CHAPITRE 2
[POV Bill]
Je pose mon sac parterre et vais m'affaler sur mon canapé. Je soupire. Encore une année de merde je la sens venir... En plus avec l'autre con de... Merde c'est quoi son nom déjà, Tom ? Ouais un truc dans le genre. Le mec hétéro au possible, coqueluche de ces dames, qui se tape le plus de meuf possible, même s'il prétend fermement le contraire.
_ Bill, t'as pas le temps de te reposer, va travailler dans ta chambre immédiatement. Tu ne vas pas commencer à flemmarder alors que c'est ton premier jour !
Je vous présente ma mère. Dans sa théorie je dois bosser 24h/24h, mais je crois qu'elle n'a encore pas compris que ce n'est pas en me forçant que je vais travailler.
_ Oui, j'y vais.
Je me lève, prends mon sac au passage et je me dirige vers ma chambre. Un fois arrivé j'allume directement mon ordinateur portable et sors ensuite mes cours. Ce qui est très con vu qu'on n'a rien à faire pour demain vu qu'on n'a commencé aucun cours. Non mais je vous assure que ma mère est vraiment conne, mais surtout sévère. Si je veux avoirs la possibilité de sortir un jour je suis obligé de faire les yeux doux à mon père, et étant donné qu'il est rarement à la maison je ne peux pas sortir souvent.
MSN s'allume mais je reste sur le statu hors ligne, je n'ai vraiment pas envie de parler à certaines personnes... Je le cherche du regard et, heureusement, elle est en ligne.
Impersonnellement moi :
Hey Bar
My soul is crying without you...
Coucou mon Billou <3
Alors ta rentrée ? Moi sans toi c'est plus pareil...
Impersonnellement moi :
Il me manquait ma petite Bar... Sinon c'est un lycée pourri, mais comme tu sais je n'ai pas le choix... Je ne peux pas faire les études que je veux.
My soul is crying without you...
Je sais...
Impersonnellement moi
Sinon comment se porte Andy ?
My soul is crying without you...
Y'a que toi qui arrive à le dompter -_-''... Il a déjà commencé à draguer le premier mec mignon qui passait près de lui.
Impersonnellement moi
Mdr... J'attends avec impatience les vacances pour être avec vous...
My soul is crying without you...
Moi aussi =(
Ecoute, je vais devoir y aller mais je t'appelle demain, ça te va ?
Impersonnellement moi
Sur mon portable alors, parce que ma ligne téléphonique n'est pas encore ouverte.
My soul is crying without you...
Oki ! Bisoux !! jtm...
Impersonnellement moi
Je t'aime aussi. <3
Je soupire. Je commençais seulement à me détendre... Pis Andy n'est pratiquement jamais connecté sur MSN, faute de trop coucher par-ci par-là. Et pour répondre à votre question, non Sarah n'est pas ma petite amie. Elle l'a été pendant un certain temps, mais on s'est vite rendu compte qu'on pouvait se passer de sex entre nous. Alors on est redevenus des amis très proches.
Je me penche et attrape le carnet qu'elle m'a offert avant que je ne parte. Je l'ouvre pour la première fois, je caresse ses pages et je souris instantanément. J'ai envie d'écrire. Sans plus attendre je prends un stylo plume noir et le laisse parcourir mes pages les encrant une par une de mes mots.
_ Biiiill !! Viens voir s'il te plait !
Tenez-moi ou je fais un meurtre !
_ Quoiiiii ?!!!
_ Descends s'il te plait !
Je grogne avant de rejoindre ma mère en trainant des pieds dans l'espoir que cela retardera le moment où je rencontrerais la tornade maman. Je reste sur le pas de la porte et ma mère s'approche de moi avec un sourire radieux accroché aux lèvres. C'est une caméra cachée ou quoi ?
_ Bill, je te présente nos nouveaux voisins.
