Chapitre 2
Une semaine passa. Andreas n'avait fait aucun progrès pour rencontrer des gens. Les mystérieux Bill et Tom étaient souvent absents, et Andreas en était arrivé à toutes sortes de raisons pour lesquelles ils n'étaient pas là. Plus il s'ennuyait, plus les raisons étaient créatives.
Il avait seulement échangé quelques mots avec Tom en cours de français, et ceux-ci pas toujours dans sa langue. Bill était le plus indéfinissable. Andreas avait commencé à avoir une routine vraiment fatigante tous les jours : se réveiller, aller à l'école, rentrer à la maison, faire ses devoirs, aller dormir. Même pour quelqu'un qui était tellement posé avec soi-même, il mourrait d'envie pour le contact humain.
Un Jeudi au déjeuner, Andreas déambula dans le réfectoire, repérant les tables. Il n'avait pas mangé au déjeuner de toute la semaine car il ne voulait pas faire face au fait d'être assis tous seul mais ce jour particulier, il avait juste faim. Il avait apporté une pomme et quelques biscuits.
Il vit Bill assis à une table dans le coin, seul. Andreas sentit son ventre se tordre. Il savait qu'il devrait juste marcher jusque là bas et demander si il pourrait s'asseoir. Bien sur rien n'était plus humiliant que de déjeuner à une table rejeté, mais il désira risquer ceci.
Aussi il s'approcha de la table, Bill leva les yeux péniblement. Andreas offrit un faible sourire. Bill sourit en retour.
« Hey, » dit maladroitement Andreas. « Um. Je peux m'asseoir ? »
« Si tu arrives à trouver de la place, » répondit Bill.
Andreas ris un peu et s'assit sur la chaise en face de la table vide de Bill. « Je suis Andreas. »
« Bill. »
« Ouais, » dit Andreas, sortant sa nourriture.
« Pourquoi tu t'es assis avec moi ? » demanda Bill avec méfiance.
Andreas leva les yeux. Bill portait une chemise bleue fermée par des épingles à nourrice. Ses ongles étaient peints dans une alternance de motifs rouges et noirs, et il y avait des lignes aux airs Egyptiennes autour de ses yeux dans un lourd maquillage sombre. Ses cheveux étaient pointus et droits.
« Je le voulais, » a dit prudemment Andreas, espérant que sa simple réponse était suffisante.
Bill plissa les yeux et sembla le considérer. « Tu es le premier. »
Andreas ne comprenait ce que ça voulait dire. Il ouvrit ses biscuits et fit tourner sa pomme. « Ouais, bien… les gens craignent. » (Dans le sens, « les gens, ça craint » ^^)
Les yeux de Bill s'égayèrent et il offrit un tout petit sourire. « Je ne suis pas seul d'habitude. »
« Oh ? » Quelque chose à ce propos fit que les épaules d'Andreas se baissent. « Juste aujourd'hui ? »
« Mon frère n'est pas là. »
« Oh… » Andreas était vraiment embarrassé par ses mots. Il se camoufla en mordant sa pomme. « Où est-il ? »
« Malade. »
Andreas hocha la tête. « C'est mauvais. »
« Il fait semblant. »
« La chance. »
Bill eut un infime sourire, amusé sur ses lèvres. « Je suppose que t'es nouveau ici. »
Andreas hocha à nouveau la tête. « Il n'y a pas grand-chose à faire dans cette ville. »
Bill ris. « Non, il n'y a rien à faire dans cette ville. »
« Qu'est ce que tu fais d'habitude ? »
« Je traîne avec Tom. »
« Où il est aujourd'hui ? » demanda Andreas, reposant sa pomme.
« Je te l'ai dit…. Il est malade. »
« C'est ton frère ? » Andreas essaya de se rappeler une quelconque ressemblance familiale. « Aîné ou cadet ? »
« Aîné, » dit brièvement Bill. « De dix minutes. »
« Vous êtes vraiment jumeaux ? » ne pus s'empêcher de demander Andreas dans l'incrédulité. Il ne l'aurait jamais deviné et il se demandait si Bill se moquait de lui.
