CHAPITRE 12


Musique




' Tom..." murmura Bill, les joues brulantes.

"Chut..." susurra le blond, doux.

Et sa main s'aventura sous le tee shirt du blond. Il caressa la peau douce. Toucha son nombril.

" Tom...Non."

"Non ?" Tom ouvrit grand les yeux. Bill ne pouvait pas voir, il faisait nuit. "Si tu ne veux pas, j'arrête."

Tom déglutit. "Oui, arrête."
Et Tom remit correctement le tee shirt de Bill. Puis le contempla.

"Quoi ? Tu veux que j'te fasse une gaterie pour te soulager, ou quelque chose comme ça ?"

Tom rit de bon cœur. Bill parlait de chose qu'il ne connaissait même pas. C'était assez...mignon.

" Non, ça va =) Mais merci de la proposition."

Bill finit par esquisser un petit sourire craquant, le rouge toujours aux joues.

"Je suis désolé, Tom."

" C'est pas grave, Bill. "

" Si, ça l'est " murmura le brun, si bas que Tom dut tendre l'oreille pour l'entendre.

"Pourquoi tu dis ça ?"

" Parce que tu es...tu en as besoin, je le sais. Et je ne peux pas te le donner. Et c'est comme te privé de manger. Et je m'en veux. Et..."

"Oh oh ! " Rigola Tom "...Me priver de manger ? Exagère pas quand même ! Je ne suis pas non plus Nympho."

'Ah ?" questionna Bill, le plus sérieux du monde.

Et Tom se mit à rire intérieurement, car Bill était vraiment mignon avec ses phrases stupides.
Cela faisait plusieurs semaines qu'ils se voyaient, en Ami. Tom l'avait emmené au cinéma,au mac do, dans une pizzeria plutôt Chic, dans un Zoo plutôt crétin où il avait eu le malheur de comparer Bill à un petit Lionceau, et dans un StarBucks où la crème de son Capuccino avait déposer sur les lèvres de Bill un nuage de mousse que Tom s'était précipité pour le lui enlever avec la langue, sous le regard curieux des serveurs.

"On sort bien en Ami, hein, Tom" avait ricané gentillement le Brun, aux anges.

"Oui, en Ami." soupira Tom.

Ils avaient été convenu qu'ils ne seraient que des Amis, sauf si Tom tombait amoureux de Bill.
Mais Tom était déjà amoureux de Bill, depuis si longtemps. Mais il ne pouvait se résoudre à lui dire.
Et Bill, de son coté, crevait d'Amour pour le Blond, et pleurait chaque soir, se demandant Pourquoi Tom ne l'aimait pas. Malgré tout ses efforts.
Alors ils étaient entre ami. Mais les mains de Tom sous son tee-shirt troublaient tout.

Ce soir là, ils étaient donc chez Bill. Pour une soirée DVD. Un truc assez basique.
Tom fit semblant d'être vexé par le fait que Bill le traitait en quelque sorte de Nympho, pour voir la réaction du Brun. La réaction ne se fit pas attendre, que le Brun était déjà écarlate, triturant le bout de son tee shirt.

"Je suis désolé...Tom."

"Mh."

Bill rougit encore plus, jusqu'au bout des oreilles. "Je...Je vais chercher à boire."
Alors qu'il se levait, le Blond décida que sa torture était finis.
Il agrippa le bras du Brun et le tira vers lui. Comme par Bonheur, Bill s'étala sur Tom, déséquilibré.
Tom le serra dans ses bras. Il avait la taille si fine. C'était...carrément trop bon.
Toutes les filles avaient toujours des formes et Tom aimait ça. Mais...pour une fois, il sentait un corps si fin. Minuscule. Il trouva ça particulièrement délicieux. Et rougit de l'adjectif débile qu'il venait de trouver. Délicieux! Rhâââh! Mais bon, ça correspondait bien à Bill. Délicieux.

"Tom?" murmura Bill, avec sa petite voix de vierge effarouchée, le rouge aux joues.

Leur visages étaient si proche. Bill crut mourir.