Elle met sa main sur mon épaule et me pousse vers eux. Et moi ? Pourquoi on ne me demande jamais mon avis sur ce que je veux ou non ?
_ Bonjour.
Je souffle un léger bonjour à travers mes dents qui se serrent contre mon grès. Les voisins me répondent d'un air joyeux. Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que c'est le genre de famille qu'on voit à la télé, toute belle, toute sage, le scénario parfait qui a le don de m'énerver au possible. Ma mère lâche mon épaule et reprend son sourire.
_ Et voilà Tom, leur fils.
Oh putain non je rêve, me dites pas que c'est mon voisin ! Et sans que ne puisse me mettre en position de défense il arrive et se jette dans mes bras. Heu... C'est moi où Tom a rapetissé ?
_ Bonjour Billouuuu !!
Je m'accroupie et me retrouve nez à nez avec le petit Tom en question. Il ne doit avoir qu'à peine 4 ans.
_ En réalité il s'appelle Thomas, mais on l'appelle plus communément Tom.
Un sourire prend place lentement sur mes lèvres. La seule faille qu'il ya chez moi, c'est que je ne peux pas résister aux enfants.
_ Bonjour Tomi.
Son sourire s'agrandit et il pose ses petites mains potelées sur mes joues.
_ Pourquoi tu te maquilles ? T'es une fille ?
Je lui fais signe que non et il enlève ses mains de mon visage pour rejoindre les jambes de sa mère.
_ Dis, il est beau Billou maman hein ?
_ Oui mon chéri.
Je me relève avec un sourire qui ne me quitte plus. Ma mère me regarde d'un air attendri, j'ai l'impression qu'elle essaye de jouer à la maman parfaite devant nos nouveaux voisins. Mais rien ne sert de se cacher. Ils entendront bien nos disputes un jour ou l'autre.
Ma mère propose à nos voisins de prendre l'apéro en attendant mon père. Mon père... Je n'ai pas vraiment envie de le voir ce soir alors je monte directement dans ma chambre faisant mine de ne pas entendre ma génitrice qui me demande de revenir auprès d'elle.
Je m'allonge sur le ventre en plein milieu de mon lit et mordille mon stylo. C'est un vieux tique que j'ai depuis gamin, alors je me suis résigné à ne pas changer de stylo, vous verriez dans quel état il se trouve... Bref, je rouvre mon cahier et l'inspiration vient instantanément.
C'est dans ce carnet noir sans inscription, recouvert de cuir qui enivre mes narines que je vais recommencer ma vie. Mon « ancien » carnet que je tenais depuis mes débuts est dans les mains de Sarah, mais je lui fais totalement confiance et je sais que si je ressentais le besoin de relire certaines chansons je le récupèrerais intacte. Rien ne m'est plus précieux que mon vieux carnet si ce n'est celui que j'ai entre mes mains.
Je soupire. Je suis vraiment fatigué mais je n'ai pas envie de dormir. Ca fait à peine une semaine que je suis là et je ne supporte déjà pas d'être séparé de mes proches. Pourtant j'ai demandé à aller en internat pour rester dans mon ancien lycée mais ma mère s'y est opposée fermement. Il ne me reste plus qu'à me faire à ma nouvelle vie sans oublier l'ancienne.
Je suis dans mes pensées, si bien que je n'entends pas mon père faire irruption dans ma chambre. Il s'assoit à mes côtés et me caresse le dos tendrement. Je le regarde surpris, ce n'est pas dans ses habitudes d'être affectif et encore moins avec moi. Il le remarque bien vite et arrête ses caresses avant de se mettre en tailleur tourné vers moi. Je ne bouge pas d'un poil et fixe toujours mon père.
_ Ta mère est énervée.
_ Soit. Mais encore ?
_ Tu devrais faire un effort, ce n'est pas facile pour elle non plus.
_ Je n'ai pas dit le contraire. Seulement si tu étais là plus souvent tu te rendrais compte qu'entre nous deux rien n'a jamais été.
