Tom avec évidence. Dans sa tête, il disait la vérité. Il ne voulait pas qu'Andreas fasse quoi que ce soit pour Bill que lui-même devait faire. Les rendez-vous chez le docteur étant inclus ainsi que les apparitions en public. Le monde entier pensait déjà que c'était son bébé.
"Ça ne me dérange pas."
"Je sais."
Andreas ferma les yeux et la bête de jalousie qui vivait en lui hurla fort dans son esprit. Putain .
"Agence immobilière « A la Maison », Rebecca, bonjour. Comment puis-je vous aider ?"
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"Bonjour, j'aurais voulu connaître les formalités pour visiter différents biens que vous proposez ?"
"D'accord, alors vous devez tout d'abord prendre rendez-vous avec un de nos agents immobiliers. A partir de là, nous pourrons évaluer votre gamme de prix et vous pourrez regarder quelques photos en préliminaire. Voudriez-vous le faire ?"
"Oui."
"Votre nom, s'il vous plait ?"
"Tom Kaulitz." Il eu une pause de l'autre côté de la ligne puis plus rien. "La chienne, elle m'a raccroché au nez!" Dit Tom d'un air incrédule alors que Bill était assit à la table de cuisine buvant une boisson pour aider à la prise de poids.
Bill renifla. "Tu as juste prétendu être une personne célèbre."
"Je suis une personne célèbre." Le blond leva les yeux au ciel et recomposa le numéro. "Suivant". Bill saisi sa main avant qu'il ne puisse finir de composer le prochain numéro dans la liste.
"Peut-être que nous devrions nous déplacer en personne d'abord pour éviter que ça n'arrive de nouveau."
Tom s'assoit et hocha de la tête. "Je pense que tu as raison." Ils entendirent le nom de Bill à la télévision et tous les deux se dirigèrent dans la salle de séjour pour voir ce qui se passait. Une femme furieuse était debout devant une caméra sa fille, le regard triste, postée derrière elle.
"Je lui ai dit de tout jeter car Bill Kaulitz n'est pas un bon modèle. Nous devons déjà faire ça au sexe et aux drogues ; un groupe où le leader serait un individu responsable et sensible serait enceint ? Je ne veux pas que ma fille pense que c'est bien." Dit-elle affectée.
La caméra revient sur la journaliste souriante. "Comme vous pouvez le voir, quelques parents sont énervés par le scandale récent du groupe Tokio Hotel. Ils en ont assez et sont prêts à adresser une pétition au label pour que celui-ci laisse tomber le groupe."
"Putain qu'est-ce que c'est que ça ?" Demanda Tom en marchant vers la télévision.
"Oh mon Dieu, Tomi." Gémit Bill en appuyant son dos contre le divan et recouvrant son visage de ses mains.
"Bill, tu vas bien ? Tu ne perds pas connaissance, n'est-ce pas ?" Demanda Tom frénétiquement en tirant son frère tout près et s'asseyant sur le divan. Bill se calma et secoua la tête en essuyant ses yeux.
"Combien de gens vont être comme cette femme ?" Chuchota t-il en atteignant le tee-shirt de Tom et essuyant ses yeux avec.
"Bill … ça va aller." Dit Tom alors qu'il s'efforçait de laisser Bill utiliser son tee-shirt comme mouchoir. "Tout le monde n'est pas comme elle."
"Oh mon Dieu, je vais détruire le groupe." Bill renifla et se pencha en arrière contre le divan quand une publicité stupide débuta.
"Tu ne le feras pas. Si l'odeur de Georg n'a pas détruit le groupe alors rien ne le fera." Dit sérieusement Tom. Bill le regarda et souri.
"J'espère que tu as raison, Tomi." Dit-il avant de se blottir contre son frère.
"Bien sûr que j'ai raison. Je suis plus vieux que toi, tu te souviens ?" Chuchota Tom en posant son menton sur le sommet du crâne de Bill.
"De dix minutes, crétin." Bill le repoussa doucement sur le côté. "Mais merci d'avoir toujours raison."
"Ouais, aucun problème." Tom regarda fixement le mur et se demanda si tout était réellement sur le point de dégringoler autour d'eux.
FIN CHAPITRE 31