CHAPITRE 9
Je me réveille. En pensant, comme déjà depuis quelques matins que dans trois jours, je ne pourrai plus me lever si tard vu que c'est la rentrée.
Et oui une semaine et demie est déjà passée. Et il ne reste plus que trois jours.
La grosse dèche.
Et qu'est-ce que j'ai fait pendant tous ces jours ?!
Pfff rien.
J'ai passé du temps avec mes potes revenus de vacances.
Je n'ai pas revu Nicolas et en vérité pour l'instant je m'en tape un peu, par contre à la rentrée je pense que je m'en ficherai pas tant que ça.
En tout cas, ils ont remarqué qu'avec Nicolas ça allait plus, et quand je leur ai expliqué, ils ont dit qu'ils ne connaissaient pas Nicolas sous un caractère aussi trempé.
Autrement, j'ai juste revu Tom quelques fois.
Enfin quand je dis « quelques fois » c'est heuuu ... trois fois.
On ne pouvait pas trop se voir plus car il était avec sa sœurette qui avait enfin daigné passer du temps avec lui étant donné que depuis son déménagement elle était restée chez son petit copain, c'est-à-dire à 500 kilomètres d'ici, là où ils habitaient avant.
Tom est venu ici une fois, et a croisé Jérôme mais celui-ci s'est avéré normal. Il a dû réfléchir à ce qu'avait dit Tom la dernière fois.
Tant mieux.
En revanche ça n'a pas l'air de s'arranger avec Stacy.
Leur relation par en couilles.
Elle est tombée sous le charme de Tom, c'est évident ... qui peut ne pas tomber sous son charme ?
Il n'a pas confiance en lui, mais des fois je me demande pourquoi, je me pose des questions sur ce qu'il peut vraiment cacher pour être comme ça. Parce qu'avec un corps pareil, pas de raison de vouloir maigrir !
En même temps son corps je l'ai pas trop vu ... la dernière fois, c'était dans les cabines d'essayages ...
Dans les cabines d'essayages ...
Ce moment reste dans ma mémoire. J'ai fait une putain de sale gourde, là. Cette honte, je ne m'en remettrai sûrement jamais.
Moi j'aurais jamais cru qu'il était en plein ... « plaisir solitaire » [héhéhé plaisir solitaire ... *BAF*] ! D'ailleurs rien qu'en voyant sa gueule j'ai compris tout de suite, c'était même pas la peine de regarder plus bas, et heureusement que je l'ai pas fait ! Autrement j'aurais fini dans le même état que lui. Et le pauvre, qui devait probablement penser à une fille alors que moi je pense a...
Pathétique, je l'aurais plaqué contre le mur de la cabine d'essayage, et... nan ma gueule, je ne préfère même pas imaginer.
Ralala putain de liste de merde, mon premier point à déjà foiré.
Raaaaaa je n'arrive pas à m'enlever cette situation plus que gênante de la tête. Nan mais le pauvre la honte.
Déjà que je me sentais super mal, j'ose même pas penser à ce que lui devait ressentir après !
Flash back [le premier :')]
Nous sommes dans le bus. Lui contre mon épaule, la tête dans mon cou, le visage rouge, chauffé par la honte. La honte du naturel. Pfff même dans des situations pareilles, je me permets encore d'être ironique, pitoyable. Je lui caresse la main. Olala mais j'hallucine mais qu'est-ce que je suis con, nan mais je me demande qui était le plus mal. Je m'en veux...
Le bus se gare. Nous sommes arrivés.
On part tous les deux sans rien dire.
Tous les deux l'un à côté de l'autre.
J'ai lâché sa main depuis un moment maintenant. Arrivés devant nos maisons, je le vois s'en aller, et le retiens par le bras. [Et l'embrasse nan j'déconne ^^]. Il s'arrête et se retourne difficilement. J'ose le regarder mais pas lui, alors je relève sa tête et me noie dans son regard encore rempli de larmes et ses yeux tous rouges.
Il pleure tellement ...
Il est si souvent triste.
Pffff j'ai tout gâché.
Je lui chuchote à l'oreille :
Bill : Je te laisse, mais s'il te plait te prend pas la tête.
Je lui embrasse la joue et rentre chez moi.
Fin flash back
3 jours après j'ai fini par aller sonner chez lui. Il m'a accueilli en peignoir ^^ ! Puis une fois qu'il s'est habillé il est revenu.
Flash back [j'arrête pas la ^^, nan ne vous inquiétez pas c'est juste pour la suite c'est un moment important et c'est dernier]
Tom dévale les escaliers et manque de se casser la gueule dans les escaliers avec ses vans [de marque ich liebe Bubble (lol anonymat) tte belle] !
Nan mais il garde ses chaussures dans sa maison, il va pas bien lui O.O !
Passons --' .
Bill : Vive les pingouins.
Tom : pffffffff au fait, bonjour l'ane !
Merde je suis con, je l'ai bien cherchée, là, j'avoue !
Bill : coucou ^^.
Je le vois quand même assez tendu là.
Bill : Ca va ?
Tom : Mui et toi ?
Bill : Ouais ça va !
Il semble vouloir parler !
Bill : Oui ?
