Lorsque j'ai jouéE avec mon frEère...

 


Je suis seul.
Oui, encore un ado en perdition patati patata…
Nan j'ai pas de problème, ou si, peut être un.
Je suis grave amoureux.

Si c'est pas un problème ?

Ben je peux vous affirmer le contraire… Parce que je suis amoureux de moi-même…


- Bill !

Oui, encore moi, Bill Kaulitz, je sais que vous me voyez partout, et je sais aussi que vous fantasmez sur moi… Allez avouez-le je suis irrésistible tout simplement…

C'est pas bien de se mentir a soi-même !

Comment ? Si je suis bien placé pour dire ça ? Je sais, pas besoin de m'enfoncer un couteau dans la plaie, si vous croyez que j'aime me mentir a moi-même …

Sur ce, je vous laisse, mon amour m'appel…



- Quoi. *ton sec*



Ben quoi… Vous n'avez jamais refoulé un sentiment au point d'en exprimer le contraire ?



- Rien, je voulais juste te voir !



Qu'il est naïf, c'est mignon, si il croit que je me retiens facilement…

Oui oui, Tom est naïf, on dirait pas je sais je sais, pourtant il l'est, c'est pas moi qui l'ai fabriqué hein !

Et oui, je me retiens, je me retiens de lui sauter au cou pour lui dévorer la bouche tout simplement, cette putain de bouche qui ressemble presque a la mienne, en plus charnue, a cause de ce foutue piercing qui me fais trembler d'excitation.

Moi, pervers et débauché ?

Ben, comme tout le monde non ?

Et oui, je sais, c'est PAS BIEN d'aimer son frère jumeau, mais vous etes gentil, j'ai pas choisis de passer mes nuits a me caresser tout seul juste parce qu'aucune de toutes ces charmantes demoiselles qui me courent après ne me satisfait >>.



Je me retourne a nouveau vers le miroir, dans ma loge, oui on va bientôt passer a la TELE, haha ça c'est un bon trip…

Mais le pire c'est que je suis sur que je me suis fais cramer par deux trois folles qui kiffent tout ce qui n'est pas normal >>.

A vrai dire, si il y a bien un truc qui m'excite, c'est de voir son putain de visage angélique transpirer sous la chaleur des projecteurs…

Quoi beurk, c'est mon frère, même sa morve ne me dérangerait pas plus que ça… Bon d'accord un peu quand même, je suis assez coquet sur les bords et se genre de choses… c'est a éviter…



- Ca va ?



Non ça va pas, je t'aime, je suis dingue de toi, je veux faire ma vie avec toi, je veux qu'on se maris, qu'on ai des enfants, oui pleins de petits Tom-tom junior et Billou qui courent partout dans notre futur villa a Hawaï, ou on sera coupé du monde et ou on pourra faire l'amour nus sur notre plage privée qui nous servira de jardin…

Mais ça évidemment ce sera pas possible, étant donné que nous sommes deux hommes, frères, jumeaux, et qu'on sera suivit par la presse toute notre vie…

Donc adieu le projet d'enfants, de mariage, et de plage privée…



Rah c'est bon, si vous etes dégoûtez, z'avez qu'a vous dégager ce putin de balais qui vous obstrue le trou de balle !

Je vous l'ai dis, j'ai pas choisi d'être amoureux de mon frère jumeau,

Et je n'ai pas non plus envie de faire plaisir à la société et crever seul comme un con parce que j'aurais enterré mes sentiments.

De toute façon, le jour ou ça sortira, ça sortira point barre.



Et tant pis pour lui si il se fait violer, l'avait pas a être aussi… miam…



- Bill, c'est quoi ce regard que tu me fais ?! On dirait une groupie en chaleur !



Et il se marre en plus… fier de sa connerie, c'est bien un Kaulitz…

Je m'approche très près de lui, en un quart de seconde, et je me retrouve à quelques centimètres de son visage.



- On y va.



~



On a finit, c'était sympa, vite fait…

Encore aujourd'hui, je n'ai pas pu m'empêcher de me lécher les babines devant le spectacle adorable de mon frère qui répond à des questions toujours plus personnelles…

Je vous l'ai dit, je pense sincèrement qu'on m'a remarqué, depuis le temps.



On sort en trombe du studio, il fait une chaleur insupportable, et puis on m'oblige a porter ces foutues vestes en cuir >>.

Alors qu'on sort devant le bâtiment, le garde du corps se jette littéralement sur nous…

Okay, sympa le saki, mais sa main, il l'a met autre part hein…

Tom et moi nous engouffrons dans la voiture aux vitres teintées, à l'abri de ces folles furieuses qui nous balancent des trucs, plus ou moins durs dans la gueule…

Ca se dit nous aimer à la folie et ça nous défigure…

La voiture démarre en trombe, et quand elle a parcourus plus d'un kilomètre, j'ouvre la fenêtre, le vent qui s'engouffre dans mes cheveux est agréable.

Je sens bien que Tom me fixe, qu'il attend que je le sorte, pour me critiquer. Alors c'est ce que je fais.

Dans ma poche arrière gauche, je glisse ma main, me penchant obligeamment vers Tom, pour un meilleur accès, et je me retrouve confronté à ses deux orbes qui ont tournées noirs.

Je baisse un instant mon regard, puis le relève lorsque j'ai saisi l'objet légèrement aplatit par mes multiples asseoiements.

Je tiens mon paquet de clopes et en prend une, que je porte à ma bouche. Je cherche mon briquet désespérément. En vain.



- File moi ton briquet s't'eu plais.



Aucune réponse. Je lui jette un regard du genre « tu tiens vraiment à ce que je vienne le prendre moi-même ? ».



- On avait dit qu'on arrêtait…



TU l'as dit, pas moi, et puis, c'est comme tu veux, soit je te prends toutes les 20 minutes, soit j'me fume ma clope toute les deux heures…

Vous me voyez lui balancer ça à la tronche ?

Ben moi nan…



- Tom… la dernière fois, je finis mon paquet, et j'arrête…

Je ne promets rien, parce que de toute façon je n'arrêterais pas.

Il finit par me tendre cette petite chose qui va me permettre de me délasser un moment, et j'allume cette chose qui me fait pendre le cancer sous le nez…

Première bouffée, toujours la meilleure, la nicotine qui se propage partout dans mon corps, et ça me fait du bien, parce qu'elle est la plus forte, celle qui s'attaque a mon stress directement.

J'avise la fenêtre, regardant le paysage sans le voir.

La fumée que je recrache par le nez et la bouche est immédiatement aspirée par l'ouverture de la glace.



-… Tu m'fais tirer ?



Une voix timide, une once de regrets déjà présents, mon grand frère sent qu'il va le regretter si il « tire » une latte…

Je me retourne lentement vers lui, un sourire narquois aux lèvres.



- Ben non toi t'as déjà arrêté…



Regard provoquant, il sait que je joue, alors il jouera avec moi.

Il se rapproche de moi, ça me fait lever un sourcil, parce que non seulement on va jouer, mais la, sa main, la, sur ma cuisse, la, c'est un appel au viol !

Il s'appuy donc sur ma cuisse et avance sa tête a auteur de ma cigarette.

Hors de question, c'est trop facile.

Alors je la recule rapidement en dehors de la voiture, elle menace de s'éteindre, mais ce n'est pas grave, je ne m'en formalise pas pour le moment…

Il fronce les sourcils et me regarde d'un air qu'il veut provoquant l'obéissance…

Encore une fois je souris narquoisement, et j'approche très vite la clope de ma bouche, aspirant une grosse bouffée, et la remettant à l'extérieur.

Toujours ce regard noir, grrr tu m'excites !

J'avale et lui souffle a la figure, chose qu'en temps normal il déteste, je dis bien en tant normal, car la, il ne bougea pas d'un cil…

Il a même ouvert la bouche pour recueillir le monoxyde de carbone que je rejetais.

Mais quel con !

C'est hyper toxique la fumée qui ressort de la bouche d'un fumeur !

Il le sait ce con en plus, alors pourquoi il a fait ça ?

Il doit voir que dans mes yeux, l'inquiétude et la colère se lisent.

En vérité, je le trouve bien plus proche de moi que tout a l'heure…

Et sa main bien plus lourde sur ma cuisse…

En vérité, je suis en train de m'exciter a vue d'œil, devant cet air méchant et si mignon sur la bouille de mon amour…

On se regarde droit dans les yeux, je ne comprends pas vraiment ce qu'il attend, peut-être de pouvoir fumer, mais il me semble que se soit autre chose…

Je ré entre la clope a l'intérieur du véhicule et je lui tends.

Il la prend, ne la porte pas à ses lèvres, mais aux mienne.

A nouveau je hausse un sourcil, je me demande ce qu'il fou.

Un léger sourire en coin se peints sur son minois d'ange, alors, je consent a tiré un coup (no idée perverse), j'avale la fumée, je m'apprête a la recracher de l'autre coté de la vitre, mais sa main libre saisit mon menton et me force a le regarder a nouveau droit dans les yeux…

La lueur que j'y décèle me rend complètement dingue, je sais pertinemment que ce n'est qu'un jeu pour lui, mais mon cœur s'affole malgré moi.

