Bill fait irruption dans la pièce, l’air scandalisé. Tom est avachi sur le lit, il essaye de faire fonctionner la télévision. Il lève les yeux à l’entrée de son frère.
“Cet endroit,” annonce Bill, “est tellement répugnant.”
Tom hausse les épaules ; que peut-il faire d’autre ? “Il m’a l’air bien.”
“Non, non,” dit Bill. “Tom… Ma chambre est…”
“Quoi ?” Tom redirige son attention sur l’écran brouillé.
“C’est le pire hôtel dans lequel je suis jamais descendu.” Bill met ses mains sur ses hanches, en grimaçant. “Putain, j’ai peur de toucher à quoi que ce soit.”
Tom lui jette un coup d’œil. Bill a, de fait, l’air décomposé. Le vent mugit dehors et la pluie se fait battante sur la fenêtre branlante. “Ouais, c’est genre cheap.”
“Cheap ?” répond Bill. “Cheap ? On est allés dans des endroits cheaps avant. Ici, c’est… décrépi.”
“Bill,” gémit Tom. Il n’est pas d’humeur pour ça. Il n’est d’humeur pour rien.
Bill se renfrogne, marche droit au lit et y met un coup de pied. "On est censés être en Espagne ce soir. Maintenant."
"Je sais," dit Tom. "Mais qu’est-ce qu’on y peut, regarde-moi ce temps." Il fait un geste vers la fenêtre et le tonnerre gronde, comme un fait exprès.
"J’emmerde le temps," dit Bill.
Tom se contente de soupirer et s’allonge sur le lit, en laissant tomber la télécommande. C’est une cause perdue, il ne capte aucune chaîne. La nuit va être longue, surtout si Bill continue à se plaindre comme ça. L’intégralité du groupe est censée être à Madrid ce soir. Georg et Gustav ont pris un vol plus tôt avec David, et sont déjà installés dans le petit bungalow qu’ils ont loué. Mais Bill et Tom étaient restés après eux pour filmer une petite interview et faire quelques photos. Il était prévu que leur vol parte vers midi, mais le temps s’était dégradé et avant qu’ils ne l’aient réalisé, tous les vols au départ de Berlin avaient été annulés.
Sans David à leur côté, les garçons ne savaient pas quoi faire, et avaient fini, accompagnés de Saki, dans l’un des quelques hôtels de la ville qui restaient encore. Tous les autres passagers avaient été plus rapides, plus malins, et avaient réservé tous les meilleurs hôtels du coin.
Maintenant il est presque vingt heures et le temps ne fait que s’aggraver.
Bill s’affale sur le lit près de Tom. "On pourrait être à la plage là, se faire une bonne petite baignade nocturne."
"Ou dans un club," dit nostalgiquement Tom. "On allait aller au 'Ghost' ce soir."
Bill roule sur le ventre, geint, et dit, "Je m’en fous des clubs, je me fais juste carrément chier."
Tom rit. "Et je suis excité. Des filles, Bill, il y aurait eu des filles à ce club. Non pas que ça te concerne."
En fait, Bill rit et frappe Tom au bras. Ni l’un ni l’autre ne cherche à blesser. Bill n’a jamais admis qu’il était gay, mais il ne couche pas avec des filles. C’est un secret bien connu dans le milieu qu’il a, à de multiples reprises, couché avec des garçons. Bill insiste sur le fait d’aimer les filles, en fait il les aime tant qu’il ne veut pas en toucher une avant d’être sûr que ce soit Elle. Alors qu’il n’a eu jusqu’ici aucun problème à avoir des relations avec des hommes.
Tom n’a jamais cru Bill, mais personne n’a rien à y redire. Bill fait ce que Bill veut.
“Bon, peu importe,” marmonne Bill. “De toutes façons, tu couches tout le temps, tu peux bien attendre une nuit ou deux, Tom.”
“Mais tu n’as juste jamais voulu… baiser une fille ?” demande Tom.
Bill gémit dans l’oreiller. “Si, on en a déjà parlé. Mais je veux--”
“Attendre jusqu’à ce que tu La trouves,” dit Tom. “Et bla, et bla, et bla. Je connais parfaitement la chanson.”
“Oh, va te faire voir,” dit Bill. Il tente de frapper le bras de Tom avec son coude, mais Tom est trop rapide, il roule sur Bill et serre fort son cou. Bill crie, essaye de se tourner sur le dos ou d’éjecter Tom, mais il n’y parvient pas. Tom assure sa prise sur lui, et le chatouille derrière les oreilles.
“Admets-le,” dit Tom, la voix taquine. “Si tu es aussi dégoûté que notre vol ait été annulé, c’est parce que tu voulais choper.”
“Tom !” Bill couine, dégageant finalement Tom de lui. Tous les deux ont le souffle court et le visage rouge.
“Choper Georg,” dit Tom. Il rit et Bill grimace.
“C’est arrivé une fois !” Bill bouscule Tom avec fermeté, grogne, et le bouscule de nouveau. “Tu ne me laisseras jamais oublier ça, pas vrai ?”
“Il te manque,” se moque Tom, écarquillant les yeux. “Tu veux sentir ses mains d’homme partout sur ta…”
Bill blêmit. “Oh, bon Dieu.”
“Ouais, je sais,” dit Tom. “Putain, putain, putain, comment on en est arrivés là ?”
“Je sais pas,” répond Bill, en remettant ses cheveux en place. “Mains d’homme.”
“Je plaisantais.”
Bill lève un sourcil. “Peut-être que moi pas.”
“Hein ?”
Bill éclate de rire et se lève, en époussetant son pantalon. “Cet endroit est tellement dégueulasse, je vais dormir en restant debout.”
Tom regarde Bill se tripoter les cheveux, les ongles, jeter un œil sur son maquillage dans le miroir sale. Il ne peut imaginer Bill en train de prendre une fille, il ne peut juste pas. “Bill…”
“Tom, on appelle Saki, on se trouve un nouvel hôtel. On utilise nos vrais noms, ils seront bien obligés de nous écouter,” geint Bill.
“On fait pas ça, je suis fatigué,” dit Tom. “Arrête de faire ta fille.”
“Je croyais que tu voulais être avec une fille ce soir,” rétorque Bill, pas méchamment. “Oh, bon Dieu, Tomi. C'est mauvais là. Tu sais, il y avait de la merde dans ma chambre.”
“De la merde ?” Tom grimace. “Genre… de la vraie merde ?”
“Non,” dit théâtralement Bill. “Genre… une dame y a laissé sa panoplie complète de pute.”
Tom éclate de rire. “Panoplie complète de pute ?”
“Ouais, le style de fille que je suis sûr que tu aimes,” dit Bill, regardant furtivement Tom. “Un sac entier de petits sous-vêtements minuscules, genre… Je sais même pas si ce qu'il y a là-dedans peut être qualifié de sous-vêtement.”
“Oh putain, dis-m'en plus,” dit Tom, en se redressant sur un coude.
“Ca fait peur de voir à quel point t'es en manque,” dit Bill. Ils rient tous les deux. “Et certains des vêtements, putain. J'ai même pas voulu bouger le sac, tellement ça avait l'air malsain.”
“Quel genre de vêtements ?”
Bill lève les yeux au ciel. “Donne-moi à boire et peut-être que je t'en dirai plus.”
Tom se déplace vers son côté et ouvre le ridicule petit mini bar. Quand il revient, il tient deux bières en main. “Voilà.”
“De la bière ?” raille Bill. “De la bière ?!”
“C'est tout ce qu'ils ont,” dit Tom. “A prendre ou à laisser.”
“Boah.” Bill prend la bière et l'ouvre. Une petite gorgée et le voilà déjà souriant. “Dégueulasse. En ce moment, sous mon lit il y a une paire de bas en latex qui se fixent en haut des cuisses.”
“Oh putain.” Tom saisit son entrejambe. “Et ?”
“Je vais avoir besoin de plus que ça à boire pour arriver à ce que j'ai trouvé dans la penderie.”
Tom sort deux bières de plus et ils s'installent confortablement.
*°*°*°*°*°*°*
“Oh putain, ça fait des mois,” geint Bill, détendu et à moitié bourré au pied du lit. Tom est adossé contre la tête du lit, se moquant de Bill. “Trois mois… non, quatre.”