Tom : Arrête tu me stresses ! Je voulais dire que ma sœur va arriver aujourd'hui, je suis content ça fait longtemps que je l'ai pas vue, elle est toujours fourrée avec son copain !
Bill : Ah c'est cool elle s'appelle comment ?
[* prend un calendrier, se bande * BAF* les yeux et met le doigt sur une date pour trouver un prénom* et c la que ça tombe sur Huguette (la conscience mdr) lol pas très adapté comme prénom pour une fille de cette âge ^^, désolée si vous vous appelez Huguette ^^']
Tom : Estelle [premier nom sur leque je suis tombée (jour de pentecôte mdr)]
Bill : Elle a quel âge ?
Tom : 19 ans.
Petit silence qui s'installe.
Pendez moi [avec des lacets têtes de mort dans mon placard ça te va ? * BAF*] --'
Il allait parler mais la sonnette de l'entrée retentit.
Tom : Ah ça doit être elle.
Il ouvre la porte et une fille haute d'environ 1m70 aux cheveux châtain rentre, un smile jusqu'aux oreilles
La sœur de Tom sûrement ; ils se ressemblent, mais elle est quand même beaucoup moins belle que Tom.
Estelle : Raaaaaaaaa ma crevette je suis trop contente ! J'ai failli me tromper de porte rha je suis trop pas douée !
Tom : Je suis trop content de te voir mais m'appelle pas comme ça je suis pas seul . -_-
Estelle : Ah t'as déjà rencontré des gens !
Tom : oui
Elle rentre avec ses valises dans la maison et pose son regard sur moi [ oui bill est dans le canapé mais en pénétrant * BAF* dans l'entrée on peut apercevoir le salon ^^ ].
Estelle : Coucou Mister ! C'est quoi ton nom ?
Waaaaaaaaaaaaaa elle m'a pas pris pour une fille et elle a même pas eu l'air d'hésiter, c'est bien les gens deviennent intelligents, ou du moins leur vue s'éclaire !
Bill: Hello, moi c'est Bill.
Estelle : Ah comme le chien dans Boule et Bill !
Bill : Heu oui en effet mais moi je ne suis pas un chien --' !
Estelle : ^^ Heureusement.
Dis, t'aimes bien l'aromathérapie ?
Tom : A peine arrivée tu reparles encore de ça !
Estelle : Vouais, une passion comme une autre, moi c'est mes plantes et mes matières de relaxation, et toi c'est tes nanas. Alors Bill ?
Bill : Ben je ne connais pas énormément mais pour ce que je connais ça a l'air pas mal !
Tom : Gnagna t'aurais pas pu te taire.
Estelle : Ahhhhhhh, Tom, au moins un qui est ouvert d'esprit !
Tom : On n'est pas ouverts d'esprit sur les mêmes choses, je crois.
Il se retourne vers moi.
Tom : Pauvre Bill, elle veut faire masseuse professionnelle avec des plantes bizarres comme des épines de sapins, et elle boit des tisanes infusées aux herbes récupérées après avoir passé la tondeuse dans le jardin. Si tu rentres dans sa folie, je te dis bonne chance, et adieu mon ami. U.U
Estelle : C'est pas possible, tu dis toujours des trucs trop cons.
Je rigole.
Estelle : Tu sais quoi Bill, et ben Tom, depuis un peu plus d'un an je ne sais même pas pourquoi, j'ai plus le droit de poser mes mains sur lui et de lui faire des massages. Il me désespère.
Son anorexie le bouffe à ce point ? Elle est en pleine possession de son corps et de sa vie.
Il baisse les yeux comme coupable après avoir eu un regard assassin envers sa sœur.
Estelle : Enfin bon, c'est pas grave, Tom c'est Tom hein ! Qui peut le changer ?
Tom lève alors son regard vers moi ! Moi je peux le changer ??? Ich quiero you mon namurrrrrr ! Et voui je suis quadrilingue [le pire c que j'fais ça, de dire que j'sais parler 4 langues alors que j'sais même pas parler français nan j'déconnne * BAF* mwa aussi j'vais devenir tte pleine de bleus].
Puis Estelle prend [nein pas dans ce sens perverse ! Quoi, je sais, j'ai tjrs la bouche ouverte mais c'est plus fort que mwaaaa] Tom dans ses bras et dit :
Estelle : Mais je t'aime quand même petit frèreeeeeeeeeeee ! Tu seras toujours ma crevette chérie !
Tom : Pourquoi faut que tu casses tout en rajoutant le « crevette » à la fin ?
Bill : Nan moi j'aime mieux « pingouin » !
Regard assassin, mais la bataille finit là car Estelle relance son sujet de plantes et médecines douces !
Elle parle, elle fait que ça, et j'aime les gens qui parlent [moi aussi * BAF *, ma gueule]. Elle m'explique son amour pour la diététique et l'esthétique bio, les plantes qui sont bénéfiques pour le corps et la nourriture bio, les huiles de massages qui détendent les muscles, l'encens qui sent bon [ptdr on peut dire ça comme ça, franchement ça dépend !] !
Se laver les cheveux avec des produits naturels, tout comme le corps, blablabla.
