CHAPITRE 16


[POV Bill]

Je ris en attrapant la main qu'il me tend. Il me regarde gentiment et m'embrasse tout aussi tendrement. Eh ben... Qui l'eu cru... Tom affectif et tendre. Il a vraiment envie de se racheter, ou alors il se dévoile, ou alors... Il m'embrouille ce con je ne sais même plus quoi penser !

_ Bill ?

Je relève ma tête.

_ Hum ?

_ Non rien. T'étais ailleurs c'est tout , souffle-t-il.

Je lui souris avant que nous ne nous mettions en route. Il a quand même raison. J'ai envie de lui. Je sais que je vais devoir me contenir pour ne pas aller bien loin dans les caresses...Il ne faut pas que l'on couche ensemble maintenant. Même si j'en ai très envie.

Nous marchons encore quelques minutes et nous arrivons bien vite chez lui. Il me fait signe d'entrer et la première chose qu'il fait est de demander s'il y a quelqu'un.

Un soulagement le prend quand il regarde les horaires de travail de sa mère affichés sur le frigo. Nous sommes seuls alors...

Je lui lance un regard pervers accompagné d'un sourire qui l'est tout autant. Mais il fait mine de n'avoir rien vu et m'invite à monter dans sa chambre poser nos affaires. Une fois en haut, monsieur pose ses affaires, monsieur souffle, et monsieur va vers la sortie. ... ?

_ Tom ? Tu vas où ?

_ On va se faire un film ?

Mon corps se tend, mais pas dans le sens que je voudrais. J'ai pas envie de regarder un film moi ! Sauf si c'est du porno spécial Tom seul.

_ Bah, je me gratte la tête , j'sais pas. T'as envie de regarder un film toi ?

Il hausse les épaules. Monsieur joue son timide ? C'est ça, monsieur a peur !

_ Embrasse-moi, demandé-je.

Ses joues s'empourprent alors que ses yeux s'accrochent désespérément à son tapis. J'y crois pas ! Il est vraiment timide !

_ Ca sert à rien de faire ta vierge effarouchée hein ? Je t'ai vu moins timide que ça !, le charrié-je.

_ Ouais mais... Les autres fois c'était pas prémédité tu vois.

_ C'est pas prémédité là. Je n'ai pas dit qu'on allait faire quoique ce soit je te l'ai dit, non ?

_ Ouais...

Je rigole en m'approchant de lui. Je me poste juste devant son buste, y collant le mien. Il reste dans une posture discrète, tête baissée, faisant mine de ne pas me sentir ni me voir si près. Je penche ma tête et vais happer sa lèvre supérieure entre les miennes en relevant nos deux têtes en un mouvement.

Je soupire de satisfaction et n'attends pas plus avant d'approfondir le baiser avec quelques caresses buccales. Tom semble se réveiller et me prend dans ses bras en enserrant mes hanches. Nos têtes bougent sans cesse, à droite ? A gauche ? Que sais-je !

Tout reste calme mais l'excitation ne se fait que plus sournoise... Je suce la langue de Tom, mimant une fellation qui me tarde de faire. Tom gémit ce qui prouve qu'il commence à se chauffer.

Je daigne enfin bouger mes mains sur son corps mais lui ne fait rien. Je soulève son t-shirt lentement. Plus lentement que je ne l'ai jamais fait. J'ai envie de douceur.

Nos bouches se séparent pour laisser le bout de tissu quitter le corps halé de Tom. Corps que je touche des yeux, envieux. Ses muscles se mouvant sous sa peau, ces mouvements, cette peau qui s'hérisse. C'est la première fois que je prends le temps de le regarder. La première fois que je le déshabille de moi-même, et je crains de ne plus pouvoir m'en passer. Ou de ne plus vouloir...

Son t-shirt atterrit parterre en un bruit sourd alors que nos prunelles se voilent. Tom se rapproche de moi de nouveau pour m'embrasser dans le cou, le lécher, puis remontant sur ma gorge en finissant sur mes lèvres en manque.

Mes doigts parcourent sa chair chaude, faisant contracter ses abdos ou frissonner. Ils titillent gentiment ses tétons durcissant à une vitesse incroyable.

Je sens ses mains chaudes passer outre mon haut pour le soulever, mais nous peinons à couper notre baiser. Finalement mon t-shirt retombe sur celui de Tom, et celui-ci en profite pour me mater discrètement avant de me ré-embrasser.