“Qui est-ce ?” demande Tom. “Putain, attends… Est-ce que c'était quand Andreas est venu ?” Bill ricane et Tom lui donne un petit coup avec son pied. “Tu baises Andreas ? Encore ?”
“Non !” Bill a l'air offensé. “Andreas me baise. Encore.”
Tom grimace. “Tu es carrément amoureux de lui.”
“Non,” dit Bill encore, en serrant sa bière. “Non, non. J'ai cru que peut-être…”
“Tu l'es.”
“Je ne le suis pas,” dit Bill, “gay.”
“Bien, bien,” marmonne Tom. Il balance sa dernière bière et en attrape une autre. “Tu es juste amoureux d'Andreas.”
“Il y avait ce soutien-gorge sans bonnet,” dit Bill d'une façon qui se veut aguicheuse. “Et des… culottes sans entrejambe. Oh, et ces petits costumes de tordus.”
Tom cligne des yeux, confus, et réalise ensuite. “Oh ! Putain, ouais ?”
Bill hoche la tête. “Ces abominables chaussures en plastiques…”
“Il y a des culottes là-dedans ?”
“Tu n’es qu’un porc.” Bill penche sa tête en arrière, la faisant dépasser du matelas. “Je n'étais pas vraiment amoureux de lui.”
Tom lève ses mains. “Hey, je veux juste que tu m'en dises plus à propos des vêtements de pute. Je ne me suis pas encore bien représenté la fille en train de les porter.”
Bill fronce les sourcils. “Des bonnets qui aspirent les tétons, ou un truc du genre.”
“Merde.”
“C'est un bon coup, au demeurant,” marmonne Bill. “Andreas, tu sais.”
“Bill…”
Bill roule sur le ventre, en prenant une longue gorgée de sa boisson. “La chambre sent le sexe, tu devrais juste y aller.”
“Je ne veux pas sentir le sexe de quelqu'un d'autre,” dit Tom. “Tu sais, si on était dans un hôtel plus sympa, il y aurait des groupies amassées dans tout le quartier et alors je me ferais pas allumer par mon frère en train de me décrire les dessous d'une fille sans visage. Elles toquent juste à ma porte, Bill. Juste, elles se montrent. Quelques coups à ma porte et c'est bon… C'est comme si j'étais déjà en train de baiser.”
Bill rit plus fort qu'avant, si fort qu'il tombe du lit avec un cri perçant. “Putain !” Tom ne bouge pas, il regarde simplement Bill se traîner au sol pour essayer, sans succès, de regrimper sur le lit. “Toooom ! Aide-moi !”
“Je ne suis pas Andreas, je ne peux pas t'aider,” dit Tom, en gloussant.
“J'ai renversé ma bière partout !” La tête de Bill apparaît au dessus du matelas. “Tom !”
“Ni Georg,” ajoute Tom.
“Tom !”
“Bill !”
Bill se lève, sa chemise trempée de bière. “Tu sers à rien !” Bill secoue sa chemise mouillée et Tom ricane. “Et c'est arrivé une seule fois !”
“Une seule vraiment bruyante fois,” dit Tom. Bill le repousse et recule vers la porte. “Hey ! T'en va pas, je me fais chier et tu peux pas juste--”
“Je vais changer de chemise, donc ricane tant que tu peux, parce que je ne veux plus entendre le nom de Georg pour le reste de la nuit,” dit Bill. “Tu m'entends ?”
“Je ne voulais vraiment pas entendre le nom de Georg cette nuit, moi non plus,” geint Tom.
Bill repousse encore Tom, des deux mains cette fois-ci, et trébuche maladroitement vers l'arrière, se prenant le mur. “Bon Dieu, je reviens tout de suite.”
Tom rit, en se tenant les côtes, alors que Bill se glisse hors de la pièce. Il regarde autour de lui ; la chambre est pourrie, mais elle commence à avoir l’air un peu mieux. Tom ferme les yeux et prend une longue, profonde inspiration. Il est excité comme pas possible, c’est certain. Il continue à penser à ce qui l’attend en Espagne, à ce qu’il aurait pu se trouver ce soir. Il est encore tôt. Il saisit son téléphone et appelle Georg.
“Allô ?” Georg hurle dans le téléphone. Tom peut entendre une énorme fête de l’autre côté du fil, et il grogne.
“Hey,” répond Tom, en essayant d’avoir l’air décontracté. “Qu’est-ce qui se passe ?”
“Je suis… Je suis…” Tom entend les forts gloussements aigus de deux filles, et quelques cris. “Oh, putain, Tom.”
“Ouais ?”
“Tu n’as même pas idée,” dit Georg. “Ces filles Espagnoles.”
“M’en parle pas.”
“Tu devrais être là !”
“Je saaaaais.” Tom prend une longue gorgée de sa boisson. “Garde-m’en quelques unes.”
“Je sais pas, mec,” dit bruyamment Georg. “Je suis...”
“Putain,” cracha Tom.
“Remets-t’en. Tu me laisses une longueur d’avance. J’dois y aller, putain de Tom, c’est…” La voix de Georg est de plus en plus lointaine.
“Non !” Tom se sent pathétique.
“Raccroche pas, Gustav veut te dire deux-trois trucs, ah mais il est occupé par cette brune là…”
“Même Gustav ?” L’esprit tout entier de Tom part en morceaux. “Bon dieu.”
“Tom-”
Tom éloigne le combiné de son oreille. On frappe de petits coups à la porte.
“Quoi ?” dit Tom dans le téléphone.
“Il y a même… Il y a même des mecs pour Bill ici !” Georg a un petit rire perçant, Tom éloigne de nouveau le téléphone de son oreille.
Les coups à la porte continuent.
“Putain,” dit Tom. Il ferme son portable, il n’est pas d’humeur à dire au revoir à Georg. Il jette son téléphone et se lève, en sentant sa tête tourner et chauffer. Il retrouve son équilibre et marche jusqu’à la porte. “Bordel, qu’est-ce que c’est ?”
Il entend quelques petits coups de plus et regarde au travers de l’œil de boeuf. Comme il s’y attendait, c’est Bill, parce que qui d’autre que lui sait qu’il est là ? Il grogne, et s’apprête à ouvrir la porte lorsqu’il remarque quelque chose. Bill, au travers du judas, a l’air de porter bien plus de maquillage et ses cheveux ont l’air recoiffés. “Typique,” murmure Tom, en ouvrant la porte.
D’un double mouvement, il ouvre la porte puis la claque à la figure de Bill, ayant presque une crise cardiaque alors qu’il s’appuie contre la porte fermée.
Il y a un autre coup et Tom tressaille. “Bill ! Dégage du couloir !” Il n’y a pas de réponse, juste un autre coup. “Bill ! Quelqu’un va te voir !”
Juste un autre putain de coup.
Tom ouvre la porte et reste bouche bée devant Bill. “Bill…”
“Comment tu connais mon nom ?” demande Bill, souriant.
“Um…”
“Je n’arrive pas à croire que c’est vraiment toi,” dit Bill, battant des paupières. Bill porte une chemise rouge moulante, le genre qui découvre un peu son ventre, exposant ses aines. Et juste sous ces aines…
Tom saisit Bill par le col de la chemise et le tire à l’intérieur et clôt la porte, en la fermant à clé. “Bordel, qu’est-ce qui se passe ?”
Bill met une main sur sa hanche, ses doigts effleurant la taille basse d’une jupe écossaise plissée. Elle a un putain d’air d’uniforme d’école de filles catho, et Tom ouvre encore plus grand la bouche. Les jambes de Bill sont nues, nues jusqu’en haut de ses cuisses.
“Tu as piqué des fringues de la pute ?”
Bill rit. “Je ne vois pas de quoi tu parles.” Il croise ses chevilles et sourit à Tom. “Je n’arrive pas à croire que c’est vraiment toi ! Tokio Hotel est mon groupe préféré !”
“Bill, qu’est-ce que tu dis ?”
“Tom ?” Bill lui lance un grand regard innocent. “Tom Kaulitz ?” Bill émet un gloussement aigu. “Oh mon Dieu.”
“Bill, tu es complètement… tu es…” Tom est éberlué. “Qu’est-ce que tu…?”
Bill bat de nouveau des cils, ayant l’air de se faner. Tom le passe en revue. A part la chemise moulante et la... jupe... Tom n’a non plus jamais vu le maquillage de Bill comme ça auparavant. Il est très féminin, et les cheveux de Bill retombent en bouclant doucement sur ses épaules.