Les trucs dégueulasses qui ya dans la nourriture industrielle. [la correctrice (bubble ^^' ) se tape l'incruste sur le chap' de cec' : si vous en avez l'occasion, regardez supersize me, c'est un peu sous forme de documentaire, mais faut l'avoir vu u_u ]
Je suis bien d'accord avec elle, et ça m'intéresse bien mais là, depuis qu'elle m'a parlé des huiles pour massages qui détendent, ça a fait germer une idée dans ma tête.
Laissons tomber un peu la liste et faisons un massage à Tom.
Qui sait kiné, est peu être ma voie après tout. Quoique je sais pas en fait, si kiné, j'aimerais, parce que moi, tripoter des pépés, ça m'emballe que moyen... BAAAH quelle horreur !
Tout compte fait, je me nommerai plutôt masseur attitré de Tom, the beau gossssssssss [je vous présente suzie notre masseuse, raaaa jaime trop ce dvd qu'il est con Tom <3 (tsé genre j'dis plus que tom est con et moi j'mets un cœur a côté)] !
Estelle : Enfin bref je vais déballer mes affaires ! En tout cas je peux parler des heures de ça, car comme tu peux remarquer, les plantes, la nature, l'environnement, c'est ma passion ! La nature est la beauté *-* !
Tom : Une LUBIE, j'vous jure, une vraie fana' !
Estelle : Tssssss
Elle se lève mais avant qu'elle parte je lui dis :
Bill : Dis les massages et les huiles essentielle ça m'intéresse bien, t'as pas des bouquins ou d'autres trucs pour que je me renseigne ?
Tom : Je déclare Bill contaminé par la folie bestiale qui a amouraché ma sœur avec les pissenlits tous beaux.
Tiens il se détend, il à l'air d'avoir un peu oublié l'épisode "cabine d'essayage".
Tant mieux, parce que moi je vais lui faire du bien, mais un autre bien. Je commence à virer pervers mais bon en même temps j'ai juste dit que j'allais lui faire du bien en le massant hein ^^ !
Bon allez, que j'arrête de me parler à moi-même !
Estelle sort alors un livre de son sac et une trousse de toilette.
Estelle : Voila alors ça c'est un livre avec toutes les méthodes de massages et ...
Tom qui la coupe : Ben oui puisque c'est marqué massages de a à z et que ton truc il est gros comme une montagne.
Estelle : Arrêteeeeeeeeuhhhhhhhh crevette. Donc je disais que ... ah oui et pour les huiles, il y en a plusieurs, il y a celles qui détendent, celles qui ...
Tom coupant encore : Ouais celle pour la vinaigrette aussi !
Explosion générale de rire.
Pauvre Tom, la connerie l'assaille, faut le sauver.
Estelle : Bon je te laisse choisir je t'en prête deux-trois, si tu veux, en plus de mon gros livre. Mais tu me les ramènes hein ?!!!
Bill : T'inquiète
Fin flash back
Et voilà, c'est comme ça que j'ai décidé que je lui ferai un massage. Je suis allé partout, pendant ces jours désespérés, et je l'ai pas vu pour renseigner!
Sur internet, chez les kinésithérapeutes, et puis j'ai étudié les bouquins d'Estelle.
Pourquoi je me donne tant de mal pour un simple massage ? Pfff tout simplement que maintenant avec lui j'ai de moins en moins confiance en moi, que j'ai peur de le décevoir, et tout simplement que je crois de plus en plus que lui, c'est plus que de l'amitié !
Alala la timidité m'attrape.
Le masser quoi O_O! Olaa, je flippe sa mémé germaine, moi, là.
Nan mais je ... FLIPPEEEEEE.
Mon cœur s'accélère! Mein gott !
Et si je lui saute dessus ?
Et si je bande ?
Et si je l'embrasse ?
Et si je deviens tout rouge ?
Et si je n'y arrive pas ?
Et si je fais mal ?
Et s'il ne voulait pas tout simplement ???
Ca y est je me fais mes films.
Rha j'enfonce ma tête dans le coussin [hum coussin bubble ??? ptdr pr les autres je rappelle qu'il est encore dans son lit, le Billou].
Pendant tous ces jours sans le voir, j'ai eu à volonté l'occas' de me poser des questions et de me prendre la tête.
Mon cœur s'emballe à chaque fois que je repense à lui. Et ça me tue ...
[T'as encore rien vu tiens, après la fête tu t'en remettras pas, ma gueuleeeeeeeeeeeeeeeeeee g rien diiiiit, piou piou (a)].
Je retourne la tête vers mon réveil. Han nan déjà 11h ! Je pense trop moi, je crois. Surtout que c'est aujourd'hui qu'Estelle lâche enfin Tom.
Et c'est en ce jour que Tom va venir ici et que je vais mettre mon plan à exécution !
Je secoue la tête pour ne pas y penser et me lève d'un coup manquant de me casser la gueule! Comme d'hab' quoi.
Ellipse : 17 h
Je me connecte sur msn. Tiens qui c'est qui m'a ajouté ?
2 personnes souhaitent rentrer dans vos contacts. [ je sais que msn c'est pas tt a fait comme ça mais c'est pas grave hein ]
1: Bill jten supplie jtaimeee [ninathebonnassehotmail.fr]
Allez hop, refusée, nan mais oh !