Mais je romps cet échange pour fixer Tom. Je prends sa main droite dans ma main gauche et la fait caresser mon corps. Passant d'abord sur mon haine, mon ventre, mon téton, mon épaule et finissant sur mon cou. J'ouvre mes yeux que j'avais fermés à ce contact sensuel et constate que Tom me regarde fiévreux.
Je lui souris tendrement avant de reprendre notre baiser. Les mains de Tom se resserrent sur moi et les miennes enfoncent mes ongles dans sa peau.

Nos souffles se rallongent péniblement, plus bruyants, plus forts. Nos langues ne savent plus quoi faire et se câlinent aléatoirement. Je surélève mon corps en me collant tout entier à Tom en nous faisant gémir à l'unisson. Ses mains se posent sur mes fesses, dévient sur mes hanches puis s'affairent à enlever me ceinture, hésitantes.

Il arrive enfin à la défaire, et à défaire mes boutons et ma fermeture. Il descend mon pantalon légèrement et celui-ci finit sa course de lui-même, atterrissant à mes pieds. Je m'en débarrasse sans couper notre baiser.
Je fais de même avec son pantalon mais je n'ai aucunement besoin de le baisser pour qu'il tombe lourdement. Ce qui me fait rire d'ailleurs.

En me rapprochant de lui, je sens sa virilité gonflée juste en dessous de la mienne, étant légèrement plus grand que lui. Je croyais qu'il n'aimait pas quand c'était « prémédité » ?

Je le sens bouger contre moi, gémissant faiblement. Je le repousse alors laissant une distance raisonnable entre nous. Il me fixe dans l'incompréhension, mais je ne fais que lui sourire en retour en baissant charnellement mon boxer. Ses prunelles se dilatent immédiatement.

_ A toi Tom..., murmuré-je lentement en me relevant.

Il s'exécute aussi charnellement que moi, et je crois mourir quand je le vois entièrement nu en face de moi. Je passe à côté de lui, le frôlant de mes doigts, puis vais me coucher sur le lit, en écartant outrageusement mes jambes.

Je vois Tom déglutir difficilement en me dévisageant. Mais ne bouge pas pour autant. Je m'assois alors sur le lit en lui demandant tacitement ce qui le retient, mais comme simple réponse il vient me rejoindre à quatre pattes m'embrasser goulument.

Je nous fais nous renverser mais Tom ne semble pas vouloir faire interagir nos corps demandeurs. Mes mains griffent la peau de ses hanches en essayant de l'attirer contre moi mais il résiste.
Il m'embrasse sauvagement le cou, le tors, mordillant mon piercing au téton. J'alète en attendant le contact de son corps qui tarde un peu trop. Il continue ses baisers et sans prévenir se laisse tomber nonchalamment sur moi, nous faisant soupirer fortement.

Il écrase son bassin contre le mien, entrant sa langue dans ma bouche.

Sans prévenir moi non plus, je change nos positions en rigolant. Il me regarde et comprend instantanément que je joue avec lui. Nous nous embrassons fiévreusement, séparant nos bouches, les cherchant, se fuyant. Tom ré-inverse nos positions m'enfonçant dans son matelas plus possible.

Son poids contre moi, ses hanches sur les miennes, sa virilité contre la mienne, m'excitent au plus haut point. Et notre jeu qui n'en finit plus. Nos bouches qui se cherchent, s'évitent, se trouvent, se séparent. Nos positions constamment changeantes.

Je finis par cesser nos mouvements, le tenant fermement en dessous de moi. Je le regarde tendrement et il comprend alors que les choses deviennent sérieuses. Finies les gamineries. Je le regarde toujours en lui baisant le tors, mais je ferme les yeux en prenant son téton dans ma bouche. Je le mordille, le lèche en faisant des croix avec ma langue rapidement.

Son souffle s'accélère, ses battements de cœurs s'accélèrent, son excitation monte encore plus. Je descends alors mes baisers sur son ventre, mimant des va-et-vient dans son nombril. Je me place à quatre pattes entre ses jambes que j'ouvre délicatement. Je fais glisser ma langue de son haine droite, en dessous de ses testicules, je remonte alors passant sur son périnée. Tom gémit, empoignant avec force le drap dans ses mains. Il relève sa tête pour me regarder et je continue mes mouvements, fier de mon effet. Je contourne son sexe puis redescends sur ses testicules pour remonter en suite sur son autre aine.

Je me relève pour m'assoir entre ses jambes toujours ouvertes.

