Smut Bomb
"Va voir si Bill est levé," dit Simone par-dessus un sac de courses. "Je vais commencer à préparer le dîner."
Tom posa son propre sac sur le plan de travail et hocha la tête.
"Je commence à m'inquiéter pour lui. Il dort beaucoup en ce moment," commenta Simone. "Tu crois qu'il va bien?"
Tom savait que Bill prenait les choses plutôt mal, mais il savait aussi que Bill irait bien. Il dormait beaucoup dernièrement, oui, mais c'était parce que Tom le tenait éveillé toute la nuit. "C'est un dormeur, il l'a toujours été," dit Tom. "Je vais aller voir s'il va bien."
Mais Tom ne pouvait s'empêcher d'être un peu inquiet. Ils avaient été signés par Sony il y a quelques mois, avaient terminé leur album et étaient sur le point de le mettre dans les bacs quand le studio avait annulé leur contrat sans raison apparente. David Jost, le manager du groupe, leur avait dit que ce n'était pas inhabituel et qu'il s'attendait à ce que Tolio Hotel soit repris par un autre label très prochainement.
Entre temps, ils s'étaient entraînés, affinant leurs compétences. Tom avait plus confiance que jamais dans le groupe. Mais Bill...
Tom grimpa les escaliers, essayant de faire le moins de bruit possible. Bill pensait qu'il n'avait pas été à la hauteur pour le groupe. Il pensait que c'était sa faute. Tom n'était pas le meilleur avec les mots, mais il avait réconforté Bill à sa façon.
Il regarda dans le couloir vers la chambre de Bill et ne vit aucune lumière sous la porte. Normalement, Bill venait à Tom. Tom se dirigea vers la porte et décida de faire une exception.
"Bill?" demanda-t-il doucement. Pas de réponse. Il poussa la porte et la pièce était noire. Bill était en boule sur le lit, un tout petit paquet sous les couvertures. Tom entendait les doux sons de sa respiration endormie. "Bill?" demanda-t-il de nouveau. Bill bougea dans son sommeil. Tom sourit et s'approcha du lit, s'y asseyant.
Bill pouvait être un vrai bébé parfois. Dormant, geignant, donnant d'affreux surnoms.
Tom tira gentiment la couverture du visage de Bill et regarda ses paupières papillonner. "Hmm," gémit Bill.
Tom remonta sur le lit et s'allongea près de Bill, touchant ses joues chaudes. "Il est temps de se lever," chuchota Tom. La main de Bill trouva son poignet et le serra.
"Pas encore," marmonna Bill. Ses grandes respirations régulières atterrissaient sur le nez de Tom qui sourit.
A cet instant, il ne pouvait cacher ses sentiments. Il était heureux que Bill soit endormi.
Il avança son visage et embrassa les lèvres de Bill. "C'est presque l'heure du dîner," dit-il en se reculant. Les sourcils de Bill se froncèrent et il avança ses lèvres. Tom rit doucement et les embrassa encore. Il faisait bien sombre dans la chambre, on aurait presque dit qu'il faisait nuit.
"Juste un autre," dit Tom. Bill bailla et enroula ses bras autour de Tom.
"Oui," dit Bill encore groggy. Ils s'embrassèrent les yeux fermés. Une fois, deux fois, trois fois. Tom glissa sa langue dans la bouche de Bill ce qui le réveilla totalement. "Tu as dit un seul," dit Bill, ses yeux s'ouvrant lourdement.
Tom l'embrassa encore. "Maman pense que tu es là à broyer du noir," dit-il en s'écartant du baiser. Il caressa la joue de Bill de ses doigts.
"Elle est à la maison?" demanda Bill.
"Ouais, elle prépare le dîner."
Bill roula sur le dos et gémit.
"Quoi?"
"Je pensais que tu étais venu ici pour..." Bill posa une main sur son visage et Tom rit. Il roula au-dessus de Bill, poussant les couvertures vers le bas.
"On ne l'a jamais fait ici," dit Tom en passant ses doigts dans les cheveux hirsutes de Bill. Bill leva la tête et embrassa la gorge de Tom. "A quel point tu peux être silencieux?"
"Beaucoup," dit Bill contre la peau de Tom. "Et rapide."
Tom roula ses hanches vers le bas et sentit que Bill était dur sous lui. "On devra être plus rapide que jamais." Il se frotta contre Bill qui couina fortement. "Et silencieux."
Bill hocha la tête, les yeux écarquillés, serrant fortement les épaules de Tom. "Tom," haleta-t-il, en bougeant avec lui. "Tu crois que... tu crois que, oh, Tomi."
Tom recula un peu. "Même Maman ne m'appelle pas Tomi, espèce de bébé."
Bill tira Tom vers le bas. "Tu penses vraiment que je suis un bébé?" Ses yeux étaient sérieux et Tom fronça les sourcils.
"Pas du tout," dit Tom. "Tu es seulement un gros bébé avec moi."
Bill fit une drôle de tête. "Pourquoi ça?"
"Parce que." Tom donna un coup de bassin et la tête de Bill partit en arrière. Il se pencha sur Bill et lécha sa gorge. Un gémissement de contentement résonna profondément dans la poitrine de Bill. Tom savait juste où mordiller. "Voilà pourquoi."
"Hmmm, ok," acquiesça Bill. Il gigota sous Tom, agrippant son dos. "On le fait."
A ces mots, Tom sentit une tension dans son bas-ventre. "Tu veux vraiment le faire, avec Maman à la maison?"
"Elle est toujours à la maison," dit Bill
"Ouais, mais elle pourrait monter."
Bill avança son visage et Tom évita le baiser. Bill frappa son épaule et Tom rit.
