CHAPITRE 17


_ Quoi tant mieux ?, me demande-t-il au bord de l'énervement.

_ Je viens de te le dire Bill. Il vaut mieux que ta mère ne me croise pas sur son chemin sinon elle regretterait bien vite de t'avoir fait du mal.

_ Non. Même si tu la croisais je n'accepterais pas que tu lui fasses du mal.

Il me sonde, le regard presque méchant. Je crois qu'il vaudrait mieux pour moi que je le calme si je tiens à ma vie...

_ C'est une façon de parler Bill. Je n'accepte juste pas qu'elle te fasse du mal. C'est normal, non ?

Il semble se calmer en fixant le sol sur le côté. Alors comme ça je suis moins intéressant que quelques fleurs ? Merci bien, je prends en note !

Je vais l'embrasser dans le cou en le reprenant dans mes bras. Quand un ami va mal je suis toujours le premier sur les lieux. J'ai toujours été une personne sur qui mes amis pouvaient compter et je reste cette même personne encore aujourd'hui.

_ Ne m'laisse pas tomber toi non plus Tom...

Mon cœur rate un battement. Merde Bill... Je suis tellement désolé, entre nous rien ne sera possible. Jamais je ne me permettrais d'aimer encore. Je resterais ton ami mais plus... Ce ne sera pas possible.

_ Ne t'inquiète pas..., le rassuré-je.

Il entoure mon cou de ses bras en y engouffrant sa tête, frottant son nez froid sur la chaleur de ma peau. Pas besoin d'écrire « free hugs » pour avoir des câlins à volonté, il suffit d'avoir Bill à ses côtés. Pourtant il est quand même bagarreur ce petit... Enfin je ne vais pas me plaindre car pour rien au monde je choisirais d'être son ennemi. Pas folle la bête !

Il se sépare de moi.

_ Tu viens, on y va ? Sinon on va être à la bourre.

J'opine silencieusement et nous nous mettons en route. J'aurais aimé avoir un petit geste tendre pour lui montrer que je suis là, mais il ne voudrait sûrement pas se montrer main dans la main avec moi en arrivant au lycée. Moi personnellement je m'en fiche, j'ai juste peur que des personnes viennent parler à Bill pour lui dire de se méfier de moi.

Arrivés au lycée Misha nous fait un grand sourire. Heu... J'aime moyen son expression de « je le savais » sur le visage...

_ Je le savais !

Et voilà... Quand je vous le dis...

_ Tu savais quoi Mimi ?, lui demandé-je innocemment.

_ J'ai croisé ta mère ce matin.

_ Ouais ? Et ? Elle va bien ?

_ Tom !

_ Moui ?

_ Merde joues pas les gamin. Tu sais très bien ce que je veux dire !

_ Mais non , éclaire-moi.
Elle se tourne vers Bill un sourire narquois ornant son visage.

_ Ca sert à rien, Bill parle pour toi, lance-t-elle.

Je me tourne à mon tour vers lui, il lève son regard pour l'encrer dans le mien et... Ben pourquoi il rougit ce con ?!

_ Ben non, il ne parle pas là.

_ Langage corporel Tom, surenchérit-elle.

_ Bill a chaud c'est tout. Hein Bill ?, dis-je en me tournant vers lui.

Il fait signe que oui avant de montrer Fabrice du doigt en s'excusant. Il part en sa direction pour aller lui dire bonjour.

_ Bon Tom, maintenant je déconne plus hein ? Tu sors avec ??

_ Non Misha. On ne sort pas ensemble. C'est un ami, je ne sais pas où tu vas chercher tes idées.

_ Bah, c'est pas toi qui as dit que cette année ca tomberait sur Bill ?

Je lui jette un regard noir mais elle ne détourne pas ses yeux pour autant. Je sors une cigarette et tel un drogué et l'allume en inspirant profondément. Je me sens instantanément bien. Une bouffée d'antistress « nicotineuse » vaut mieux que n'importe quel médicament merdique.