_ Bill... Merde, fais ce que tu veux sans te forcer, mais fais quelque chose bordel !, gémit-il à bout de patience.

_ D'accord. Juste, fais-moi comprendre quand tu arrives.

Il ne dit rien de plus et retombe sur l'oreiller, impatient. Je me replace correctement tout en fixant à tour de rôle sa virilité et ses yeux noircis. Je lèche alors, hésitant, le pénis de tout son long. Lenteur de rigueur. Puis j'embrasse son gland ce qui lui fait remonter ses jambes pour mettre ses pieds à plat sur le lit.

Je câline doucement la partie sensible de son pénis, située juste en dessous de son gland. Une partie infime mais la plus sensible quand même. Son sexe pulse de plus en plus alors que son regard se cache désespérément sous ses paupières.

Je prends ses bourses dans une de mes mains, les massant doucement pour ne pas lui faire de mal. Un flot de gémissements s'en suit et Tom enfonce les paumes de ses mains sur ses yeux. Il accentue ce geste quand je fais glisser son gland dans ma bouche, sans la fermer autour. Je commence, comme me l'a conseillé Andy, des cercles dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, léchant soigneusement la couronne.

Je m'amuse à faire passer mon piercing tout le long de la fente de son gland, le faisant souffler bruyamment. J'enserre sa virilité entre trois doigts et commence à le masturber en lâchant son gland. Il grogne d'insatisfaction alors j'entreprends de lui lécher sensuellement ses bijoux.

Son sexe se durcit encore mais atteint bien vite le taquet de l'excitation. Son ventre se contracte à chaque caresse bien placée.

Le temps entre chacun de ses gémissements se réduit peu à peu. Il tire mes cheveux pour me faire comprendre de reprendre son gland en bouche, ce que je fais. Je fais glisser son pénis dans ma bouche en la refermant autour. Je ne descends pas bien loin, mais suffisamment pour combler son plaisir.

J'amène mon pouce à son antre pour le caresser doucement, sans le faire entrer. Il commence à suffoquer sous le trop plein de sensations.

_ Merde Bill... Je viens..., il marque une pause . Je viens, répète-t-il noyé dans ses vagues de plaisir.

Je remonte alors mon pouce sur sa virilité, serrant sa base pour empêcher son sperme de sortir alors que je lèche inlassablement son gland, sa couronne, son arrête.

Des spasmes le prennent violemment, voulant expulser son sperme, mais en vain. Sa tension arrive à son paroxysme et pourtant ne peut s'évacuer. Ses cuisses se resserrent sur mes joues rouges d'excitation. Je ne me déconcentre pas pour autant. Je sens le bas de sa verge se gonfler et décide alors de lâcher les prises de mon pouce et de ma bouche. Son sperme jaillit alors plus fortement que d'habitude dans un cri de soulagement.

J'accompagne ses éjaculations en le masturbant lentement. Ses spasmes se calment peu à peu, mais son orgasme se prolonge encore. Je reprends son gland en bouche, quand Tom daigne écarter ses cuisses, le suçotant et recueillant un peu de son sperme, curieux de savoir son goût.

Tom se détend sous moi, le souffle irrégulier, les yeux fermés.

Je m'assois en souriant, fier de moi.

_ Putain, ça te prend souvent de mentir Bill ?

_ Hein ? Je ne mens pas !

_ Si, si !, il respire fortement, se relevant sur ses avant-bras pour me fixer . C'est pas la première fois que tu suce quelqu'un !

_ Bah si , dis-je.

_ Eh ben putain...

Il se relève pour venir m'embrasser sensuellement. Il descend sa main droite tout le long de mon corps et enserre ma virilité pour me masturber. Je gémis dans notre baiser en serrant mes mains sur ses épaules. Ses baisers dévient sur mes épaules, mon cou, ma gorge, mon tors et reprennent de plus bel sur ma bouche.
Il accélère ses va-et-vient et je jouis dans l'instant, rejetant ma tête en arrière.

Tom se sépare un peu de moi en me fixant ahuri.

_ J'pouvais pas tenir plus longtemps Tom. T'étais bien trop excitant en jouissant, rie-je.

Il me sourit en s'allongeant exténué sur le lit. Je l'accompagne doucement me collant à lui. Je caresse ses pieds avec les miens, et ris quand je me rends compte que nous avons oublié d'enlever nos chaussettes. Je ne tarde pas à ses enlever avec mes pieds alors que Tom s'affaire à faire la même chose.