A quelques centimètres de moi, il a la bouche entrouverte, comme s'il me demandait de…

Nan, je ne peux pas faire ça, je ne peux pas, il risque de tomber malade… Quoique on ne chope pas le concert avec un peu de fumée, les fumeurs passifs n'en crèvent pas directement…

Alors j'ouvre à mon tour ma bouche, et la fumée s'en échappe très lentement, évoluant de manière lancinante vers le haut, et vers la bouche de mon aîné qui en fermant les yeux, aspirait ce poison doucement.

Han c'est pas possible, j'en peux plus je vais plus tenir longtemps, c'est carrément sexuelle ce qu'il me fait la, c'est d'une sensualité… immorale !

Sans m'en rendre compte, je m'approche de plus en plus de lui.

Lui.

Toi.

Tu m'envoûtes…

J'ai fermé la bouche, mais lui la laissée ouverte et rejette petit a petit la fumée blanche qui nous liait il y a encore quelques instants…

Lorsque toute la fumée se fut évaporée, moi, j'avais le nez qui frôlait sa lèvre supérieure, et mes lèvres a moi n'étaient séparées de celle inférieur de Tom que par un petit millimètres. Mes yeux étaient à demi clos et mon souffle était beaucoup plus rapide…

Je ne sais pas s'il avait rouvert ses yeux, je ne faisais que contempler son grain de peau parfait, et a ce moment la, je crois bien que j'ai perdu toute trace de raison…

En une légère pulsion, il a avancé son visage au mien, créant un contact entre mon nez et sa lèvre, entres mes lèvres et la sienne…

Je l'ai de suite aspirée, suçotée, comme un vulgaire bonbon au goût si délicieux que je n'en revenais pas moi-même…

Je devinais aisément son souffle contre ma peau, et j'ai ainsi pu deviner que même s'il jouait, il était touché par notre geste, touché en plein cœur, la ou ça fait mal, la ou on sait que ça ne partira plus, mais ça, moi je le savais pas encore, pour moi, il continuait son jeu stupide qui me faisait perdre la boule a tout bout de champ… Et surtout, mes envies malsaines reprenaient le dessus…

Il n'aurait pas due refermer sa bouche sur la mienne, et je n'aurais sûrement pas due continuer mon manège, surtout que je frissonnais de partout avec son piercing qui roulait entre mes lèvres.

En bref, j'ai commencé à bander, alors je me suis dégagé, et j'ai directement jeté mon regard par la fenêtre.

Ne plus le voir, ne plus le regarder, ni même sentir sa présence…



Mais il en a décidé autrement. Il a balancé la cigarette et notre jeu avec, en prenant bien soin de se coller contre moi, me faisant profiter de son odeur qui me fait rêver depuis que j'ai l'age de penser avec ma queue.

Ne pas y penser, ne pas fantasmer…

J'ai regardé le pauvre mégot encore allumé mourir sans dignité sur le bitume, priant pour me retrouver à sa place plutôt qu'ici, l'épaule contre le torse chaud de mon âme sœur…

Déplacée comme requête hein ?

Je sais, mais je suis comme ça, déplacé…

Bon, allez, ne réagit pas, quoi qu'il fasse…

De toute façon il s'est juste allongé contre moi, sa tête sur mon épaule, et a peine cinq minutes après nous somme descendu de notre taxi privé, devant l'hôtel.



- BILL, TOM !



Comme deux gamins qui n'attendaient que nous, les deux G's sont arrivés vers nous en courant, nous demandant comment tout ce show c'était passé…

C'est a partir de la qu'on a fait comme si de rien était.

J'étais bien dégoûté, croyez le ou non…

- VACHE !! C'est quoi ça ??

- Hein quoi ou ça ??

- Mais la, juste ici !

- Haaa...



Un gémissement de trop…



On se trouve à deux jours d'intervalles depuis l'incident de la cigarette.

Jacuzzi pour tout le monde, on est tous bien serré, mais j'ai fais en sorte d'être entre gus' et Georg…

Je vous passe les détails de nos conversations hyper intéressantes sur la comparaison du nombre de groupies entre le lit de Georg et celui de Tom, d'ailleurs, moi-même lassé, je m'apprêtais a virer de cette baignoire aux multiples gaz. C'est la que le poulpe de tous mes fantasmes a ouvert sa grande gueule sur une griffure que j'avais au niveau des reins, la caressant du bout du doigt, provoquant mon gémissement peu souhaité.



Je vous explique le pourquoi du comment…

La griffure, faite par mon charmant bassiste ce matin lors des répétition, alors que je me dandinais en chantant et qu'il m'a MALENCONTREUSEMENT planté le bout de sa guitare dans le dos, était donc des plus fraîches…, donc encore douloureuse.



Le contact du doigt de mon jumeau provoquant chez moi très facilement une poussée d'adrénaline, ajoutez a cela la douleur, bien que je ne sois pas sado-maso, mais allez savoir, j'ai adoré ça, à tel point que j'en ai gémit…



Alors j'ai eu le droit aux sarcasmes de Georg, qui n'ont fait qu'accélérer mon pas pour sortir…



J'ai vite pris un peignoir, toujours aussi pudique, et je suis allé au vestiaire, histoire de récupérer mes affaires.

J'avais tout prévu, le jean, le tee-shirt, le paquet de clopes, MEME le briquet, ce que je n'avais absolument pas prévu, c'est que mon cher jumeau me suive le long des couloirs…



J'ai passée une bonne demi heure à le semer, ce con était persuadé que je ne l'avais pas vu…

Je l'ai balader sur 4 étages, et puis j'ai commencé a kiffer et prendre goût au nouveau jeu qu'on avait entamé.


J'ai bien failli le perdre à deux bifurcations, mais je faisais style de chercher quelque chose dans mes poches, et je voyais son petit museau pointer derrière le mur…



Ca m'a beaucoup excité, j'étais sa proie, il était chasseur…

Quand j'ai pris l'ascenseur pour descendre au deuxième étage, il a mit un temps fou a trouver mon étage, moi j'étais sagement appuyé contre un mur, a coté d'un porte, et j'attendais…

Un steward est arrivé un peu avant lui, à l'autre bout du couloir.

Tom restait caché, et j'ai décidé de tester sa réaction.

Sincèrement je ne pensais pas que sa marcherait…

Le steward avançait, il n'était même pas beau, mais son air enfantin qui me rappelais celui de Gustav' me plus bien.

Je lui ai sourit charmeusement, essayant de l'attirer a moi, adoptant une pose que je sais très sexy, les jambes écartés, la hanche sur le coté, une main sur cette même hanche, et mon tee-shirt pour m'aider dévoilait cette étoile gravée dans ma peau qui vous fait tant bavez.

Ajoutez au tout un sourire ravageur et un regard langoureux, avec mes cheveux lisses et mes yeux a peines maquillées, personne n'aurait pu me résister. Et il n'y a pas échappé.

Il s'est approché, posant sa main sur le mur, à coté de mon visage.

Je l'ai laissé me draguer, me demandant s'il savait que j'étais un homme…

Il a commencé à me toucher, il parlait, parlait, sans se rendre compte que mon filet se refermait de plus en plus autour de lui.

Sa main sur mon épaule, j'ai frissonné, pas parce que ça me plaisais, comme il a semblé le croire, mais parce qu'un autre contact que celui de mon double m'étais tout bonnement insupportable…

Sa putain de main descendait de plus en plus et il rapprochait son visage du mien, j'ai commencé à utiliser mes mains pour le repousser doucement, il cherchait a m'embrasser, et ses doigts glissait le long de ma cuisse, remontant lentement…

C'est la qu'a choisit mon frère pour se réveiller, un peu plus et mon plan tombait a l'eau.

Il est sortit de derrière le mur, et s'est avancé droit sur nous.

Mon dieu qu'il est beau…

Il est arrivé, simplement il s'est posé devant le steward l'a regarder un instant, puis il m'a a mon tour jaugé du regard.

Ce a quoi je ne m'attendais pas, ce fut ses deux lèvres qui se sont violemment écrasées sur les miennes.

J'en ai gémit tellement c'était bon, grisant…

Il s'est décollé de moi, trop tôt a mon goût, et a lancé un regards noir au mec qui était bouche bée.



- Tu marches sur mes plates bandes man.



Haaan j'adore, j'ai l'impression de lui appartenir, je me sens soumis, et j'aime ça un max.

Il me chope par le cou, et m'entraîne vers la sortit, empruntant les escaliers.

Sans un mot on dévale une dizaine de marches, puis en plein milieu des escaliers, il me plaque contre le mur, et me bloque toute possibilités de fuite en posant ses mains de chaque cotés de mon visage.