[POV Bill]

Je marche vers Fabrice. Mais on lit VRAIMENT en moi comme dans un livre ouvert et ça commence VRAIMENT à bien faire ! Pourquoi suis-je si transparent ?

Je grogne. Je boude même. Contre moi-même.

_ Salut Fabrice , je lui fais la bise.

_ Ca va ?

_ Ouais et toi ?

_ Bah, ça va bien aussi.

Je lui souris.

_ J'me disais qu'on pourrait faire un tour cet aprem, faire les boutiques ou autre. Si le cœur t'en dit , me demande-t-il peu sûr de lui.

_ Ben oui pourquoi pas tiens ! J'veux bien aller faire les boutiques, ça fait bien longtemps que je ne l'ai pas fait !

Je suis tout euphorique ! Moi et les boutiques... Moi dans les boutiques... Si vous aviez été devant moi, vous verriez les étoiles qui s'entrechoquent dans mes yeux.

_ Je vois ça, me sort Fabrice mort de rire devant moi
[POV Tom]

Qu'est ce qu'il fait ce con de Fabrice là ? Pourquoi il rit comme ça ? Pourquoi Bill a l'air aussi content ?

_ Tom, t'es trop voyant là , m'assure Misha en face de moi.

_ Quoi ? Pour être voyant faut faire quelque chose non ?

_ T'aurais eu envie de le foudroyer sur place que t'aurais fait mieux.

_ Et ben quoi ? C'est juste que je le sens pas Fabrice. Il est homo, non ?

_ Et ça te ferait quoi qu'il y soit ?

Fabrice homo plus un Bill canon pas loin, la conclusion en est plus que claire. Pas touche minouche ou j'te ravale la façade !

_ T'es trop possessif Tom. Il serait temps que tu t'en rendre compte.

_ J'aime pas non plus qu'on t'approche de trop près. Tu sais très bien que je suis comme ça avec tout le monde !

_ Tout le monde avec tu es proche Tom , me rappelle-t-elle.

_ J'vais en cours.

Je lui sors sèchement cette phrase avant d'écraser ma cigarette consumée par terre avant de me diriger vers les grilles du lycée. C'est vrai que je suis jaloux. Mais Bill est mon ami et son corps est juste plus qu'appétissant. Alors oui, c'est vrai, ça me ferait mal qu'il aille voir ailleurs. Alors oui, c'est vrai, Fabrice me sort par les orifices.

Je passe juste à côté de Bill et de l'intrus, à qui je jette une œillade appuyée peu amicale au passage. Bill me fixe sans rien comprendre de ce qui arrive et même après les avoir dépassés je sens encore son regard insistant me brûler le dos. D'un côté ça m'excite... D'un autre ça me fait peur car je voudrais bien éviter de me battre avec Bill. Non pas que je sois sûr de perdre mais... Je suis assuré à la perte. C'est la même chose ? Mais noooooon ! Du moins, pas pour ma fierté.

Personne n'est dans le couloir. Pourquoi faut-il que je me retrouve seul quand je décide d'aller en cours en avance ? Je suis victime d'une injustice !

Ah non tiens je ne suis pas seul ! J'entends des pas. Hum on dirait des talons... Une fille ? Heu... Une prof ? Je me retourne et-... Et pourquoi j'ai pas pensé à Bill moi ?

_ Tu monte en cours en avance toi ?, me demande Bill surpris.

_ Ca t'étonne ?

_ Et pas qu'un peu !

Je fais semblant de bouder. Non mais !

Enfin... Faut pas que je boude. Ce soir après les cours, il faut que j'invite Bill. Ouais, je vais l'inviter tiens ! Il faut que je le voie le plus souvent possible...

_ Dis Bill, ça te dit de passer chez moi après les cours ?

_ Bah, j'peux pas. Je vais en ville avec Fabrice. On va faire du shopping , me dit-il gaiment.

[Absence momentanée de la personne de Tom]

[Recherche...]

[La personne de Tom refait surface]

Je n'ai jamais aimé qu'on empiète sur mon terrain... Ô grand jamais.

