CHAPITRE 5

“Tu n'es pas sérieuse!” cria Bill, agrippant le bras de sa mère. “Tu es sérieuse?”

Simone mit la main sur le combiné du téléphone et dit “Oui”. Bill couina et essaya de frapper ses mains avec Tom qui ne coopérait pas.

“Je ne m'excite pas avant de lire le contrat,” dit Tom très sérieusement. Bill prit un air renfrogné. “Quoi? On s'est déjà fait avoir avec ce genre de chose avant.”

“Tu n'es qu'un enfoiré,” rit Bill.

“Hey,” dit leur mère sèchement, levant les yeux de sa conversation. Elle se leva et alla à l'autre bout de la pièce. “Excusez-moi, bonjour.”

Bill leva les yeux au ciel et continua à sautiller dans la pièce. “On va être célèbres, on va être célèbres, on va être célèbres.”

“J'en ai rien à faire,” dit Tom en haussant les épaules. Il sourit à Bill. “Tu disais ça quand tu as fait Star Search.”

Bill grogna. “Ça n'a rien à voir, Tomi. Là tu es de la partie toi aussi, et tu es si bon. On va y arriver.”

“Y'a rien de sûr,” répondit Tom.

“Je sais une chose de sûre,” dit Bill. Tom le regarda, les sourcils relevés.

“Quoi?”

Bill avança doucement, souriant un peu et dit, “C'est sûr que je vais te botter le cul,” et il lui mit une tape sur la tête. Tom réagit immédiatement et attrapa le poignet de Bill en le tordant. Bill cria et envoya une pichenette à Tom entre les yeux. Tom rit et attira Bill pour lui bloquer la tête avec le bras.

“Tu te bats comme une fille,” dit Tom.

“Argh! Tom, Tu es en train de me décoiffer!” cria Bill. “Tom. Tomi!”

Tom le serra plus fort.

“Maman!”

“Chuuut,” fut la réponse stricte de leur mère. “Ok. D'accord. Bien, merci de nous avoir rappelés. Vous n'avez pas idée à quel point ça a été rafraîchissant. On reste en contact... D'accord. Merci, Mr Jost... Oui je pense qu'eux aussi. Au revoir.”

Elle raccrocha le téléphone et se tourna vers ses garçons. “Alors?” demanda Bill, une pointe de désespoir dans la voix. Il se dégagea de la prise de Tom.

“Alors,” répéta Simone. “C'était un homme qui s'appelle David Jost. Il est manager chez Universal, et il veut s'occuper de Devilish.”

“Bon dieu de merde,” dit Tom.

“Surveille ton langage,” dit Simone machinalement. “Je n'ai pas eu beaucoup de détails, seulement qu'il était à l'une de vos représentations et a vu Bill à la télé il y a quelques mois. Il veut vous rencontrer, il parlait d'enregistrer un album. J'ai arrangé ça, on va le voir la semaine prochaine.”

“Ouais!!” Bill sauta en l'air et atterrit au sol sur les genoux. Tom restait immobile, les yeux écarquillés.

“Je suis fière de vous deux,” dit Simone en souriant. “Je vais appeler Gordon.” Elle quitta la pièce, passant une main sur les cheveux de tom en passant.

Tom s'assit, les yeux toujours grands ouverts. Bill le regarda depuis le sol.

“Tu crois que c'est pour de vrai?” demanda calmement Bill.

Tom secoua la tête. “Je sais pas. Peut-être.”

“On devrait appeler Georg et Gustav,” dit Bill en se relevant. “Et Andreas. Et Mamie. Tout le monde.”

“Et Papa?” Tom fit une grimace. Bill croisa les bras et haussa les épaules.

“Peut-être pas tout le monde. Aller, on va chez Georg.”

Bill tira le bras de Tom et le traîna à l'extérieur. Ils coururent tout le chemin jusqu'à la maison de Georg.