"Un baiser et je te pardonne."

Alors Bill posa ses lèvres sur celle de Tom, exerça une pression, et se retira.

"T'appelle ça un baiser toi ?"

Tom ricana et s'empara des lèvres de Bill, franchit le passage et leur langue tournoyèrent ainsi pendant plusieurs longues secondes.
Bill ne pouvait s'empêcher de couiner parce que Tom lui pelotait le cul à chaque fois qu'il l'embrassait.
Bill était sur que s'il avait eu des seins, il les aurait peloté de la même façon.
Il serrait, et caressait, et collait leur corps ensemble, avec toujours plus d'insistance.
Ça faisait 6 baisers comme ça. Bill avait compter. Il l'avait même marqué dans son Journal Intime.
La dernière fois, Bill avait même sentit Tom durcir.
Ce 7 ème baiser était dans la digne ligné de ses frères et sœurs. Bill rit intérieurement d'être si stupide. A compter les Baisers importants, comme on compte les rendez vous.

"Mh...Voilà. Tu es pardonné."

"Merci." Bill rougit pour la énième fois et se releva, défroissa avec ses mains son tee shirt et sortit de la pièce.

Il se rendit à la cuisine où son père et sa mère étaient assez...agité.

"Vous allez bien ?" questionna Bill, inquiet de l'état mental de ses parents.

"Aaah. Euuh. Oui oui tout va très bien. Ca se passe bien au ...salon ?" débita sa mère, plus gênée
qu'autre chose.

"AAAH ! ME DITES PAS QUE VOUS ESPIONNEZ ?" Bill grinça des dents, et sa mère baissa le regard.

Ils avaient bien changer, depuis leur arrivé à Londres. Comme si toute la superficialité Obliger dans leur vie d'avant; aux Etats Unis, à Washington, où son père travaillait à l'ONU; avaient été supprimer, et qu'aujourd'hui, ils vivaient Vraiment.
Son père avait arrêter de vouloir faire de lui un Homme un vrai.
Et Bill avait eu le désespoir d'apprendre que ses parents s'étaient remis à avoir des rapports sexuels.
D'un coté, il était vraiment heureux pour Eux. De savoir que ce déménagement avait remis en avant leur vie de couple. Mais de l'autre, découvrir des capotes gout fraise dans la salle de bain, c'est carrément pas la Joie.
Surtout alors que c'était à SON TOUR d'avoir une vie sexuelle, pas à ses parents de 50 piges. Rhâââh!
Et puis sa mère la puritaine, n'en était plus vraiment une. C'était dingue. Bref. Ce n'était pas le moment de parler de ses parents.

"Bon. Oust! Dans votre chambre tous les deux! Vous êtes punis!" grogna Bill.

Son père gloussa, et sa mère rougit.

"On est Puni, Chéri, tu as entendu ça ? ;) "

Bill crut mourir. "Et je ne veux entendre aucun bruit suspect!"

Ses parents gloussèrent de plus belle, et Bill regretta un instant la vie d'avant, où ses parents étaient sinistre et froid, classe et distingué.
Il finit par prendre deux verres à Coca, du coca et du lait, et revint dans le salon, où Tom regardait les photos de famille.

"C'est bizarre, tes parents ont l'air genre méga coincé sur ces photos alors qu'en vrai, ils sont genre méga Cool!"

"Mh, ils ont changé, depuis Washington." murmura Bill, pensif.

"Ah. Oui. C'est vrai. Et c'était bien, là bas, pour toi ?"

Bill grimaça. Ça avait été tout sauf bien.

"C'était...différent" éluda t-il.

Tom le regarda un instant, et comprenant sa gêne, changea de sujet :

" Du lait au Coca ?"

Bill rit. " Non, Coca pour toi, lait pour moi."

"Tu n'aimes pas le Coca" s'exclama Tom, étonné.

"Mh. Disons que j'adore le Lait."

Et Tom trouva cette différence assez mignonne. Bill était définitivement Différent de toutes les filles qu'il avait connu.

"Alors, quel film, l'Ami ?" sourit le Brun, un soupçon ironique.