J'en ai marre là, elle m'énerve cette sale conne ! Elle me fait honte en me dépucelant et maintenant elle continue depuis des mois à trouver des adresses e-mail plus débiles les unes que les autres pour que je l'ajoute.
2: Tom
~ Si la honte devait tuer, c'est sur que je serais mort -_- ~ [tom030989hotmail.fr]
Toooooooooooooooom ! Pardon. Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa. Il m'a ajoutééééééééééééééééééééééééééé =') ! Ich quieroooo youuuuuuuu mon Tom !
Ajouter. Ok.
Arghhhhhhhhhhh il est connecté. Ma respiration s'accélère, suivie par mon cœur. Je lui parle ou pas ???
Je lui parle ... pas, je lui parle... pas ? Je lui parle ? Allez merde, je lui parle !
BILL il est beau, bill il est zentillllll *-* et en + il est philosophe dit :
Bijour mister dread
Tom dit :
Lut'
Bon on ne va pas y aller par quatre chemins.
BILL il est beau, bill il est zentillllll *-* et en + il est philosophe dit :
Ramène toi chez moi tout de suite maintenant et prend tes affaires tu es condamné au dodotage chez moi, en plus il y a pas mes parentsssss * fait la danse du ventre *
[Hein ma bubble la danse du ventre comme t'aimes tant la faire *-*]
Il ne répond pas. Ah si, ça y est, pas trop tôt.
Tom dit :
Ouais j'arrive à tout d'suite.
BILL il est beau, bill il est zentillllll *-* et en + il est philosophe dit :
À tout'.
Ellipse 17 h 45
La porte sonne ! Gniaaaaaaaaaaa stress intense !
Je vais aller me cacher dans un trou ! Bill en mode lapin de garenne.
Bon allez au lieu de m'emporter dans mes attitudes folâtres vaut mieux que j'aille.
Nan, avant, vérification que tout est bien dans ma caisse. Oui c'est bon tout y est.
[Petite dédicace à xx-in-dii3-nacht-xx pour dire lui dire que c de là que j'ai repris mon écriture, après son com' ^^]
Je trémousse mon petit cul en descendant les escaliers, genre je suis à un défilé de mode.
En fait je crois que c'est juste que je préfère penser à une des plus belles partie de mon corps plutôt que de me laisser stresser à l'idée de le revoir depuis tout ce temps.
Ben oui sa fait longtemps --'.
Ca y est je suis à la porte, je vais ouvrir.
Ma main tremble.
Socorroooooo (au secours en espagnol), c'est comme quand, avant, pour passer au tableau pour un exposé, je flippais tellement que mes feuilles tremblaient aussi vite que mon cœur battait.
Je me pare de mon plus beau sourire, mais j'ai les mains moites.
Je suis stupide, pour si peu.
Juste quand j'ouvre la porte, Tom allait re-sonner.
Bill : Oups j'ai mis tant de temps ?
Tom : Heu... nan ... peu importe ... de tou... toute manière.
Je crois qu'en fait lui aussi il paniquait à l'idée de me revoir. Surtout que l'épisode de notre sortie, il n'a pas du l'oublier.
Déjà que moi je l'oublie pas.
On se regarde bêtement sans savoir quoi faire ni dire.
Bill : Heu, ben... Entre!
Un petit sourire de sa part.
Il pénètre dans l'entrée. Il enlève tout son attirail, c'est-à-dire ses chaussures, sa veste et tout le bordel qui va avec.
On monte rapidement dans ma chambre après qu'il ait salué mes parents qui s'en vont pour la soirée à une conférence sur les otaries obèses.
Ma chambre est plongée dans le noir, normal le Tomi [vs saviez que pr de vrai de vrai, Tom il appelle Bill « petit frère » et que Bill l'appelle « Tomi » ???] ne sait pas encore ce qui l'attend.
On est tous les deux les yeux dans le vide, on ne sait pas quoi faire. Puis il murmure :
Tom : Tu m'as manqué.
Je relève des yeux pétillant vers lui. Il regarde toujours ailleurs, hésitant.
Je suis si heureux. J'en oublie tout. Je m'en fous même d'être sensible et d'avoir des envies de le prendre dans mes bras comme les filles aiment le faire.
Ca m'est égal.
Sauf que moi ce n'est pas comme les filles car lui ce n'est pas que de l'amitié.
Je lui prends alors la main, ce qui le pousse à la regarder puis à finalement lever les yeux sur moi. Un regard rempli d'incertitude. C'est une personne fragile, Tom, qui a été détruite par un, ou des événements qui ont fini par le bousiller.
Mais je crois qu'au final, aujourd'hui, c'est quand même moi qui ai le plus besoin de lui.
Je finis par m'approcher et poser ma tête sur son épaule.
Juste besoin de sa douce odeur enivrante.
Juste besoin de réconfort injustifié.
Juste besoin de lui tout simplement.
J'ai même envie de pleurer finalement.
Il m'entoure alors de ses bras en bas de mon dos.
Je suis traversé par un courant électrique. Comme un électrochoc.
Je crois qu'il a compris.
Il me tire vers le lit. Et on s'allonge. Aucun mot, non, aucun sur ce moment-là.