_ Avec Fabrice , reprends-je dans le vague.

_ Oui, il est sympa, tu trouves pas ?

_ Si, si.

_ Ne m'la fais pas Tom. T'as une dent contre lui, ça se voit.

_ Mais non, où tu vas chercher ça ?

_ Tom !

_ Ouais d'accord c'est bon. Je l'aime pas, t'es content ?

_ Pourquoi tu l'aimes pas ?

Il me tourne autour en me sondant. Analysant chacun de mes mouvements, chacune de mes expressions. Je me sens épié, est-ce normal ?

_ Il ne me revient pas c'est tout.

_ Mais oui, à d'autres Tom.

Je plaque mon dos contre le mur. Je ne vais quand même pas lui dire que je suis jaloux tout de même ? Ce serait bien trop simple de l'avoir sinon. Un Bill soumis dès maintenant ce ne serait pas très cool.

Pis si je suis jaloux, c'est uniquement parce que Bill est mon jeu, pas celui d'un autre. C'est mon ami, et pas celui de Fabrice.

_ Il te tourne autour, tu ne trouves pas ?, le questionné-je innocemment.

Bill s'arrête de marcher pour se retourner vers moi, un sourire espiègle ornant son visage.

_ T'es jaloux...

_ Mais n'importe quoi !

_ Mais si ! T'es jaloux !

_ Roh déconnes pas Bill...

Je détourne mon regard et Bill en profite pour se coller à moi.

_ Avoue... T'es jaloux hein ?

_ Non.

Il prend mes mains dans ses mains et les plaque sur ses hanches, les faisant glisser lentement sur son ventre, ses seins, son cou, puis finissant sur ses lèvres.

_ Alors, tu supporterais qu'une autre personne ait accès à ça ?, me murmure-t-il sensuellement.

_ Pas vraiment non..., soufflé-je.

_ Pourtant Fabrice m'a l'air bien intéressé par ma chair tu sais...

_ Oui mais lui n'a pas ce droit.

_ Mais il pourrait l'avoir.

_ Non.

_ Tu serais jaloux qu'il l'ait alors.

_ Non.

Il se sépare de moi en rigolant.

_ Aller déconne pas, ça se voit comme le nez en plein milieu de la figure !

_ T'as besoin de lunettes alors !

_ Je vais tester alors.

_ Tester quoi ?

_ Tu verras , me lance-t-il sur le ton de la provocation.

_ Dis-moi !

_ Non.

Oh il est chiant celui là ! C'est moi qui dis non, pas lui ! Je vais pour lui redemander pourquoi mais Fabrice, accompagné d'un autre élève arrive. Bill se tourne vers lui et il fait un big smile à la Colgate.

_ Dis Fab, Bill s'arrête puis reprend , j'peux t'appeler Fab ?, lui demande-t-il.

_ Oui vas-y, tu peux.

_ Ouais donc, on pourra passer chez moi tout à l'heure ? Parce que je n'ai pas d'argent sur moi là.

_ Ouais pas de problème, y'a un bus qui passe pas loin.

Bill lui sort un petit sourire timide en le remerciant. Non mais attends là. Il joue à quoi ?

_ On pourra faire plus ample connaissance comme ça, c'est bien je trouve. J'adore rencontrer du nouveau monde , lance Bill d'un air enfantin.

Bien sûr Fabrice rit en lui disant de même. Quelle tête à claque celui-là putain !

_ Pis comme je suis célibataire, je n'ai pas de contrainte de temps libre , rajoute-t-il sans me regarder.

Comment ça il est célibataire ? Ah ! Mais ça y est ! Monsieur joue la provoque ! Non mais il va voir de quel bois j'me chauffe ouais ! Je me tourne dans tous les sens, cherchant une blondasse pulpeuse à me mettre sous la dent. Hum... Voyons voir... Ah une brune, bien faite de la classe. Ca devrait faire l'affaire.

_ Tu m'excuse Bill, j'vais parler à quelqu'un.