_ J'aimerais être là plus souvent, on en a déjà parlé il me semble.
_ Oui. Désolé.
Je soupire et il fait de même.
_ Bon écoute, je vais faire un effort, si tu me promets de revenir le plus souvent possible...
Je baisse mon visage et rougis fortement. Je n'ai pas pour habitude de parler sentiments, et même si ce n'est pas clair comme de l'eau je lui sous-entends qu'il me manque.
_ Je vais faire de mon possible.
_ Merci.
Je me relève et me mets en tailleur devant mon père qui me sourit faiblement. Ce sont des moments de ce genre que j'aimerais partager plus souvent avec mon père. Comme si j'apprenais à le connaître pour la première fois.
_ Sinon ta rentrée ?
_ Ne m'en parle pas, je sens que ça va être l'horreur. En plus on a des demeurés dans la classe sans parler des hétéros qui transpirent l'assurance et des poules qui jacassent.
_ Tu me dis ça chaque année.
_ Bah c'est la même chose chaque année, après ce n'est pas de ma faute si je tombe mal hein ?
_ Non, je conçois.
Il me sourit et je fais de même. Il me tapote l'épaule avant de se lever et me demander de descendre aider ma mère à mettre la table. Je n'aurais pas du parler d'efforts... Fin' bref, au boulot !
Je descends donc et ma mère me lance un regard noir que j'évite soigneusement encouragé par mon père qui me soutient moralement. Lui non plus n'aime pas quand ma mère agit de la sorte, mais il n'est pas en position de dire quoi que ce soit, sinon c'est son boulot trop prenant qui revient sur le tapi.
Ma mère coupe le feu sous les petits pois et nous sert à tour de rôle. Elle s'assoit et me regarde plus gentiment.
_ Alors Bill, ta rentrée ?
_ C'étais bien, ma classe a l'air sympa dans l'ensemble.
_ Et bien tu vois, cette année ne sera pas si nulle.
_ Non.
Evidemment je mens. Je me contredis d'un parent à l'autre. Mon père baisse son regard et esquisse un sourire. Je crois qu'il a compris que je préférais nouer des liens avec lui plutôt qu'avec ma génitrice.
Le diner fini, je monte dans la salle bain en me déshabillant à la hâte. Je me regarde de haut en bas. Je me détaille. Trop maigre et trop blanc. Je hausse les épaules, de toutes façons ce n'est pas de ma faute si je mange pour quatre et que je ne prends pas un gramme. Je mets directement le thermostat à 50 et l'eau se chauffe au fur et à mesure qu'elle coule sur ma peau. Mes yeux se ferment automatiquement pendant que mes mains prennent place sur ma nuque en la massant légèrement. Je sens encore les nœuds qui y ont pris forme et qui me font un mal de chien.
Je me lave assez rapidement, enfile un caleçon et me dirige vers ma chambre quand ma chatte vient caresser mes pieds encore brûlants de la douche. Je souris et la prend dans mes bras. Elle est toute rousse et ma mère n'a pas trouver mieux que de l'appeler Camille. Je suis d'accord avec vous, ce n'est pas un nom très « chatifiant » mais je m'y suis habitué. Elle ronronne et je la prends avec moi en nous allongeant sut mon lit. Je remonte la couette et elle se faufile dessous se callant tout contre moi pour que je puisse l'entourer de mon bras. Je ferme les yeux et je m'endors dans la foulée, emporté par Morphée.
[DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !]
Je hais le matin, je hais le lycée, je hais le soleil qui ose s'aventurer sur mon visage pale. Je grogne et m'extirpe de mes draps pestant contre l'heure un peu trop matinale à mon goût. Je descends prendre mon petit déjeuner en 4ème vitesse et remonte m'habiller, me coiffer et me maquiller. Je redescends et croise ma mère en bas des escaliers.
_ Tu te maquilles trop Bill.
Je soupire.