Nos pieds se caressent alors doucement après avoir entremêlé nos jambes moites et salies. Nous nous regardons, une expression de bonheur post-orgasme sur le visage.

_ C'était cool , sort-il bêtement.

_ Ouais. C'était cool.

Il caresse mon épaule, suivant la ligne de mon bras pour prendre ma main dans la sienne.

_ Faudra qu'on recommence.

_ Je croyais que tu n'aimais pas quand c'était prémédité, le charrié-je.

_ On ne le préméditera pas. Ca viendra quand ça viendra c'est tout.

Je serre sa main plus fortement, entrelaçant chaque doigt.

_ Tu bandes encore Tom.

_ Ca passera.

Je lui souris. Il n'en redemande pas alors. Ca veut dire qu'il n'y a pas forcément que du sexe entre nous. Du moins, j'ose l'espérer.

Un bruit de serrure nous fait sursauter. Heu... Ne me dites pas que...

Tom se retourne précipitamment pour regarder l'heure et ses yeux s'écarquillent. Il lâche un « putain de bordel de merde » avant de se lever en quatrième vitesse pour ouvrir la fenêtre et me balancer mon t-shirt.

_ Vas t'habiller dans les toilettes. Vite !, me murmure-t-il pris par la panique.

Je m'exécute alors en ramassant toutes mes affaires pour atteindre la pièce d'en face. Heureusement que nous sommes à l'étage !

Je me dépêche de m'essuyer mais ralentis la cadence quand je trouve bon de faire croire que je suis réellement aux toilettes.

Une minute plus tard j'entends Tom sortir de sa chambre en refermant la porte.

_ Tom ? C'est toi ?, demande sa mère à l'étage du dessous.

_ Oui c'est moi ! J'arrive !, crie-t-il.

Je le laisse descendre pour dire bonjour à sa mère. Je décide alors de tirer la chasse en faisant un rapide détour par la salle de bains pour me rendre présentable.

Je descends à mon tour rejoindre Tom et sa mère.

_ Bonjour madame, dis-je calmement.

_ Appelle-moi Simone je t'en prie. Vu que nous serons sûrement amenés à se revoir souvent.

Elle sourit à son fils. Heu... Merde, soit on s'est fait caller, soit sa mère envisage de nous mettre en couple.

_ Oui, je vais essayer.

_ Et tutoie-moi aussi. Sinon j'ai l'impression d'être vieille ! Comme si avoir un fils de 18ans ne suffisait pas !

Nous rions puis parlons encore quelques minutes attablés à la cuisine. Sa mère s'excuse alors pour aller aux toilettes et j'en profite pour fixer Tom.

_ Tu sens la transpiration et je ne suis pas mieux. Je pense vraiment qu'on s'est faits caller.

_ Probablement , dit-il en haussant les épaules . Et alors, ça te dérange ?

Je réfléchis.

_ Je ne sais pas. Et toi ?

_ Moi je m'en fiche, mais c'est sûr, je ne lui dirais pas en face.

Je pouffe. Ah vive les hommes et leur courage, vraiment ! Tom me fait alors du pied, reposant sa tête sur son bras accoudé sur la table, tout en me souriant.

_ N'empêche que c'était super bien, ajoute-t-il, rêveur.

Je souris en rougissant. Et c'est le moment que choisit Simone pour entrer dans la pièce. Je me lève au même moment.

_ Bon, je dois y aller.

Tom se lève aussi pour m'accompagner à dans sa chambre pour que je prenne mes affaires. Une fois tous les deux il vient m'embrasser tendrement. Rien de sexuel. Juste un bisou d'au revoir. Si j'avais été un chat, je ronronnerais c'est sûr !

Je le regarde en souriant. Ca y est. Monsieur me rend heureux. Mais d'un côté ça craint... Ca veut peut-être dire que je me suis amouraché.

Enfin, n'y pensons pas. Nous redescendons et je dis au revoir à Simone. Je fais la bise à Tom, histoire de dissiper le malaise, avant de sortir pour rentrer chez moi.

Il faut que je parle à mon père. Hier il ne m'a rien dit, et je n'ai rien osé demander. Mais c'est sûr, il faut que je sache ce qu'il s'est passé. J'entre alors dans la chaleur accueillante de mon habitation, et cela sans pincement au cœur, pas comme d'habitude. Cette fois ma mère ne m'attend pas pleine de rapproches en tout genre n'attendant que moi pour être évacués en flots ininterrompus.

_ Papa ?, je marque une pause. Papa, t'es là ?

