CHAPITRE 3

Tom se réveille et la première chose qu’il pense est, Oh, merde.

Sa bouche a un goût affreux, et ses membres sont endoloris - pourquoi est-il si endolori ? Il s'assoit et se masse le crâne. Il a dû boire un peu hier. Pas trop, pourtant.

Il n'a pas la gueule de bois. Il étire ses bras et laisse échapper un bâillement, ouvrant finalement la bouche et plissant le nez. Sa langue est pâteuse, ses lèvres sont sèches. Il se tourne sur le côté, en se cambrant un peu, et il voit Bill.

Bill, presque nu, dormant à poings fermés.

"Putain…" La voix de Tom n'est qu'un simple murmure, mais il se plaque une main sur la bouche. Il fixe Bill fort. Tout ce qu'il s'est passé hier soir lui revient précipitamment en tête. L'envoi de sms, le flirt, la partie de baise. Tom déglutit difficilement. Il ne dort en fait jamais avec ses coups d'une nuit.

Mais ça n'était pas un coup d'une nuit, et ce n'est pas juste une groupie. C'est son petit frère Bill et maintenant, il l'a baisé deux fois.

Tom se sent mal, ses yeux fixement posés sur Bill. Il s'assoit un peu plus droit, une nouvelle déglutition se coinçant dans sa gorge. "Putain, putain," murmure-t-il. Il sort du lit, s'extirpant des draps et son visage s'empourpre. Bien sûr il est nu, pourquoi ne le serait-il pas ?

Tom secoue la tête et baisse les yeux vers Bill, si paisible dans son sommeil. Bill a l'air contenté, blotti profondément sous les couvertures. Il a l'air heureux, détendu... satisfait.

Le bas-ventre de Tom est douloureux, la chaleur s'enflammant dans son ventre, et il faut qu'il quitte la pièce. Il enfile un boxer et se rue dans la salle de bain, allumant la douche et se mettant dessous aussi vite qu'il le peut. Il frotte sa peau, soudainement très conscient de la façon dont Bill avait été partout contre lui.

De la façon dont il avait été partout contre Bill.

Il tressaille au souvenir, quand en s'enfonçant en Bill, de combien son frère était serré autour de son sexe, d'à quel point Bill exprimait bruyamment son plaisir. Bill avait adoré, c'était sûr.

Et Tom aussi.

Le sexe de Tom est potentiellement encore plus dur que la nuit précédente. Il laisse l'eau battre contre son torse et geint. Bill était absolument le meilleur coup qu'il ait jamais eu. Et même plus que ça…

Juste d'être avec Bill était une explosion, tant dans le lit qu'en dehors. Bill est son petit frère, son meilleur ami, son âme soeur.

Tom serre les poings puis laisse ses muscles se détendre. Il sait ce qu'il doit faire, bien que cela fasse tomber un poids dans son ventre et trembler ses mains.

"Bon Dieu," siffle-t-il, et il laisse l'eau emporter ses pensées au loin.

**

Lorsque Tom sort de la douche il se sent plus calme.

Il sort de la salle de bain, une serviette enroulée bas sur ses hanches, et il prend une profonde inspiration. Il va devoir gérer ça.

Le lit est vide, cependant. Pas de Bill en vue.

Tom se mord la lèvre et croise les bras. Une myriade d'émotions tourbillonne dans son ventre – le soulagement, la culpabilité, la confusion. Où est-ce que Bill est allé, et pourquoi ? Enfin, il est évident qu'il est retourné dans sa chambre.

Mais pourquoi ?

Tom soupire et s'assoit sur le bord du lit, il met sa tête dans ses mains. Le sang bat dans ses tempes et ses genoux sont un peu tremblants. Il se relève et regarde autour de lui. La chambre ne présente aucun signe de ce qu'il s'est passé hier soir. Tom est sur le point de passer à autre chose et de s'habiller quand ses yeux atterrissent sur quelque chose.

Un bas noir en soie sur le sol.

