Chapitre XI/ Enfin et surtout: une fin sans fin distincte.
Titre original: Last and foremost: an ending with no distinct end.
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« Oh, putain ça fait du bien de rentrer, » soupir Georg joyeusement alors qu'il suit Gustav à l'intérieur de la salle média, au fond du bus. Bien sûr, comme toujours celle-ci est vide et les G's se retrouvent seul dans la petite pièce familière, relativement tard dans la nuit.
Le léger ronronnement du moteur qui leur avait tellement manqué ces dernières semaines est finalement ravivé, emplissant leurs tympans d'un fond sonore comme une douce mélodie tandis le bus les berce dans la nuit, les emmenant jusqu'à leur première destination pour leur nouvelle mini tournée.
Il n'avait pas prévu de faire de pause. Ils avaient programmés une grosse tournée à travers toute l'Europe, dormant dans une nouvelle ville chaque soir, ou presque, mais les choses avait pris une tournant drastique à 180°, Gustav et Georg se sont vue renvoyés chez eux pendant plusieurs semaines tandis que ce qui devait être fait l'était. Avec Bill cloué au lit et interdiction de parler ou de chanter, la tournée avait évidemment du être suspendue.
La vie des G's avait considérablement ralentie alors qu'ils tournaient en rond chez eux, au lieu de voyager d'un pays à l'autre, jouant devant des foules chaque soir.
Et avec l'interruption, la glorieuse histoire des jumeaux semblait avoir aussi fait une pause
Mais les choses semblent finalement retourner à la normale et ils sont de retour sur les routes, reprenant leur quotidien de célébrité et de gloire.
« Ça oui, on dirait que ça fait des mois depuis qu'on est venu ici pour la dernière fois, » répond Gustav avec un rire et jetant un regard circulaire à la petite pièce comme s'il s'agissant d'un pays étranger. « Ça fait trop longtemps, mon pote, beaucoup trop longtemps. » Et en disant cela, il pose l'objet qu'il avait gardé sous son bras sur la table
L'ordinateur.
Georg sourit puis rit sans réserve, les yeux exorbités en apercevant l'ordinateur.
« Putain, l'histoire ! Bon Dieu, je l'avais presque oubliée ! » S'exclame-t-il avant de s'asseoir autour de la table, Gustav l'imite. Il sent l'excitation gambader le long de sa colonne vertébrale au souvenir de l'histoire qu'ils avaient été aussi avides d'écrire seulement quelques semaines plus tôt. Et avec un simple break il était parvenu à l'oublier presque complètement. « Je n'arrive pas à croire que j'avais oublié… »
Gustav hausse les épaules, ouvrant l'écran et appuyant sur l'interrupteur. « J'avais presque oublié aussi, mais l'autre jour je faisait du rangement dans mes dossier, j'effaçait les merdes inutiles, et puis… puis je suis tombé dessus. »
« Han, on doit toujours la finir, non ? » Demande Georg avec un soupir alors que l'ordinateur s'allume, le disc dur faisant un peu de bruit tandis que le bureau rectangulaire s'affiche.
« Ouai, encore un chapitre à finir, je crois, » confirme Gustav avec un hochement de tête.
Avec l'écran chargé et tous les icônes en place, Gustav clique sur l'histoire trop longtemps négligée. Un peu instable de ne pas avoir été ouvert pendant un moment, le document s'ouvre et leurs mots apparaissent devant eux. Cela fait si longtemps qu'ils ont presque l'impression que tout ça avait écrit il y a des années, ou même par quelqu'un d'autre.
Mais alors qu'ils survolent les différentes pages, des idées leurs reviennent bien rapidement.
« Bon Dieu, tu pense que les jumeaux nous tueraient si on se remettait à écrire ça ? Parc'que, putain, maintenant j'ai trop envi d'écrire, » Dit Georg avec un soupir. Il chasse les mains de Gustav du clavier et tourne l'ordinateur vers lui-même. Plaçant ses mains sur le trackpad, il fait défiler le document jusqu'à la fin et clique, plaçant le curseur juste là où l'histoire s'était arrêtée plus d'un mois plus tôt.
Gustav secoue la tête et rit gentiment, haussant doucement ses épaules alors qu'il jette un coup d'œil de côté au bassiste. « Qui a dit qu'ils devaient savoir? Peut être qu'eux aussi ont oubliés. Je veux dire, même ton esprit supérieur l'avait effacé de ta mémoire, » Finit-t-il d'une voix moqueuse.