**


Tom attrapa la main de Bill et le tira dans le garage. Bill pouvait entendre les voix assourdies de sa mère et du père de Georg juste derrière la porte. Ils étaient à la moitié d'un dîner en l'honneur de l'accord pour enregistrer un disque. Ils avaient juste signé les contrats le matin même.

“Qu'est-ce qu'il y a de si important pour qu'on ait à venir jusqu'ici?” demanda Bill, retirant sa main de la prise de Tom. Tom semblait sur le point d'exploser.

“Devine ce que Georg vient de me dire,” dit Tom. “Essaye de deviner.”

“Hum... Il aime pas ta gueule?” Tom le frappa sur le bras.

“Non, il a dit qu'il aimait pas la tienne,” répondit Tom en roulant des yeux. “Devine!!”

“Non,” se plaignit Bill.

Tom était pratiquement en ébullition. “Alors, il m'en a dit plus à propos de ce qu'il fait avec Julie. Tu sais, sa petite copine.”

Bill hocha la tête. “Ok.”

“Ils l'ont fait,” dit Tom.

Bill croisa les bras. “Quoi?”

“Tu sais. Ils l'ont fait,” répéta Tom. “Coucher.”

“Oh.” Bill fit une moue. “Wow.”

“Je sais. Et encore, c'est pas tout.”

“Qu'est-ce qu'il pourrait y avoir d'autre?”

Tom regarda par-dessus son épaule et fit signe à Bill de le suivre plus au fond du garage. Bill enjamba un pneu de rechange et quelques outils. La petite pièce était sombre.

“Tu sais comment ça marche, le sexe, oui?” demanda Tom.

“Bien sûr.” Bill se mordit la lèvre. “Ouais.”

“Bien, tu sais que le gars est supposé la mettre dans... tu sais?” Tom chuchotait presque à ce moment là.

“Oui, je sais,” siffla Bill. “Je suis pas bête.”

Tom repoussa cette déclaration d'un geste. “Si tu le dis. Quoi qu'il en soit, Georg...”

“Est-ce que tu rougis?” Bill enfonça un doigt dans la joue de Tom et Tom repoussa sa main.

“Il l'a mise dans ses... fesses.”

Bill resta bouche bée un moment, riant nerveusement. “C'est crade,” dit-il. “Beuah.”

“Ouais, mais écoute, Georg a dit que c'était encore meilleur que le sexe normal,” dit Tom. “Tu sais, plus serré.”

Maintenant Bill rougissait. “Mais... ew, Tom. Je ne ferais jamais ça.”

“Moi oui,” dit Tom en levant le menton.

"Tu n'as même pas encore essayé le sexe normal," répondit Bill.

"Pas que tu saches," dit Tom en souriant.

La Bill mâchoire de Bill se décrocha. "Impossible." Son coeur commença à battre un peu plus vite. Tom se contenta de sourire et croisa les bras. "Non, tu l'as pas fait. Tais toi."

"Comment tu le sais?"

Bill frappa du pied au sol. “Tu ne me feras pas croire ça.”

“Qu'est-ce que ça peut te faire?” Tom sourit largement et se rapprocha de Bill. Bill recula d'un pas et secoua la tête.

“Tu dis que des conneries,” lui dit Bill.

“Ouais, c'est vrai,” admit Tom. “Mais bientôt, je le ferai.”

“Si tu le dis.”

“Bref, ouais, Georg a dit que le sexe fessal était la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée,” continua Tom. ( en anglais : butt sex )

“Sexe fessal?” Bill commença à rire. “Sexe fessal??”

Tom haussa les épaules. “Sexe fessal.” Bill rit encore plus fort.

La porte du garage s'ouvrit et Gustav passa la tête. “Hey, on va couper le gâteau. Revenez.”

“Ok,” lui répondit Tom. Gustav retourna à l'intérieur.

“Sexe fessal.” Bill était toujours en train de ricaner.

“Ok, ok,” dit Tom. “On en parlera plus tard. C'est l'heure du gâteau.”

“Ok,” répondit Bill. Il n'avait plus du tout faim. Il ne savait pas vraiment ce que son frère cherchait en lui disant tout ça, mais ça lui tordait le ventre.