Son regard est brûlant, je sens que je vais fondre, ou bien le violer sur place, mais je préférerais fondre, on ne sait jamais, même si il vient de m'embrasser, ça ne veut encore rien dire.



- Qu'est ce que tu branles, Bill, tu ne vas pas bien de draguer des mecs comme ça ? Si y'en a un qui va trop loin et que je suis pas la pour te sauver…



L'association des mots « branles » et « Bill » me donnent le tournis, mon désir grimpe en flèche, mais qu'est ce qu'il m'arrive ?



Alors, c'était pour ça, pour me « sauver », ce baiser qui va me torturer pendant encore tellement de temps…



-… si jamais tu te fais violer, t'y a penser a ça ?

- Je ne me ferais pas violer…

- Tu crois ça, mais si je voulais, il me suffit de te retourner et de te prendre, crois moi qu'ici les gens sont du genre a passer a coté en papotant gaiement… Tu n'es pas faible Bill, mais tu n'es pas non plus capable de battre n'importe qui au bras de fer !



Ca y est, je bande, et pas qu'un peu.

Qu'est ce que j'ai fait au bon dieu pour être aussi facilement excitable ?

La je ne pense plus qu'a une chose, c'est qu'il fasse ce qu'il a dit…

Mais vous me voyez dire a mon jumeau que j'ai envie qu'il me prenne, me viole, sauvagement etc…

Pas moi >>

Faut que je le chauffe, que je l'excite, comme ça peut être que j'aurais enfin le privilège de goûter à ce que toutes ses filles ont pu goûter avant moi…



La c'est trop, je me dégoûte moi-même, mon frère est innocent, je ne veux pas le pourrir avec mes délires incestueux…

Alors je passe sous son bras et continu à descendre.

Vous savez, ce sont des escaliers comme on en trouve généralement dans les lycées…

Genre on descends dix marches, hop la on tourne de 90° et on redescend dix autres marche pour atteindre l'étage suivant…

Vous me suivez ?

Si je vous dis ça, c'est pour que vous sachiez qu'il y'a donc un mur, perpendiculaire a la rampe de l'escalier…

Bon si je vous dis ça, c'est parce que se mur, je me le suis mangé de plein fouet, écrasé entre lui et dos a mon frère, qui s'est carrément jeté sur moi, saisissant le col de mon tee-shirt, et se pressant avec violence contre moi, insistant sur son bassin contre ma chute de reins, un geste qu'il n'aurait pas due faire, parce que non seulement je bandais déjà, mais en plus il m'as fait crier d'un cri digne des films X…

Que doit-il penser ?


-J'en ai pas finit avec toi…



Il a susurré ça entre ses dents, propulsant son souffle contre ma peau réactive qui tentait de tous ses petits poils d'attraper celle de Tom…



- J'ai quelque chose sur le cœur, faut que j'en parle a quelqu'un et comme t'es mon jumeau, tu vas bien m'écouter… Je crois qu'il m'arrive quelque chose de… Bizarre… Je crois que je suis attiré par les hommes… ou non, par un homme seulement…



Tout en disant ça, il continu a me presser de son bas ventre que je crois sentir dur.

J'ai des vertiges de partout, et une sensation brûlante au creux du ventre, qui remonte a mon cerveau, et qui redescends très dur entre mes jambes…

Je gémis, enfin, j'essaye en vain de contrôler mes gémissements, de les étouffer, mais rien à faire, quand vous n'avez pas baisé depuis 3 ans et que votre plus grand fantasme se frotte a vous…

Je pense que vous aussi vous réagiriez naturellement si Tom Kaulitz se collait sensuellement a vous…

Bon Okay, la c'est plutôt violent, mais la violence est quelque chose que j'apprécie beaucoup au lit, mais attention, qui dit violence ne dit pas forcement souffrance >>.



- Han, Tom, c'est pas grave, t'es t-toujours la même personne… hm maintenant j'aimerais a-aller fumer m-ma clope…



Il se décolle de moi d'un coup, m'arrachant un nouveau gémissement.

Je commençais a avoir la trace du mur contre la joue tellement il m'écrasait…

Je la frotte un instant, évitant soigneusement son regard. Il vient de me faire une déclaration, la je crois.

J'ai bien dis je crois.

Alors je vais mettre en place mon petit plan séduction, et qui sait, peut être qu'une fois qu'il aura goûter a moi, il ne pourra plus s'en passer…

Ou bien l'inverse…

Je ne préfère même pas y penser…



- On devrait éviter de sortir si on ne veut pas se faire piétiner ou pire photographier la clope au bec, ça craint pour maman…



J'acquiesce et d'un commun accord nous montons au troisième étage, fumer au balcon de notre jolie chambre.



~



Je vous passe les détails de la nuit TORRIDE que nous avons passé, on a fais l'amour comme des bêtes jusqu'à l'aube, enchaînant positions sur positions, et hurlant tellement que j'en ai perdu la voix… bien sur, tout ça, c'est dans mes rêves.

D'ailleurs au matin mon charmant frère m'a fait remarquer que j'ai gémis toute la nuit, et en cadeau j'ai même eu le droit à une érection matinale …

On s'est réveillé vers 11h, c'était plutôt surprenant, nous qui étions plutôt de l'après midi >>…

Je vous décris un peu la superbe scène de notre réveil.

J'ouvre un œil, noir total, j'ouvre l'autre, toujours autant de noir.

Je me redresse avec la ferme impression d'avoir un truc de chaud au niveau du bas ventre, genre un chat, ou un coussin en plume.

Je me lève, trop vite comme d'habitude, et j'ai cet espèce de vertige que tout le monde a déjà connu une fois en se levant le matin…

A tâtons, j'me dirige vers les stores.

C'est très étrange, j'ai très chaud devant, et mon postérieur est parcouru de courants d'air fort désagréables…

Et pour cause.

La première chose que je vis lorsque j'ouvris les stores fut ma total nudité, la suivante évidemment étant ma superbe fierté dressée…

Réflexe certes ridicule mais fort humain, je me retourne vers mon frère dans le but de me cacher de lui…

Il a bien le temps de me détailler, car je deviens cramoisie tout en restant planté la, la corde qui m'as servis a lever les stores dans une main, l'autre devant mon sexe, geste bien futile parce que dans cette situation une seule main n'est pas très efficace…

Alors, je cours jusque mon lit, chope mon coussin et cache ma nudité surdéveloppée de la vue très persistante de mon double.



Il se lève a son tour, le sourire aux lèvres malgré sa tête dans le brouillard, en boxer, et tout en s'étirant me balance un « jolie », avant de se diriger vers la salle de bain.



J'ai les yeux qui bloque sur cette stupide porte en bois qui me sépare de mon bien le plus précieux.

J'entends l'eau qui coule.

Le temps passe, lentement, et ma virilité tout aussi lentement se dégonfle.



J'ai le regard perdu dans le vague, j'ai le vague à l'âme, mon âme sœur me manque déjà, je suis en manque grave, c'est grave comme je suis con, et c'est con d'être aussi grave…


- Bill, tu sais que j't'aime frérot…



Mon cœur a failli faire un bond, sauter de ma gorge et se suicider sur le lit, maculant mes draps de mon sang que je préférerais couvert de ma sueur et mon sperme, enfin « mon », notre, on a le même…



Le « frérot » était en trop d'après moi…



- Moi aussi Tom, moi aussi…



Je me suis levé, si si, je vous jure, et je suis passé a coté de lui, mon coussin sur mes parties…

Et si je m'étais attendu a ce qui se passa ensuite, je pense que j'aurais hiberné toute ma vie pour ne me réveillé qu'a cet instant…

Il a agrippé mon bras, et dans un magnifique vol plané j'ai atterris lourdement sur mon lit, le coussin a même disparu je ne sais ou, enfin bref, a peine deux secondes après, un poids assez pesant m'est tombé dessus.



Des dreads humides.

Une serviette au niveau de la taille.

Des mains fines et agiles, sur mes poignets.

Un regard chocolaté qui me dévisage…



- Qu'est ce que t…

A peine le temps d'enchaîner une phrase correcte, un gémissement absurde sort du plus profond de ma gorge alors que ses deux lèvres s'écrasent une nouvelle fois sur les miennes.

Son foutue piercing.

Son putain de souffle saccadé sur ma peau.

Il se décolle, je grogne.



- Excuse moi, mon frère…



Une excuse ?

De Tom ?

Pourquoi ?

S'excuser d'avoir emprisonner mon cœur ?

S'excuser de me donner la trique juste en jouant de la guitare ?

… S'excuser d'être sur le point de me faire l'amour ?



- Ne t'excuse pas…



Je lui offre mon corps, mon cœur, moi, sur un plateau d'argent.