_ C'est comme ça qu'on camouffle une voiture volée, non ? « Etre maquillé comme une voiture volée », c'est pas l'expression que t'utilises d'habitude ?
_ Bill...
_ On en a déjà parlé maman. Je ne te demande pas grand-chose, juste être libre de mon corps.
_ Tu vas être en retard au lycée, tu veux que je t'emmène ?
_ Non, je sais me débrouiller tout seul. La force de l'habitude.
Je laisse ma mère dans l'état où elle est et sors de chez moi le plus vite possible. J'arrive bien vite au lycée si bien que je m'adosse sur le mur extérieur pour m'allumer une cigarette. J'aspire la fumée et me détends instantanément, pourtant je sais que ce n'est pas bien. Mais que voulez-vous, on ne se refait pas ! Je vois des personnes de ma classe rentrer, une blonde, une blonde, une blonde, une autre blonde... Putain mais j'suis envahis de blondes ! Une personne me sort de mes pensées en se plaçant devant moi.
_ Salut Bill.
Ah non pas lui ! Je désire qu'une chose, c'est qu'on me laisse tranquille avec ma clope du matin, ce n'est pas trop demander, si ?
_ Tu ne vois pas que tu me gènes ?
Il fait une tête d'enterrement.
_ Je vois que t'es agréable dès le matin.
_ Et encore, là j'suis de bonne humeur.
_ Ok...
Il me lance un sourire et se dirige vers les grilles. La sonne cloche presque au même moment alors j'éteins ma sucette cancérigène (°°xD cherchez pas°°) et je vais moi aussi en cours. Je monte les escaliers en pestant le fait d'être en ES vu qu'on passe notre temps au 4ème étage... Enfin bon. Le prof nous ouvre et on entre en masse dans la classe avant de s'asseoir à nos places respectives. Tom s'assoit à côté de moi, pour changer tiens.
_ De meilleure humeur ?
_ Tu tiens vraiment à le savoir, ou tu préfère rester sur ta première impression, qui à mon avis est préférable ?
_ Je peux savoir ce que je t'ai fait pour que tu sois comme ça ?
_ Comme ça quoi ?
_ Ben j'sais pas, tu me parle comme si j'étais le pire des cons qu'il faut éviter le plus possible.
Je lui lance un regard significatif.
_ Ok, je dois le prendre comment ce regard ?
_ J'ai juste la grosse, excuse moi du peu, impression que tu te fous royalement de ma gueule et que t'en a rien à cirer de moi. Alors je fais pareil pour toi, sauf qu'à l'inverse je ne suis pas focus.
_ T'as aussi des idées toutes faites.
_ Et alors ? Dis-moi que ma vie t'intéresse vraiment et on avisera.
_ Ta vie m'intéresse vraiment.
Je rigole et regarde par la fenêtre. Qu'il est con. Presque naïf en plus. Je n'ai pas le temps de faire son éducation, j'ai déjà la mienne à finir !
_ T'avises ?
_ Hein ?
_ Tu as dit que tu aviserais.
_ On ne t'as jamais dit de faire confiance aux inconnus ?
_ T'es plus vraiment un inconnu, et puis je ne suis plus un gosse, je sais ce que je peux faire ou non. Si t'apprenais à me connaître tu verrais que je ne suis pas si con que j'en ai l'air.
J'hausse les épaules. De toute façon je n'ai plus envie de parler. Je sors une feuille et commence à gribouiller quelques formes par-ci par-là sans vraiment être concentré. Je sens un regard sur moi qui me pèse.
_ Tom arrête.
_ Je n'ai rien fait.
_ Tu me regardes.
_ J'essaye d'établir une connexion entre nos pensées pour en connaître plus sur toi, mais j'avoue que ce n'est pas encore ça.
J'émets un petit rire. Ah non ! Ce n'était pas drôle comme connerie ça !
_ Si c'était drôle !
Il se fait boudeur.
_ T'as lu dans mes pensées ?!