“Je suis tellement bourré,” dit automatiquement Tom.
Bill glousse encore, en mettant une main devant sa bouche. “Je peux entrer ? Je te promets que je ne vais pas rester longtemps. Je suis genre, ta plus grande fan.”
“Tu es déjà dans la chambre,” persifle Tom. “Tu as l’air complètement ridicule.”
Bill glapit allégrement quand Tom le pousse plus avant dans la pièce. Dès qu’ils se retrouvent près du lit, Tom lâche Bill et recule de quelques pas. Bill lisse et plisse les lèvres, prenant la pose en mettant ses mains sur ses hanches dénudées.
“Je peux m’asseoir ?” Bill sourit et s’adosse modestement à l’armoire. “Désolée, je suis tellement nerveuse, je n’ai jamais fait ça avant.”
“Bill ?” Tom met ses mains sur sa tête, il fixe Bill si fort que ses yeux commencent à fatiguer. “Est-ce que c’est une blague ?”
Bill incline un peu la tête. “Je pense que tu es si bon à la guitare, tu es mon préféré dans le groupe.”
“Ugh.” Tom s’assoit sur le lit, il n’est pas d’humeur pour ça. “Bill, arrête.”
“J’ai entendu dire que si je toquais à ta porte…” Bill se rapproche un peu de Tom, en joignant les mains. “Donc c’est ce que j’ai fait, et me voilà.” Il laisse échapper un rire haché.
“T’es bourré. T’en peux plus.”
Bill fait la moue. “Tu veux que je parte ? Mais je suis tellement... prête pour ça...”
Tom grimace. “Sors d’ici.”
“Tellement beau en vrai,” dit Bill d’une voix chantante.
“Ugh.”
“Allez,” dit Bill, en se rapprochant. “Je croyais que tu étais le playboy du groupe ? Je possède tous les magazines où ton visage est en couverture.”
“Je suis prêt à parier que tu les as,” dit Tom, en soupirant. Il lève les yeux vers Bill et ne peut s’empêcher de sourire, ne serait-ce qu’un peu. Il se dit qu’en fait, en un sens, c’est marrant, de voir Bill dans cette jupe ridicule en train de faire semblant d’être une groupie transie d’amour.
“Je sais absolument tout sur toi !” s’exclame Bill. “Tout.”
“Est-ce que tu savais que j’ai un plus jeune frère complètement dérangé qui s’appelle Bill ?” demande Tom.
Bill esquisse un sourire débile et fait voler ses cheveux. “Il relève du fantasme, mais tu es plus mon type.” Les mains de Bill se crispent sur l’ourlet de sa jupe courte.
“Ouais ?” Tom rit et secoue la tête. “Donc, tu es juste venue à ma porte et…”
“Ouais.” Bill se rapproche encore plus, juste encore les genoux écartés de Tom. “Est-ce que tu aimes ma jupe ?”
“Elle est très… révélatrice,” dit Tom. “Juste comme j’aime.” Il lève un sourcil, s’attendant à voir Bill arrêter son bluff mais celui-ci se contente d’éclater de rire. Si Bill veut jouer, Tom est prêt à se défendre. Il décide à ce moment précis qu’il va gagner.
“Tu devrais voir ce qu’il y a sous la jupe.”
Tom se penche en avant, appuie une main juste derrière le genou de Bill. Bill tressaille et Tom savoure l’air abasourdi du visage de son frère. Il sait que Bill doit avoir pris une jupe laissée par la femme qui occupait sa chambre avant lui. Mais il sait qu’il n’y a pas moyen que Bill ait mis une culotte appartenant à cette femme.
Tom s’apprête à mettre fin à ce petit jeu et à recommencer à boire. Il aplatit sa main sur l’arrière de la jambe de Bill, prévoyant de s’emparer du boxer de Bill par dessous la jupe et de tirer dessus. Ca devrait lui rabattre son caquet.
Sa main remonte de plus en plus, touchant la peau douce et imberbe, et Bill halète, essayant de reculer, mais Tom ne le laisse pas faire.
“Fais pas ta sainte nitouche,” grince Tom. Sa main arrive en haut, s’attendant à rencontrer du coton, mais ne trouvant qu’une peau nue et ferme. Les fesses de Bill. Il ne porte absolument rien sous la jupe, et Tom est tellement déchiré à cause de la bière, tellement excité et en manque, que sa main s’empare automatiquement du cul de Bill et serre.
“Tom !” Bill saute en arrière, loin de Tom, un air scandalisé sur le visage. “Tom, bordel qu’est-ce que tu fous ??”
Tom le fixe simplement, la bouche ouverte. “Um.”
Bill retrousse son nez. “La partie est finie, je vais enlever ce truc.”
Sans réfléchir, Tom saisit la main de Bill et le tire vers lui. “Non, reste un peu,” dit-il, une étincelle dans les yeux. “Tu AS toqué.”
“Tom, tais-toi,” murmure Bill, en se dégageant.
“Où vas-tu ?” Tom remet une main derrière la cuisse de Bill et le caresse. “Tu sais que cette jupe d’uniforme me rend dingue.”
Pendant quelques instants ils ne font que se fixer. Tom est bourré, il est défoncé, il est tellement excité que ses dessous vont exploser. Il presse le poignet de Bill et Bill esquisse un pas hésitant vers lui.
“Je me suis préparée exprès pour toi,” dit doucement Bill. “Parce que…”
Tom hoche la tête. Il se moque que ce soit Bill. D’une certaine façon ça n’a plus aucune importance. Ce qu’il a senti sous cette jupe était une peau douce et chaude. Il veut la sentir de nouveau. Cette idée obsède Tom, provoquée par un simple contact. “J’aime beaucoup,” répond Tom.
Bill tripote quelques cheveux avec ses doigts et s’approche d’un autre pas. “Tom…”
“Viens ici.”
“Tom, non,” dit Bill, en secouant la tête et en se mettant hors de portée de Tom. “C’est tellement stupide, c’était juste une blague stupide. Arrête de me faire sentir bête.”
“Pourquoi je te ferais sentir bête ? C’est la première fois que je te vois,” dit Tom, en articulant autant que possible. “Tu es une bombe sexuelle.”
Les yeux de Bill s’écarquillent. “Tom !”
“Viens, chérie,” dit Tom, attirant Bill à lui. “Tu as fait tout ce long chemin jusqu’ici et là tu vas juste partir, comme ça ?”
Bill fronce les sourcils, recule de quelques pas.
“Quel est le problème ?” Tom sourit, se sentant lourd et au chaud. Il attrape sa bière et prend une autre gorgée, la vidant. “Tu veux un verre ?”
Bill hoche la tête et Tom prend une bouteille pleine, la proposant à Bill. Bill saisit la bouteille et boit une gorgée d’une manière très féminine. “Je devrais y aller, ma mère va s’inquiéter,” dit Bill. “Vraiment. Je--”
Tom rit, sentant l’alcool le parcourir. Il enroule un bras autour de la taille de Bill. “Pourquoi est-ce que tu ne portes pas de sous-vêtements, alors ? Si tu n’es pas venue ici pour…”
“Tom, je suis venu ici pour le… Bordel. Je ne faisais que plaisanter et…”
“Je ne trouve pas que ce soit marrant,” dit Tom sombrement. “Du tout.” Ses mains glissent le long du dos de Bill, jusqu’à la ceinture de la jupe de Bill. “Et je sais que tu es excitée.” Il ne savait pas ce qui lui passait par la tête, mais il ne pouvait pas s’arrêter. Il soulève l’arrière de la jupe de Bill et agrippe le cul de son frère. Bill émet un petit bruit, Tom fait comme si c’était un bruit encourageant.
“Comment tu sais que je suis excitée ?” demande Bill. Il tremble un peu, mais n’esquisse aucun geste pour se dégager. La main de Tom l’étreint plus fort et Bill geint ; oui, c’est définitivement un bruit encourageant. “Tu ne me connais même pas.”
Ah ha, Bill joue de nouveau. Tom fait courir ses articulations jusqu’à la courbe du cul de Bill.
“C’est juste que je peux le dire,” dit Tom. “Je peux toujours le dire.”