Me faire ce qu'il veut. Où il veut. Quand il veut…

Je m'abandonne a lui, et enfin je sens que je pourrais peut être goûter au bonheur d'être au coté de mon grand amour…

Pour vous, oui, certes, c'est de la débauche, du sexe interdit, sans limites, mais je veux juste l'aimer, qu'il m'aime ou non, pour l'instant ça ne me dérange pas… même si je sais que j'en souffrirais d'ici peu de temps…



Mes jambes sont écartées sous lui, il dévore je dirais amoureusement mon cou, mais je ne peux pas deviner réellement ce qu'il ressent, être jumeaux ce n'est pas lire les pensées de l'autre comme dans un livre ouvert, tout ça n'est que foutaise…

Sa main gauche glisse sur mon bras, jusqu'à mon cou…

Je frissonne, la je sens quelque chose de… pas net.

Sa bouche est à la découverte de ma poitrine, mais sa main, sournoisement, elle s'enroule autour de ma gorge.

Il ne sert pas, du moins pas jusqu'à me faire suffoquer, mais se simple geste déjà me rabaisse a une totale soumission…

Ce que j'ai fait ?

Que faire lorsqu'on sait qu'on est déjà soumis aux volontés de celui qu'on aime depuis la nuit des temps…

Je le vois fermer les yeux et prendre un pied pas croyable en me léchant, mordant et suçant de toute part, hinhin, au dessus de la ceinture mes demoiselles…

Ca me fait un effet incommensurable, du coup moi aussi je ferme les yeux, me cabrant légèrement lorsque sa bouche passe sur quelques endroits plus sensibles…

Mes mains a moi se faufilent le long de son bras pour venir s'échouer sur ma chaîne de chaire.



Ses doigts, ses doigts me brûlent presque,

Et sa bouche, sa bouche me rend bouillant, j'en ai la tête qui tourne, pour moi tout ceci n'est qu'un rêve, et j'y ai bien cru une fois que son visage est apparu dans mon champs de vision, légèrement rosé, les yeux voilés d'un désir que je croyais moins fort que le mien…

- Je veux encore jouer…



Jouer ?

Alors c'est pour ça qu'il s'excuse ?

Parce qu'il veut encore jouer ?

Ses désirs font désordre, et je ne peux que m'y plier, je connais Tom, et j'aurais du me douter qu'avec lui ce ne serait pas pour tout de suite…



Sa main se ressert légèrement sur mon cou, j'ouvre alors la bouche, prêt a laisser s'échapper une plainte qu'il, dans un sourire, s'amuse a bafouer en enfonçant sa langue dans ma cavité buccale.

J'en ai les yeux qui se révulsent.

Trop.

D'un coup.

Electrique.

Douloureux.

Sensuel.

Intense.

Tout cela mélangé, c'est notre premier vrai baiser, vous savez, avec la langue…

Il en soupir, et moi donc, une de mes mains qui s'accroche a sas dreads attachées en queue, je tire, comme pour le faire reculer, mais ce n'est pas ça, c'est juste que je suis un grand violent dans ces moments la, ma passion est en elle-même brutale, j'ai ce besoin de le ressentir coûte que coûte…



Il part.

Quoi ?

Attendez, nan naaaan reviens pourquoi tu t'en vas comme ça ??

C'est pas juste bordel, j'ai encore la gaule et MONSIEUR se permet de s'en aller comme ça, un sourire en coin et mon baiser voler sur les lèvres !

Ca vous fait rire, et bien pas moi, vous ne savez pas quelle douleur atroce c'est d'avoir une érection depuis plus de dix minutes !!

Je vais aller me prendre une bonne douche bien gelée, ou bien je vais peut être me soulager sous une eau bien brûlante…



J'en reviens pas… je sais absolument pas ce qui m'a retenu au lit quand il est partit en serviette dans le dressing, Oula oui j'aurais pu me lever a mon tour, le plaquer n'importe ou et le prendre sauvagement, comme ça, la, et cette fois c'est lui l'inconscient, il n'a vraiment pas peur de se faire violer…

- Alors la, quéquette, nan mais vous m'avez pris pour un jouet ou quoi ?? JE SUIS PAS UN FOUTU NOUNOURS scheisse !



On est mort de rire.



Georg et moi, en attendant Tom pour aller en ville, on s'est approché sournoisement de gugus, et on lui a sauté dessus tels deux gros gamins, en gueulant comme des truies « NOUNOURS » a qui passait par la…

Ensuite comme il a failli se ramasser, on a pris chacun un bras de notre batteur et on a tiré, se le disputant comme un vulgaire ours en peluche…



Tom est arrivé, on a lâché Gustav et on s'est retourné vers lui comme deux gosses prient en faute.

Gus pestait encore et encore, Georg n'en pouvait plus de rire, et moi…



Et bien moi je le mangeais des yeux.

Oui je le mangeais, parce qu'avec son accoutrement, on aurait dit un succulent esquimau qui se dandine devant vos yeux en vous narguant du style « manges-moi manges-moi », mais vous vous savez que vous avez pas le droit, sinon gare au regard des autres sur vos petits bourrelets…

Il portait un grand gilet bleu marine dont la capuche recouvrait sans peine sa casquette de la même couleur, mais qui laissait deviner un tee-shirt noir, un baggy aux rayures verticales et de sublime lunettes qu'on peut appeler communément lunettes de mouches ou encore lunettes de fashion…



Nous autres aussi étions complètement recouverts, dans le but de passer incognito, mais je trouve ça con parce que les gens regardent plus des personnes masquées sous des pulls et des gilets, surtout en plein été…



- Bon qu'est ce qu'on fait alors…

- Ben ça va pas être très facile de pas se faire remarquer, je propose qu'on visite, et puis on verra en cours de route si quelque chose nous plait…



La voix de la sagesse a parlé…

Notre aîné a tous à souvent le don de trouver de bonnes idées, surtout lors des journées de creux comme celle-ci.

Alors c'est partit, nous voila tout les quatre à sillonner les ruelles de Paris, je suis comme hypnotisé par toutes ses vitrines de grands magasins, j'en bave et ça me ferait presque oublier l'élu de mon cœur.



- C'est magnifique Paris, j'adore !



J'ai dis ça comme ça, parce que je le pense, du moins je le pense de ce que j'ai vu de Paris, mais je ne m'attendais pas a me prendre cette claque verbale de mon cher bassiste…



- Tu sais tout n'est pas doré ici, nous sommes étrangers, alors on nous cache la misère et l'horreur de certains quartiers parisiens…



OO.

C'est la gueule que j'avais a ce moment la.

En quelques mots il a bousillé mon fantasme de ville parfaite…

Au bout d'une bonne demi heure a flâner et surtout a cuire sous la chaleur polluée de la ville, Gustav a montrer du doigt un magnifique parc, ou se trouvaient de grandes zones d'ombres, parfaites pour notre situation.



On est allé s'installer sous un arbre, quoi, vous ne vous doutiez pas que nous, les quatre garçons fantasmagoriques de Tokio Hotel on faisait comme vous à nos heures perdues ?

Enfin comme vous, je me demande, catégoriquement, nous ne sommes assurément pas pareils, vous et moi, simplement parce que je suis plus sexy, et qu'en plus vous n'avez pas un jumeau bandant a souhait que vous rêveriez de vous faire a l'instant même… Jumeau qui gentiment s'installe à vos cotés et propose un des jeux les plus débiles jamais inventé en ce bas monde…



- On fait un téléphone arabe ??



‘-ô.

Ca c'était ma tête.

Un téléphone arabe ? Il aurait pu choisir mieux quoi >>.

Mais évidemment, étant le seul cas encore rattrapable du groupe, les deux autres ont presque hurlés OUI en cœur, et d'ailleurs de manière assez suspect …



- Alors, je commence !



Prenant pour prétexte son pus grand age, Georg s'est penché vers Gustav et lui a murmurer une phrase au creux de l'oreille.

Tiens, je remarque le sens du jeu, et c'est a moi de murmurer a Tom, après que Gustav m'ai glissé un charmant « l'odeur du pet n'est pas aléatoire »…

Je m'approche de l'oreille de mon viagra-sur-patte, et en profite un peu tout de même…

Je prends mon temps, et exagère mon souffle à chaque mot que je prononce sensuellement…

Je suis ravie de le voir frissonner, mais un peu moins quand je le vois se retourner vers moi avec une gueule de poulpe effarouché avant d'exploser de rire, me gratifiant au passage de charmant postillons que j'aurais préféré gober au vol plutôt que de les voir s'écrasé lamentablement sur ma face…

Je comprends alors soudainement la raison de son hilarité lorsque je l'entends prononcer la phrase du jour.

Un ton si sensuel sur une phrase qui l'est si peu, c'est vrai que c'est ridicule…



- Alors a moi !



Sur cette exclamation victorieuse, mon guitariste murmure à l'oreille de mon bassiste une phrase qui apparemment les fait bien rire…

Avec ces deux la, je m'attends au pire… encore plus quand je vois la gueule blasé de mon batteur…

… OO … --‘



- Putain Tom, j'vais pas dire ça tout haut quand même…



Ils sont tous mort de rire, et ils m'engueulent me disant que c'est la règle…



- Ok ok… *inspire* Un trou c'est un trou, parfois même le plus étroit est le plus propre… voila content…



Je suis dégoûté je sais très bien de quoi il parle, c'est un peu le genre de « si la rivière est rouge alors emprunte le chemin boueux » >>.