Il soupire profondément et se rassoit sur le lit. "Oh mon Dieu, Bill," murmure-t-il, et il saisit son téléphone sur la table de chevet. Il le tient avec des mains tremblantes, tant d’émotions étant en lui, et tape un sms décousu.

je peux plus faire ça on peut plus se revoir

Il l'envoie et se laisse tomber en arrière sur le lit, tenant le téléphone dans ses mains moites. Après quelques instants son téléphone vibre et il l'ouvre, parcourant le message qui a été envoyé.

qu'est-ce que tu veux dire lit-il.

c'est pas bien, tape Tom. il y a quelqu'un d'autre

Au moment où il envoie le message son coeur commence à battre plus fort dans sa poitrine. Il s'assoit et fixe son téléphone, voulant qu'un autre message y parvienne. Une douloureuse minute passe avant que le message de Bill n'arrive.

qui tomi

Tom sourit alors un peu, réalise que son frère ne comprend pas. Réalise que Bill ne sait pas qu'ils sont encore en train de jouer, qu'il est encore la groupie. Tom reste nerveux comme pas possible, mais il se sent un peu plus calme.

je peux pas te le dire. tu comprendrais pas tu penserais que c'est pas bien. en plus tu me connais même pas

Le prochain sms arrive très vite. oh. mais je pensais que tu croyais pas en l'amour ?

Tom secoue la tête. qui a dit que c'est de l'amour ? tape-t-il, mais il y repense à deux fois et efface le message. Il ne peut pas mentir maintenant. Maintenant j'y crois.

alors qui ? je le dirai pas je le jure

Il fait tourner plusieurs fois son téléphone dans ses mains, se sentant mal, puis il tape, c'est juste que ça va pas marche entre nous – peut-être qu'on se reverra un jour, bye.

Tom attend une autre réponse, mais elle ne vint jamais. Il expire lourdement et se met debout sur ses jambes tremblantes. Les ruptures n'ont jamais été difficiles pour Tom, mais celle-ci est étrange. Elle pèse sur lui et il veut faire une longue sieste. Il veut hiberner.

Il s'habille lentement, en se demandant s'il a fait ce qu'il fallait. Les groupies peuvent devenir collantes, il vaut mieux les laisser tomber avant que ça ne devienne trop intense.

Tom grince des dents, se mord l'intérieur de la bouche. Il se sent agité et il a besoin de le dire à quelqu'un. Il a besoin de laisser sortir ses sentiments, parce qu'il n'a jamais vraiment ressenti ça auparavant. Il n'a jamais voulu être avec quelqu'un plus d'une fois. Il gémit lourdement. Il est tellement pris, tellement emporté dans sa tête.

Il met ses chaussures et sort de sa chambre, et descend directement dans le hall.

La porte de Bill est fermée, et Tom se sent ridicule de poser ses phalanges sur la porte. Ce coup-ci c'est lui qui est de ce côté de la porte. Tom reste debout là, se sentant un peu idiot. Bon sang mais à quoi est-ce qu'il s'attend ? Il ne sait même pas vraiment ce qu'il veut. Il sait juste que ça implique Bill.

Tom décide de ne pas toquer ; il n'y a jamais eu aucune raison de toquer avant. Et il n'y a désormais plus aucune limite dans leur relation.

Il ouvre la porte et trouve la chambre de Bill vide. Il rentre et regarde autour de lui. Le lit de Bill est fait et Tom sait pourquoi. Il n'a jamais dormi dedans.

Parce qu'il a dormi avec Tom.

Ses yeux traînent du dessus du lit à une petite pile de vêtement au sol. Ce sont les vêtements que Bill portait la nuit précédente et il déglutit difficilement. Ses yeux bougent des vêtements à une porte vitrée coulissante qui donne sur un petit balcon. Il peut juste voir Bill au travers de la porte, appuyé contre la rampe du balcon en fumant une cigarette.

"Bill," dit-il, mais son frère n'a pas l'air de l'entendre. Ses pieds bougent de leur propre chef et avant qu'il ne l'ait réalisé, il ouvre la porte et Bill se retourne et halète.

"Tom," dit-il, de la fumée sortant de ses lèvres.

"J'ai cassé," dit Tom. "C'est fini."

Bill baisse le visage et ferme les yeux. "Je sais, tu me l'as dit."

"Non, j'ai cassé avec elle," dit-il. Il tend la main et la passe sur le torse de Bill. "Parce que j'ai trouvé quelqu'un d'autre. Quelqu'un de mieux."

"Qui ?" demande Bill, ouvrant les yeux et regardant fixement Tom. "Qui d'autre ?"

"Toi, espèce d'idiot," dit Tom.

Bill cligne des yeux et secoue la tête. "Mais tu m'as dit que…"

"Je lui ai dit à elle."

"Mais elle c'est… elle c'est moi," dit Bill, une rougeur apparaissant sur son visage. "Tu as cassé avec moi."

"Je veux commencer quelque chose avec toi," dit Tom. "Rien que toi. Même si je ne me formaliserai pas si tu gardes les bas."

Bill prend une teinte encore plus rouge. "Bon Dieu, espèce de trou de cul," dit Bill, souriant. Tom rit et Bill le frappe à l'épaule. "Tu lui as pratiquement cassé le coeur, tu sais ?"