« Yep. »
Andreas agita la tête. « Je ne savais pas. »
« Tu ne pouvais pas… tu es nouveau, » dit simplement Bill. Il tourna son attention de son déjeuner et commença à pousser les choses autour. « Où est-ce que tu vis ? »
« Rue de Berlin… de l'autre côté de la ville. »
« Je sais où c'est. »
Andreas hocha la tête.
« Sœurs ? Frères ? » Demanda Bill.
« Juste mon père et moi, » répondit anxieusement Andreas. Il espérait que Bill n'aille pas plus loin.
« Oh. Je me fiche de ces filles qui disent des trucs sur moi, au fait, » dit Bill. « Je sais que tu les as entendu en maths. Je m'en moque. J'ai l'habitude. Tom et moi l'avons. »
Andreas remua inconfortablement. « Je m'en… fiche. »
« Tom dit que ce sont des salopes, » dit Bill, déballant une pâtisserie et la posant sur la table. « Je pense qu'il a raison. »
« Je connais ce genre de personnes. » Andreas observa comme Bill pris un couteau et une fourchette et commença à couper la pâtisserie en petits morceaux. Il choisit un des morceaux et le trempa dans une brique de lait ouverte, et le laissa se mouiller pendant un moment.
Andreas était assez convaincu qu'il déjeunait avec le monstre (le bizarre en fait…) scolaire.
« C'est pas important, cependant, » continua Bill. Andreas tressailli quand Bill mit la pâtisserie ramollie dans sa bouche. « Vous avez parlé de quoi, toi et Tom ? »
« Huh ? »
« En français. » Bill avala et se pencha en avant, pianotant ses ongles vernis sur la table. Il regardait fixement et durement Andreas, ses yeux marron brûlants.
« Rien de spécial, » dit Andreas. Il sentit comment il avait été interrogé. « Juste un peu de la classe, et il m'a parlé de certaines filles… »
« Qu'est ce qu'il t'as dit ? » insista Bill.
« Leurs noms… Tu habites où ? »
Bill se détendit et mangea un peu plus de sa pâtisserie. « Pas loin, nous pouvons marcher ou prendre le bus. D'habitude nous marchons car le bus… » Il sembla chercher puis haussa les épaules. « Tout le monde dit que je suis un monstre. »
« Pourquoi ? » Andreas voulut se gifler pour l'avoir demander.
Bill soupira fortement et poussa en arrière sa chaise. « Je ne sais pas, tu me diras. » Il tourna son cou sur le côté et afficha un hématome. « J'ai eu celui là parce que ce type pensait que mes ongles étaient stupides. » Il remonta ses manches et montra la marque d'une petite brûlure brune sur son avant-bras. « J'ai fais l'erreur de marcher près d'un groupe de gosses plus vieux la semaine dernière. Ils étaient en train de fumer et ouais… il est pas mal blessé. »
« C'est dégueulasse, » dit Andreas, faisant une grimace et posant sa pomme. « Tu ne peux pas… faire quelque chose ? Y aller doucement, peut être ? Ca ne serait pas plus facile ? »
Bill sembla horrifier. « Pas moyen. Il y a tout les autres qui ont ce problème. Je fais juste ce que je veux. »
« Tom le sait ? »
Tout le visage de Bill s'éclaircit. « Ouais, il fait tout ce qu'il peut. Je déteste ça, quand il se bat avec des gens mais… » Il haussa les épaules. « Ce n'est pas tout à fait simple pour nous. Elle ressemblait à quoi ta dernière école ? »
« Beaucoup à celle-ci, » dit Andreas, soulagé de changer de sujet. « Ennuyeuse. On ne peut pas attendre pour aller à la maison. Bien. On ne peut pas attendre pour sortir d'ici, du moins. »
« Ta maison craint ? » demanda Bill.