Tom grimaça. Ami ami ami, juste AMI. Rhâââh!


[...]


6.29 am

Un cailloux tapa contre la vitre de la chambre.
Bill se réveilla en sursaut, prêt à aller tabasser Jordan, le gosse des voisins qui le faisait chier de cette façon tous les dimanches matins.
Sauf qu'on était Lundi.
Bill leva un sourcil en se rendant à la fenêtre qu'il ouvrit doucement, pour évité de se prendre d'éventuels cailloux.

" Juliette, te voilà enfin réveillé!"

Bill frotta ses yeux encore endormit et observa l'énergumène, sous le chêne du minuscule jardin qu'ils avaient,
qui lui balançait des cailloux.

"Tom! Bon sang! Qu'est ce que tu fous là!"

"Je vous emmène, ma chère Juliette, sur mon fidèle destrier, jusqu'au lieu maudit."

Bill leva son sourcil droit et garda le silence. Est ce que Tom avait Bu?

"Euh. Ok. C'était nul. Bon. Chéri, j'ai ma caisse devant ta baraque, et j't'emmène au Bahut ce matin. Yo."
Bill rigola, le regard timide de Tom l'attendrissant.

"Je viens t'ouvrir, mon Roméo."

Et Bill referma la fenêtre. Courut à la salle de bain se laver rapidement le visage. S'appliqua à toute vitesse mascara et crayon. Ébouriffa ses cheveux. Enleva son tee shirt de nuit et enfila un sweet GAP, tout en laissant son short de nuit, qu'il trouvait mortellement sexy. Il mit ses chaussons en forme de botte Inuit et descendit les escaliers.
6heure38 . Merde, Tom devait poireauté comme un con.
Quand il ouvrit la porte, Tom était là, la clope au bec, une main dans la poche, à mater une meuf qui faisait ses étirements juste devant sa maison. Elle avait pas un autre endroit pour faire ça.
Bill rougit de jalousie et toussa.
Tom tourna le regard et resta coincé sur le short de Bill.

"Et dire que je regardais cette Fille en me disant : Waouw, Jolie p'tit lot. Et que je me retourne pour voir une bombe sexuelle serrer dans un minuscule short ultra sexy. Et là je dis : Waouw. Comment j'ai pu regarder cette grosse débile avec sa tête de cake. Alors que j'ai carrément un sex symbol comme...Ami."

Tom s'étouffa d'avoir dit tout fort se qu'il pensait, et se frappa la tête avec la paume de sa main, tout en faisant tombé sa clope, sans faire exprès, tellement gêné.
Bill sourit sans le vouloir, d'un sourire plus qu'éclatant.

"Bonjour à toi aussi, Tomi. Entre."

Ce dernier rougit, et suivit Bill à l'intérieur.
Tom détaillait Bill alors qu'il préparait le petit déjeuner. Il avait les plus longues jambes du monde. Et ses cuisses étaient délicieusement fine. Rhâââah! Pourquoi s'évertuait-il à parler de Délicieux quand il s'agissait de BILL. Ce n'était pas un Croissant ou un Eclair au chocolat.
Et Là, Tom s'imagina Bill avait du chocolat partout, totalement nu, et son corps déconna comme il n'aurait jamais du déconner. La bête se réveilla, formant une bosse atrocement visible sur son baggi.

"Ca va Tom, tu semble tout bizarre."

Bill s'approcha de Lui, contournant l'ilot qui trônait au milieu de la cuisine, et Tom se déplaça dans le même sens que lui, pour lui échapper.

"Mh. Tu m'évites ?" questionna Bill.

"Carrément pas." grogna Tom, franchement destabilisé.

Il finit par s'asseoir sur un tabouret et pris trois tonnes de Sopalin qu'il posa sur ses genoux.
Bill le regardait, septique. Et Tom s'exclama " C'est pour pas me salir !"
Bill finit par secouer la tête et retourna à la confection de ses pancakes, bien conscient que Tom lui cachait quelque chose. Mais quoi ?