Tom sourit à Bill une nouvelle fois. “Viens, sexe fessal.”

Ils retournèrent à l'intérieur en riant.


**


Tom se pressa contre Bill, et Bill se mordit la lèvre, essayant de ne pas crier tandis qu'il était là, allongé, tremblant, sous son frère. Ils devenaient vraiment doués pour ça, c'est tout ce qu'ils faisaient ensemble désormais.

“Hannn, pas si fort,” geignit Bill. Tom sourit largement et se frotta contre lui encore plus fort. “Tom!”

Bill ne pouvait dire quelle mouche avait piqué Tom cette nuit là. Depuis la fête, il était un peu bizarre, et à présent il maintenait Bill sous lui, le maintenait vraiment et le faisait se sentir si bien que ça faisait mal. Il avait des papillons dans le ventre et il ne savait pas ce qu'il ressentait, mais ça rendait ses mains moites. Tom le fixait des yeux.

“Tom, juste... oh,” Bill soupira, vaincu. Il essayait de rendre ce qu'on lui donnait, mais Tom bougeait trop vite, s'écrasait contre lui trop fort.

Tom avança une main et empoigna le sexe de Bill une fois. “Bill.”

“Oui... oh. Oh, merde. Juste là... hm.” Bill osa regarder Tom et fondit presque. Les yeux de Tom étaient électriques, et ils étaient posés sur lui.

“Je crois qu'on devrait essayer ce truc.”

Tom recula légèrement et Bill gémit de frustration, agrippant les épaules de Tom, le tirant vers lui. Tom résista, faisant courir sa langue sur sa lèvre inférieure et restant au dessus de Bill à une distance juste suffisante pour qu'ils ne se touchent pas. Bill pouvait sentir la chaleur se dégageant du corps transpirant de Tom.

“Quel truc?” Bill enroula ses bras autour de la taille de Tom et essaya de se cambrer contre lui. “Tomi, s'il te plait, redescends.”

Tom surprit Bill en se dégageant complètement de lui et en s'agenouillant au pied du lit. “Le truc dont je te parlais tout à l'heure. Le sexe.”

Bill laissa échapper un petit couinement. “Quoi?”

Tom semblait plus sûr de lui. “Je vaux la mettre en toi.”

Bill se redressa d'un coup et s'éloigna de Tom aussi loin qu'il était possible sur le lit. Son dos heurta la tête de lit. “Tu veux...” il ouvrit la bouche. “ en moi?”

“Ouais,” dit Tom.

“Tu veux...” Il montra le bas ventre de Tom. “Et...” Il déglutit.

“Oui. Je veux, vraiment beaucoup,” dit Tom.

Bill tira la couverture sur lui et envoya un regard furieux à Tom. “Il en est absolument hors de question!”

“Pas si fort,” dit Tom, se rapprochant plus près de Bill. Il attrapa la couverture et Bill le repoussa. “Je pense—”

“Oui je parie que tu penses,” dit Bill hargneusement. “Aucune partie de toi n'ira en moi, Tom. Jamais.”

Tom attrapa la main de Bill, bien plus tenace que Bill ne l'aurait cru. “Tu pourrais aimer ça.”

Bill enleva sa main de celles de Tom. “C'est pas toi qui va te prendre ça... ça... ça!” Il enfonçait son doigt dans la poitrine de Tom et Tom rit. “Ce n'est pas drôle.”

“Aller, Bill,” dit Tom, attrapant la main de Bill et l'amenant à ses lèvres. Bill trembla. La langue de Tom sortit et lécha ses jointures.

“Argh,” dit Bill. “Arrête.”

Mais Tom continua. Bill avait l'impression qu'on avait allumé un feu dans son ventre. Il n'était pas sûr d'aimer ça ou pas.

“Bill, c'est juste... peu importe. Ce n'est pas grand-chose. Si c'est nul, on arrêtera.” Tom s'agenouilla juste devant Bill et repoussa lentement la couverture. Il tira l'avant bras de Bill pour qu'il s'allonge, mais Bill ne bougea pas. “Bill.”