"Vraiment ?" demande Tom.

Le sourire de Bill se transforme en quelque chose de rusé, en quelque chose de dangereux. Il s'approche furtivement et colle leurs joues l'une contre l'autre. "Ouais. Elle va être dégoûtée que je lui aie volé son mec, Tomi. Tu étais son préféré. Mais tu sais quoi ?"

Tom hausse un sourcil interrogateur et attrape Bill par la taille.

"Tu es mon préféré, à moi aussi," dit Bill. Et là ils s'embrassent, profond et mouillé, et Tom pense que ça doit être le meilleur baiser qu'il ait eu jusqu'ici.

Il enroule son bras autour de la taille de Bill, embrassant vraiment Bill comme il mérite d'être embrassé. "On ne joue plus," murmure Tom.

"Pas de conneries," répond Bill, un petit sourire en coin dans la voix et sa langue tapote le piercing de Tom à la lèvre. "Je te l'avais bien dit."

"Hm ?" Tom halète lorsque la main libre de Bill erre sur son dos, trouve son cou et y enfonce les ongles.

"Putain je te l'avais bien dit," dit Bill, "que tu étais amoureux de moi."

Tom ne répond pas, il embrasse simplement Bill plus fort et le renverse pratiquement en arrière. Bill lâche presque sa cigarette et gémit un peu. Tom sait qu'ils risquent d'être vus – le balcon est clairement en vue, donc il tire un peu Bill dans l'ombre, les cachant du reste du monde.

Bill expire et son souffle a pour Tom le goût de la fumée. Tom lèche leurs lèvres et avale voracement. Ca laisse un goût frais dans sa bouche et il se rappelle des deux nuits passées. Tom a de nouveau très envie de cette proximité. Il pousse Bill contre le mur extérieur et retient ses poignets. Bill se tord délicieusement, en riant doucement.

"Quoi ?" demande tranquillement Tom, baissant la tête et souriant.

"Tu veux que je mette les bas ?"

"Non," dit Tom. "Parce qu'aujourd'hui tu es Bill."

"J'ai un secret à te révéler," murmure Bill. "Les autres fois aussi j'étais Bill."

"Bon Dieu, et dire que je croyais que je ne baisais pas mon frère."

Bill frappe Tom à l'épaule et tire une longue bouffée de sa cigarette, puis attache ensuite ses lèvres à celles de Tom. Tom inspire la fumée qui se trouve dans la bouche de Bill et l'expire par les narines, et tous deux froncent le nez. Ca brûle plaisamment, la fumée entre eux.

"Ouais, c'est ce que tu croyais, mais…" Bill hausse un sourcil. "Je ne voulais pas tout casser."

Tom lève les yeux au ciel. Bill le fixe d'une façon dangereuse, et son ventre tourbillonne. C'est Bill, juste Bill, son petit frère Bill. Tom déglutit difficilement.

"Bill," dit doucement Tom. Il penche la tête en avant et embrasse la gorge de Bill. "Est-ce qu'on va vraiment faire ça ? Toi et moi ?"

Bill sourit et enroule une jambe autour de celle de Tom. "Tu peux pas déjà être en train de me larguer, pas vrai ?"

Tom ne peut que rire à cette remarque et embrasse de nouveau Bill. Bon Dieu, il ne peut jamais avoir assez de lui. Il se retire et dit, "J'étais sérieux, espèce de trou du cul."

"Tu aimes mon trou du cul," dit Bill et Tom gémit. Maintenant que Bill est Bill, les taquineries ne prendront jamais fin. Cela réchauffe Tom à l'intérieur, il va avoir son frère tout entier. "Bien sûr qu'on va vraiment faire ça. On a déjà commencé. Tu es inquiet ?"

Tom hoche la tête. "Tu es mon frère."

"Oh, on s'en tape," dit Bill. Il tire une longue latte de sa cigarette et le sexe de Tom bat lorsqu'il regarde la bouche de son frère travailler la clope. "Tu es ridiculeusement excitant."

"Plus excitant que Georg ?" ne peut s'empêcher de demander Tom. Evidement il plaisante, mais il est aussi curieux.

Bill lève simplement les yeux au ciel. "Peu importe."

"Bill…"

"Je ne suis pas obligé de répondre à ça."

"Si, tu l'es," dit Tom, poussant son sexe contre Bill. Bill halète doucement et ses lèvres font la moue. "Bill…"

"Tellement plus excitant." Bill devient clairement rouge, et ça soulage Tom, d'être encore capable de faire rougir Bill. "Bon Dieu, Tomi."