Il me jette un regard interrogateur mais je le laisse sur sa faim en partant en direction de la fille en question.
Elle me voit arriver et c'est limite si sa copine ne lui donne pas des coups fatals dans le tibia pour lui signaler ma présence.

Je me poste près d'elle en lui faisant un petit sourire charmeur.

_ Salut, t'es nouvelle dans la classe ?

_ Heu, oui. Je viens d'une autre classe , me répond-elle tout sourire alors que sa copine me fait de la place.

_ Et tu t'appelles ?

_ Marion.

Je serais tenté de dire joli nom, mais ça fait vraiment trop plan drague.

_ Et toi ?, reprend-t-elle.

_ Moi c'est Tom, je lui tends ma main, ravi de faire ta connaissance.

[POV Bill]

Je ne peux pas me retenir de jeter des coups d'œil juste derrière Fabien. C'est moi où Tom drague une fille sous mes yeux ?? Il n'oserait pas quand même... Enfin, c'est vrai, j'y suis allé un peu fort en disant que j'étais célibataire... Mais bon, personne ne doit être au courant pour nous alors...

Roh, mais ne prends pas sa main pouffiasse ! Si tu savais où elle avait trainé... Juste en dessous de ma ceinture...

_ J'me demandais pourquoi un mec aussi beau que toi peut rester célibataire , m'interroge Fabien.

Ben j'y suis pas justement.

_ Je suis compliqué, c'est tout.

_ Et heu..., il semble hésiter, il rougit, heu t'es...

_ Bi, ajouté-je d'un coup . Autant jouer sur les deux tableaux hein ?

_ Oui tant qu'à faire !

_ Et toi ?

_ Moi ? Je suis gay. Mais c'est de notoriété publique ici. C'est un lycée où nous sommes bien acceptés. Bon y'a des exceptions, mais généralement personne ne fait de remarque blessante quoi.

_ Ouais c'est cool, je préfère quand les gens on un regard mature sur l'homosexualité.

_ Entièrement d'accord avec toi, sourit-il.

Ne me drague pas Fabrice, tu vas casser tes dents, je suis semblable à de la pierre quand je n'ai pas envie de sortir avec la personne.

[DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING]

Ah, la cloche ! Heu... Ah non Tom, ne reviens pas avec cette pouffe... Non...

_ Tiens Bill, je te présente Marion, dit-il fièrement.

_ Ouais, enchanté , répliqué-je faussement.

_ Moi aussi , réponds la brune.

Il est obligé de me la présenter ?

[POV Tom]

Ouhou, pas mal le regard noir que tu lui lance Bill. Je ne suis apparemment pas le seul à qui il est bon de parler de jalousie. Tu as joué avec moi Bill, tu en payes les conséquences c'est tout.

Le prof arrive pour nous ouvrir afin que nous nous installions. Je m'assois donc, à contre cœur, à ma place et Bill vient me rejoindre peu de temps plus tard. Et où est Fabrice ? Derrière Bill pardi ! (sans double sens merci.)

Le cours commence dans le chahut total. C'est ça d'avoir un prof qui n'est pas respecté. Bill prends grand soin à faire son exercice, pis le retourne vers l'intrus.

_ T'as pas une gomme s'il te plait ?

_ Ouais attends, Fabrice fouille dans sa trousse et lui tend sa gomme , tiens.

_ Merci , le gratifie Bill.

Il se retourne pour se mettre correctement et reprendre son activité.

_ J'en avais une tu sais Bill.

Il relève sa tête, réfléchis puis hausse les épaules en me fixant, les yeux joueurs.

_ Ouais mais j'aime pas ta gomme.

Ouais tu va voir, j'vais l'gommer ton Fabrice là, tu verras si ma gomme n'est pas efficace ! C'est pas vrai, Bill a réussi à me mettre en boule. Je n'aime pas qu'on me fasse tourner en bourrique.

Il se retourne vers Fabrice, un sourire charmeur collé sur son visage.

_ Merci, elle gomme super bien !

_ De rien, j'te la prête quand tu veux !