« Elle est… » Andreas pris une autre bouchée de sa pomme. « Je suis un enfant livré à soi-même. La maison n'a personne jusqu'à la fin du dîner. »
« La chance ! Ma mère est tout le temps à la maison. Elle est peintre alors elle a sa sorte de studio, » dit Bill, roulant des yeux. « Gordon est un prof de guitare donc il rentre souvent autour de la nuit tombée. »
« Gordon ? »
« Beau-père, » dit rapidement Bill, ses joues roses. « Oh, je dois y aller. J'ai besoin de trouver de la monnaie par terre ou autre comme ça je peux aller appeler Tom d'une cabine téléphonique et voir comment il va. » Il se leva et commença à pousser la nourriture restante dans la brique de lait.
« J'ai de l'argent, si tu veux, » dit Andreas, fouillant dans la poche de son jean. Il en retira deux pièces et les tendit à Bill. « Je pense que c'est suffisant. »
Bill hésita et leva les yeux vers Andreas. « Vraiment ? »
« Ils ne vont pas te casser la gueule, je te le promet. »
Bill ris un peu. « Ok…. Merci ! Au revoir. »
Andreas regarda comme Bill s'en alla, à travers les tables. Quelques enfants aux tables se moquèrent de lui, tandis qu'il marchait, et certains commencèrent à chuchoter ou regarder méchamment. Bill sembla ne pas remarquer, garda juste la tête haute et compta la monnaie dans sa paume ouverte, tandis qu'il flânait devant eux.
Bill avait laissé sa brique de lait sur la table, écrasé et rempli avec le pire assemblement de nourriture et boisson qu'Andreas n'avait jamais vu. Il était enchanté, malgré ça. Il ne pouvait pas tout à fait calculer pourquoi, mais il sentit comme quelque chose qui avait changé en lui.
**
Le père d'Andreas tourna la page du journal et s'éclairci la gorge pendant qu'Andreas mangeait tranquillement ses céréales. C'était un lundi matin, et après un week-end étant lui-même, avec ses devoirs et son père, Andreas était tout à fait prêt à retourner à l'école.
« Tu as fini tous tes devoirs ? »
Andreas détourna le regard de ses céréales. Son père avait le regard fixé sur lui à travers ses lunettes. Andreas reposa sa cuillère et pris à boire dans un verre. « Ouais. Oui. Je les ai fini hier après midi. »
Son père hocha la tête. « Qu'est-ce que tu fais après l'école ? »
« Je rentre à la maison et fais mes devoirs, et ensuite je reste assis. »
« Pourquoi tu ne sors pas pour jouer au ballon ? » demanda son père, pliant le journal et le posant sur la table. « T'as l'habitude de toujours être occupé avec ton équipe de football. »
Andreas eu un mouvement de recul. « Je ne veux pas. Je ne suis plus là dedans. »
« Tu devrais faire quelque chose, » dit son père, soulevant sa tasse de café. « Je n'aime pas que tu rentres seulement à la maison en ne faisant rien. »
« Je fais mes devoirs. »
« Andreas, » dit son père prévenant.
Andreas leva le regard de ses céréales. « Je suppose que je regarderai des essais de football. »
« C'est bien, » dit le père d'Andreas, courbé. « Tu es meilleur pour ça. »
Andreas s'excusa et se prépara à partir à l'école. Il ne voulait plus parler à son père. Ils étaient des étrangers complets l'un envers l'autre, et Andreas se trouvait en manque de sa mère. Quand sa mère était présente, il ne se sentait obliger de rien. Maintenant, tout à la maison était une corvée.
Il alla au bus et le pris jusqu'à l'école en silence. Les autres enfants bavardaient avec agitation, provoquant des dérangements, flirtant. Andreas ignorait tout ça, se demandant si il aurait une entrevue avec Tom et Bill cette semaine. Il y avait des jours où ils étaient tous les deux absents, ou un seul des deux l'était, et il espéra que les deux pourraient être là.