Tom sourit et écrase un peu ses hanches contre Bill, savourant les petits bruits de frustration que fait Bill. Tom sait qu'ils bandent tous les deux, il peut le sentir, et il est surpris de voir à quel point il est excité par le sexe dur de Bill. Il se sent rougir. Il veut s'écraser tout contre.

"Tom," murmure Bill. "Assieds-toi."

"Quoi ?"

"Assieds-toi," répète Bill, et il pousse Tom sur une chaise. Tom est ahuri lorsqu'il voit Bill se mettre à genoux. Bill s'escrime gauchement contre la ceinture de Tom, ses doigts maladroits se débattant avec la boucle. "Merde, merde."

Tom retient un sourire. Bill est nerveux. "La fille d'hier soir pourrait faire ça avec un seul doigt."

Les yeux de Bill se rétrécissent en une fente. "C'était une salope."

"Une grosse salope… J'ai bien aimé," répond Tom. "Pas de culotte."

"Mais quelle pute." Bill lève rapidement les yeux et lui jette un regard, Tom sent de nouveau son ventre tourbillonner. D'un petit coup Bill réussit à ouvrir la ceinture de Tom, il descend ensuite la braguette de son jean.

"Qu'est-ce que tu vas faire ?" demande Tom en tremblant et Bill rit.

Bill presse sa main contre l'érection vêtue de Tom, déplaçant avec soin sa cigarette dans son autre main. "Qu'est-ce qu'il semblerait ?"

Tom sourit. "Il semblerait que tu sois sur le point de me sucer, Bill."

Bill ronronne dans sa gorge et glisse sa main dans le sous-vêtement de Tom. Il saisit le sexe de Tom et le sort doucement. Il est rouge et déjà humide au sommet. Tom n'a sans doute jamais été aussi excité et il gémit rien qu'en regardant son frère le tenir dans sa main.

"Je parie que je suce mieux qu'elle," murmure Bill. De la fumée flotte entre eux et Tom se baisse pour caresser le visage de Bill.

"J'en suis pas si sûr, elle était incroyable," dit Tom.

Les yeux de Bill noircissent et il porte sa cigarette à sa bouche, la suçant fort. Tom l'observe et crie presque lorsque Bill baisse sa bouche, expirant des volutes de fumée tout autour du sexe de Tom avant de le prendre en lui. Bill ne perd pas de temps et suce entièrement Tom, la fumée continuant à s'enrouler autour d'eux, et les genoux de Tom tremblent.

Ses mains se lèvent pour agripper les doux cheveux de Bill et ils gémissent tous les deux.

Tom baisse les yeux vers son petit frère et expire, s'attendant presque à voir de la fumée s'échapper de sa propre bouche. Il frotte son doigt contre la nuque de Bill et le pousse en avant pour l'encourager, et Bill se contente de sourire d'un air satisfait. Quelque chose s'effondre dans le ventre de Tom, comment est-ce que quelqu'un peut être aussi ravageur ?

Il sourit en tremblant et inspire profondément plusieurs fois. “Tu as déjà fait ça avant ?” demande-t-il sans avoir l'air d'y toucher.

Bill hausse simplement les épaules et prend une autre latte. “Pourquoi est-ce que tu dis ça ?” Il se penche en avant et expire de nouveau sur le sexe de Tom, cette fois-ci en laissant sa langue frôler le bout. L'effleurement est presque trop pour Tom, il soulève les hanches et baise la bouche de Bill.

Bill halète, mais prend Tom en lui, léchant délicieusement autour du sexe et lâchant presque sa cigarette. Tom a ses doigts follement enfoncés dans ses cheveux de Bill et il bouge avec lui, glissant ses hanches en avant et en arrière, laissant Bill le prendre si profondément qu'il embrasse les aines de Tom.

Bill émet un son sourd dans sa gorge et se retire. Il laisse ses lèvres effleurer le bout du sexe de Tom et il dit, en se léchant les lèvres, "Ne tournons pas autour du pot, j'ai sucé quelques gars."

"Ugh, Bill," siffle Tom. "Combien ?"

Bill branle le sexe de Tom et aspire une dernière bouffée de sa cigarette avant de la jeter par terre. Il prend de nouveau le sexe de Tom et laisse la fumée s'échapper de sa bouche. Tom regarde la fumée disparaître et la bouche de Bill s'activer. C'est la meilleure pipe de sa vie, c'est sûr et certain.

"Eh bien, pas tant que ça," dit Bill. Il branle Tom et dépose de doux baiser autour du bout. "Toi, pour commencer."