_ Non mais j'ai vu ta tête. Tu t'es un peu arrêté de rire.
_ J'te donnais une perche, t'aurais pu te rendre intéressant. Je me serrais servi de toi pour savoir ce que les gens pensent.
_ Ah merde, attend je la refais !
_ Vous referez quoi M. Kaulitz ?
Je pouffe alors que Tom regarde le prof, tout seul comme un con.
_ Heu... La théorie que vous êtes en train de nous exposer humblement ?
_ J'étais justement en train de vous expliquer comment fonctionnaient mes cours, mais vous le saviez n'est-ce pas ?
_ Bien sûr, je vous charriais monsieur !
_ Faites attention à ce qu'il pourrait se produire par la suite.
_ Bien.
Il se retourne et se poste devant le tableau. Et moi je ris.
_ Je croyais que tu savais lire dans les pensées, t'as pas capté les siennes ?
_ Hahaha.
_ Bon d'accord je l'avais vu arriver...
_ Quoi ? Et tu m'as rien dit ?
_ Ca n'aurait pas été drôle, réfléchis !
Je rigole.
_ Profites.
_ Je profite.
Je reprends mes dessins en murmurant une chanson qui me passe par la tête.
_ I'm your biggest fan, I'll follow you until you love me, papa-paparazzi, baby there's no other superstar-
_ -Tu chantes ?
Je m'écroule sur ma table. Non mais je ne peux pas être tranquille ?
_ Ca ne se voit pas ?
_ Non ça s'entend.
_ Tom ne fait pas le con. Si tu ne veux pas que je pense que tu réfléchis qu'avec ce que t'as en dessous de ta ceinture fais un effort.
_ Alors tu veux faire connaissance, on avance dis-moi.
Je lui jette un regard noir que je n'ai pas su retenir. Soit il joue avec moi, soit il est comme ça naturellement et j'avoue que ça me ferait peur. Enfin bon, c'est simplement un hétéro dont le sang a définitivement déserté de son cerveau pour aller s'installer plus bas... Bien plus bas. Je le regarde et lui regarde le tableau sans grande conviction. Malgré le fait qu'il soit con il est quand même pas mal, avec ses yeux noisette, son piercing au labret, et... Heu non pas les dreads. Mon regard croise celui de sa copine qui me scrute de façon bizarre. C'est bon je ne vais pas te piquer ton copain, ça il n'y a aucun risque ! Déjà je ne suis pas homo, enfin pas complètement... Disons que je suis bi ce serait plus juste. Je n'ai pas encore fait mon choix, je suis à mi chemin entre les filles et les garçons. Et c'est généralement ce genre d'hétéro qui me fait penser que je ne peux pas aimer les mecs. Tom me donne un coup de coude et mes prunelles retrouvent les siennes.
_ C'était quoi la chanson que tu chantais tout à l'heure ?
_ Paparazzi.
_ De qui ?
_ Je doute que ça te plaise.
_ Dis toujours.
_ Lady Gaga.
_ Non effectivement... Mais peut-être, enfin sûrement, qu'au lit elle vaut le coup.
Il me fait un sourire pervers accompagné d'un regard qui l'est tout autant. Je détourne mon regard avant qu'il se noircisse de lui-même, faut pas me réveiller comme ça Kaulitz, je suis sage moi ! Enfin, c'est naturel d'avoir envie de sex de temps en temps, et attention je parle de sex sans amour, même si je suis contre. Fermement contre. Des fois notre corps nous entraine sur des chemins glissants et... Je reviens à moi-même, vous n'auriez pas pu m'arrêter ??!! Voilà quand quelqu'un m'énerve je pars dans des délires pas possibles et très cons.
La cloche sonne et tout le monde se lève d'un coup.
Une fois sur le palier de la porte on me souffle quelques mots à mon oreille.
_ N'empêche que t'as un beau cul...
Ma respiration se bloque mi de rage mi par surprise. Je me retourne et-
FIN CHAPITRE 2