Quand il descendit du bus il les vit tout de suite. Tom était en train de faire du skateboard dans le parking de l'école et Bill courrait après lui, balançant son sac à bandoulière contre les jambes de son frère et riant fort. Andreas ne pus s'empêcher de sourire. Tom a fini par donner un petit coup à son skateboard et à ralentir pour avancer à la même vitesse que Bill. Bill le poussa durement avec son épaule et Tom trébucha dans un groupe de gosses. Ils grimacèrent tous aux jumeaux et Tom ris juste et accrocha un antivol à Bill.
Andreas commença à marcher derrière eux dans l'édifice. Il était content que les deux soient là, et il savait qu'il avait quelques chances aujourd'hui pour leur parler. Il était à peu près à vingt mètres derrière eux, et il pu voir Bill qui portait une basket de course et une botte de neige. Ses cheveux étaient formés en des petits nœuds et il portait un poncho orange brillant. Les dreadlocks de Tom étaient en tas sur le haut de sa tête.
Andreas n'avait jamais rencontré de gens étranges mais il mourrait d'envie d'être dans l'exclusivité, le petit club bizarre. Il ne pouvait pas s'arrêter de penser à eux, se demandant ce qu'ils étaient en train de faire, si ils avaient pensé ou parlé de lui en retour. Il en doutait ; les jumeaux semblaient tellement absorbé l'un par l'autre, parce qu'ils devaient l'être, il n'y avait aucun moment pour quelqu'un d'autre.
Il les suivit, se demandant où ils allaient. Depuis qu'ils étaient si fugueurs il savait qu'il devait planifier leurs emplois du temps pour qu'il sache où chercher. Il resta derrière eux jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent à une rangée de casiers. Bill laissa tomber son sac et colla sa lèvre inférieure à Tom. Tom roula des yeux et déposa son skateboard sur le sol, commençant à manier maladroitement un casier. Bill marcha sur le skate et roula dans les deux sens, vacillant. Il ôta son poncho de sa tête et Andreas se sentit gêné intérieurement. Bill portait la plus affreuse chemise à cravate qu'il n'avait jamais vu sur personne.
Tom sembla le penser aussi car quand il leva les yeux, il le montra du doigt et ris. Bill grimaça et tira sur les cheveux de Tom, et le tas de dreadlocks dégringola, sur le visage de Tom. Tom tapota Bill et on avait l'impression que Bill ricanait follement. Le casier avec lequel Tom avait été si maladroit s'ouvrit avec un boum et ils fourrèrent tous les deux leurs affaires à l'intérieur. Tom accrocha sa jambe derrière le genou de Bill et celui-ci dégringola du skate, tombant contre le mur et hurlant quelque chose à Tom.
Andreas regardait, fasciné. Il était derrière une foule de gens qui semblaient oublier la scène comique qui se déroulait juste à côté d'eux. Tom rangea son skate et le glissa à l'intérieur du casier. Il sortit deux piles de livres, en remis certains à Bill, et a ensuite donné un coup au casier pour le fermer. Bill pinça les parties intimes de Tom, et puis ils partirent.
« Wow, » marmonna Andreas. Il voulut les suivre mais il était terrifié à l'idée de se faire attraper. Il voulait être amis avec eux, pas les effrayer. Bien qu'il pensait qu'il serait quasiment impossible d'effrayer ces deux là.
Il passa toute la journée comme un zombie jusqu'à ce que vienne l'heure du cours de français. Sa journée entière avait mené à cela. Quand il arriva dans la salle de classe, il s'assura de s'asseoir à la même place que d'habitude. Les jumeaux n'étaient pas encore là. Andreas paniqua un moment. Peut être qu'ils ne viendraient pas.
La cloche sonna, et Tom courut à la dernière seconde et se glissa dans le siège à côté d'Andreas. Ils se sourirent. Où était Bill ?
« Bonjour à tous, » dit le professeur, penché derrière son bureau au devant de la pièce. « Aujourd'hui nous allons commencer par quelques dialogues. S'il vous plait choisissez un partenaire et inventez une conversation, en français, que l'on aurait si on prévoyait d'aller en vacances. Commencez. »
Tom balança immédiatement ses jambes pour faire face à Andreas. « Bonjour déjà, » dit il, rigolant.