"Mmm. Et est-ce que tu aimes ?"

"Ta queue ?" Bill fait un grand sourire puis avale Tom. Les hanches de Tom se balancent vers le haut et il s’enfonce dans la bouche de Bill avec un gémissement irrégulier. Bill est bon, presque trop bon. Tom sait que Bill a sucé plus que "quelques gars" mais il est aussi plutôt confiant quant au fait que Bill n'a jamais sucé personne comme ça.

Bill enroule ses doigts autour de la base du sexe de Tom et serre, et Tom crie. “Tu n'as pas répondu,” arrive-t-il à articuler.

“Hm.” Bill se retire et lève les yeux vers Tom. “Ouais, je l'aime.”

“Tu l'aimes comment ?”

Bill se penche en avant et lèche un sillon chaud sous le sexe de Tom. Tom se cambre involontairement et un son étrange et étouffé s'échappe de ses lèvres.

“Trop,” répond Bill, souriant diaboliquement. Il serre de nouveau le sexe de Tom, et fait rouler ses doigts sur toute la longueur. Tom meurt d'envie de la bouche de Bill et il lui donne un petit coup au menton avec son sexe. Bill hausse les sourcils et respire chaudement, tout contre la fente. Tom se mord la lèvre, tremblant. Aucune fille n'a jamais fait trembler Tom auparavant, pas même presque, et Bill arrive à le faire supplier.

Le ventre de Tom commence à chauffer, et ses orteils picotent. Bill lui ôte toute énergie et il se sent épuisé, il veut juste jouir. Bill le provoque et le pousse et lui résiste. “Oh, putain, Bill,” murmure Tom. “Achève-moi.”

Bill fronce le nez et avale l'intégralité du sexe de Tom, et Tom recule. Putain, c'est tellement bon, Tom sait qu'il ne va pas pouvoir en supporter plus. Son ventre se tord d'excitation et tout lui semble brûlant, ses membres tiraillent.

Il sent les longs ongles de Bill contre la base de son sexe, griffant et chatouillant. "Mmm," gémit Bill autour de son sexe, et c'est presque trop. Tom grogne, se cambrant et jouissant. Il jouit fort et Bill le relâche, son sperme jaillissant sur ses lèvres et son menton.

"Oh, putain, désolé," dit Tom hors d'haleine, mais les lèvres de Bill s'ouvrent et sa langue les lèche. "Ugh, Bill, tu as aimé."

Bill s'enlève le sperme du menton et se lèche les doigts. "Ca c'était du soin du visage, Tom."

"Tu as aimé," répète Tom. "Putain, viens par ici."

Bill se lèche encore une fois les doigts puis se glisse sur les genoux de Tom. "Baise-moi," demande Bill, et il embrasse profondément Tom. Si profondément que la tête de Tom tombe en arrière et heurte la chaise. "Tom. Rien que moi. Ne baise rien que moi."

"Ici ?" croasse Tom. Bill se balance contre lui et miaule. "Dehors ?"

"N'importe où," dit Bill et leurs lèvres se joignent de nouveau.

“Putain,” gémit Tom. “Ouais, tu vas m'achever. Il faudra que tu fasses avec.”

Bill secoue la tête, se déhanchant et se tordant sur les genoux de Tom. Tom saisit les hanches de Bill et l'écrase contre son sexe, et il sait qu'il va de nouveau être prêt parce que Bill est la petite chose la plus excitante qu'il ait jamais eu sur son sexe.

Il retire son t-shirt à Bill et le jette sur le côté. “Je te veux nu,” murmure Tom.

“Pas de jupe ?”

“Non,” dit résolument Tom. Il veut se retrouver avec Bill, rien que Bill. La pensée le finit presque. Il lèche le long du milieu du torse de Bill et lève lentement les mains vers ses tétons. Bill gémit bruyamment. “Je pense toujours que tu as des seins incroyables, au fait.”

“Tais-toi,” dit Bill, souriant et roulant les yeux au ciel. Puis il rougit un peu. “Merci, quand même.”

Tom se contente de hocher solennellement la tête. Il sent Bill encore plus, frottant son dos, profitant simplement de la peau nue. Bill bouge sur lui, son jean frotte le sexe de Tom presque rudement. “Enlève-les,” chuchote Tom. “Sérieusement, il faut que je t'aie nu.”

Les yeux de Bill étincellent et il se tortille hors de son jean sans même en défaire la braguette. Il se lève et retire son pantalon et son boxer, et se couvre pudiquement des mains. Tom rit simplement, mais il se sent de nouveau nerveux. Bill a un pénis, et même s'il le couvre avec ses mains pudiques et parfaitement manucurées, Tom peut dire qu'il bande extrêmement fort.