Gros pervers dégueulasse, on est bien jumeaux…



C'est a moi.

Je réfléchis. Je réfléchis….

Une idée me traverse l'esprit.

Alors je me penche vers LUI, et encore de manière sensuelle, je lui dis ce que je rêve de lui dire depuis pas mal de temps…



- j'ai envie de toi…



Il rosit, me regarde en levant un sourcil, Ey, copieur !!

Je sais qu'il va changer la phrase, parce qu'il sait que je joue et que je cherche a l'exciter comme lui m'a excité dans la voiture, et dans l'escalier, et aussi dans la chambre…

Son regard se fait un peu plus brûlant, puis il finit par se pencher sur Georg, lui murmurant une phrase que j'attends bien nulle, juste histoire de me faire chier…



Il ne me lâche plus des yeux, se demandant tout de même si ce n'était pas une invitation.



- J'aime les carambars bien durs … c'est quoi c'te phrase Billou…



Je lance un regard noir à mon double, mais j'ai plus d'un tour dans mon sac, je n'ai pas finis de jouer…



- ah mais je n'ai pas dit ça, l'un d'entre vous à du mal comprendre, a la place de carambars, moi j'ai mis calamars…



Regard en coin a mon âme sœur, qui a très bien compris le sous entendu…

Fallait pas me chercher, et encore moins sortir une phrase aussi nulle…

Gustav préfère laisser tombé tandis que Georg se défend disant que lui aussi avait compris carambars, et que c'était donc de la faute a Tom…



Enfin bref, les phrases tournent tout comme l'heure, et moi je tripote mon frère chaque fois un peu plus, parfois posant ma main sur sa cuisse, parfois lui léchant ou mordillant le lobe de l'oreille, la main devant bien sur, je sais combien il est sensible a cet endroit, et ça m'excite de le voir se retenir de gémir de cette façon…



Pour la dernière phrase, je me déchaîne, je me mets carrément a genoux et colle mon bassin contre son bras, tout en lui murmurant la phrase de Gustav.

Décontenancé, il m'a d'abord regardé, droit dans les yeux, puis rougissant a regardé l'assemblée avant de me demander de répéter parce qu'il n'avait pas bien compris…

Je pense plutôt qu'il n'avait même pas écouté, trop concentré sur moi-même…

Alors je me suis empressé de coller ma bouche à son oreille puis je lui ai répété la phrase, avant de glisser sournoisement ma langue à l'intérieur, imitant légèrement l'acte, en la ressortant puis la réentrant…



Je crois bien que Gustav s'est douté de quelque chose, quand il m'a vu fermer les yeux et surtout quand Tom n'a pas réussis à retenir son gémissement qui m'a très vite donner la trique…



Vite vite, dis la cette putain de phrase qu'on se caaasseuuh …

Il la bafouille très vite, et moi je me lève d'un bond, hurlant une envie pressante que je ne retiendrait pas longtemps, alors que mon envie pressente venait de se relever, devant moi, me regardant avec les yeux d'un serial killer prêt a commettre son énième meurtre…



On est rentré, assez rapidement, Georg ne tenait pas a ce que je me pisse dessus alors qu'en réalité j'avais absolument pas envie de pisser, d'ailleurs il est resté sur le cul quand au lieu d'aller aux toilettes quand on est arrivés je me suis précipité dans l'ascenseur dans le but de me jeter sur mon lit…

Je me suis coltiné le regard suspicieux de Gustav sur tout le chemin, j'ai bien été obligé de lui promettre de lui en parler plus tard, après tout, je lui ai toujours tout dit…

Je peux pas.

C'est plus fort que moi.

L'avoir la, a coté de moi, en train de regarder le plafond, comme s'il attendait…

Seule les rayons de lune filtrent et s'échouent sur nos deux corps qui, je suis sure formeraient une jolie union…

Je peux plus.

Je me lève.

Et même s'il me demande où je vais, je ne réponds pas, je ne suis pas fatigué, même si tout ça m'épuise…

JE T'AIME TELLEMENT !!

Moi qui ne suis absolument pas du genre romantique, j'me trouve un peu gaga la…



Je sais que tu me suis.

Tu sais que si je m'emporte s'en ai fini de ta virginité… je veux dire ta virginité anal quoi…

Tu es si naïf, tu ne penses même pas aux conséquences que tu vas subir, et encore moins aux séquelles qui pourrait nous marqués a vie…

Oh mais moi ses séquelles je les ai déjà, profondément en moi, parce que je t'aime et parce que nous ne sommes pas tous des anges, crois moi je ne suis pas resté sagement dans mon coin a t'attendre pour apprendre comment faire l'amour a un homme…



Je m'en veux, j'ai l'impression de t'avoir trahis, mais tu n'en ai pas au même stade que moi, et ce que j'ai traversé ça tu ne le comprendras jamais, toute ses nuits passées a me coller contre le mur qui séparent nos chambres, a t'écouter gémir et surtout jouir, toutes ses clopes enchaînées pour ne pas débarquer dans ta chambre et te violer, qu'importe le public présent, toutes ses foutues branlettes en te hurlant jusqu'à explosion…

Et puis cette aventure d'un soir, un « one night » comme tu les appel si galamment, où je n'ai pensé qu'a toi, si fort que j'ai jouis ton prénom, encore et encore jusqu'au bout.

Pauvre PD en manque prêt à coucher avec n'importe qui, même avec une star du rock allemand…





Tu es si naïf tom, j'en rigole, tu dois te demander pourquoi je me marre au beau milieu d'un couloir du 3° étage, prêt à prendre l'ascenseur…

Je te manipule, je t'ai toujours manipulé comme je le voulais, évidemment tu pense être le dominant par ton statut de premier né, mais crois moi que je domine depuis le départ, depuis le jour de nos cinq ans ou j'ai feint une crise de toux pour que tu me donne ton cadeau que je trouvais mieux que le mien…

Tu crois être le dominant car tu crois gérer ce qui nous arrive, mais tu commence a te rendre a l'évidence, je suis le leader, et j'ai plus de succès que toi.

Evidemment ça aussi je l'ai calculé, ne connais tu pas le terme de « Cannibalisme Affectif » ?

Je te veux, je te détruis à petit feu jusqu'à ce que tu me tombes dans les bras…



Vous me trouvez répugnant ? Faites donc…

Vous me trouvez égoïste ? Normal…

Vous me trouvez fou ? Evidemment, je suis fou d'amour pour le seul être de qui je ne devais absolument pas tomber amoureux… Il y a de quoi perdre la tête…



Enfin, ça suffit avec mes pensées noires, je suis tout de même en pantalon de pyjama dans le hall de l'hôtel endormit, une hôtesse d'accueil somnole sur le comptoir.

J'ai un nouveau jeu pour toi mon amour, ça s'appel cache-cache, et si tu me trouve, tu me gagnes…



La lumière parsème la grande pièce principale, mais les autres salles sont plongées dans l'obscurité totale.

J'attend que tu ai descendu la dernière marche pour que tu puisse m'apercevoir entrer dans les cuisines.

J'avance très vite jusqu'à l'autre bout, ou les portes battantes relies ce préparatoire a la salle de restaurant déserte, vu l'heure…

Je tourne furtivement mon regard vers l'entrée opposée et j'aperçois ton tee-shirt blanc et tes jambes nues qui entrent discrètement.



Tu vois les battants se refermer lugubrement sur ma silhouette, et je sais O combien tu commence a flipper. Et j'adore ça…



Je ne prends pas la peine de me cacher, je bifurque directement a gauche et me colle dans le coin de la pièce, entre le mur et l'immense baie vitrée qui me présente la ville de paris illuminée, et je suis a quelques pas seulement des portes.

Je sais que tu chercheras, mais tu ne prends pas la peine vraiment alors tu ne me remarqueras pas…



Tiens j'ignorais que l'hôtel se trouvais en bord de falaise, y'a des falaise a Paris ?

Faut croire, je vois la ville en hauteur…



Ca y est, les portes grincent, je peux voir tes pieds, puis une jambe, puis ton corps entier.

Les battants se referment, ça y est, tu es tombé dans mon piège, je t'aurais, se soir, quoi qu'il arrive.

Il nous reste deux heures avant que les cuisiniers ne viennent commencer les déjeuners pour les lève-tôt.



Tu avances, ton regard parcours la salle plus qu'immense, tu avise le grand buffet vide au fond de la salle, et t'y dirige, sûrement pour voir si je ne suis pas en dessous…

Tu grogne quand tu te rends compte du contraire, et tu m'appel, me demande de sortir de ma cachette, en échange j'aurais une surprise.

Je sais très bien quelle est cette surprise, et tu vois, encore une fois tu es tombé tête la première dans mes filets, tu me promets ce que je voulais de toute façon t'arracher…



Je ne réponds pas, après tout je ne suis même pas caché… Tu te retournes, mon cœur bat la chamade, ça m'excite de savoir que tu peux me voir à n'importe quel moment.