“Ça ne rentrera pas,” dit Bill faiblement.

“Je la ferai rentrer,” dit Tom. Il saisit Bill avec force et le tira de la tête de lit. Bill couina et se laissa faire. Il s'allongea sur le lit, agrippant toujours les couvertures, comme si elles allaient le protéger.

“Pourquoi ça doit être moi?” demanda Bill.

“Tu es la fille.”

“Quoi.”

Tom haussa les épaules et fit courir ses mains sur les cuisses tremblantes de Bill, de haut en bas. “Calme toi, Bill, tu deviens chochotte.”

“Je m'en fiche.”

Tom glissa ses mains entre les cuisses de Bill et commença à les bouger derrière ses testicules. Bill ne l'avait jamais senti à cet endroit auparavant. “Tom...”

“Pas si mal, non?”

“C'est mon...” commença Bill. Il remonta ses genoux et écarta légèrement les cuisses. “Ok, mais... tu dois faire attention.”

“Tu es sûr?” chuchota Tom. Un sourire s'étala lentement sur son visage.

“Non.” Bill prit une grande inspiration et essaya d'arrêter de frissonner et de trembler de tout son corps. “Tomi, je suis sérieux. Si je dis stop... tu arrêtes.”

Tom hocha la tête et rebaissa son corps sur celui de Bill. Il roula ses hanches contre celles de Bill, faisant se frotter leurs sexes encore et encore. Bill aspira un grand coup et se sentit durcir.

“Est-ce que tu sais ce que tu fais?” demanda Bill, levant le regard vers Tom. Tom sourit et baissa la tête, appuyant leurs joues l'une contre l'autre.

“Georg m'a dit,” dit Tom. “Ça ne peut pas être si différent que ça avec un garçon.”

“Alors je suis un garçon maintenant?” demanda Bill, sa petite voix à peine audible. Puis il sentit la langue de Tom sur son oreille. Il gémit de surprise et son corps entier sursauta alors que Tom le léchait le long du cou. “Tom, qu'est-ce que tu fais?”

“Je te détends,” dit Tom dans son cou.

“Ça ne me détend pas, c'est... oh... Tomi.” La bouche de Tom s'ouvrit juste en dessous la pomme d'Adam de Bill, et ça tiraillait son bas ventre. Bill remonta ses hanches contre Tom et Tom se recula. “Où tu vas?”

“On a besoin d'un truc.”

“Quoi?”

“Un truc glissant.”

Bill était embrouillé. “Pourquoi?”

“Parce que... Georg a dit que c'était vraiment dur jusqu'à ce qu'il se mette une espèce de lotion partout sur la bite,” expliqua Tom, l'air ennuyé. “Je reviens tout de suite.”

Tom enfila le bas de pyjama de Bill et disparut derrière la porte. Bill s'assit et remonta ses genoux à son torse. Il ne pouvait pas croire ce qu'il était sur le point de laisser faire son frère. Se laisser convaincre par Tom atteignait un tout nouveau niveau. L'anxiété commençait à quitter Bill et il devenait de plus en plus curieux. Il se demandait comment ça allait se passer, et ce qu'il sentirait.

Il fit courir expérimentalement une main le long de sa cuisse. Il frissonna et écarta les jambes, puis, il approcha lentement son doigt de son trou. Au début il appuya simplement à l'extérieur, réagissant au toucher et tressaillant alors que ses doigts froids dansaient le long de l'entrée. Ensuite, il poussa curieusement un doigt à l'intérieur et le remua

“Hm,” murmura Bill. Ce n'était pas si mal. Ce n'était pas super, non plus.

“Oh, putain , Bill.”

Tom était de retour. Bill retira sa main immédiatement et tira les couvertures par dessus sa tête. “Tais toi, Tais toi, Tais toi.”

Il entendit Tom rire, puis il sentit un poids s'installer à côté de lui sur le matelas. “Ok, alors j'ai trouvé quelque chose de glissant. Je pense que ça devrait marcher. Mais je crois que j'ai presque réveillé Maman. J'ai dû grimper sur le plan de travail. Alors, pas de bruit.”