“Assieds-toi,” est tout ce que Tom arrive à articuler, et Bill tente un petit pas en avant.

Le visage de Bill rougit et il retire ses mains, toute insolence envolée, et son sexe dur et fin apparaît. "Oh mon Dieu," dit Bill. Tom enroule une main autour de la cuisse de Bill et l'attire plus près. "Tomi, ne la regarde pas."

Le sexe de Bill est pourtant tout ce que Tom regarde. Il est long et lisse, et il fait gentiment aller sa paume sur toute sa longueur. "Bill…"

"Tomi, est-ce que tu l'aimes ?" Bill baisse les yeux, regarde Tom le toucher.

Tom saisit le sexe de son frère, le branle réellement et Bill couine. "Très sympa," dit Tom. "Maintenant viens là."

Il tire Bill tout près et bientôt il le porte sur ses genoux, leurs sexes se touchant, tout comme leurs lèvres. "Oh mon Dieu," gémit Bill. "Oh putain."

“C'est incroyable,” murmure Tom, bougeant légèrement les hanches, frottant leurs érections ensemble. “Oh putain, c'est bon.”

“Je ne suis pas une fille,” dit doucement Bill.

“Je sais.”

Bill sourit et Tom l'embrasse fort, pressant désespérant leurs lèvres ensemble. Bill se balance d'avant en arrière sur les genoux de Tom et Tom se sent devenir à nouveau dur, tout ce dont il avait besoin c'était d'un petit coup de pouce de la part de Bill. Ils se collent lentement l'un contre l'autre, savourant cette nouvelle sensation, et Tom se retrouve à caresser de la main le long du dos de Bill, puis ses fesses, entre la raie. Il heurte sournoisement le trou de Bill avec son index et Bill halète, choqué.

“Oh putain, j'avais oublié, oh Tom,” gémit Bill, se tordant incontrôlablement à ce simple contact. Tom sourit, il se sent de nouveau tellement confiant, parce qu'il sait comment donner du plaisir à Bill de cette façon. Il sait qu'il peut le faire crier à s'en casser la voix. “Tom, fais-le. Touche-le, j'en ai besoin.”

“Supplie-moi,” répond tranquillement Tom, plaçant son doigt contre le trou de Bill.

“S'il te plaît, s'il te plaît,” Bill chuchote presque, les yeux fermés. “Tu es si bon, si bon, Tom.”

“Mais encore ?” Tom chatouille juste au bord de l'entrée de Bill.

“Tomi, Tomi,” gémit doucement Bill. “Mets-le dedans, s'il te plaît.”

Tom ne fait pas attendre Bill plus longtemps, il pousse son doigt à l'intérieur et un cri haut perché s'échappe des lèvres de Bill. C'est sec mais il peut dire que Bill s'en fiche. Bill s'accroche à ses épaules et pousse fort vers le bas.

"Merde, merde." Bill se tortille, sa cuisse cognant le sexe de Tom.

"Bon Dieu, tu es tellement étroit," dit Tom. Il plie son doigt et Bill tremble fort. "C'est là ?"

"Oui," dit Bill entre ses dents serrées. "Oui. Putain. Il faut que tu me prennes, Tom."

"Alors faisons-le juste là, personne peut nous voir," dit Tom. "Laisse-moi simplement le faire."

"Tu vas me déchirer en deux," dit Bill. "Du lubrifiant. Allez, Tomi."

Bill enroule ses jambes autour de la taille de Tom et s'accroche, et Tom se contente de rire et tente de se lever. Bill est lourd mais Tom peut gérer le poids. Il porte Bill à l'intérieur et ils tombent sur le lit fait de Bill. Immédiatement Tom retire son jean et son boxer et embrasse fort Bill.

“Ton putain de t-shirt,” grogne Bill, submergé par les manches de Tom. “Enlève-le.”

Tom se penche en arrière et regarde Bill avec incertitude. Bill sourit simplement et s'agenouille, retirant son t-shirt à Tom et blottissant son visage contre son torse. “Trop bien,” murmure-t-il, et il lèche un téton de Tom. “Miam.”

“Bizarre,” dit Tom, et Bill pousse contre lui, les allongeant tous deux de force sur le matelas. Ils se collent l'un à l'autre pendant quelques instants, et Tom est au septième ciel. Le corps nu de Bill est la meilleure chose qu'il ait jamais sentie contre sa peau, si chaud et doux et souple. Il fait courir ses doigts le long de la silhouette de Bill, touchant simplement.