« Bienvenue , je pense, » répondit Andreas. « Où est Bill ? »
« En français ? »
Andreas haussa les épaules. « Je veux dire, je pensais l'avoir vu ce matin. »
« Ouais, tu ne peux pas le louper aujourd'hui, » dit Tom, fronçant le nez. « Il fait une petite sieste à l'infirmerie. »
Andreas ris. « Est-ce qu'il le fait beaucoup ? »
« Nous sommes aller dehors tard hier soir, » dit Tom. Il recommença à faire rapidement ses devoirs de biologie.
« Vous faisiez quoi ? » Andreas essaya de jeter discrètement un coup d'œil aux réponses rapides de Tom. Elles semblaient toutes être correctes. « Tu n'as pas peur que tout soit faux ? »
Tom sembla affligé un moment. « Non, je suis vraiment fort en bio, » dit il. « Je déteste juste ça. Nous étions au parc, assis sur des vieilles balançoires, et essayons l'herbe de maman. »
Andreas ouvrit en grand ses yeux marron. « Vraiment ?? »
Tom hocha la tête. « Ma tête se sent toute confuse aujourd'hui. »
« Vous n'avez pas de couvre feu ? »
« Nah. » Tom soutint son devoir. « Tu veux le copier ? »
« Non, merci, j'ai fait le mien hier soir. Où est le parc où vous êtes allé les mecs? »
« Derrière la rue de Berlin. Nous y allons beaucoup, nous avons construit notre fort dans les bois là bas. C'est cool. Nous sommes devenus trop grands il y a des années, et maintenant nous y allons juste comme ça et faisons cette stupide merde, » répondit Tom. Il toussa plusieurs fois. « Putain d'herbe. »
Andreas voulut rire, mais il savait qu'il ne serait pas capable de le faire assez discrètement. Il se retenu. « Je vis sur la rue de Berlin. »
« Vraiment ? Wow. »
« Ainsi vous devez vivre près, si vous avez marché là, » dit Andreas, essayant prudemment de trouver où les jumeaux habitaient.
« Non, pas près, vraiment. J'y vais en skate et Bill s'assoit derrière. Je déteste quand il fait ça, il a un vélo. Mais il ne sait pas le conduire, » dit Tom. Il posa son devoir plus loin pendant que l'enseignante venait tout près. « D'habitude, je voyage à la plage quand je vais en vacances. Et vous? »
Andreas devint nerveux. Son français n'était pas bon. Chanceux, le professeur continua de marcher. « Désolé, » chuchota Andreas.
« Je suis vraiment fort en français, aussi, » dit Tom pour s'excuser. Andreas fronça les sourcils. Tom était un de ces enfants qui était juste facilement intelligent.
« Donc vous allez beaucoup à ce parc ? » demanda Andreas.
« Mm… parfois. Nous traînons beaucoup au magasin de disques. Même quand il est fermé. C'est facile d'entrer, » dit Tom. « Aussi, au vieux cinéma… je suppose qu'il est fermé parce qu'il est dangereux mais nous y allons assez souvent et rien n'est encore arrivé. »
« Super, » murmura Andreas. « Bill disait qu'il n'y avait rien à faire dans cette ville. »
« Il n'y a rien à faire, » dit simplement Tom. « Tu dois vraiment t'ennuyer pour inventer quelques uns de ces trucs que nous faisons. »
Andreas ris légèrement. « N'importe quoi bat la séance à la maison avec mon père et les devoirs à faire. »
Tom fit un bruit compatissant et allait dire quelque chose quand l'enseignante tapât deux fois dans ses mains.
Andreas savait que lui et Tom avaient fini de parler pour aujourd'hui. Il avait découvert beaucoup de choses à propos d'eux, cependant, et qui lui en donnait au moins plus pour penser.
Il allait devoir se souvenir de ce qui s'était passé dans le parc.