Pas besoin.
Les gens ont-ils déjà ressenti ça ? Un effet brutal de changement d'humeur, ne plus être bien dans sa peau ce qui pousse a la nostalgie...
A la tristesse?
Moi oui, et dans ces moments-là, en général, je pousse le volume de la musique à fond.
Mais pas n'importe quelle musique. Des chansons à paroles et résonnance triste. J'en ai besoin pour évacuer mes larmes, et le reste.
Si ça se trouve, le fait que je me sente soudainement vide, c'est de l'avoir revu et de me dire encore que, de toute manière, même si je ne sais pas où j'en suis niveau sentiments, je sais que jamais je ne l'aurai.
Jamais en tant que petit copain. Ca fait bizarre de me dire ça. Je commence petit à petit à me faire l'idée que je pourrais tomber amoureux de lui un jour. Mais je dis ça et en même temps je dis rien.
Juste besoin de ses bras.
Et ça y est, moi qui voulais que ce soit moi qui détende Tom, c'est moi qui commence à chialer dans ses bras.
Nous sommes allongés sur mon lit, sa tête sur mon coussin et moi dans ses bras qui essaie de dissimuler mon chagrin.
Pfff je suis con n'empêche, dire que des gens crèvent de faim, moi je chiale pour rien.
Tom relève la tête, il m'a entendu renifler.
Il me saisit le visage.
J'ai plus de force, je le laisse faire.
Il tourne ma tête vers lui. Je sens déjà ses mains mouillées par mes larmes. Je me rends compte que tous les deux on se ressemble, on est super sensibles. Mais j'ai peut-être moins peur de ça que lui.
Il me caresse les joues de ses pouces. Je finis par ouvrir difficilement les yeux, à cause du mascara qui me colle les paupières.
Il les essuie.
Je les ouvre mieux.
D'un air fatigué. Et quand je le vois, je redouble mes pleurs. Qu'est-ce que je suis con, il va penser quoi de moi ?!
J'essaie de me cacher, mais lui au contraire rapproche nos visages, et colle même nos fronts. Je l'aime oui je l'aime.
Ses mains, leur douceur.
Sa présence, dont j'ai toujours besoin. Son odeur que je compare avec tous les autres parfums en magasin.
Je l'aime, oui je l'aime, ce n'est pas un crime mais ça fait mal. Et je n'arrive pas à me contrôler.
Il me serre fort contre lui. Passe ses mains dans mes cheveux. Frôle ma peau dans mon cou. Et il embrasse ma joue. J'emmêle ses jambes aux miennes, oui j'en ai besoin, pitié.
Tom (murmurant) : Dis-moi ce qui ne va pas.
Question cruciale. Ca fait plaisir de l'entendre me demander. Je ne sais pas quoi dire. Je vais dire seulement le quart de la vérité.
Bill : Je me sens vide. Tu vois je me contrôle même pas. Chez plus ou j'en suis...je... panique... je ... j'ai besoin de toi. Que tu sois la.
Tom : Je serai toujours la pour toi. Je te jugerai jamais. Tu es toujours là, toi, même quand ... je me tape la honte suprême...
Bill : Si tu parles de la chose à laquelle je pense, t'en fais pas, c'est rien, c'est humain. C'est juste moi qui ai été stupide sur le coup, j'aurais mieux fait de pas rentrer.
Il rougit d'une force. Mais d'un côté, c'est mieux ; il faut en parler maintenant plutôt que jamais et qu'après il continue ses films.
Tom : Tu ne pouvais pas savoir mais... putain ça me gène trop la.
Il panique. Je sens sa main dans mon cou qui tremble. J'ai envie de l'embrasser, mais faut surtout pas car là ça serait le pompon total.
Bill : Mais t'inquiète pas. Moi aussi je me branle.
Oulala comment j'ai sorti ça. Le pauvre, il devient pareil à une écrevisse. Il enfouit sa tête contre mon torse avec un tout petit rire nerveux.
Bill : Nan mais je te jure, tout le monde, c'est normal !
Raaaaaaa la dèche j'en rajoute en plus, mais là il lève la tête avec un sourire plus amusé tout en devenant encore bien plus rouge, puis il pose son index sur mes lèvres. Il rigole légèrement, d'un rire vrai.
Tom : Ah nan ste'plait, tais-toi, j'me sens trop con, j'ai la honte totale la.
Puis on se sourie tous les deux. Des larmes salées continuent leur course sur mes joues.
Son sourire disparaît.
Tom : J'ai mal quand tu as mal Bill.
Waaaaaaaaa c'est trop mignon. Il m'attrape la main et avec son autre main, la caresse. Je suis bien. Il libère une de ses mains et enlève les larmes qui coulaient sur mon visage.
On se regarde encore et il finit par me prendre [pfff vs gâchez tout 'vec vos esprit pervers lol] fort dans ses bras. Je peux sentir son torse fin à travers son tee-shirt.
Bill : Je loupe tout ce que je veux faire, d'abord notre sortie dans les magasins et maintenant mon essai sur toi de ma nouvelle passion pour les massages.
Il me regarde surpris.
Tom : Pouaaaaaaa elle t'a bien contaminé la sœurette.