Mais tu te diriges vers la seconde porte, celle qui est l'entrée principale, l'entrée ou dans quatre heures les premiers pèlerins viendront s'empiffrer, ici, dans ce lieu où je t'aurais pris…



Tu te confrontes à une sortie verrouillée.

Tu paniques, tu te dis que tu vas devoir regarder sous toutes les tables…

Une nouvelle fois tu m'appel…



- Oui…



Tu fais brusquement volte face, tes yeux parcours la baie vitrée, et lorsqu'ils arrivent au coin ou je me tenais, tu n'as pas le temps de sursauter que je suis déjà la devant toi, un sourire carnassier accroché aux lèvres…



- Tu m'as fait…



Je te fais taire d'un doigt sur ta bouche.

Tes iris pénètrent les miens, je te sens te faufiler au plus profond de moi par la, tu lis ce que je ressens, tu me déchiffre et me met a nu, j'aime quand tu fais ça, c'est le seul moment où tu a le contrôle sur moi, tu le sais et tu en profite…

Tu as trouvé cette partie de moi qui t'aime plus que tout au monde, et je t'arrête avant que tu ne tentes de forcer mon passage vers mes plans avec toi…

Mon doigt sagement posé jusque la se meuve et caresse lentement tes lèvres, de plus en plus fortement pour dépasser ces barrières charnues et visiter ta cavité buccale.

Tu suis le mouvement, comme un bon petit agneau, et si je suis ton berger alors tu me suivras si je saute du haut de la falaise…



Je suis complètement en extase lorsque ta langue se joue de mon doigt manucuré, s'enroulant autour, ou encore le titillant seulement…

Tu me cherches, tu ne devrais pas…

J'empoigne ton tee-shirt, et te pousse ardemment jusqu'au buffet,

Putain de buffet que je lorgne depuis tout a l'heure…

Je vais te bouffer dessus, je te jures que t'y passe…



Ca y est mon désir est si grand que je deviens violent…

Je te jette presque dessus, tu gémis, j'aime ça, quand tu gémis comme ça… On va prendre notre pied, ensemble, oui comme toujours on a toujours tout fais ensemble, oh grand frère si tu savais comme j'ai hâte...

Avec toute la force dont je suis capable, j'attrape ton tee-shirt que tu aimais tant, et de mes ongles je le déchire avec violence et brutalité. Tu cri que tu me déteste et que tu vas me prendre sur le champs si ça continues, tu me dis même que je n'oserais pas te faire l'amour comme un dieu…

Mais c'est ce que tu vas voir.

Tout en griffant ton torse, je m‘empare de tes lèvres et les mords sans relever tes plaintes. Ma langue entre avec frénésie dans ta bouche, mon dieu comme j'aime ça, je t'aime, et je te veux, et je vais t'avoir…

Je deviens complètement fou, je le sens, je perd pied, la réalité m'échappes, il n'y a plus que nous, et se buffet, qui dorénavant me seras symbolique…

Mes mains ont plaqués tes poignets contre la table, ton bassin est juste au bon niveau, et se frotte contre le mien au gré de mes mouvements brusques…

Je gémis, tu cri, et tes jambes d'un coup s'enlacent autour de mes hanches.

Ma folie est dominatrice, mais quelque part dans ma tête, ça fait tilt…

Ta bouche grande ouverte exprime ton envie et le plaisir que tu as à être malmené par mes soins… comme si… tu avais attendu ce moment depuis toujours…

Une de mes mains s'évertue à te retirer ton boxer, mais c'est impossible tant que je serais collé à ton corps, dévorant la peau de ton cou, de tes lèvres, de ton torse…

Tu es incroyable.

Je me recule, et sans douceur t'enlève se foutu boxer, je peux ainsi admirer cette chose tant convoitée de toutes.

Sans signes avant-coureurs, le saisie ton sexe et le prend dans ma bouche, te faisant hurler et surtout sursauter…

Je le suce, et oui disons franchement ce qu'il est, comme une vulgaire sucette au goût inconnu et pas vraiment délicieux.

Tu viens de saisir mes cheveux, et tu appuy sur ma tête, mais je me dégages, haletant comme un dingue.

D'un coup sec je tire sur la ficelle qui retenait mon pantalon à mes hanches, et celui-ci tombe à mes pieds.

Cette fois je suis nu, et malgré ce que je viens de m'admettre, je vais enfin te prendre.

Tu es pire que moi tom…

En fait depuis le début, depuis le commencement, depuis se putain de jeu avec cette fumée, c'est TOI qui m'as manipulé…

Tu es soumis, mais bel et bien dominant dans ce qui nous arrive. Moi qui étais persuadé du contraire…

Je me jette sur toi comme un dépravé en manque de drogue, je saisis ta tête et t'embrasse avec fougue. J'y pense, nous n'avons pas vraiment eu de baiser a nous, ils étaient comment dire, tellement violent, demain peut être t'embrasserais-je avec douceur et volupté. En attendant, tu es sur ma table d'opération, et crois moi je vais te charcuter jusqu'à ce que tu crève de plaisir…

Je vous avais dit, je deviens complètement détraqué…

A nouveau tu me tire a toi avec tes jambes autour de mes hanches, et tu gémis au contact de mon pénis contre tes fesses.

Tu es bel et bien mon jumeau, aussi impatient que moi.

Alors j'y vais. Je te ménage sans vraiment te ménager, je sais que tu vas souffrir, mais c'est le prix à payer quand on se joue de Bill Kaulitz.

Lentement, vraiment lentement, tandis que mon cœur est affolé, je rentre en toi, et toi tu es merveilleux, tu es tout chaud tout étroit, pas comme se mec, et tu es courageux, incroyable, tu te détends de toi-même même si tu hurle ta détresse, mais je t'aime tu le sais après tout c'est toi qui a mener se jeu depuis le début…

Mélangés a tes cris, mes excuses résonnent, mais je ne quittes pas des yeux ce que je fais, j'adore, tu peux pas savoir a quel point.

Tes yeux sont plissés, ton nez retroussé, tes doigts agrippent la nappe blanche et toujours ta voix emplis mes oreilles. Durant se cours instant je suis redescendu des étoiles pour ne pas trop brusquer les choses, et puis une fois en toi, mes deux mains de chaque coté de ton corps tendu, la tête baissée comme si j'admirais ta fierté, mes cheveux caressant ton ventre, je ferme les yeux, et attends ton signal, ta carte blanche.

Je m'en veux, encore une fois je te laisse maître de la situation…

Ton souffle est plus court que le mien, et surtout tu soupirs en permanence.

J'aime. Ce moment d'attente enivrante, et si douloureuse, je me délecte de ta chaleur corporelle qui a elle seule me ferais jouir…



Je ne m'y attendais pas. Je me cambre, la tête en arrière, les mains agrippant le tissu.

Enfoiré, avec tes talons, t'as appuyer avec force contre mon postérieur, et je me suis enfoncer assez loin en toi, nous arrachant a tout deux cris et gémissements…

Ah c'est comme ça ? Tiens, ça c'est cadeau…

Oui je suis violent, oui je suis vulgaire, et oui je suis amoureux, mais la tout de suite, j'ai la tête qui tourne, rien qu'à entendre mon amant crier de plaisir j'en ai le cœur qui lâche…



Plus rien autour.

Toi.

Et seulement toi.

Nos hurlements nous reviennent en écho dans cette grande pièce vide.

On exagère. Comme toujours, on a toujours tout exagéré, et cette fois ça nous excite…

Tes deux mains m'attrapent et me ramènent violemment contre toi, et moi je continu a te sodomiser avec délice, les doigts scotchées a tes deux fesses blanches qui m'ont toujours fait bander malgré la couche épaisse de jeans par-dessus…

J'ai le nez dans ton cou, et je souffle fort, tu brûles.

Je vais de plus en plus vite, tes « hmmm » se font incessants, et au moment où tu deviens vulgaire, c'est bien clair dans mon esprit, tu m'as mené par le bout du nez, et encore maintenant c'est le cas…



- HMM BILL, aller encules moi plus fort PLUS FORT !!!



Je n'en reviens tellement pas que tu aies pu dire ça que j'explose de rire, et j'exauce ton souhait bizarrement formulé…

Toi aussi tu as un large sourire sur tes lèvres gonflées par le désir, et rougies par mes morsures et mes baisers répétés.

Je le vois, parce que je bouges, pour te prendre plus profondément, je saisie les rebords de la table au niveau de ta tête, la ou certaines de tes dreads pendent d'ailleurs, et toi tu fais de même, mais au rebord opposé, de part et d'autre de tes fesses.

Toi et moi d'un accord commun silencieux, on continu encore un instant le même rythme, un peu fatiguant pour moi, mais apparemment très agréable pour toi, vu que mon corps chaud se frottaient contre ta virilité…

Et puis d'un coup, cette fois c'est moi qui ai pris l'initiative, j'ai agrippé le rebord et t'ai pénétrer plus violemment que toutes les autres fois.