« Hey, je ne te permet pas de te moquer de mon esprit supérieur, Gusti, » l'avertit Georg avec un regard intimidant et remuant un doigt dans sa direction.
« Bien, bien, désolé, » dit Gustav doucement, retenant un éclat de rire. Il regarde l'écran par-dessus l'épaule de Georg, le curseur clignote en haut de la page blanche, attendant d'être remplit de lettres et de mots. « Alors, »,
commence-t-il d'une voix 'il-faut-s'y-mettre', « Est-ce qu'on va finir ce récit ou rester assit et le regarder décrepire ? »
Georg sourit en coin et positionne ses doigts sur lu clavier, les étirant au dessus des rangées pour se préparer.
« Ça oui, on va le finir, mon esprit supérieur est resté endormit pendant trop longtemps. »
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Chapitre 11 : Enfin et surtout : Une fin sans fin distincte.
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« Bon titre, G, » commente Gustav alors que le bassiste tape.
Il sourit. « Serait-ce un compliment, »
« Duh, ouai, » répond Gustav en roulant des yeux.
« Mm, alors merci, » dit Georg en souriant d'un air suffisant. Il reste silencieux un moment tandis qu'il rentre dans la petite barre de mise en forme les détails dont ils auront besoins.
Gustav renifle perturbant le silence.
Georg lève son regard, un sourcil arqué par la curiosité. « Quoi ? »
« Tu sais ce que je viens de réaliser ? » demande Gustav, retenant un rire idiot face à l'absurde découverte.
« Ben, je ne suis pas voyant alors tu vas me le dire, » l'informe Georg en le regardant étrangement. Le visage du batteur vire au rouge alors qu'il essaye de retenir son fou rire. Il échoue et laisse échapper quelques petits éclats de rires qui ressemblent davantage aux gloussements d'une collégienne. Georg rit nerveusement. « Quoi? » demande-t-il avec prudence.
« Merde, mec, c'est genre… c'était planifié ou quoi. Est-ce que tu te rends compte que pendant qu'on écrivait toute cette histoire à propos de nous et de leur relation, on a découvert que c'était vrai en vrai? Genre, putain, c'est une sacrée coïncidence. » Éclate Gustav entre deux éclats de rire dément, son visage un peu plus rouge à chaque seconde.
« Ouai, c'est bizarre, » admet Georg en riant, essayant de finir d'entrer le petit HTML dans la barre pour que le dernier chapitre puisse être posté. A vrai dire, il se sent un peu étourdi par tout ça. Il reste un débutant dans se monde de fanfiction, et finir ça première histoire lui donne l'impression d'un accomplissement majeur, même s'il s'agit d'une co écriture. Après tout, il doit admettre que sans Gustav, il n'aurait sûrement jamais connu ce monde qui se cache sur le web.
« Mec… » Gustav s'interrompt, calmant ses derniers ricanements, alors qu'il secoue la tête. « Sans la curiosité indiscrète des deux Kaulitz, on n'aurait sûrement jamais su la vérité. Et tu serais encore à me dire que c'est la fiction qui déteint sur moi. »
Le bassiste roule des yeux. « Comme tu veux, j'avais tord de te dire d'abandonné, okay? Tu avais raison. C'est bon ? »
Gustav sourit de toutes ses dents, presque moqueusement. « Ouai, peut être que la prochaine fois tu n'essaiera pas de me contredire. »
« Peut être, mais ce n'est pas juste parce que tu as eu raison cette fois que ça efface toutes les autres fois où tu as eu tord. »
Il louche sur Georg d'une façon indéchiffrable.
« Tu as posté ? » demande-t-il, changeant complètement de sujet. Il jette un coup d'œil par-dessus l'épaule de Georg au même moment où le « click » de la souris résonne dans la pièce presque vide.
« Messages posté. »
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« Oh mon Dieu, il savent, putain, » gémit Bill en soupirant alors qu'il entre dans leur chambre d'hôtel, Tom le suivant de peu. Il allume la lumière de la pièce principale et se dirige d'un pas nonchalant vers le lit, se laissant immédiatement tombe dessus en remerciant Dieu pour le matelas mou. « Bon Dieu, ça a été une sacrée journée. »
Tom sourit doucement en refermant la porte et rejoint son frère. « Tu peux redire ça. »
Mais au lieu de se répéter, le chanteur épuisé laisse échapper un autre lourd soupir, il étend ses bras sur le lit de la même manière que s'il voulait faire un ange dans une nouvelle couche de neige, petit plaisir hivernale.
Il ferme les yeux et laisse son corps épouser les ressorts sous son dos, permettant à ses muscles de se détendre et aux tentions de se dissiper petit à petit.