« De rien j'te la prête quand tu veux » et ma main dans la gueule c'est quand tu veux aussi ! Bon, il faut que je me calme. Pas de possessivité. Bill est libre de faire ce qu'il veut. Enfin, dans la limite où nous sortons ensemble.

[Ellipse]

Nous sortons repus de la cantine. Gustav et Anna ouvrant le rang, Misha Jo et Georg les suivant. Moi, je suis en retrait avec Bill, et d'ailleurs le moment est propice pour l'emmener dans le coin reculé, là-bas...

_ Tu m'emmène où Tom ?

_ Au même endroit que la dernière fois.

Nous arrivons bien vite à mon petit endroit, je me fixe donc devant Bill. Explications sont de mise mon cher.

_ Tu m'explique Bill ?

_ Expliquer quoi ?

_ Pourquoi tu dragues Fabrice.

_ J'le drague pas , ment-il.

_ Ok je vois. Que tu saches, je vois Marion tout à l'heure.

Son regard se noircit d'un coup. Ouhou il est mignon comme ça, quand il est en rogne !

_ Passe une bonne aprem, ça m'ennuierait que tu te sentes gêné vis-à-vis de moi.

_ Et toi avec Fabrice. Surtout, rajoutes-en dans les sourires charmeurs, je crois que t'en fais pas assez.

Un blanc s'installe entre nous. C'est pas vrai... De vrais gosses ! Bill me boude m'ignorant totalement.

_ Je ne compte rien faire avec Marion. J'ai juste répondu à ta provoque. J'ai pas vraiment aimé que tu le dragues.

_ Si je l'ai fait c'est pour que tu voies que t'es jaloux.

_ Ouais ben t'as gagné, je suis jaloux. J'ai toujours été possessif envers mes amis, et plus.

Un sourire niai se colle à ses lèvres.

_ Vrai ?

_ Si j'te l'dis... Maintenant juste, arrête de draguer Fabrice, il va s'y croire.

_ Il s'y croit déjà si tu veux mon avis.

_ Vu comment tu le chauffe aussi.

_ Oh arrête, je l'ai pas chauffé encore là.

_ Ah ouais, ben vu ce que tu fais t'amuse pas à faire plus.

Il opine en venant se blottir dans mes bras.

_ Alors du coup, il n'a pas le droit d'aller dans les cabines d'essayage avec moi ?

_ Pas vraiment non... Murmuré-je contre ses lèvres.

Il happe ma lèvre inférieure entre les siennes en me la mordillant légèrement avant d'entamer un baiser digne de ce nom. Nos langues se câlinent coquinement, oubliant que quelqu'un pourrait les voir s'entrechoquer en dehors de nos bouches respectives.

Je mets fin à notre échange alors que Bill se détache de moi, un sourire provocateur sur les lèvres, se reculant en restant face à moi.

_ On verra si tu es fidèle alors. P'tit poulpinou.

_ Je verrais si tu es fidèle. P'tit lu.

Il s'arrête et ses yeux s'arrondissent.

_ P'tit lu ????, répète-t-il , c'est quoi ce surnom pourri ? J'suis pas mangeable !

_ Si, tu es mangeable Bill. Très appétissant. Pis... Billou... Billu... Croquant... Craquant... Ca fait p'tit lu !

_ Quoi ?? Mais n'importe quoi ! Vas te coucher va ! Sans cœur ! Ouais c'est ça. heartless !

_ QUOI ??? MOI SANS CŒUR ?!

_ PARFAITEMENT MONSIEUR !

Je reste pantois. Moi, sans cœur ? Dans le fond peut-être un peu, mais j'ai quand même de l'amour à donner. A mes amis.

_ Ok, on fait comme ça p'tit lu , je lui tends ma main , on ne se parle plus avant demain matin. Tu reste libre de ton aprem, fais ce que tu veux.

Il semble hésiter puis prend finalement ma main dans la sienne en la serrant.

_ Alors à demain heartless.

FIN CHAPITRE 17

 

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