Bill : Oui mais je veux essayer. Et juste sur toi.
Tom : Et pourquoi c'est moi qui ai l'honneur ?
Car je t'aime et que tu en as besoin.
Bill : Car tu es la personne la mieux adaptée, et surtout celle à qui je tiens le plus.
[Excusez-moi mais en ce moment je fais que du sentimental dans mes chap's]
Ses yeux brillent. Oui, il doit être 19 h, maintenant, même pas, et malgré que mes volets soient fermés on y voit encore un peu.
Il finit par me caresser la joue et me dit :
Tom : Toi aussi tu es la personne à qui je tiens le plus... Mais je suppose qu'il y a des huiles de prévu pour ce massage [vinaigrette mouahahaha oué j'gâche tout encore une fois u_u]... Mais où elles sont ?
Je lui souris.
Bill : Dans la caisse juste en-dessous de mon lit.
Je m'apprête à me lever mais Tom me retient.
Tom : Laisse-moi faire.
Il se soulève légèrement. Il glisse sa main sous le lit et tâtonne jusqu'à sentir la caisse. Il la tire et sort le contenu, puis le met entre nous.
Tom : Waaaaaaaa même des bougies et de l'encens.
Bill : Ben ouais 'parait que c'est super bon pour le psychisme !
Tom : t'es trop gentil.
Wa, trop... Aujourd'hui on n'arrête pas de rougir tous les deux. Je commence à prendre les huiles mais il m'arrête de suite avec sa main.
Tom : Vu que tu es triste, je pense que c'est à toi de te détendre alors laisse moi faire, et si tu veux après tu me le feras. C'est le dos ou tout le corps que tu voulais faire ?
Bill : Ben tout le corps. Enfin presque quoi. ^^'
Je souris et lui rigole avant de me fait un regard malicieux. Ce soir, les rôles sont échangés.
C'est lui qui réconforte et c'est moi qui suis triste.
Tom : En effet je crois que je vais laisser tes fesses et ce qui est devant tranquille. Laisser tes endroits intimes quoi... ^^
Mdr je crois aussi. Même si ça ne m'aurait pas déplu. Pfffffff je suis con. On sort même pas ensemble que j'ai envie de coucher avec lui. Oula oui j'ai bien dit « coucher avec lui », ben là, je crois que je suis définitivement un cas désespéré. Manquerait plus que je me mette à bander comme un malade en imaginant son corps. Tout d'un coup, là, je le comprends encore mieux, et à quel point il a dû se sentir mal la dernière fois.
Il commence à m'enlever de ses bras et me pose délicatement sur l'oreiller sans me lâcher des yeux. Mais je le vois presque plus, la nuit tombe, malgré l'été, et mes volets sont vraiment efficaces. De toute manière je n'ai aucune idée de l'heure qu'il peut être. Et en réalité je m'en tape tant que mon ventre ferme sa gueule. Heureusement que j'ai mangé à 16 h.
Il me regarde l'air de dire « prêt ? » et pour toute réponse je souris. Il ôte mon tee-shirt. Ses mains me procurent de multiples frissons qui remontent jusqu'à ma colonne vertébrale. J'ai la chair de poule maintenant.
Tom : Tu as déjà froid ?
Bill : C'est tes mains qui sont toutes fraiches, elles me donnent des frissons et en plus elles sont toutes douces.
Un baiser volé sur ma joue de la part de Tom. C'est tellement intense, tout ce qui passe. Même trop fort, comme si on se découvrait physiquement. Comme si on était ensemble. Comme si on s'aimait. Je sais pas s'il le ressent...
Tom : Alors, je commence par où ?
Bill : Où tu veux !
Ilglisse alors ses mains dans mes cheveux. Il me masse le cuir chevelu. Délicatement, pour me détendre.
Il me re-soulève et se place derrière moi, s'allongeant sur moi. Il continue de ma masser puis me dit doucement.
Tom : Tu as un élastique et une brosse pour que je t'attache les cheveux histoire de ne pas te les salir avec la vinaigrette ?
Bill : Sur ma commode, vers ma mini chaine stéréo.
Elle est vraiment près de mon lit. Malgré l'obscurité il trouve tout de suite. Tom me repose sur lui et il relie mes cheveux ensemble dans sa main. Il me les coiffe doucement partant des racines jusqu'aux pointes de mes cheveux puis les attache.
Bill (soufflant ses paroles) : tu devrais travailler dans l'esthétique.
Tom (sur le même ton) : Et ben j'y réfléchirai.
Je ferme les yeux et souris. Il pose ses doigts sur mes tempes et les masse tendrement. Il remonte et descend. Il glisse ses index plus bas tout en effleurant ma peau. Il est si doux, si tendre. Un mec parfait je peux dire. Ses gestes sont délices sur ma peau. Dès qu'il me touche, mes malaises s'évanouissent. Je veux jamais qu'il parte.
Il me masse tout le visage, même les lèvres.
Bill : Pas touche, ça aussi c'est un endroit intime !
Tom : Waaaaaaaa je les touche alors.
Bill : essaye donc d'y recommencer.