J'ai gémis un peu déçu car tu étais parti en avant avec mes reins, puisque tu ne t'y attendais pas, mais toi tu as hurlé plus fort, et a mon grand bonheur, tu t'es cabré d'une telle force que je ne distinguait plus que ton menton, et ton cou tendu sous ton effort…

J'ai pas pu résister bien longtemps, j'ai mordu dedans, et j'ai lécher ta peau comme si ma vie en dépendait…

En attendant que tu te remette de tes émotions, j'ai moi-même repris du service, mais sans cette brutalité qui m'a fais tellement de bien que j'ai cru venir…



- Hmmm Bill encore encooore…



Cette fois, tout les deux en même temps on a tire sur le buffet, et vous savez quoi ?

J'ai cru exploser, et j'ai bien cru être aveugle… ma vue s'est brouillée, tout est devenu rouge sang, et toi qui as hurlé si fort que ta voix s'est brisée, je crois bien que j'ai touché ton point G, si les hommes ont un point G, j'en sais rien moi…



- T-t'as jouis ??

- N-nei-n j-j'crois p-pas…

- M-moi non p-plus…



Encore.

On en pouvait plus.

Ce deuxième nous a achevé.

C'était bon, bon à en crever, et je crois bien qu'on allait crever, oui crever de plaisir ensemble.

Tu me fixes. Je me vois dans tes yeux couverts de buée, mes cheveux qui collent à ma peau, mes yeux tout aussi vitreux que les tiens, je suis vraiment beau, et désirable, t'en as de la chance…

Je ferme les yeux et m'apprête a nouveau à venir en toi.



Il n'auras suffit que de deux coups de reins comme ceux-ci pour que nous jouissions abondamment l'un et l'autre, dans des hurlements déchirants et stridents.

Si avec ça on n'a pas réveillé l'hôtesse…

Je suis avachi sur toi, et tes jambes retombent mollement.

Ton sperme contre nos deux ventre semble brûlant, et en plus de notre sueur, nos salives recouvrent nos mentons, et cela je viens a peine de m'en apercevoir…

C'est affreux tout de même l'état dans lequel on est quand on fait l'amour…

Mais moi je t'aime, et même ainsi tu es la créature la plus belle que dieu ai engendré… S'il existe…

Tes mains caressent avec douceur mon dos, j'en frissonne.

L'odeur environnante est douce, je l'aime beaucoup, elle est la notre.

J'ai chaud, affreusement même je dirais…

Apres t'avoir donner un petit baiser, savourant brièvement le fraîcheur de ton piercing, je tente de me décoller de toi, t'arrachant un dernier soupir lorsque ma virilité se dégage de ton intimité.



Seulement mes jambes m'ont lâchées, et je suis tombé sur le cul, comme une masse.

Tu t'es redressé a ton tour, et tu as ris de me voir ainsi assis a terre, avec mon air de grand fatigué de la vie.

Mais moi autre chose attire mon intention.



Haaan !



Mes yeux se sont agrandis, je crois que jamais je n'ai vu chose si… bandante !

Si je savais que ça existait, j'aurais fais exprès, mais la…

Quand tu as vu mon ahurissement devant ton propre spectacle, tu as suivi mon regard, et bien sur, tu l'avais sentie mais sans plus.

Aller, j'arrête de vous faire poireauter, je vous dis ?



La, au niveau de son entre jambe, bien sur il y avait son sexe, mais moi ce qui m'a mis dans cet état…

C'est ma propre semence, qui, lorsqu'il s'est relevé, s'est échappée de son orifice pour venir dégouliner lentement le long de ses jambes à demi écartées…

J'ai cru tourner de l'œil…



Il a ricané, puis m'a tendu la main pour me relever.

Je serais volontiers partit prendre ma douche, avec ou sans lui, mais encore une fois, le court du temps m'a échappé, et je n'ai rien pu contrôler…



Sa main qui ne tenait pas la mienne, comme la dernière fois, s'est enserré avec douceur autour de mon cou.

Son regard s'est enflammé, et je vous avoue que sur le coup j'ai eu un peu peur, après tout, qui ne flipperait pas de voir son frère sur le point de l'étrangler …

Il s'est approché de moi, et sensuellement m'as murmuré :



- J'n'en ai encore pas fini avec toi… mon amour…



Ca aurait du me rassurer, ce mot doux, mais sa façon de le prononcer ne présageait absolument rien de bon …

Exerçant une pression contre ma gorge, tu m'as fais reculer jusqu'au centre de la pièce.

J'essayais de deviner ce qu'il allait se passer, mais ton regard n'était que perversité et débauche sur toute la surface…

J'ai porté ma main a la tienne pour essayer de me dégager mais…



- N'y pense même pas petit frère.



Ton sans équivoque. Que pouvais-je faire a part subir.

Tu nous a fais pivoter moi dos a la baie vitrée et plus violemment tu m'as poussé jusqu'à ce que je me cogne brutalement contre.



J'ai gémis, de contentement peut être, car le froid extrême de la vitre contrastait au plus haut point avec la chaleur de mon corps, encore culminante.

Comment ne pas apprécier cette chose que putain j'attendais depuis longtemps, mais bordel Tom je te hais tu m'as doublé sale enfoiré, tout ça, merde tu l'as calculé avant même que MOI je ne décide de l'entreprendre…

Je pourrais passer des heures a me demander comment cela est-ce possible, mais, hmmm ta main autour de mon cou, et ton visage si expressif après que je t'ai fais l'amour, ton corps plus bouillant que le mien, tout ton être dont l'attention n'est reporté que sur MOI…

Je ne peux plus réfléchir, c'est le néant total, j'ai encore envie de toi, de te sentir tout autour de ma queue, oui je suis vulgaire mais je suis comme tout le monde, je ne suis pas parfait, quoique, parfois je me le demande…

Oh comme j'ai été naïf, j'arrive toujours pas a le croire.

Et maintenant c'est mon tour, ça aussi tu l'avais prévu, n'est-ce pas ?

Tu es diabolique, je t'aime…



Ton nez se pose contre le mien.

Tu me caresses, de cette façon, c'est si doux, c'est si bon, je savoure, je profite, car toi et moi, finalement on est pareil, de grands brutaux…



Apres tout j'y réfléchis.

Est-ce que tu m'aimes…

Pourquoi j'en doute, finalement, tu m'as laissé te prendre une chose bien précieuse, et je suis sur le point de t'offrir la même…

Mais pourquoi ai-je si peur de cette tendresse soudaine, de tes lèvres qui doucement s'appuient contre les miennes, mais aussi de ta main qui se resserre, voila, je crois que j'ai peur, comme la dernière fois, ta main me positionne en soumis total, je n'ai plus aucun contrôle, même quand ta langue pénètre ma bouche close, celle-ci s'abandonne sans ma permission…

Ca me sidère, je ne fais rien pour te résister, mais en fait, dois-je ?

Non.

Non, ou plutôt oui a ce plaisir charnel qui nous est pourtant interdit, et puis merde, envoyons tout valser, partons pour Hawaii, prenons une villa, et peut être finalement pourrons nous nous y marier, tant pis pour le reste du monde, soyons égoïstes mon amour, adoptons des petits asiatiques qui auront mes yeux et ton nez, et puis nous découvrirons les joie du sable dans les calcifs après avoir baisé comme des bêtes au rythme des vagues qui berceront en même temps nos petites têtes brunes…



Est-ce que tu y penses ?



Ton baiser s'approfondit avec naturel, ton autre main vient glisser le long de mon flanc pour finir par s'échouer sur ma cuisse.

Tu la remontes, puis tu te recul, et me regarde d'un air purement prédateur.

Tu poses ta tête sur mon épaule, puis tu glisses, lentement vers le sol, et ça me fait rire parce que tes dreads en batailles me chatouillent. Lorsque ton visage est face a mon nombril, tu t'amuse avec, et moi je soupirs, je ne comprend pas ce que tu fais, pourquoi est-ce que tu m'excite ainsi alors que je le suis déjà, pourquoi t'évertue tu a me faire du bien par tant de douceur alors que bordel moi je t'ai pris comme bon me semblais, comme si j'n'avais rien d'autre a faire, comme si… j'en avais rien a foutre.



Tu viens de me faire culpabiliser, mais impossible de t'adresser une seule parole, seuls des gémissements de plaisir sortent, ta langue, hmmm si chaude contre l'endroit ou règne mon tatouage, puis contre mes adducteurs, alors c'est pour ça la cuisse levée, tu as beaucoup d'imagination, je me demande si tu fais pareil a toutes ses filles…

Enfin, j'aurais voulu te voir faire ce que je pensais que tu allais faire, de toute façon ta main contre ma gorge n'était plus qu'une caresse, mais tu ne t'es pas attardé, et vite ton visage s'est replacé face au mien.

Tiens.