Bill se perd dans la caresse. “Vraiment, tu peux ? Avec combien de filles as-tu couché au juste, Tom ?”
“Je dois absolument en ajouter une à ma liste,” dit Tom sérieusement. “Viens t’asseoir,” ajoute-t-il, en tapotant ses genoux.
“On ne devrait pas parler d’abord ?”
“On parlera pendant.”
Bill lève les sourcils et titube un peu, prenant appui sur l’épaule de Tom. “Tu es vraiment direct. Tu es toujours comme ça ?”
“Hey.” Tom hausse les épaules. “C’est toi qui est venue dans ma chambre.”
Bill sourit, masse les épaules de Tom de ses longs doigts. “C’est pas faux.”
Les mains de Tom se tiennent sur les cuisses de Bill, caressent la peau sensible, et la façon dont ils sont arrivés à cette situation lui apparaît soudain comme peu claire. Mais la peau de Bill est chaude et douce, et le bas-ventre de Tom lui fait mal. Il se penche en arrière, lâche Bill et se contente de le fixer.
“Tourne-toi,” dit Tom d’une voix traînante.
Bill mordille sa lèvre inférieure. “Quoi ?”
“Je veux voir le derrière de la jupe, voir si il est aussi sympa que le devant.”
Bill hésite et Tom se demande anxieusement s’il va arrêter le jeu et partir. Peut-être qu’il a été trop loin.
Mais alors Bill se tourne lentement et Tom ne peut s’empêcher de gémir à la vue. La jupe est courte, beaucoup trop courte, ou peut-être, juste assez courte. Tom peut voir tout le haut des cuisses de Bill et l’esquisse du renflement de ses fesses. Le corps de Bill est incroyable. Tom le sait depuis un certain temps maintenant, mais il y a ce soir quelque chose à l’intérieur de lui qui lui fait finalement réaliser à quel point et lui fait vouloir ce corps incroyable pour lui-même.
Bill a toujours été sexuel, mais là c’est dirigé vers lui et Tom veut juste que leurs corps se touchent. Bill est tout en lignes droites et en angles aigus, pas de courbe en vue. “Montre-moi,” murmure Tom, ses yeux brûlant un trou au travers du dos de la jupe écossaise.
“Excuse-moi ?” Bill regarde par dessus son épaule, un petit sourire satisfait sur les lèvres.
“Je veux voir ton cul,” dit carrément Tom.
Bill laisse échapper un souffle bas et tourne de nouveau la tête. Tom devine qu’il ne peut tout simplement pas le regarder alors qu’il soulève lentement le bas de la jupe et expose son cul, parfait et rebondi.
“Oh, merde,” marmonne Tom, se penchant en avant et saisissant de nouveau le haut de la cuisse de Bill. “Oh, merde.” Il frotte ses pouces de chaque côté des fesses de Bill et s’approche, comme aimanté, s’agenouillant presque. La peau de Bill sent si bon. Il presse fermement le cul de Bill et Bill sursaute, remettant la jupe en place. Il se retourne et Tom peut voir une légère rougeur sur ses joues.
“Alors, qu’est-ce que tu veux faire ?” demande Bill, les mains de nouveau sur les hanches. “Je ne peux pas rester dehors trop tard, il y a école demain.”
Tom se contente de tapoter ses genoux, en baillant. “Assieds-toi.”
Les lèvres de Bill dessinent un sourire et il s’abaisse lentement sur les genoux de Tom, se mettant à cheval. “Alors ?”
Tom laisse errer ses mains le long du dos de Bill. “Est-ce que tu vas avoir des ennuis pour être dehors si tard, petite fille ?”
Bill grimace et Tom caresse de nouveau le cul de Bill. “Ouais, et je vais rapporter, je dirai que c’est de ta faute,” dit Bill, en regardant ailleurs. Les doigts de Tom s’enroulent sous le tissu de la jupe et il laisse ses mains reposer, les paumes contre les fesses de Bill. La peau est si chaude là. C’est presque comme s’il glissait une main entre les cuisses d’une fille et pressait ses doigts contre sa chaleur.
Il frissonne à la pensée et fixe Bill. “Je veux voir tes seins,” dit-il. Bill rit mais Tom est sérieux. “Montre-les moi.”
“Mais je--”
Les mains de Tom s’enroulent autour du ventre de Bill, soulevant un peu le haut moulant. “Montre-les moi.”
Bill secoue la tête et éloigne la main de Tom d’une petite tape. “Je n’ai pas, je veux dire… il n’y a pas grand chose à voir.”
Tom ne va pas abandonner, il adore la façon dont les joues et le cou de Bill rougissent. “Allez, montre-moi.”
Bill soupire un peu et se penche en arrière, sans complètement descendre des genoux de Tom, mais de façon à ce que Tom doive retenir Bill pour qu’il ne tombe pas sur le sol. “C’est que je ne les montre pas à n’importe qui,” dit-il.
“Mais je suis ton préféré,” lui rappelle Tom. “Pas vrai ? Ou est-ce que tu aurais un petit sentiment pour Georg, par hasard ?”
Bill pousse Tom à l’épaule, le regard noir. “Non.” Il saisit sa chemise et la tire vers le haut, exposant tout son ventre. Tom regarde fixement le tatouage en forme d’étoile, observe le ventre de Bill qui va et vient alors que celui-ci se tord.
“Plus,” demande Tom.
Bill lève sa chemise, faisant apparaître ses côtes délicates. Les mains de Tom suivent, attrapant les hanches de Bill. “Tu veux les voir ?”
“Je parie que tu as de beaux seins.”
Bill laisse échapper un rire haché et tire entièrement la chemise vers le haut par dessus sa tête, ses petits mamelons, durs et roses, exposés au regard affamé de Tom. Bill ferme les yeux et baisse la tête, tout à coup il est timide de nouveau. Tom sourit et pose ses mains sur le torse de Bill, couvrant les mamelons et pressant ses doigts dans la peau.
“Ouais, tu as de beaux seins.”
Bill ouvre les yeux et ils se plissent en une fente étroite en se posant sur Tom. “Tu dis ça à toutes les filles.”
“Ouais, c’est vrai.” Tom sourit encore et serre le torse de Bill, obtenant juste à peine de quoi remplir sa main. Bill pousse un cri aigu et tombe vers l’arrière, saisissant ses cheveux dans ses mains. Il se presse contre l’étreinte de Tom, les mains de Tom sont fraîches sur la peau chaude de Bill. Tom se penche en avant et sent Bill, inhale son odeur. “Mm, tu sens…”
“Bon ?”
“Comme les filles devraient sentir.” Tom regarde fermement Bill et le tire plus près, leurs torses se touchent à présent. “Les meilleurs seins que j’ai jamais vus, au passage.”
“Tu dis ça à toutes les filles,” souffle Bill.
Tom secoue la tête. “Est-ce que tu vas toujours aller le dire à ta mère, que c’est de ma faute ?”
“Peut-être.” Bill presse ses mains à plat contre le dos de Tom et Tom siffle, les ongles de Bill sont longs et aiguisés. “Peut-être que tu devrais me donner une bonne raison de le faire.”
Tom sent une chaleur s’amasser dans son ventre, il joue à ce jeu et il adore ça. Ca le démange d’aller plus loin, de voir jusqu’où Bill ira. Bill serre ses cuisses autour de la taille de Tom, il se balance agréablement sur ses genoux, tous les deux savent parfaitement à quel point Tom est dur.
Leurs visages sont proches, leurs mentons se heurtent presque. Ce qui aurait pu être une nuit emmerdante se changeait là en quelque chose de brûlant. Tom relève le menton de Bill, leurs yeux sont concentrés sur l’autre. A chaque mouvement, Bill se rapproche.
Tom comble la distance qui les sépare et embrasse pleinement Bill sur les lèvres.
Le baiser pourrait s’approfondir si facilement, pourrait devenir chaud et humide, mais les deux garçons se raidissent au contact. Ils sont en train de s’embrasser, et quelque part, c’est tellement plus intime et inapproprié que tout ce qu’ils ont pu faire jusque là.
Bill se frotte contre les genoux de Tom, tombe de côté sur le lit, et Tom met un peu d’espace entre eux, essuyant ses lèvres.
“Um…” réussit à sortir Tom. “Bill ?”