Quelques minutes passent avant qu'il ne sente un corps s'élever au dessus de lui, des bras s'échouer de chaque côté de son corps allongé et des jambes suivre le mouvement immédiatement après. Le matelas s'enfonce autour de lui à quatre points, là où les deux mains et les deux genoux sont placés pour supporter l'autre corps. Une unique dread glisse et chatouille sa joue, ses lèvres se meuvent en un petit sourire alors qu'un doux rire s'en échappe.
Un léger souffle d'air s'écrase sur son visage et il fronce le nez, incapable de cacher le rictus qui s'empare lentement de son visage.
Il soupir béatement et ses lèvres se font capturer dans doux baiser, volant l'air expirée alors qu'il s'échappe de ses lèves entrouverte.
« A vrai dire, je suis content qu'ils sachent, » murmure-t-il contre les lèvres de Tom.
Le baiser s'éternise.
Tom recule et s'appuie sur ses genoux alors qu'il enjambe le bas du corps de Bill et s'y assoit. Il baisse le regard sur son frère au même moment où celui-ci ouvre les yeux. « Tu m'as empêché de le dire ? Pourquoi ? »
Bill rit doucement et essaye d'hausser les épaules bien que le mouvement passe presque inaperçu à cause de sa position allongée.
Il laisse ses mains vagabonder un peu plus haut sur les cuisse habillées de Tom et les laisse finalement reposer sur sa hanche, enroulant ses doigts fins dans le large T-shirt. Il lève le regard vers Tom, ses longs cils papillonnants et répond doucement « C'est dans ma tête. »
Tom soupir et lève une main pour enlever sa casquette, retirant l'élastique pour libérer ses dreads. Il les laisse retomber sur ses épaules et se penche vers l'avant pour déposer les deux objets sur la table de nuit. « Juste détend toi, ça suffit qu'ils sachent, » dit-il d'une voix douce en se grattant la tête et faisant glisser ses mains dans ses dreads avant de reporter son regard sur Bill.
Bill le regarde, un sourire ornant ses lèvres.
« Quoi ? »
Bill détourne son regard pour se concentrer sur ses doigts s'enroulant dans le coton du T-shirt de Tom alors qu'il répond. « En fait je suis plutôt content qu'ils sachent. »
Tom plisse le front d'un air troublé et pose ses mains sur celles de son frère, les recouvrant entièrement et empêchant Bill d'enrouler plus avant ses doigts dans son T-shirt. Bill le regarde prudemment, leurs yeux se rencontrant à la moitié du chemin.
« Quoi ? » Demande Tom calmement.
« Je ne sais pas… » Répond d'abord Bill, soupirant alors qu'il essaye encore d'hausser les épaules, mais le mouvement est difficile et assez dure à apercevoir. « J'imagine que j'avais juste l'impression de mentir à mes meilleurs amis tout du long. »
« Huh, » dit Tom, et il retire l'une de ses mains de celles de Bill pour lui relever le menton. « Ce n'était pas vraiment mentir – »
« Tom, » Bill roule des yeux en riant gentiment.
« Okay, peut être que c'était un genre de petit, très petit, inoffensif, mensonge, » il concède tout en se laissant aller en avant une fois de plus, amenant lentement ses lèvres contre la joue de Bill et y dépose une ligne de baisers papillon sur sa peau douce. « Bill c'était vraiment, vraiment un petit mensonge, minuscule même… »
Bill ricane légèrement et décolle sa tête du matelas pour aller à la rencontre des lèvres de son frère, pressant leurs bouches entrouvertes ensemble en un agréable baiser. Bill laisse s'échapper sa langue et la fait glisser sur la lèvre inférieure de Tom, lui même venant chatouiller la lèvre supérieur de Bill.
Tom frémit visiblement et prend le dessus, enfonçant le corps de son frère un peu plus dans le matelas. Il aligne leurs corps parfaitement, leurs jambes s'emmêlent les unes aux autres juste comme il faut.
Dans la minute qui suit, leur baiser s'appondit, leurs lèvres s'ouvrent, s'autorisant mutuellement l'entrée et s'accueillant chaleureusement, et des petits soupirs s'échappent de l'un pour voyager jusqu'à l'autre. C'est le genre de baiser dans lequel ils semblent toujours se perdre, oubliant toutes leurs préoccupations alors qu'ils s'enfoncent l'un dans l'autre, des frissons d'excitation parcourant violemment leurs corps.