Tom s'assoit et tire Bill sur ses genoux, et leurs torses rencontrent en contact. “Revenons à nos moutons,” dit Tom. Il saisit les fesses de Bill et celui-ci crie, souriant.

“Quoi, au fait que tu aimes mon cul ?” demande Bill.

“J'adore ça,” répond Tom, poussant un doigt sec directement en Bill. Celui-ci tremble et serre les épaules de Tom, plongeant sa tête dans son cou et mordant doucement. Tom halète et son doigt se plie, touchant la prostate de Bill. Bill mord plus fort, gémit un peu. Ses cheveux sont partout contre le cou et les épaules de Tom.

"Je peux plus attendre," s'écrie Bill. "Maintenant, Tomi, s'il te plaît."

Tom le pousse contre le matelas et fait courir ses mains tout le long du petit corps de Bill. Bill tremble, bougeant contre la sensation. "Où est le lubrifiant ?"

Bill se soulève et attrape son sac à maquillage. "Ouvre-le."

Tom plonge sa main dans le sac et trouve le tube, retirant le bouchon et couvrant immédiatement ses doigts avec la substance glissante. "Ecarte tes jambes."

“Juste comme ça ?” demande Bill, ses lèvres s'étirant en un sourire amusé. “Je suis pas une simple groupie stupide, Kaulitz.”

Tom grimace. “Mais je suis ton préféré.”

“Peut-être.”

“Allez, écarte les jambes,” dit Tom, avec un petit sourire en coin. “Tu en crèves d'envie.”

Les joues de Bill rougissent. “Je ne t'ai même pas demandé de me lécher.”

“Cette groupie l'a fait,” répond Tom.

“C'était une grosse salope.”

"Tu veux que je le fasse ?" demande Tom. "Parce que si c’est le cas je le ferai."

"Tom, peu importe pourvu que ça te fasse venir en moi plus vite," dit Bill.

Tom sourit et presse un doigt en Bill. "Plus tard alors, maintenant…" Il en pousse un autre à l'intérieur et Bill halète et tremble. "J'ai juste envie de baiser."

"Je veux ce que tu veux," dit Bill. "Tout ce que tu veux."

“C'est ce qu'elle a dit.”

Bill frappe Tom à l'épaule mais ensuite il gémit lorsque Tom pousse ses doigts plus profond. “Oh, Tomi…”

“Tu aimes ça ?” Tom soupire et soulève presque Bill, ses doigts sont tellement bien à l'intérieur de lui. “Je pense que tu aimes beaucoup ça… Peut-être que tu es encore plus salope qu'elle.”

“Je ne suis pas-” Bill gémit plus fort qu'avant. “…d'accord… Oh, mon Dieu. Ta queue maintenant. Maintenant, s'il te plaît.”

Tom embrasse le cou de Bill. “Tu lui ressembles beaucoup.”

“J'en doute pas.” Bill plisse ses yeux, regarde Tom et s'empale un peu sur ses doigts, se faisant gémir. “Je suis prêt, je suis prêt…”

Le sexe de Tom devient douloureux aux mots et il retire ses doigts, Bill grogne en sentant leur perte. "Je vais te baiser."

"Encore," dit Bill.

Tom lubrifie son sexe et s'agenouille entre les jambes de Bill. "Pour la première fois," corrige-t-il. "Allonge-toi."

Bill se mord la lèvre et s'allonge sur le lit, le sexe de Tom cognant contre son entrée. "Mets-la dedans."

Tom attrape son sexe et le frotte contre la raie de Bill. "Si je jouis en, quoi… dix secondes, s'il te plaît ne me juge pas," dit Tom. Il enfonce le bout et Bill jure. "Bon Dieu, tu me serres à mort."

"Ne t'avise surtout pas de jouir," dit Bill. Il se tire les cheveux et soulève les hanches. "Peu importe à quel point tu en as envie." Il serre Tom avec ses muscles et la tête de Tom tombe en avant, ses épaules s'effondrant.

"Oh… mon Dieu, tu es si…"

La main de Bill se glisse entre leurs jambes et il comprime la base du sexe de Tom. "Je ne te laisserai pas jouir. Pas maintenant." Il s'écrase contre Tom et gémit, sa tête retombant mais Tom ne peut pas s'en empêcher, il se retire et s'enfonce d'un grand coup, ses testicules tapant durement contre les fesses de Bill.