Bill fronce les sourcils et touche sa bouche, les yeux grands ouverts. Leur jeu n’est plus un jeu désormais. Tom ne sait pas trop quoi faire, il se raidit et regarde le plancher. Ils ont été trop loin, ils ne sont presque plus assez bourrés. Tom se rappellera de tout ça demain matin et…
“Désolée, j’ai juste… J’ai entendu dire que tu ne faisais pas ça,” dit Bill.
Tom lève les yeux. Bill le regarde avec des yeux de biche, il bat des paupières. Il est de nouveau dans le personnage. Tom s’assoit et sourit avec hésitation, faisant glisser sa main sur le matelas, ses articulations heurtant la cuisse de Bill.
“Je le fais,” dit Tom. “Uniquement quand je le veux.”
Bill lui décoche un regard et il se tourne, se remettant à califourchon sur les genoux de Tom. Ils se regardent fixement pendant un petit moment et puis Tom se saisit de sa bière. Il porte la bouteille aux lèvres de Bill et Bill prend une longue gorgée, un peu du liquide froid dégoulinant sur son menton. Tom se penche en avant et lape la bière, et Bill émet un son haletant et pose une main sur la joue de Tom. Tom se sent électrique, il bande tellement que ça lui fait mal. Sa main descend en caressant les côtes de Bill et se pose sur sa hanche, serrant.
Qu'est-ce qu'il est en train de faire ? Bill gémit, et alors il se moque de savoir ce qu'il est en train de faire.
“Qu'est-ce que tu veux faire ?” demande Bill. Bill bouge sur ses genoux et Tom sait que son frère peut sentir son sexe dur. Qui cogne dans les fesses de Bill.
Pour voir, Tom donne un coup vers le haut et Bill se tend puis revient s'appuyer.
“Tu ne portes pas de culotte,” soupire Tom. “Qu'est-ce que tu penses que je veux faire ?”
Pendant une petite seconde, Bill a l'air abasourdi. “Vraiment ?”
“Vraiment.” Tom pousse de nouveau vers le haut, saisit la taille de Bill et le tire vers lui. Leur lèvres se connectent et Bill pousse sa langue entre les lèvres de Tom, lèchant le haut de son palais. Tom inspire et suce la langue de Bill, il ne pense pas à ce qu'il est en train de faire.
Bill se penche en arrière et se frotte de nouveau contre le sexe de Tom, serrant les cuisses et bougeant avec Tom. Tom fait glisser ses mains sous la jupe et écarte les fesses de Bill, caressant de son pouce entre le pli, appuyant et massant. Bill gémit fort et Tom lève les yeux. Ca le choque, et il adore ça. Il veut faire gémir Bill de nouveau.
Tom mord l'épaule de Bill, et Bill fait de nouveau un petit bruit charmant. Tom salive voracement et se retire. “Tu mouilles ?”
“Hm ? Oh…”
“Est-ce que je te fais mouiller ?” sourit Tom.
Bill secoue la tête. “Je bande…”
Tom embrasse Bill, l'empêchant de parler. “Pas de culotte et tu mouilles.”
“Putain,” halète Bill, ouvrant les yeux. “Je mouille.”
Le pouce de Tom pousse contre l'entrée de Bill, il peut sentir la chaleur qui se trouve juste à l'intérieur. “Comment tu as su où j'étais ?” demande-t-il. Il pousse à l'intérieur, juste le bout et les yeux de Bill roulent en arrière.
“Je sais tout sur toi,” dit Bill très sérieusement. “Je parie que ta queue est sympa.”
Tom veut rire mais il ne peut que gémir. “On m'a dit qu'elle était très sympa.”
“Hm.” Les mains de Bill courent sur le torse de Tom jusqu'à ce qu'il atteigne la boucle de ceinture de Tom. “Y'a qu'un seul moyen de vérifier.”
La mâchoire de Tom se décroche lorsque Bill tire sur la ceinture, l'ouvre et tire sur le zip de son pantalon. Bill est tellement près, il a l'air de savoir exactement ce qu'il cherche. Il y a tant de filles avec lesquelles Tom s'est déjà retrouvé, Tom savait qu'elles faisaient beaucoup d'estimation et d'à-peu-près. Au contraire, Bill... Tom sait que Bill a déjà fait ça.
Bill réussit à défaire le pantalon de Tom et le fait glisser, juste suffisament pour que le dur renflement devienne visible. Tom gémit ; son pantalon pesait sur son excitation, mais maintenant il n'y a plus que la fine matière de son boxer entre son sexe et le souffle chaud de Bill.
“Je suis doué pour ça,” murmure Bill, levant les yeux par dessous sa frange noire.
“Tu es doué pour ça ?” Tom se lèche les lèvres. “Ou est-ce que c'est Bill qui est douée pour ça ?”
“Je suis tellement douée pour ça,” continue Bill, passant ses doigts sur le boxer de Tom. “On me l'a dit.”
“Je suppose que je vais rapidement le découvrir,” répond Tom. Il peut à peine se retenir, il a été tellement retourné jusqu'ici ; le jeu, le flirt, la feinte, le baiser. Il commence à dessouler et s'inquiète un petit moment. “Serre-moi un verre.”
Bill secoue la tête. “Montre-moi ta bite.”
Les yeux de Tom s'écarquillent. Soit Bill est encore plus bourré que lui, soit… “Continue,” s'étrangle Tom.
Bill sourit doucement et glisse ses doigts juste sous l'élastique du boxer de Tom, et tire lentement vers le bas. Tom essaye de gérer sa respiration, ses testicules sont tellement serrées, son sexe meurt d'envie d'être touché. Bill tire le dessous par dessus l'érection de Tom et fixe son regard, toujours souriant.
“Wow,” dit Bill. “Elle est…” Il se lèche les lèvres. “Elle a l'air bon.”
Tom rougit, regarde son frère prendre son sexe dans ses mains douces et caresser gentiment. “Putain.”
“Attends encore un peu,” grince Bill. “Je n'y ai même pas encore mis la bouche.”
Tom est certain qu'il n'a jamais entendu quelque chose d'aussi sex de toute sa vie. Et ça sort de la bouche de son frère, ce qui quelque part rend ça encore plus sex. “Bill, est-ce que tu vas…”
“Bien sûr que oui,” dit Bill. Il sourit à Tom et s'agenouille sur le sol, sa tête entre les jambes écartées de Tom. Il caresse les cuisses de Tom puis lèche lentement le long de son sexe, en remontant. Le contact est léger mais transporte Tom. Bill blottit sa joue tout contre, puis presse de doux baisers aspirants sur le haut de l'érection de Tom. “Enlève ton t-shirt,” dit Bill, en se retirant un peu.
“Huh ?”
“Il va gêner, j'ai besoin d'espace,” dit Bill. “Enlève-le ou sinon je ne te sucerai pas.”
“Je pourrai te jeter dehors,” dit Tom, crânant.
“Alors pour le coup je ne te sucerais vraiment pas,” réplique Bill, les yeux grand ouverts.
Tom secoue la tête et retire son t-shirt ; il ne va pas discuter. Il vient d'apercevoir la langue de Bill et veut vraiment la sentir sur son sexe. Il jette son t-shirt au sol et abaisse de nouveau le regard. Il voit Bill qui scrute son sexe, le caressant avec curiosité. Bill a une idée derrière la tête, Tom peut le dire.
“Ca fait longtemps que j'y pense,” dit doucement Bill.
Tom hausse les sourcils, se demandant si Bill fait toujours semblant. Ca n'a aucune importance - son sexe se contracte aux mots de Bill. Bill presse un baiser au sommet de l'érection de Tom puis le prend dans sa bouche, suçant puissamment. Tom halète et se penche en arrière, dans un mouvement de recul. C'est si bon, si bon qu'il n'arrive presque pas à le supporter. Bill fait tourbillonner sa langue sur le gland, d'une manière que Tom n'a jamais sentie. Oui, Bill sait exactement ce qu'il fait.
Tom pose une main à l'arrière de la tête de Bill et la force à s'approcher. Bill résiste un peu, il se retire et lève le regard, la bouche pleine de Tom. “Uh uh,” marmonne-t-il, et les vibrations de la voix de Bill font trembler Tom.
“Allez, chérie,” dit facilement Tom. “A quel point est-ce que t'en as envie ?”
Bill se retire, libérant complètement le sexe de Tom de ses lèvres. “A quel point est-ce que toi tu en as envie ?”