Il commence inconsciemment à se frotter l'un conter l'autre, Tom appuyant vers le bas tandis que Bill pousse vers le haut. Et pendant tout ce temps, ils sont tout deux toujours perdu dans les attouchements qu'ils s'offrent.
« Tu n'es pas soulagé qu'ils sachent ? Au moins un peu ? » Demande Bill alors qu'ils se séparent quelques seconde, suffisamment pour retirer leurs shirts et les jeter de l'autre côté de la chambre.
Tom rit et appuie un chaste bisou sur les lèvres de Bill en se rallongeant sur lui. « Tu es bavard ce soir, » répond-t-il doucement, glissant déjà une main entre eux et ouvrant distraitement le bouton et la braguette du jean serré de son frère.
Bill rit en haletant et il pousse vers le haut, capturant la main de Tom entre leurs bas ventres pour quelques secondes, plus longtemps que nécessaire alors qu'il contracte ses muscles et maintient son corps dans cette position surélevée. Il sourit à l'air alarmé de son frère. « Répond à ma question, » chuchote-t-il d'une voix rapide, retombant sur le matelas et détendant ses muscles simultanément.
Tom roule des yeux à la demande mais répond de la sorte, « J'imagine que si, un peu. »
Il dézippe le jean de Bill d'un mouvement fluide et rapide et sourit en coin à son jumeau sous lui alors qu'il ajoute, « mais j'aurais préféré te garder secret rien que pour moi. »
Bill sourit à l'entente de la réponse et le récompense d'un baiser pulpeux, souriant contre les lèvres de Tom alors qu'il se tortille hors de son pantalon et se retrouve simplement vêtu de son boxer.
Souriant perversement alors qu'il repousse Tom pour le regarder dans les yeux, il glisse furtivement une main entre eux et la plaque sur l'érection grossissante de Tom qui est toujours cachée dans son baggy.
Tom retient un gémissement, l'air s'échappant entre ses dents dans un sifflement alors que Bill replie ses doigts autour du renflement.
Bill tire doucement dessus tout en regardant son frère d'un air innocent, un petit sourire mignon ornant ses lèves et une pureté enfantine brillant dans ses yeux. Entrouvrant ses lèvres, le coin se courbant vers le haut en un rictus, il demande malicieusement , « Est-ce que Jumbi veut sortir pour jouer un peu ? »
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« Oh, mon Dieu, je savais qu'ils ressortiraient le coup de Jumbi avant la fin, je le savais ! » Couine Bill tout en lisant la chapitre final de la fiction des G's. Il sourit et tape joyeusement dans ses mains alors qu'il survole les dernières lignes.
Tom et lui sont recroquevillés dans la couchette de Tom, le rideau tiré et l'ordinateur de Bill en équilibre entre eux.
Utilisant son cerveau, Bill avait eu la brillante idée, quelques jours plus tôt, de copier la fameuse histoire depuis l'ordinateur de Gustav afin d'en avoir l'accès à tout moment où ils le souhaiteraient, et ils n'ont ainsi plus besoin d'inventer d'excuses bancales pour emprunter l'ordinateur du batteur, merci mon Dieu.
Bien que, bien sûr, ni Gustav ni Georg ne soient au courant que l'histoire est été copiée. Ils étaient tout les deux profondément endormit de toute façon.
Et autant que cela les concerne, ils pensent toujours que les jumeaux ont oubliés l'existence de l'histoire.
Mais les G's, se trompent terriblement une fois de plus.
Combien absurde il est de ne serait-ce que penser que les jumeaux pourraient oublier quelque chose comme cette histoire.
Si il y a bien une chose pour laquelle Bill et Tom ont été impatient ces dernières semaine, c'est de voir si leurs amis avaient écrit quoi que ce soit de nouveau pendant leurs temps libre, même s'ils ne s'étaient pas attendu à découvrir un document achevé.
« C'est la fin ? » Tom demande et fronce le nez légèrement. « Je pensais qu'il y aurait plus. »
« Qu'auraient-ils pu écrire de plus, Tomi? »
Tom hausse les épaule tout en remontant quelques pages plus haut avant de redescendre jusqu'en bas, espérant que de nouveaux paragraphes apparaîtraient comme par magie.
« Je ne sais pas. C'est comme si ça ne devait pas s'arrêter là. »
« Et pourquoi pas ? » Bill demande, tournant la tête vers son frère.
Tom sourit de se sourire en coin dont seul lui connaît le secret.