Mais il redessine mes lèvres avec ses doigts. Héhéhé je savais qu'il allait recommencer il est tombé dans mon piège. Je lui attrape les doigts avec la bouche et lui salive dessus.
Tom : Raaaaaaaa Bill, t'es dégueu tu m'as craché dessus.
Bill : Non je t'ai bavé dessus u_u. On ne touche pas à mes parties intimes.
Tom : Je suis plein de salive maintenant !
Bill : Oui je t'ai sucé les doigts comme un bébé.
Tom : Voui, bébé que tu es.
Je me retourne puis lui tire la langue.
Ce n'est pas du jeu, lui il est tout habillé et moi je suis torse nu. Je veux que lui aussi il enlève ses fringues pour que je puisse essayer de faire au moins un échantillon de mon plan mission hors liste.
Je veux lui faire enlever ses fringues. Nan je vais plutôt m'en charger. Je me colle à lui et tire sur le gros chouchou qui tient ses cheveux en queue de cheval. Ses dreads se déploient. Elles retombent sur ses épaules, ce qui lui donne un air diaboliquement sauvage. Sauvage dans le sens bestial. Terriblement sexy.
Ses yeux brillent, il se demande ce qui se passe.
Je passe mes mains en dessous de son tee-shirt. Son ventre fait un mouvement bizarre et un long frisson le parcourt.
Tom : Tu fais quoi, Bill ?
Bill : Je veux que tu enlève ton tee-shirt et ton baggy pour qu'on soit à égal et que je puisse ensuite moi aussi te masser.
Il est gêné. Il a peur de les enlever mais comme nous sommes dans le noir, ça lui donne de l'assurance. Je lui enlève son long tee-shirt et son corps refait un mouvement bizarre.
Bill : pourquoi tu trembles comme ça ?
Tom : Tu m'effleures le ventre et je suis très sensible à ce niveau-là.
Bill : Ou ça ?
Tom : Vers les hanches.
Je ré-effleure ses hanches. Il fait un mouvement de bassin et émet un cri surpris. Je rigole.
Tom : C'est pas drôle.
Bill : Allez pingouin, en striiiiiiiiiiiiing !
Tom : T'es pas bien toi. Si tu crois que je vais me foutre à poil et que je porte un string ça prouve encore une fois de plus que tu es un âne sans cervelle.
Bill : Je ne suis pas un âne. Je ne suis pas con. Va te faire foutre.
Je plonge ma tête dans un coussin [ coussinnnnnnnnnnnnnn ma gueule ] !
Le silence s'est installé. Qu'est-ce que j'ai fait encore que d'ouvrir ma gueule ?
Il s'allonge à côté de moi.
Tom : Bill ?
Je réponds pas. Pas envie.
Tom : Hé Bill, arrête de faire la gueule.
Rien. Sauf les larmes qui remontent. Faut pas que je parle avant qu'elles soient parties. Je chiale pour rien, alors nan.
Tom : Bill répond moi s'il te plait. Excuse moi, t'es pas con !
J'essaye de reprendre mon souffle pour lui parler mais raté, je m'étrangle comme un débile et m'étouffe avec mes larmes en plus.
Tom me retourne de force et il me regarde. Ses yeux sont remplis de culpabilité.
Mais pourquoi faut-il toujours que je pleure pour rien ?!
Tom : Excuse-moi.
Il tient mes bras au dessus de ma tête pour pas que je ne bouge. Et que je le regarde.
Bill : T'y es pour rien, Tom, c'est juste ma période de stress et de déprime.
Oui, chaque année, une période des stress et déprime pendant quelques mois, toujours en début d'année, et celle-ci c'est parce que je suis amoureux.
Triste sort pour mes neurones en péril.
Dès qu'il lâche mes bras, je les tends vers lui pour qu'il m'enlace.
Il le fait tout de suite. Et je pleure, je fais que ça. Qui parle d'un sauveur ? Je ne suis pas un sauveur mais un looser. Les seuls personnes dont je tombe amoureux n'ont jamais les mêmes sentiments que moi.
Oui, je sais qu'il va mieux grâce à moi et je continuerai comme ça la bataille. Mais celle avec mes sentiments est définitivement perdue. Je n'aurai jamais Tom, point.
Tom : Pleure pas je suis la.
Bill : désolé.
Tom : Chut, arrête. Si tu veux, je retire mon jean en plus, mais laisse moi te masser. Laisse tomber, t'es beaucoup plus stressé que moi.
Bill : merci.
Je ne le masserai pas mais au moins il ose se déshabiller.
Il déboutonne mon jean [nan mais sérieux j'ai trop l'impression de faire un lemon là]. Puis le tire. Ce gros guedin il a failli prendre mon boxer avec.
Il enlève le sien mais ne peut pas s'empêcher de remonter la couverture sur ses jambes.
Je m'allonge. Lui il prend la crème à la lavande et m'en met sur le torse. Putain c'est froid. Lorsque ses mains touchent mon corps se soulève très légèrement. Il masse les endroits stratégiques à la relaxation. Mes yeux quittent les siens ; je les ferme.
Mais pourtant, ses gestes me rendent fou.
Je savais que ce mec me faisait craquer mais aujourd'hui, j'en ai eu vraiment la confirmation en le revoyant depuis tout ce temps, ça y est, je suis tombé amoureux de lui.