Bill sortit la tête des couvertures et fit une grimace. “De l'huile de cuisine?”

“Ouais,” dit Tom. Bill fit un bruit de vomissement et Tom lui mit une tape sur la tête. “Tu as une meilleure idée?”

“Ouais, pourquoi est-ce que tu ne te penches pas en avant et je le fais,” dit Bill. Tom rit encore. “Je plaisante pas!”

“Tu as dit que tu ne le ferais jamais,” dit Tom.

“Donc ça veut tout de suite dire que je veux qu'on me le fasse?”

Tom ne répondit pas. Il déboucha la bouteille et descendit son pantalon. Il était toujours dur. Bill le regarda vraiment. Il avait l'air plus gros que d'habitude

“Tu vas me fendre en deux,” dit Bill. Tom avait l'air un peu fier. Il s'agenouilla sur le lit à côté de Bill et descendit les couvertures. Bill le laissa faire. Quel intérêt à discuter ? Il allait se faire embrocher.

Tom pencha la bouteille dans sa main et Bill regarda la substance visqueuse recouvrir les doigts de son frère. “Est-ce que je dois le mettre sur moi ou sur toi?” Tom avait l'air perdu.

“Toi probablement, réfléchis,” répondit Bill de façon coopérative. “Pouah.”

“Hm.” Tom tendit la bouteille à Bill. “Tu le fais.”

Alors que Bill prenait la bouteille d'huile des mains de son frère, il réalisa ce qui était sur le point de se passer. Tom allait essayer d'aller à l'intérieur de lui, plus proche que quiconque n'avait jamais été de lui et plus intime qu'il imaginait n'être jamais plus. Il sentit qu'il commençait à durcir.

Bill mit un peu du liquide visqueux et glissant dans sa main et frotta ses paumes ensemble. Tom s'allongea, appuyé sur ses coudes, et il regarda Bill intensément. “Fais le,” dit Tom les yeux brillants.

“Uck,” marmonna Bill. Il n'arrivait plus à former des mots. L'instant était trop surréaliste. Il entoura lentement ses mains autour du pénis de Tom et les frotta de haut en bas. Elles glissaient facilement.

“Oh purée, ça fait bizarre,” dit Tom en fermant les yeux. “Mm... mais c'est bon.”

Bill finit de frotter le sexe de son frère de haut en bas et se demanda si c'était assez. Il ne savait pas. Tout ce qu'il fit fut de reboucher la bouteille et de s'asseoir. “Ok.”

Tom et Bill se regardèrent. “Prêt?” dit Tom calmement.

Bill hocha légèrement la tête. “Je pense que oui.”

“Mets toi sur le dos,” dit Tom. Bill fit ce qu'on lui disait et Tom rampa au dessus de lui. “Ecarte les jambes.”

Bill se sentit soudain extrêmement timide. Tom l'avait vu nu, bien sûr, mais ça c'était différent. Tom allait tout voir de lui.

Tom n'attendit pas que Bill bouge, il entoura les cuisses de Bill de ses doigts glissants et les écarta. Le corps entier de Bill rougit. Tom bougea entre ses jambes écartées et donna de petits coups de hanche. Bill sentait son frère cogner contre sa cuisse.

“Est-ce que tu vas la mettre dedans?”

“Oui,” dit Tom. Sa mâchoire se crispa et Bill remarqua qu'il respirait assez vite.

“Est-ce que ça va faire mal?” demanda Bill.

“Est-ce que tes doigts faisaient mal?”

“Tommm.” Bill rougit fortement. “Juste un peu.”

Tom fronça les sourcils et remonta ses mains, bougeant ses doigts glissants ensemble. “Je vais essayer quelque chose.” Tom glissa ses doigts le long du sexe de Bill puis encore plus bas.

“Tom,” dit Bill, les yeux écarquillés. “Qu'est-ce que tu vas faire?”