Tom rétrécit les yeux et force de nouveau la tête de Bill à s'approcher. Bill laisse échapper un gloussement et Tom ne peut plus voir son sexe, parce que Bill est partout dessus, léchant et embrassant. Tom se mord la langue et sent les mains de Bill caresser la base de son pénis. Bill serre, enfonce gentiment ses ongles. Tom siffle brusquement. “Attention,” avertit-il, sans vraiment le penser. Il est évident que Bill peut faire ce qu'il veut.
“Mmm,” ronronne Bill, prenant l'intégralité du sexe de Tom dans sa bouche. Tom pousse la tête de Bill plus près, attrapant une pleine poignée de cheveux et gémissant. La tête de Bill fait des vas et viens, le faisant monter et descendre sur les genoux de Tom. Les mains de Bill s'agitent sur le sexe de Tom, ses pouces donnent de petits coups dans ses testicules. Il se passe tellement de choses à la fois, là en bas, que Tom crie presque.
“Putain,” gémit Tom. “Putain.”
Bill suce, de petits bruits mouillés et affamés sortant de ses lèvres. “Nn vgh euh unn mm ainze,” marmonne-t-il autour du sexe de Tom.
“Quoi ?” Tom est au septième ciel. Il baisse les yeux et Bill lève de nouveau vers lui son regard, les yeux presque noirs.
“Je veux que tu me baises,” répète rapidement Bill.
“Oh, putain,” gémit bruyamment Tom. “Continue à… faire ça. Putain, continue à faire ça.”
“Mm,” ronronne de nouveau Bill. Il lape la fente, en serrant les testicules de Tom. “Tu as tellement bon goût.”
“Ouais ?”
“Mm… ouais. Je savais que ça serait le cas.”
Tom ferme fort les yeux, se demandant de nouveau si Bill joue toujours. Il est effroyablement sobre maintenant, seul son cerveau semble vaguement confus. Il se souviendra de tout ça au matin, et jamais il n'a autant apprécié une pipe.
Puis la bouche de Bill se retire du sexe de Tom, avec un petit bruit.
“Quoi ?” demande Tom, attrapant la tête de Bill. Bill se libère de la prise de Tom et revient s'asseoir sur ses genoux. Bill s'assoit juste sur le sexe de Tom, et Tom peut le sentir caresser directement le sillon de Bill. Il siffle, pousse vers le haut, et Bill geint.
“Mets quelque chose en moi,” dit Bill, le regard désespéré et sombre. “Putain j'ai besoin de toi.”
Les yeux de Tom s'écarquillent et il tire Bill vers lui, leurs torses se heurtent. “Que je mette quoi en toi ?”
“N'importe quoi.”
“Ha.” Tom sourit et attrape les hanches de Bill, le fait aller et venir sur ses genoux, et Bill gémit. Tom touche la raie des fesses de Bill et sent à quel point il y fait chaud, et combien la peau de Bill est douce et a l'air délicieuse. Il se met à saliver, il veut absolument entrer là. “Ta chatte a l'air toute chaude.”
“Ma…” Bill laisse échapper un rire et renverse la tête en arrière, souriant à Tom. “Ouais. Ouais, elle l'est. Putain.”
Tom caresse l'entrée de Bill, y pousse son doigt et le retire. Bill ne peut s'empêcher de miauler, se penchant en arrière et enfonçant ses ongles dans la peau de Tom. Tom siffle et serre les fesses de Bill, les écartant ensuite et manipulant Bill rudement. La chaleur qui émane d'eux commence à les faire transpirer, leurs lèvres se connectent en un baiser dur.
“Tu as une super chatte,” murmure Tom, jouant avec l'entrée de Bill. Ses doigts caressent derrière les testicules de Bill et Bill grince, il tombe en avant sur Tom. “Tu aimes quand je touche ton clitoris ?”
Bill halète. “Tom-”
Tom secoue la tête. “Tu me suppliais pour ça il n'y a pas une seconde.”
“Mmm…” Bill relève la tête et gémit, Tom vient de mettre un doigt sec en lui. “Tu es en train de jouer avec moi ?” demande Bill, entre deux halètements rauques.
Le doigt de Tom avance plus profond, il sait qu'il est censé chercher quelque chose là dedans. Il plie son doigt pour voir et Bill se tord sur lui. “Je ne suis pas en train de jouer,” dit Tom. “Où est…”
Bill se penche en arrière et chuchote, “Vers la droite. Juste…”
Tom bouge son doigt, il adore la façon dont Bill s'empale dessus. “Ici ?”
Bill hoche la tête, serrant les dents, les narines s'écartant. Tom plie durement son doigt, et Bill pousse un cri de désir, son corps se tendant puis retombant mollement contre le torse de Tom.
“Putain… Ne… joue pas avec moi,” halète Bill.
“Est-ce que j'ai l'air de jouer avec toi ?” Tom fait aller et venir son doigt et Bill halète un gémissement à chaque nouvelle poussée.
“Plus,” demande Bill. Il se retire du doigt de Tom et attrape son poignet. “Tout de suite.”
“Autoritaire,” dit Tom avec un sourire moqueur.
Les yeux de Bill se plissent en une fente. “Ne sois pas mignon,” dit-il. “Je ne suis pas venue ici pour que tu sois mignon. Je suis venue ici pour me faire baiser.” Le sexe de Tom se contracte aux mots. “Et peut-être aussi pour avoir une dédicace pour mon frère aîné.”
“Oh ?”
“Ouais, il a un petit sentiment pour Bill,” dit Bill.
Tom sourit et pousse son doigt en Bill avec plus d'insistance. “Ouais, d'accord.” Il tord son doigt plus profondément, le courbant, grattant quelque chose à l'intérieur de Bill. Bill crie, les surprenant tous les deux. “Oh, ouais ?”
“Mm…” Bill se cambre et serre fort autour de Tom, et le souffle de Tom se fait court. Bill est tellement étroit, et il est chaud comme la braise autour des doigts de Tom. “Tomi…”
“Il n'y a que mon frère qui m'appelle comme ça.” Tom regarde sombrement Bill et le soulève presque, tellement il enfonce son doigt profondément. Bill enroule les jambes autour de la taille de Tom et referme ses bras autour de lui. Il pose le menton sur l'épaule de Tom et soupire irrégulièrement.
Bill se sent démangé par sa propre peau, il le veut tellement. Tom est en train de jouer avec lui, il le taquine et l'excite, ce n'est pas juste. Bill descend sa main et presse sa paume contre l'érection de Tom, l'enveloppant de ses doigts et serrant fort. Tom gémit et retire son doigt du trou de Bill.
“Tu es venue ici pour te faire baiser ?” dit Tom d'une voix basse, écartant les jambes et rougissant lorsque Bill touche son sexe. “Est-ce que c'est tout ?”
“Et bien, j'espérais trouver Georg,” murmure Bill, directement dans l'oreille de Tom. “On m'a dit qu'il était bien monté.”
Tom gronde et saisit Bill par les hanches, le bougeant sur ses genoux. Bill couine et pousse Tom en arrière.
“Mais tu feras l'affaire,” dit Bill. Il se dégage de la prise de Tom et se lève.
Tom est allongé sur le lit, levant les yeux pour fixer la silhouette échevelée de Bill. Il est presque nu, portant seulement cette petite jupe, ses longues jambes attirant les yeux de Tom sur ses hanches fines.
“Où tu vas ?” Il enroule ses jambes autour des cuisses de Bill. Bill recule.
“Ne bouge pas,” dit Bill. “Je veux que tu sois nu au moment où je reviendrai.”
“Mais où—”
“Fais-le juste ou je ne te laisserai pas,” dit Bill. Il sourit et disparaît dans la salle de bain.
Tom peut l'entendre s'agiter avec quelque chose là-dedans, et il ne perd pas de temps pour jarter son pantalon et son boxer. Ce jeu auquel ils jouent est l'une des choses les plus déroutantes qu'il ait fait depuis longtemps. Il baisse le regard vers son sexe et le branle une fois. Il tressaille ; Bill l'a aussi rendu plus dur que personne ne l'avait fait depuis longtemps.
Il s'assoit sur le lit et prend une longue, dernière gorgée de bière. Il a les idées beaucoup trop claires. Il jette la bouteille au sol et se couche, y repense ensuite mieux et se redresse. Il est sur le point de se mettre à genoux sur le lit quand Bill revient, tenant une petite bouteille.