"Soit gentil avec moi," dit Bill.
Tom poussa Bill contre les oreillers. "Ok." Il lui fit un baiser mouillé. "Espèce de bébé."
Il glissa ses mains le long du ventre frémissant de Bill et découvrit qu'il ne portait qu'un boxer. Tom le descendit sur ses cuisses, le laissant au-dessus des genoux. Bill geignit, essayant d'écarter plus ses jambes.
"Je t'ai coincé," dit Tom. Il descendit son jean puis son boxer. Son sexe s'érigea du V ouvert de son pantalon et il grogna en voyant Bill se lécher les lèvres. "Tourne toi."
Bill, les yeux noircis et grands ouvert, le fit. Tom remonta sur le corps de Bill et posa ses mains à plat sur les fesses de son frère Sa peau était chaude, déjà moite de sueur.
"Si on se fait attraper..." Tom dit ces mots juste pour voir Bill remuer. Il donna un coup de rein, enfonçant son sexe entre les cuisses de Bill et étouffant un gémissement alors qu'il remuait sous lui. "Si on se fait attraper..."
"Je m'en fous," gémit Bill. Les bras de Bill s'écartèrent, tapant sa table de nuit. Il attrapa une petite bouteille de lotion qu'il tendit à Tom. "Je m'en fous."
Tom sourit en voyant la bouteille et l'ouvrit rapidement. Bien que ces taquineries les excitaient tous les deux, ils devaient vraiment faire vite. Tom ne pensait pas que ça serait un problème pour eux.
Tom lubrifia ses doigts et en enfonça deux en Bill, se délectant du sifflement qui s'échappa de ses lèvres. Bill pouvait le supporter, Tom le savait. Tom savait exactement ce que Bill pouvait ou ne pouvait pas supporter. Il savait ce que Bill voulait et ce que Bill prétendait ne pas vouloir, mais qu'il voulait en réalité.
Bill voulait toujours que Tom dise des choses qu'il ne pouvait pas dire. Au lieu de ça, Tom plia les doigts et regarda le bas du dos de Bill trembler.
Il caressa Bill de l'intérieur deux fois de plus puis ressortit ses doigts, les faisant traîner à l'intérieur de Bill tout le long du mouvement. Bill regarda par-dessus son épaule alors que Tom recouvrait son sexe de la lotion.
Cette lotion était différente, encore plus glissante que le truc qu'ils utilisaient normalement. Les sensations étaient foutrement incroyables. Il se caressa avec insistance, grimaçant presque en sentant son ventre faire des nœuds.
"Ne gaspille pas," dit Bill. "Dépêche."
Tom posa une main glissante sur l'épaule de Bill et tint sa hanche. "Si Maman nous attrape, elle ne nous laissera plus jamais le faire," dit Tom, et il s'enfonça brutalement en Bill.
Bill partit en avant, son front heurtant la tête de lit. "Augh," gémit-il.
"Chut, chut," grogna Tom, son rythme immédiatement rapide, immédiatement fort. "Je ne veux jamais arrêter de faire ça."
Bill haleta. "Non, n'arrête pas."
"Comporte toi bien," dit Tom. Il changea l'angle de ses pénétrations et Bill enfonça profondément son visage dans l'oreiller. Tom savait qu'il étouffait un cri. L'intérieur de Bill était l'endroit le plus obscène, le plus chaud et le plus rassurant qu'il n'ait jamais expérimenté.
Il continuait de le faire, attendant chaque fois que l'intensité soit soulagée. Il espérait qu'il n'aurait pas besoin de le faire pour toujours, ne serait-ce que pour leur santé mentale. Comment pourraient-ils faire ça pour toujours?
A cet instant précis, c'était meilleur que jamais et Tom savait, autant qu'il savait n'importe quoi d'autre, qu'il se plierait en quatre pour avoir Bill. Il enverrait tout balader. Enverrait le monde entier se faire foutre.
Aussi effrayant que soit cette pensée, rien n'était meilleur que d'être à l'intérieur de Bill. Cette pensée, décida Tom, serait son secret le plus secret de tous.
"Presque," gémit Tom agrippant les hanches de Bill de ses mains moites à lui en laisser des marques. Tom pouvait sentit Bill trembler autour de lui.
Il entendait sa mère bouger en bas. "C'est presque prêt!" appela-t-elle dans les escaliers.
Bill agrippa la tête de lit et se releva un peu plus. Il batailla contre le boxer qui était toujours autour de ses cuisses. Une main glissa sur son ventre.
"Dis-moi quand," dit Bill.
Le pantalon et le boxer de Tom avaient complètement glissé de ses fesses et étaient presque entièrement dégagés de ses jambes. "Putain Bill, touche toi," dit Tom entre ses dents. Une chaleur se répandit entre ses jambes et il jouit, criant presque alors que Bill se resserrait autour de lui dès la toute première vague de son orgasme.
Il glissa une main autour de Bill et la pressa contre son sexe, sentant le sperme gicler sur ses doigts. Ils étaient à moitié relevés, à moitié couchés, toujours connectés, haletants et tremblants sur le lit.
"Putain," grogna Bill, tombant finalement en avant.
Tom se retira et regarda la silhouette effondrée et transpirante de Bill.
"Tom!" appela leur mère depuis les escaliers. "Fais se lever Bill!"
Tom rit et toucha intimement Bill entre les jambes. Il pouvait sentir sa semence à l'intérieur de lui.
"Je ne me lève pas," geignit Bill.
Tom regarda sa main, humide de leurs orgasmes, et l'amena à son torse. "Bébé," dit Tom.
Bill sourit et Tom sut qu'il avait fait du bon boulot.
FIN