L'index de Tom appuya contre l'entrée de Bill. “Ok.” Le doigt entra et Bill dut se mordre la lèvre pour s'empêcher de crier. Ça ne faisait pas vraiment mal, mais c'était vraiment trop bizarre.

“Je sais pas si je peux faire ça,” dit Bill. Il fixa ses yeux dans ceux de Tom et Tom entra son doigt plus profondément. “Vraiment, Tom.”

Tom avança son autre main et caressa le ventre papillonnant de Bill. C'était presque suffisant pour faire oublier à Bill ce qui était en train de se passer.

“Tu te détends,” dit Tom, observant l'endroit où son doigt disparaissait dans le corps de Bill. Il y avait quelque chose comme de la stupéfaction dans sa voix. “Je crois que j'ai compris.” Il approcha un autre doigt de l'entrée de Bill et l'enfonça.

“Guh!” grogna Bill. “Ok, je peux pas... je peux pas. Ça fait mal.” Il agrippa fortement le poignet de Tom. Les doigts de Tom se plièrent à l'intérieur de lui et Bill se cambra violemment au dessus du lit, la bouche ouverte dans un cri silencieux. Il ne pouvait même pas penser. Son corps se serra autour de Tom, comprimant et emprisonnant les doigts à l'intérieur.

“Merde! Bill, ça va?” Tom retira rapidement ses doigts hors de Bill, se penchant au dessus de lui. “Bill?”

“Je sais... Je sais p-pas ce que c'était,” dit Bill d'une voix à peine plus haute qu'un murmure. “J'ai senti comme... T'es remonté et t'as touché quelque chose, et c'était chaud et douloureux et tellement bon. Refais le.”

“Non. Vraiment?” Tom abaissa sa main vers le trou de Bill avec hésitation. “Tu es sûr?”

“Euh. Ouais.”

Tom enfonça doucement deux doigts à l'intérieur de Bill. Bill fit une grimace. Il devait supporter la douleur pour accéder au bon côté, et maintenant il savait que le bon côté en valait la peine. Il crevait d'envie d'avoir encore plus du plaisir déstabilisant que Tom lui avait procuré. Tom plia ses doigts d'avant en arrière à l'intérieur de Bill puis les écarta comme une paire de ciseaux. Bill hoqueta, son souffle se bloquant dans sa gorge et il étouffa presque. Tom posa de nouveau une main apaisante sur son ventre.

“Bill, tout va bien, je ne serai plus rude,” murmura Tom.

“Je veux que tu le sois,” répondit Bill, levant la tête et grimaçant. “Plus vite, c'est mieux. Quand tu vas lentement, je me rend compte comme ça fait mal.”

“Merde. C'est aussi mauvais que ça?”

“Non. Difficile à expliquer. A droite, ok?” Tom s'exécuta et Bill soupira fortement, sentant un soubresaut aller directement dans ses orteils. “Encore plus bas... ok. Tomi. Je crois que je suis prêt pour toi, juste toi.”

Tom explora Bill de ses doigts encore un peu. “Contracte tes muscles.”

Bill réfléchit un instant, puis essaya de contracter tout son corps. Il sentit Tom serrer son ventre. “Comme ça?”

“Wow... ouais. Tu me comprimes carrément.”

Tom retira ses doigts et s'agenouilla de nouveau. Il prit les jambes de Bill à deux mains et les écarta de chaque côté de lui. Il se pencha et Bill sentit quelque chose de chaud et arrondi cogner contre son entrée.

“Est-ce que c'est...”

“Ouais,” dit Tom. Il poussa en avant et Bill eut le souffle coupé. Tom se glissait à l'intérieur de lui. “Oh, putain,” chuchota Tom. “Oh putain.”

Bill serra les dents et ferma les yeux aussi fort qu'il le pouvait. Ça faisait mal. Ça faisait encore plus mal que Bill ne le pensait. Des larmes lui brûlèrent les yeux et il put sentir un peu plus de Tom se glisser en lui.

“Presque,” dit Tom, la voix tremblante. “Je n'arrive pas à croire que tu me laisses rentrer à l'intérieur.”