« Et bien, tout d'abord, nous ne sommes pas passés à l'acte suffisamment souvent, » Répond Tom d'une voix taquine, il baisse le ton jusqu'à ce que sa voix ne soit plus qu'un chuchotement et qu'aucune oreilles indiscrètes ne puissent l'entendre depuis les autres couchettes. « Et dans l'histoire tu ne m'as baisé qu'une fois, et je ne t'ai baisé que, genre, quoi ? Deux ? Trois
fois ? Ouai si tu veux mon avis, l'histoire est incomplète. »
« Ohlalala, tu as tenus des comptes, » fait remarquer Bill avec un sourire niais. Il secoue la tête et retourne son attention sur l'ordinateur entre lui et Tom. Riant doucement il ferme l'écran et le fait glisser au pied du lit. « Tant mieux pour toi, » il ajoute mesquinement.
« Mm, c'est juste que j'ai l'impression que ça a besoin de plus, c'est tout, » Tom finit et se laisse aller contre l'oreiller derrière lui. Il laisse son regard s'égarer sur le corps de Bill dans l'obscurité de la couchette et un petit sourire prend forme sur ses lèvres.
« Ben, » Bill commence doucement en se retournant en appuie sur ses mains et ses genoux, perché au dessus de son frère. « Peut être qu'ils vont écrire une suite. Tu ne sais pas, » il ronronne presque alors qu'il se laisse aller vers l'avant et repose sont torse contre celui de Tom. Il murmure ses lèvre directement contre l'oreille de son jumeau, « Mais qu'est ce qui ne va pas avec la réalité ? Tu sais… tu peux avoir bien plus de moi ici que dans toutes les fictions du monde. »
Tom rit. « Pas faux, » il admet et place ses mains de chaque côté du visage des Bill, encerclant ses joues deses paumes afin de pouvoir placer le visage de son frère à l'exact endroit qui lui permettrait un baiser en profondeur.
Bill se recule après le baiser et regarde Tom, un air coquin dansant dans ses yeux. Sans briser le contact visuel, il fait serpenter une de ses mains plus bas et la pause directement sur l'entrejambe de Tom. Il étend ses doigts de la même manière que le fait son personnage dans l'histoire.
Il sourit en coin à Tom et ouvre la bouche pour parler, mais avant de pouvoir dire quoi que ce soit Tom lui vole ses mots avec un autre baiser passionné.
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Gustav roule dans son lit et ouvre les yeux pour ne voir rien d'autre qu'une terne obscurité et de faible lumière brillant occasionnellement depuis le bord de la route. Il baille et étire ses bras vers le plafond au dessus de lui, il plisse les yeux face au flou de la nuit.
Il sursaute presque en entendent un bruit étouffé, mais finalement sourit à lui-même en réalisant que ce n'est autre que Georg qui ronfle dans la couchette en face de la sienne.
Okay, ça c'est peut être l'une des chose qui ne lui a pas manqué pendant la pause imprévue des dernières semaines.
Le ronflement, il est capable de vivre sans.
Mais pour la plus grande partie, il est contant d'être de retour sur la route. Pour lui, c'est ça la maison. Et ça ne le surprend pas que parfois cette couchette soit plus comme son lit que le vieux matelas défraîchit qu'il a dans sa chambre. Il est habitué à se réveiller ici dans le léger bourdonnement du bus, alors qu'il avance de ville en ville si elles ne sont pas trop éloignées. Et le ronflement, et bien, il s'y est étonnamment habitué après un certain temps.
Et le chuchotement étouffés et le gloussement en provenance de la couchette en dessous –
Attendez.
Actuellement… ça ce n'est pas habituel.
« Pas faux, » Il entend une voix chuchoter, ne s'élevant pas plus haut qu'un murmure, mais ça atteint son oreille par-dessus tout les différents bruit en fond à cette heure de la nuit.
Il retient un ricanement en reconnaissant la douce voix comme étant celle de Tom, et il tend l'oreille pour se concentrer sur le bruit feutré depuis la couchette inférieur.
Mais il ne distingue rien de plus qu'une respiration lourde et le silence après ces quelques mots.
Pensant que peut être, Tom ne faisait que parler dans son sommeil ou quelque chose d'idiot comme ça, il se retourne sur le côté et ferme ses yeux une fois de plus. Il autorise sa respiration à ralentir et son esprit à vagabonder alors qu'il se rapproche un peu plus du pays des rêves à chaque expiration.
Et juste au moment où il est sur le point de pénétrer ce monde inconscient, il grogne et tire sa couverture au dessus de sa tête parce qu'un nouveau chuchotement résonne à son oreille.
« Est-ce que Jumbi veut sortir pour jouer un peu ? »
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Das Ende!
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