Bill gémit, se tord et maintient sa prise sur le sexe de Tom. Tom veut vraiment jouir, et il pourrait. Pourtant il se retient, il se retire et se renfonce, poussant et grognant. Bill serre étroitement autour de lui, puis se relâche, et reprend alors ce cycle délicieux. Tom n'a aucune idée de combien de temps il peut tenir, pas quand Bill étreint aussi incroyablement son sexe.

Tom tire Bill plus près, il le tient serré et le laisse à peine bouger. Bill combat sa prise, il se tortille et halète, mais finalement Tom prend le dessus. Tom bouge lentement, torturant Bill. Bill est dans un état pas possible ; il ne se contrôle plus et est complètement soumis à Tom maintenant.

“Tom, lâche-moi, lâche-moi,” geint Bill. Il griffe le dos de Tom, ce qui lui donne juste envie de jouir plus fort.

“Continue à te débattre,” murmure Tom. “Tu n'as pas idée d'à quel point tu as l'air excitant.”

“Sur ta queue.” Le ton de Bill est impertinent. “Tu es tellement fier, Tomi.”

“Ouais, je devrais l'être,” répond modestement Tom, sa voix est un simple grondement profond qui sort de sa gorge. “Je t'ai.”

Bill arrive à laisser échapper un rire dans un souffle puis il gémit. Son sexe frotte contre le ventre de Tom. Tom se baisse et le saisit, jouant avec cette nouvelle partie de Bill qu'il n'a pas encore explorée, caressant le bout. Bill hurle presque, et Tom hausse les sourcils. “Bon ?” demande-t-il.

Bill n'arrive même pas à répondre. Il hoche simplement la tête, puis la laisse retomber en arrière, exposant sa longue et fine gorge.

"Ta queue est si dure," dit Tom.

"Et tu aimes ça ?" halète Bill.

"Oui, c'est mieux qu'une fille," dit Tom. Il serre les dents et attrape les mains de Bill, les maintenant au-dessus de sa tête. "Tu es carrément meilleur qu'une fille."

Bill tremble et ses jambes s'enroulent autour du corps de Tom. "Et tu es meilleur que Georg."

Tom gronde et commence à pilonner Bill avec tout ce qu'il a en lui. Bill vient à sa rencontre à chaque poussée, ses hanches roulant et son cul serrant Tom si fort qu'ils crient tous les deux.

"Vais jouir, bientôt," dit Tom. Il pousse plus fort et plus fort et Bill hurle.

"Fais-moi jouir," gémit Bill. "Touche-moi."

Tom attrape le sexe de Bill et se penche en avant, il embrasse le visage de Bill, son torse, son cou, puis ses lèvres. Le baiser est profond et acéré et Bill crie dedans, son sexe palpitant dans la main de Tom.

"Putain je t'aime," dit Tom. Les orteils de Bill se crispent et il jouit, fort et chaud partout contre Tom.

“Je te l'avais bien dit,” gémit Bill, roulant toujours désespérément les hanches, serrant autour de Tom et se tordant. “Oh mon Dieu, Tomi, je sais.”

Tom pousse profondément en Bill et se retient, grimaçant, il peut sentir son orgasme si proche. “Parle-moi,” dit-il.

“Quoi ? Oh,” halète Bill. “Bon Dieu, Tom, je sais pas… Ta queue est si grosse, je peux pas… je peux pas…”

“Plus.”

Les yeux de Bill s'assombrissent, il sourit paresseusement. “Tu sais bien que je t'ai-”

Tom gémit bruyamment et il jouit fort en Bill, avec tant de force que son sexe sort et qu'il jouit aussi sur les cuisses et le ventre de Bill. Bill halète et se cambre, se descendant et se frottant contre lui. Tom respire lourdement, s'écroule sur Bill et plonge son visage dans son cou. Durant quelques instants il n'y a pas de mots, juste des souffles satisfaits et des soupirs.

"C'était si…" Bill s'enroule contre Tom et embrasse le dessus de son crâne. "Tomi, bon sang…"

Tom maintient Bill contre le matelas, et mord sa gorge. "On peut le refaire ?"

Bill explose de rire. "Tom, je ne suis pas une petite groupie excitée que tu peux juste baiser dès que l'envie te prend."

Tom se retire de sur Bill, baisse le regard vers lui et lui caresse la joue. "Dans ce cas qu'est-ce que tu es ?"

"Je suis ton petit frère excité que tu peux juste baiser dès que l'envie te prend," dit Bill.

"Ca va nous permettre de gagner du temps," dit Tom. "Et juste pour que tu le saches, Bill, comme référence pour l'avenir…"

"Hmm ?"

Il embrasse les lèvres de Bill. "Tu n'as pas à toquer."

FIN

 

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