“Dépêche,” hoqueta Bill. “Fais le.”

Tom avança encore de quelques centimètres et ses hanches rougies se collèrent contre les fesses de Bill.

“Tu es si étroit,” dit Tom dans un gémissement.

Bill sentit une larme glisser le long de sa joue. Sa douleur était immense, mais il était encore plus bouleversé par le fait que Tom soit si proche, à l'intérieur de lui. Il sentit une boule se former dans sa poitrine. “Bouge,” chuchota Bill.

“Je ne sais pas si je peux,” dit Tom doucement.

“Tu le dois.” Bill essaya de contracter ses muscles autour de Tom et se mordit la lèvre. Il n'y arrivait pas, pas autant qu'avant. Tom le remplissait complètement. Pourtant, Tom gémit et bougea un peu, ressortant de deux ou trois centimètres.

“Han,” souffla Bill. Tom s'agrippa aux hanches de Bill et rerentra entièrement. Bill laissa tomber sa tête sur le matelas et ses mains formèrent des poings.

“C'est incroyable, Bill,” dit Tom. “J'espère que c'est vraiment bon pour toi aussi, parce que... c'est ce qu'il y a de mieux.”

“C'est quelque chose,” dit Bill. Il pouvait à peine parler. Il se sentait tellement épuisé et faible.

Tom ressortit un peu plus et repénétra à l'intérieur. Il regarda le visage de Bill pour avoir une confirmation. Bill hocha la tête, ses yeux s'ouvrant en papillonnant et se fixant dans ceux de son frère. Ils se fixèrent pendant que Tom entrait et sortait encore, cette fois en un rythme lent et attentionné. La boule dans la poitrine de Bill menaçait encore d'éclater et il sentit plus de larmes glisser sur son visage. Un sanglot se coinça dans sa gorge, perçant le silence de la chambre. Tom attrapa une de ses mains et la serra.

"Dis moi d'arrêter. Je le ferai, dis moi," dit Tom, serrant si fort la main de Bill que ses jointures blanchirent. Bill ne pouvait pas répondre. Tout ce qu'il pouvait faire était pleurer silencieusement, bouleversé, épuisé et enveloppé dans un plaisir confus. “Dis moi, Bill.”

Quand Bill ne répondit pas, Tom essaya de se retirer mais Bill contracta ses muscles douloureusement fort et Tom s'immobilisa. La tête de Tom retomba et il gémit. “Putain,” hoqueta-t-il. “Tu vas me tuer.”

“Ne t'arrêtes pas,” dit Bill à travers ses larmes. Il pouvait voir à quel point son corps faisait réagir Tom, à quel point c'était bon pour lui. Il sentit une boule de fierté dans sa gorge, il faisait se sentir Tom comme ça. “Vas y plus fort.”

Les yeux de Tom se levèrent rapidement jusqu'aux siens et il s'enfonça d'un coup court et puissant. La douleur coupa le souffle de Bill et les mains de Tom se serrèrent sur ses hanches.

“Encore,” dit Bill.

Tom entama une série d'à-coups courts et durs, le genre qui faisaient s'enfoncer les doigts de Bill dans les draps. La douleur était repliée de façon tellement serrée à l'intérieur de lui qu'il semblait qu'elle ne cesserait jamais. Mais ensuite, alors que Tom le pénétrait encore, quelque chose se produisit. Bill se décrispa autour de Tom et la sensation était presque insupportable d'une manière complètement différente. Tom touchait presque cet endroit à l'intérieur de lui qui lui avait fait perdre la tête un peu plus tôt.

Bill se mordit la lèvre et cambra son dos vers le haut alors que Tom s'enfonçait encore. Un éclair de plaisir pur, presque terrifiant, envahit Bill et il ne put s'empêcher de crier.

“Oh, putain!”

Tom baissa le regard vers lui et fit courir ses mains le long des flancs de Bill. “C'était bon?”

“Oui,” dit Bill, désespéré de le sentir encore. Son sexe reprenait vie et la douleur avait presque entièrement disparu.