"Bonjouuur Billy! ....Oh ! Tom, vous êtes venu. "

La mère de Tom avait une tête horrifié.

"Euh, Oui, j'emmène Bill au lycée, alors je suis passé le chercher."

Et tout de suite, sa mère parut soulager, et Bill s'étrangla presque avec sa bave, conscient qu'elle pensait qu'ils avaient...Fait la chose. Rhôôôh!

"Ouuuh! Des Pancakes!"

Et Madame Kaulitz s'assit à côté du garçon qui bandait comme un malade pour son fils.
Et ce garçon vira cramoisi, croisant les jambes malgré la douleur, et sourit débilement.
Alors, ce matin là, ce fut Petit Déjeuné Familial, au plus grand malheur de Tom qui ne pensait qu'à se frotter au petit short de Bill, tel un animal sans conscience. Rhâh!



[...]



Tom avait une chouette bagnole, que son père lui avait offert, quand il avait eu sa promotion qui l'avait mené au poste de Directeur du Lycée.
Elle était même décapotable. Mais Tom avait préféré la laisser fermer, pour pouvoir embrasser Bill à tous les feux rouges, sans que personne ne les regardent.

"Mh..Tom...c'est vert."

Tom mordit la lèvre inférieur de Bill et retourna à la contemplation de la route, qui lui parut bien fade, lui qui d'habitude pourtant adorait conduire.

"Tom, tu ne m'aimes toujours pas hein?"

Peut être que l'érection du matin fut le déclencheur, ou Roméo et Juliette, ou les pancakes, ou les baisers, ou sa peau douce, ou son odeur, ou son sourire, ou son regard, ou sa façon de dire des choses stupides, ou ses jambes merveilleuse.
Qu'importe la raison, à cette minute là, Tom eu juste envi de dire à Bill qu'il l'aimait, comme jamais il n'avait aimer, appart peut être Lui. Sa première fois, et sa première déception. Mais l'horreur que cela avait engendrer avec fait oublier tout le bonheur que Tom avait pu ressentir. Alors il considéra que Oui, Bill était celui qu'il aimait le plus, celui qui avait fait battre son cœur le plus fort.

Bill regardait Tom, pensif, tandis que celui ci était à se torturer l'esprit.
Alors que Tom était prêt à lui avouer, Bill perdit tout espoir.
Il savait que Tom ne l'aimerait jamais. Pourquoi avait-il toujours espéré comme un idiot.
Pourtant le Blond avait toujours été si clair.
Que du sexe.


"Bill..."

"Tom" s'exclama le Brun, en lui coupant la parole " Laisse tomber. J'ai juste été con. Trop con. Tu sais, les gays sont comme des meufs, sensible et tout le Tralala. J'ai été stupide. Et je t'aurais limite forcé à m'aimer. C'est stupide et con. Restons amis. De vrais amis. Pas de ce genre d'Amis qui s'embrassent. C'était bien, mais je sais que je finirais par céder, tu me baisera, et je m'en voudrait à mort. Et tu...tu me brisera le cœur. Alors restons en là. Oui, restons-en là, ça vaut mieux pour nous deux. "

Et Tom se pencha et embrassa Bill. De ce genre de baiser chaste qu'on voit dans les vieux films en noir et blanc.
Et Bill soupira, comme si le message était : "Rho mais arrête tes mélodrame, blaireau."
Il se laissa aller un instant, un dernier baiser ne pouvait faire de mal à personne.

" BORDEL C'EST QUOI CE CIRQUE LAAA. "

Ils sursautèrent et s'écartèrent, pour voir qu'une pouffe blonde s'excitait devant le par brise. La copine de Tom. Qui avait tout vu.
Mais Bill n'avait d'yeux que pour Tom. Et Tom, comme si cette fille n'avait pas la moindre importance, tourna son regard vers celui de Bill, et ouvrit la bouche, pour souffler ces mots magiques:


"Je crois que je suis Amoureux de Vous, Bill Kaulitz.
Laissez moi une chance de vous prouvez mon Amour."

FIN CHAPITRE 12

 

 

 

 

 

 

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