“Oh, bon Dieu,” gémit Bill, lâchant presque ce qu'il tient en voyant Tom. Tom hausse simplement les épaules mais il tremble, ses genoux sont vacillants et il s'agenouille sur le lit, faisant signe à Bill de venir avec son doigt.
“Qu'est-ce que tu as là ?” demande Tom, sa voix se bloquant un peu dans sa gorge.
“Um…” Bill hésite un moment mais montre ensuite la petite bouteille de lotion. “Ca aide, tu sais ?”
Tom tapote ses genoux. Bill sourit et commence à s'approcher, se débattant avec le zip de sa jupe. Tom s'éclaircit la gorge. “Garde-la,” dit-il.
“Huh ?”
“Garde-la.” Le ton de Tom est exigeant, ferme. Bill lâche simplement le zip et lève les mains, capitulant. “Viens par ici.”
“J'arrive, bon sang,” répond Bill, rampant sur le lit vers Tom. “Putain, vous autres ne pouvez même pas vous offrir un hôtel plus décent ?”
“Ca a l'air d'être ton genre d'endroit,” dit Tom, souriant d'un petit air satisfait et tripotant la petite jupe.
Bill rougit et souffle. “Vous êtes censés être des rock stars. J'aurai pu aller dans n'importe quel bar, ramasser un mec et ça aurait été plus sympa qu'ici, putain.”
Tom rit et attire Bill à lui, le faisant taire avec un baiser. Bill courbe sa langue dans la bouche de Tom et descend de nouveau sa main pour toucher le sexe de Tom. Tom gémit dans la bouche de Bill et ouvre les yeux, Bill le regarde avec attention. Tom pousse en avant, bougeant son sexe le long du ventre de Bill.
Leurs bouches se séparent et Bill dit, très doucement, “Alors, est-ce que tu veux que je m'assoie dessus ?”
Tom grogne et décide que c'est une idée géniale. Il attrape les hanches de Bill et pousse contre ses fesses. “Oui.”
Bill sourit et débouche la bouteille de lotion. Tom secoue la tête et la prend des mains de Bill. “Hey !” Bill sort les lèvres. “Est-ce qu'au moins tu sais ce que tu es en train de faire ?”
“Oh que oui.” Tom est presque offensé. Il prend une bonne quantité de lotion dans sa main et l'enroule autour de son sexe, sifflant à la sensation.
Bill pousse Tom à la poitrine. “Non, vraiment, est-ce que tu sais ? Je veux dire... Est-ce que tu as déjà fait ça ?”
Tom lève les yeux au ciel. “Je croyais que tu savais tout sur moi, Bill.”
Les yeux de Bill étincellent et il s'agenouille, au dessus du sexe de Tom. “Je sais que tu as baisé des tas de filles. Bordel, tout le monde sait ça. Mais est-ce que tu as déjà enculé quelqu'un ?”
“Je ne t'encule pas,” réplique Tom. “Je te baise la chatte.”
Bill souffle et Tom presse un doigt humide contre son entrée. “Ca n'est pas ma…” Son doigt s'enfonce et Bill gémit.
“Si, ça l'est,” dit Tom d'un ton égal. “Ta chaude petite chatte.”
“Um.” Bill laisse échapper un souffle profond et soupire, s'abaissant, relâchant ses muscles. Tom travaille vraiment son trou, presque trop rudement. Les gémissements et les soupirs de Bill sont pour Tom un signe de continuer, qu'il aime ça, qu'il va bientôt jouir, si Tom continue. Soudainement Tom est déterminé à faire avoir un orgasme à Bill.
Tom ouvre ses doigts en ciseaux à l'intérieur de Bill et étire, pas très doucement, et Bill hurle. “Putain,” chuchote-t-il, mordant l'épaule de Tom. “Il faut que tu me baises et vite, je ne vais pas durer.”
“Ouais ?” Tom se mord la lèvre ; lui non plus ne va pas durer beaucoup plus longtemps. “Tu peux supporter ça ?” Il prend la main de Bill et la serre sur son sexe, et Bill lance un regard de défi à Tom.
“J'ai supporté plus gros.” Bill a un petit sourire satisfait et Tom lui pince la hanche, et ils rient tous les deux. “Okay, okay. Je ne vais pas parler de Georg.”
Tom plisse les yeux et choisit d'ignorer cette remarque. “Tu ne penseras plus à rien sauf à ma bite dans quelques secondes.”
“C'est ce qu'on verra.”
Tom retire ses doigts et soulève Bill au dessus de son érection tendue. “Maintenant ?”
Bill s'abaisse de lui-même et le sexe de Tom heurte son entrée. Il a l'air de tester la résistance de son corps, laissant presque rentrer Tom, presque.
“Je crois que tu dois me détendre un peu plus,” dit Bill, la voix taquine. Il pousse fort vers le bas et le gland de Tom pénètre dans son corps.
“Putain !” siffle Tom et Bill se retire.
“Tu es trop gros,” dit Bill. “Enorme.” Il sourit et s'enfonce de nouveau, laissant Tom aller un peu plus loin cette fois-ci. “Oh…”
Tom saisit les hanches de Bill et le tient fort. “Merde, Bill. Merde !” Bill est si étroit et brûlant à l'intérieur. Tom s'inquiète, il va jouir très bientôt. “Juste… Ne…”
Bill se tortille sur les genoux de Tom et se hisse lentement sur ses genoux, le sexe de Tom glissant de nouveau hors de son corps. Bill glousse et Tom jure, attrapant le haut des cuisses de Bill et serrant. “Allumeuse.”
“Nuh uh,” dit Bill. Il caresse le sexe de Tom et le frotte doucement contre son entrée. “Je ne sais pas si je peux le supporter.”
“Tu peux,” dit Tom. “Tu peux.”
Bill fait un clin d'oeil, fait vraiment un putain de clin d'oeil, et prend Tom à l'intérieur de son corps. Mais cette fois il ne plaisante pas, il laisse Tom s'enfoncer entièrement.
Tom halète et se penche en arrière, tenant les hanches de Bill. Le visage de Bill est crispé, il se mord la lèvre et murmure des jurons. Tom se sent un peu fier ; Bill a dit qu'il était gros, énorme. Même si c'est des conneries, Tom s'en fout. Il soulève un peu Bill et Bill s'immobilise, serrant l'épaule de Tom, “Non !”
“Non ?”
“Oui,” siffle Bill, s'empalant de nouveau. Il enroule ses bras autour de Tom et serre ses muscles autour du sexe de Tom. Tom gémit et soulève de nouveau Bill, se retirant légèrement. Bill soupire et lèche le long du cou de Tom, il presse sa langue contre son oreille et aspire. “Oh bon Dieu, oui.”
La voix de Bill est directement dans l'oreille de Tom, c'est une voix que Tom n'a jamais vraiment entendue avant. Il en déduit que c'est la voix de sexe de Bill, et Tom hausse les sourcils. Il n'aurait jamais pensé entendre un jour la voix de sexe de Bill.
Il l'aime, il embrasse le cou de Bill. “Tu veux que je te baise ou… ?”
“Uhh,” Bill grogne, son corps pesant lourd sur Tom. “Putain, ça fait tellement longtemps, putain…”
Tom hoche la tête, sourit, soulève Bill et les fait tourner. Il allonge Bill sur le ventre, Bill saisit les draps dans ses poings et s'ouvre pour Tom. Tom pousse à l’intérieur, attrapant la taille de Bill et donnant un petit coup à la jupe pour la relever. Le cul de Bill apparaît et le ventre de Tom se tord ; c'est l'un des meilleurs qu'il ait jamais vu, peut-être même le meilleur. “Sympa,” commente Tom, le pinçant.
“Oh,” gémit Bill pour toute réponse, son visage pressé dans le matelas. Il se remet à bouger avant Tom, tremblant et se tordant. “Fais pas le con, Tomi…”
Ce n'est pas l'intention de Tom. Il a ce qu'il veut, il est en train de baiser. Et Bill aussi. Comment est-ce que ça pourrait être mal ?
Il rejette ces pensées au loin et commence à baiser Bill, commence à se perdre dans la sensation et dans les petits bruits que Bill fait. Ils sont mignons, doux, et bordel, tellement excitants aussi.