D'un mec.
Le temps défile, il continue. Ses mains vagabondent sur mon dos.
Il appuie délicatement avec son index et son pouce après de longs va et vient [tsssssssssss]. Puis les épaules.
Il descend ensuite le long de mes bras pour aller donner des pressions sur ma paume mais je resserre mes mains avec les siennes. Simple réflexe.
Ses caresses sont si douces et le contexte si tendre et reposant que ses caresses, pour mon plus grand bonheur, n'excitent pas du tout l'autre, en bas. [si si, c'est bien de popaul dont il est question u_u ]
Il enlace mes doigts. Je finis par lâcher la pression de nos mains.
Il redescend jusqu'à mes fesses. Il les touche à travers mon boxer. Hein il me touche mon cul lààààà ???
Bill : nan mais vas-y, j'te dirai rien !
Tom : Oups j'ai encore touché un de tes endroits intimes ?
Bill : mais t'es bête, touche devant, aussi, pendant que tu y es.
Tom : Je ne me le permettrais pas voyons.
Alalala n'empêche qu'il me la touche, hein, je m'en tape... Enfin nan, au contraire, j'en serais...
Stoppppppp contrôleeeeeeeeeeeeeeeeeeeee. Herm ma gueule.
Il parcourt mes jambes maintenant.
Pas çaaaaaaa pitiééééééé T.T !
Pas entre les cuisses [entre les cuisses pas son engin, perverses]. Merdeeeeeeeeeee tremblemeeeeent !
Il recommence ce con. Je gigote comme un malade.
Bill : Stopppppppp.
Tom (ironiquement) : Il se passe quoi je n'ai pourtant pas touché ta 3 ème partie intime il me semble.
Bill : Nan juste mon endroit sensible. [Oui nous avons tous des endroits sensibles, tout le monde n'a pas le même, cet endroit est sensible aux frôlements d'autrui et aux caresses tout simplement et donne des réactions bizarres au corps, tout le monde ne peut pas connaitre spécialement son endroit sensible, certain peuvent avoir le cou, ou autre, moi c'est comme Tom, en bas du ventre, au niveau des hanches * BAFFFFFF* je sais on s'en tape]
Il s'arrête. Il se penche et me glisse à l'oreille.
Tom : Décidément on saura bientôt tout du corps de l'autre, tout ça grâce à ma sœur n'est-ce pas magique ça ?!
Qu'il est bête. Il continue, mais visiblement il tremble.
Tout chou, il essaie toujours de se créer son masque, alors qu'en fait il est mort de trouille.
La soirée continue comme ça, moment calme, doux et intime. Rimant avec gêne mais complicité. Et blagues débiles.
Il n'a pas touché ma 3ème partie et heureusement. [*BAF*]
En même temps ce n'est pas fini donc sait-on jamais.
Petit à petit, je ne pense plus, je pars.
Elipse de 15 min.
Je me réveille la tête dans le cul. Il fait chaud. Tout me revient. Punaise je me suis endormi comme un con. J'ouvre les yeux. Je tombe nez à nez avec Tom. Il rougit fortement et détourne le regard. Voui je sais que je suis beau. ^^
Bill : Excuse moi ça fait combien de temps que je dors ?
Tom : Disons 20 min. Plus ou moins, je sais pas vraiment.
Bill : Excu...
Il touche mes lèvres de son doigt.
Tom : Désolé si je touche ce que je n'ai pas le droit d'approcher, mais dis pas de bêtises, je suis flatté que tu te sois endormi, ça montre que je t'ai détendu.
Petit rire de ma part, qu'est-ce que je suis con avec ça, genre sa me gêne qu'il me touche les lèvres.
Ah oui je me souviens aussi que j'ai fait que de pleurer.
J'ai dormi à peine 15 min que j'ai tout oublié.
C'est lui qui m'a détendu. Et pas moi qui l'ai détendu, LUI.
Je crois que lui est serein. Du moins beaucoup plus qu'avant. On se fixe.
Ca me rappelle ce soir où j'ai dormi chez lui et ou on a partagé tellement de choses.
Où j'ai tant appris sur lui. Mais ce soir là, il n'était pas aussi dénudé sous les draps.
Et je ne le touchais pas autant, ni frôlais ses jambes.
Nos plus beaux moments sont ceux passé dans nos lits.
Dans la nuit, où la confiance est reine et où on peut se confier et partager.
Encore plus que le jour.
Je colle ma tête à son bras. J'ai froid maintenant. Il l'a senti et me serre fort.
En fait, je crois juste que lui aussi se les pèle.
Je pose mes lèvres sur son bras. Je suis tellement proche que je sens son corps si maigre. Et c'est dans ses bras que je me dis que je ne suis pas si puissant que ça, et que des fois moi aussi j'ai besoin de me sentir protégé.
Tom : Bonne nuit.
Bill : Merci, bonne nuit aussi.
Je me blottis plus dans ses bras tout en gardant une position raisonnable.
Et c'est la que je me dis que je l'aime déjà à mourir et que je ferais tout pour l'aider.
Dorénavant, sans lui je ne suis plus rien.
Totgeliebt.
FIN CHAPITRE 9