Tom le pénétra encore et Bill gémit. Il n'avait pas atteint la zone mais c'était bon. Très bon.

“Prends moi,” dit Bill. “Fort.”

Tom s'exécuta et Bill se sentit se relâcher lentement. Il cligna des yeux à travers ses larmes et se sentit tout chaud, vibrant autour de Tom. Tom émettait de bas grognements dans sa gorge, un son dont Bill se souviendrait plus tard quand il serait seul à se masturber. Son sexe se redressa en avant et heurta le ventre de Tom. Bill hoqueta. “Oh, oh...”

“J'ai pigé le truc,” dit Tom à bout de souffle, libérant une de ses mains des hanches de Bill pour jouer avec son pénis. Il le caressa de bas en haut et Bill frissonna violemment. Le plaisir était vraiment trop pour lui, particulièrement quand le sexe de Tom commença à frotter de nouveau contre cette certaine zone à l'intérieur de lui.

“Oh... Oh, Tomi, qu'est-ce... Oh, oui, oui, encore, juste là, oh,” Bill disait des choses incohérentes, devenant de plus en plus bruyant. Aucun d'eux ne songeait à être silencieux, le moment était trop intense et trop bon. “Merde!!”

“Tu vas bien? Oh, putain, Bill...”

“Tom,” répondit Bill. Tom lécha sa paume et empoigna fortement le pénis de Bill, serrant et roulant ses doigts dessus. Cette vue brisa presque Bill. Il sentait qu'il ne pourrait pas en supporter beaucoup plus. Il sentit que Tom commençait à trembler à l'intérieur de lui et il contracta à nouveau ses muscles.

“Baise moi ,” dit Tom entre ses dents, se penchant en avant, son visage s'approchant de celui de Bill. Ils se fixèrent et Bill agrippa les épaules de Tom.

Bill était tout transpirant et les larmes inondaient librement son visage à présent. Il ne prenait même pas la peine de cligner des yeux pour les faire partir et il sanglota une ou deux fois alors que Tom s'enfonçait en lui vigoureusement, avec insistance. Il n'avait plus mal, c'était bien au-delà de ça. Il avait l'impression qu'il avait été fait pour avoir le sexe de Tom à l'intérieur de lui.

Puis, Tom gémit et se replia, tremblant. Bill serra fort ses épaules, enfonçant ses longs ongles dedans, puis hoqueta bruyamment. Il sentit un petit battement distinct et délicieux à l'intérieur de lui, quelque chose qu'il n'avait pas anticipé. C'était Tom, et il avait atteint ce point. Il jouit librement à l'intérieur de Bill.

"Oh... bon dieu," sortit Bill. Tom fit prestement courir ses doigts le long du sexe de Bill et Bill pouvait aussi sentir sa libération venir. Il jouit en un cri silencieux en comprimant Tom à l'intérieur de lui.

“Putaiiiin,” siffla Tom. Il laissa échapper un long souffle et s'effondra sur Bill. Bill entoura Tom de ses jambes et de ses bras, proche de l'hystérie à la pensée de Tom se retirant de lui. Il n'avait pas à s'inquiéter, Tom resta à l'intérieur de lui de longues minutes, son visage niché dans le cou de Bill.

Quand ça commença à devenir collant et inconfortable, Bill relâcha Tom de sa prise et Tom leva la tête, s'essuyant les yeux. Bill n'avait jamais vu Tom pleurer avant, même pas quand ils étaient plus jeunes. C'était seulement quelques larmes perdues mais elles bouleversèrent Bill.

Tom glissa hors de Bill dans un grognement et s'allongea à ses côtés. Ils ne parlèrent pas pendant un long moment.

Bill brisa finalement le silence, juste avant que le sommeil ne l'emporte. “Tu le referas?”

“Maintenant?” demanda Tom en bâillant.

“Mmm,” dit Bill. Leurs mains se rencontrèrent et ils s'endormirent ensemble.

FIN CHAPITRE 5

 

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