Bientôt les petits bruits ne sont plus aussi petits. Bill se redresse sur les genoux et pousse à la rencontre des coups de Tom. “Plus fort,” grogne Bill et Tom essaye d'obéir.
Il pousse dans le corps de Bill et halète, c'est si bon. “Si bon, Bill.”
Les jambes de Bill s'écartent plus largement et il pousse en arrière plus durement, renversant presque Tom. “Besoin de jouir, fais-moi juste jouir.”
“Tu vas jouir,” grogne Tom, maintenant Bill en lui tenant le ventre. Bill s'effondre et se soutient avec les bras, à quatre pattes. Tom a l'eau à la bouche, c'est si incroyablement chaud, il ne peut presque pas le supporter. Il pousse plus, plus fort, plus profond. Bill gémit plus bruyamment qu'aucune fille ne l'a jamais fait pour Tom. Ils s'accordent si bien tous les deux, c'est une baise parfaite. Satisfaisante. Tom est sur le point de jouir. “Tu es près ?” demande Tom en haletant.
“Je… Je…” Bill se retourne, regardant Tom. “J'ai besoin d'être touché, à ma… Oh mon Dieu, ça fait mal.”
“Shh,” dit Tom, se frottant contre le dos de Bill. “Détends-toi juste, laisse aller, tu dois jouir pour moi. Je veux te voir jouir.”
“Vraiment, tu veux ?”
Tom hoche la tête, putain, évidement qu'il veut. Il glisse une main sous le ventre de Bill et caresse la peau fine, ses articulations sont heurtées par le sexe dur de Bill. Tom lève les sourcils ; c'est donc ça ce que Bill veut.
“Putain,” murmure Tom, serrant la taille de Bill. Bill crie et sa main disparaît sous lui, il commence à se branler furieusement. Tom sourit, le visage de Bill est si concentré. Il se mord la lèvre, ses yeux se ferment presque… Tom connaît ce regard. “Viens, chérie. Viens, jouis…”
Bill siffle et se tend, se laissant aller et faisant un si mignon et curieux bruit que Tom arrête ses à-coups. “Oh, bon Dieu,” hurle Bill, laissant tomber sa tête et s'effondrant sur ses coudes. Tom sent Bill serrer fort autour de lui, écrasant presque le sexe de Tom, puis Bill gémit fort et halète. Tom sait qu'il a joui.
“Si bon ?” Tom tend le cou, tenant toujours le ventre de Bill. “Bill ?”
“Continue,” articule la petite voix fatiguée de Bill. “Je veux que tu jouisses en moi… Putain, s'il te plaît.”
Tom se cambre un peu, s'agenouillant derrière Bill et poussant en avant, ses mains glissant du ventre de Bill à ses hanches. Leurs corps sont rendus glissant par la sueur et Tom peut à peine tenir. Il va jouir dans le petit corps étroit de Bill et cette simple pensée fait se raidir ses testicules.
“Putain, je mouille tellement, fais-le,” dit Bill, ses mots étouffés par l'oreiller.
Tom se retire complètement puis rerentre, adorant la douce plainte que le mouvement tire à Bill. “Ca te plaît toujours ?” demande-t-il. “Même après que tu aies joui ?”
Bill pousse ses hanches en arrière. “Dépêche-toi.”
Tom rit et pousse fort deux fois, regardant Bill saisir les draps. “Tu peux pas le supporter ?”
“Je me fais chier,” dit Bill.
“Oh, va te faire mettre,” dit Tom, souriant et claquant fort dans les fesses de Bill. Bill glapit et se resserre autour de Tom au point que c'est presque douloureux. C'est juste assez parce que le corps de Tom tout entier se raidit et il jouit directement à l'intérieur de Bill avec un grondement bas.
Bill gémit et roule hors de sous Tom, jurant et bougeant vers le haut du lit. Tom peut voir que le sexe de Bill est toujours dur, bien qu'il y ait du sperme sur sa jupe et sur son ventre. “Putain,” dit Bill et tire sa jupe en place, couvrant son érection.
“Putain, viens ici,” demande Tom. Bill secoue la tête, Tom attrape la fine taille de Bill et le force à venir sur ses genoux nus. “T'as vraiment aimé ça, hein ?”
Bill lève les yeux au ciel. “C'est toi l'homme,” dit-il sarcastiquement.
Tom sourit et sans prévenir, presse deux doigts à l'intérieur du corps de Bill, les faisant immédiatement aller et venir. Il est évident que Bill est au sommet, il chevauche les doigts de Tom sans hésitation, enfouissant son visage dans le cou de Tom.
“Putain, putain, putain,” gémit Bill, et Tom sent le corps de Bill se serrer autour de lui.
“Tu es une salope,” murmure Tom, souriant. “Une vraie petite salope.”
“Non,” gémit Bill, démontrant la remarque de Tom lorsqu’il s'empale sur les doigts de Tom. Il touche sous la jupe et attrape son sexe, dur, et tire fermement. Tom continue à le doigter, grognant, soulevant presque Bill par la force de ses poussées. Bill crie et se penche en avant, serrant fort les doigts de Tom. Le ventre de Tom s'enflamme alors qu’il poursuit l'orgasme de Bill, ayant besoin de le faire jouir encore.
“Oh putain !” Bill crie, tremblant puis devenant rigide contre Tom. Tom rit triomphalement alors que Bill jouit de nouveau, encore plus puissamment que précédemment. “Putain, Tom, putain…”
“T'es trop facile,” répond Tom, ôtant ses doigts humides de Bill et en mettant un dans sa bouche. Bill regarde avec de grands yeux. “Mmm.”
“J'ai quel goût ?” murmure Bill.
“Comme…” Tom sort le doigt de sa bouche et fait une caresse dans les cheveux de Bill. “Comme j'en veux plus.”
Bill sourit. “T'en auras pas plus, c'est juste un coup d'une nuit.”
Tom se tend mais hoche la tête. “C'est la règle.”
“Tu es un bon coup,” dit Bill, embrassant doucement Tom puis glissant hors du lit, ramassant sa chemise. “Le meilleur que j'ai jamais eu, peut-être.”
“Peut-être ?”
Bill lève les yeux au ciel et Tom baille. “Ah, je t'ai épuisé.”
“Ouais, c'est vrai,” dit Tom. Il rampe sous les couvertures rêches et pose sa tête. Instantanément ses paupières deviennent lourdes et il baille de nouveau. “Merci d'avoir toqué.”
Bill rit, regardant Tom glisser dans le sommeil. Il remet sa chemise et s'apprête à sortir quand il s'arrête devant l'armoire. Après avoir vérifié ses cheveux dans le miroir, il prend un morceau du dépliant de l'hôtel minable, y note quelque chose et le pose sur la table de chevet de Tom.
Souriant, satisfait, il sort.
*°*°*°*°*°*°*
Tom se réveille et son dos lui fait mal, sa tête lui fait mal, et il ne s'est jamais aussi senti si foutrement satisfait.
Il s'étire sur le matelas dur et sourit.
“Putain,” gémit-il, tressaillant lorsque son dos craque. Il s'assoit et son ventre gronde, il est affamé, et bien qu'il sache que le room service soit pourri, il se retrouve malgré tout à attraper le téléphone.
Il vient juste de décrocher quand il remarque un petit bout de papier sur la table de chevet. Se penchant en avant pour lire ce y qui est gribouillé, il sourit.
“La nuit dernière était incroyable. Appelle-moi si tu redescends un jour en ville, bel étalon. –Bill”
Il retourne le papier dans ses mains, gloussant en voyant le numéro de Bill écrit au dos.
Sans réfléchir, il compose le numéro. Bill ne décrochera sûrement pas d'aussi bonne heure, mais—
“Allô ?” Bill n'a l'air qu'à moitié réveillé.
Tom sourit. “Prête pour le deuxième round ?”
Bill rit. “Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps ?”
“Tu m'as épuisé.”
“Très bien,” répond Bill. “Je viens directement ?”
“D'habitude je ne rappelle pas, tu sais,” dit Tom, souriant d'un air satisfait.
“Tu dois être amoureux de moi.”
“Um…” Tom fait une grimace, mais sourit. “Contentons-nous de te faire venir ici, okay ?”
Tom peut entendre le rire de Bill au travers du mur et ils raccrochent.
FIN CHAPITRE 1