_ Oui, oui je suis dans la cuisine !

Je vais donc le rejoindre et le vois alors cuisiner. Enfin... C'est un bien grand mot vu le bazar éparpillé sur le plan de travail, la table, et même les rangements.

_ Ne fais pas attention. C'est juste que je n'ai pas l'habitude de cuisiner.

_ Je vois ça , dis-je en rigolant.

_ Te moque pas ou tu ne mange rien ce soir.

_ Bah quitte à choisir...

Nous rions. L'ambiance est vraiment plus détendue que les années précédentes. Je me sens de mieux en mieux dans ma peau. Peut-être que le divorce de mes parents va m'être bénéfique qui sait ?

[Ellipse]

Nous sommes affalés dans notre canapé. Finalement ce n'était pas si mauvais que ça, les pâtes à la bolognaise cramées.

_ Dis papa... Tu ne crois pas qu'il faut que tu me dises comment ça s'est passé avec maman hier ?

_ Sûrement.

Un blanc s'installe. Non mais il va quand même me le dire j'espère !

_ Le divorce se fera à l'amiable. Pour ta garde, nous allons demander au juge de prendre en compte que tu as 18 ans. Je veux que tu aies le choix.

Je souris.

_ Je vais garder la maison et c'est ta mère qui cherchera un appartement. Je crois même qu'elle va quitter la ville pour se trouver un travail un peu plus loin. Je dois aller remplir les papiers demain.

_ Je vois. En gros, je ne vais plus la revoir. C'est ça ?

Il me regarde désolé. Je suis peiné, malgré le fait d'être soulagé de pouvoir vivre avec mon père. Etre abandonné ne fais jamais de bien, même si... Peut-être que par moi-même j'aurais pris la décision de ne plus la voir. C'est le fait que cette décision ne vienne pas de moi qui me fait du mal.

Je retiens mes larmes. J'en ai marre de pleurer. Pleurer me fatigue alors je ne le fais plus. Je me lève sous le regard insistant de mon père.

_ Je vais me coucher. Bonne nuit.

_ Bonne nuit, me répond-t-il soucieux de ma santé, ne voulant pas me forcer à rester.

Je monte les marches deux à deux, suivi de près par Camille qui a senti que j'allais dormir. Je me déshabille vite fait bien fait pour prendre une petite douche rapide et aller me coucher.

Une fois dans mes draps, je mets mon portable en mode réveil. J'hésite à envoyer un message à Tom, mais j'ai envie d'en recevoir un de sa part.

[POV Tom]

L'eau brulante dégouline enfin sur mon corps souillé. Putain c'est fou comme Bill suce bien pour une première fois ! Hallucinant. Je vais finir par croire que les mecs sont réellement meilleurs pour faire des pipes ! Je vais virer gay moi, dans ce cas ! Ou rester bi. Car la question ne se pose pas. Je suis bi.

Je sors de la douche et enfile un caleçon avant d'aller me glisser dans mes draps changés. Mais bien sûr j'ai pris la précaution de ne pas les mettre au sal tout de suite. Je profiterais de l'absence de ma mère pour faire une lessive.

Je prends mon portable pour le configurer en mode réveil et vois que Bill m'a laissé un message : « Demande consolation... Besoin de tes bras.(pas pour trucs pervers) Bonne nuit ! »

Je me redresse. C'est quoi ce message ?? Si c'est encore sa mère je la tue ! Bon, il faut que je me calme. Je ne vois pas pourquoi je m'emporte autant...

Je lui réponds alors : « Bras font dodo, mais demain seront ouverts. En attendant, passe une bonne nuit =) »

[Ellipse jusqu'au matin]

[POV Bill]

« Sors, je suis devant chez toi ». Sympa le petit sms du matin. Je souris. Je sors de ma maison en fermant à clef car cette fois je sors après mon père. Je me retourne et Tom me fait face, les bras ouverts.
Je souris tristement en m'y engouffrant le plus vite possible. Il me serre fort contre lui, sa chaleur corporelle me soulageant quelque peu le cœur.

Il me câline quelques minutes encore avant de me smacker en guise de bonjour.

_ Alors, qu'est ce qu'il se passe ?

_ Ma mère ne veut plus me voir.

[POV Tom]

Mes poings se serrent automatiquement mais je les desserre pour prendre les mains de Bill dans les miennes.

_ Tant mieux pour elle , lui dis-je. Ca m'évitera de la croiser et de lui faire la peau.

FIN CHAPITRE 16

 

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