Je viens de remarquer que tu étais un peu plus petit que moi…

Quel piètre amant fais-je…



- j'ai toujours rêvé de goûter cette partie de mon jumeau…



M'as-tu glissé à l'oreille en te léchant les lèvres… Quel endroit farfelue >>.

Mais apparemment ça ne t'as pas suffit, il a fallu que tu joue avec mon lobe, han la vache c'est super bon…

Tu n'étais pas obligé de me marquer a ce point, je suis tout violet, que vont dire les autres demain, en voyant mon cou, que tu viens de SUCER a vif, et oui mesdames, on peut sucer autre chose parfois…

Tes yeux clos, ta main contre mon cou, tu me demandes si je suis prêt…



- Evidemment…



Alors tu lâches ma gorge et tu viens saisir ma deuxième cuisse, dans un mouvement que je nommerais un sursaut, je me retrouve je dirais écrasé par 53 kg d'amour, contre ce que j'appellerais la ville de Paris… Comme c'est romantique.



Comment décrire… Finalement il est vraiment pire bourrin que moi…

Ses lèvres viennent mordre les miennes comme moi j'ai bien pu les lui mordre tout a l'heure, et je vous avouerais que c'est follement excitant ; qui n'a jamais eu le fantasme du vampire ??

La morsure mesdames, la morsure, c'est un aphrodisiaque sans autre pareil, notamment dans le cou.

Mais sur les lèvres c'est pas mal non plus…

Un léger couinement se fait entendre alors qu'il s'appuy plus fort contre moi, se faisant se frotter nos deux sexes qui sont déjà fous de ce contact, et je pense que de toute façon la mienne sera a l'affût a chaque instant de chaque seconde de notre vie, mesdemoiselles, si un jour on remarque que j'ai la gaule en interview, c'est tout a fait normal…

Bref, se couinement m'intrigue bien qu'un violent tournis s'empare de moi, et je comprend parfaitement que c'est le verre qui crisse quand avec la sueur mon corps se frotte tout contre, provoquant une buée infernale.

Ses longues mains qui je sais vous font frissonner lorsqu'il joue de sa guitare et que vous etes collées comme des bœufs contre le rebord de la scène juste pour qu'on vous voit viennent se saisir violement de mes fesses, et ça fais mal parce qu'il enfonce ses doigts dans ma chaire, déjà que j'en ai pas beaucoup alors s'il me l'abîme…

L'abîme. Putain c'est le mot que je cherchais dis donc.

L'abîme c'est ça, c'est ça qui ressurgit dans mon cri guttural alors que sans vraiment de douceur il presse son gland contre mon trou intime, et j'ai la tête qui tourne parce que je respire mal, vite et fort, et mes bras autour de ses épaules resserrent leurs étreintes, la douleur, certes, mais franchement c'est une douleur que je ne qualifierais jamais d'atroce, certes ça brûle ça frotte contre la peau, mais merde c'est mon amour, c'est de l'amour on fais l'amour AMOUR l'amour ça fait pas mal, enfin en fait j'en sais rien je sais plus, parce que sa putain de grosse bite la, franchement, ça y est je suis nympho, j'aime ça, même si j'ai mal, oui j'ai mal, oui encore ben… Hey il est juste rentré pour l'instant rien se passe, il est essoufflé, son souffle me transperce les pores et j'aime ça, j'ai jamais eu aussi chaud je crois qu'un 42 de fièvre serait de situation.



Voila, vous avez assisté a la nymphomanisation de votre dieu du sexe, quoi que j'étais déjà bien un crevard quand je me branlais collé contre mon mur pour l'entendre faire grincer les ressorts de son lit…

Alala je vous plaint vous n'avez même pas pu me toucher que s'en est finit de cet hypothétique « toi et moi ».



Haaa dieu, c'est affreusement bizarre quand même, mon corps bout, je bous oui, et je sens son pénis qui frôle l'intérieur de mon corps, un peu plus, plus loin, et quand il reviens en arrière, en me gémissant dans la bouche, comme j'aime, oh oui j'aime qu'il me souffle un hmmm dans la bouche, et bien je commence a perdre pied, d'ailleurs veuillez pardonner la non cohérence de mes propos, mais de toute façon je vous emmerdes vous avez rien a foutre ici !





Tu te décolles, me regardes, j'arrive même plus à te voir, j'ai un tremblement qui part de mon bassin et de mon postérieur que tu maltraites, et qui se propage dans tous mes membres, et tu ne t'arrêtes pas la, ton bassin se met en mouvement, un peu comme le mécanisme d'une locomotive, et plus tu le fait, plus tes yeux s'enfoncent dans les miens comme tout a l'heure, j'aime, j'aime pas ? J'en sais rien, mais ça fait froid dans le dos, et mon dos commence à glisser sur la vitre qui couine entre ma peau et la buée qu'on dégage.



Ses yeux se ferment a peine, je ne sais pas comment il fait, mais ça commence a m'inquiéter, j'ai l'impression qu'il ne me fait pas l' « amour » mais autre chose, il me pénètre dans tout les sens du terme, pourquoi fait il ça, pourquoi pas moi ?

Ses mains se resserrent sur mes fesses, son ventre se contracte au gré de ses allées et venues qui m'enivre de plus en plus, et putain je pourrais jurer que je crève, la, tout de suite, contre lui et cette saloperie de vitre qui couine.

Putain comme c'est bizarre…

Si…

Bon…

Si…

Envoûtant…

Enfin ses yeux se ferment, mais de toutes façons moi je ne vois plus puisque ma tête est partie en arrière, tout ce que je vois ce sont ses jolies étoiles contre le plafond…

Ça va vite, de plus en plus vite, beaucoup trop vite, et d'un coup, un brûlure, je hais être brûler, mais la, c'est différent, hein ?

C'est une brûlure qui part d'un endroit qu'il vient de toucher, et qui monte en spirale jusque dans mes poumons, les comprime, et montent encore jusqu'à mon crâne, et le comprime aussi…

Et c'est tellement bon, ça vient partout, partout dans mon corps, jusque dans mes orteils.

Il continu et encore plus vite, ça touche le même endroit, plusieurs fois, mais s'en est trop pour moi, came comprime tellement que je me cabre et nous fait nous décoller de la vitre, je tremble, je ne respire plus, et je perd définitivement la vue… je ne vois que du rouge, du rouge foncé, et cette chose qu'on appel plaisir qui suit cet atroce compression, mon souffle se débloque et je peux hurler mon bien comme jamais…

Je ferme les yeux, je sens comme quelque chose de chaud dans mon bassin, je pense que c'est son sperme, je ne l'ai même pas sentit ni entendu jouir tellement j'étais intra-coïté…

Il a chancelé, manquant de tomber, et je l'ai fait me relâcher, juste avant qu'en effet il s'effondre.

A peine les pieds à terre que mes muscles me font signes qu'ils sont encore fatigués.

Je me recul, et m'appuy contre la vitre.



- Putain… Tu as serré si fort que j'ne me suis pas senti venir… T'aurais pu me la couper en deux…



Et il se marre, j'aurais dit comme une baleine si son souffle difficile ne faisait pas ressortir ses cotes…

Wow…

C'est affolant comme il est beau après… ça.



- C'était la meilleure baise de ma vie.



Il lève les yeux vers moi, me détaille, putain j'aime sentir ses yeux me caresser.

Mais quand même.

Dois-je douter ?

S'il répond à l'affirmative, c'est que ce n'était qu'une baise parmi d'autre…



- Idem. Mais bon je n'aurais pas appelé ça comme ça…





……

………

Je vous la fais maintenant ou j'attends encore un peu ?

De quoi ?

Mais une CRISE CARDIAQUE, chers vicelardes.



Vous venez d'assister au jour profane où Bill Kaulitz devint définitivement gaga, et pire, accro, a son propre lui même.

Enfin ça, vous le saviez déjà.

Je lui tend une main pour le faire se relever, et celles nos lèvres.

Comme ça.

Une envie.

Et le meilleur c'est que je sens aussi la sienne. Empressante.



Maintenant on court.

Nu, mais on court.

Les cuisiniez sont la, prêts a servir, et lorsqu'ils nous voient passer comme des flèches, main dans la main, les vêtements sur nos virilités, certains crient, d'autres restent juste coi.

La standardiste nous regarde, nous détaille même… perverse.



C'est arrivé dans la chambre que j'ai cru que mon cœur avait lâché.

Nous étions morts de rire, essoufflés, et il s'est approché de moi, me prenant dans ses bras. Il était tout froid.



- Manipulateur… je t'aime.






Je ne suis plus seul.



Et oui, encore un ado dont le bonheur finira par s'envoler tôt ou tard…



Et bien moi je ne crois pas.



Parce que j'n'ai pas de problème. Ou si.



Je suis amoureux de moi-même.



Et j'aime se problème, je ne souhaite qu'une chose, ne jamais réussir a le résoudre.



Tom K.

FIN

 

NAVHAUT
YAOINLOVE OS MENU