CHAPITRE 6


Je renifle, toujours en regardant la personne qui se trouve en face de moi. Celle-ci essuie mes larmes de ses pouces alors que ses mains sont sagement posées sur mes joues.

[POV Tom]

Bill se rapproche honteusement de mon corps puis s'y agrippe désespérément. Qu'est-ce que dois faire ? Répondre à cette étreinte alors que nous ne nous connaissons à peine ? Ou le laisser pleurer dans mon cou sans rien faire ?

Je ne réfléchis pas plus et pose douteusement mes mains dans son dos alors que les siennes maltraitent mon t-shirt trop grand pour moi. Il est secoué de spasmes et de doux gémissements plaintifs passent la barrière de ses lèvres.

Mes doigts massent tendrement son cuir chevelu en dessous de ses cheveux noirs ébène qui se calent entre mes petits membres articulés. A cette caresse sa crise se calme et il se détache de moi la tête baissée.

_ Je suis désolé Tom...

_ C'est pas grave, c'est oublié.

Il sourit tristement alors que je m'évertue à ne pas lui poser la moindre question. Mais il a l'air de s'en rendre compte et il s'assoit sur un muret non loin de lui pour commencer à m'explique certaines choses.

_ C'est ma mère. On s'est disputés de façon très brutale. J'en avais l'habitude, de son indifférence, de son comportement. Mais là, on a, tous les deux, dépassé les bornes.

Je m'assois à côté de lui en le regardant sans insister.

_ Tu te demandes pourquoi hein ? Ben je vais être franc. Un jour ma mère m'a vu avec Klaus. Moi je ne faisais absolument rien, mais lui me tripotait sans tabous. A l'époque je n'étais qu'un faible qui ne savait ni ne voulait se défendre. Depuis ma mère est devenue froide, en plaidant qu'elle ne voulait pas d'un fils gay chez elle. Je croyais que... Je croyais qu'elle m'aimait qu'elle me croirait si je lui disais que je n'y étais pas. Mais rien... Depuis... Depuis on est comme deux étrangers, et tout ça à cause d'un malentendu et de ma mère qui n'est pas capable de m'accepter sous tous les angles.

Il soupire d'un souffle lourd de sens.

_ Pourquoi tu me dis tout ça ?

_ Parce que j'en avais marre de souffrir tout seul dans mon coin et que tu es la seule personne ici sur qui je suis tombé ce soir. Mais t'en as certainement rien à foutre, tout comme moi...

_ Ne dis pas ça Bill. Ca me fait plaisir que tu me dises ça, ça veut dire que malgré ce que tu dis, tu me considère au moins comme un copain, plus qu'un camarade de classe.

Il hausse les épaules en murmurant un petit « Ouais, p't'être... » puis Il se retourne vivement vers moi.

_ Et toi ? Qu'est-ce que tu fais dehors à cette heure-ci ?

Je ris en me rappelant les circonstances pour lesquelles je suis dehors.

_ Ben, ma mère décide souvent de ce qu'elle va préparer à manger sans savoir ce qu'elle a comme ingrédients ou non. Du coup je suis envoyé chez une voisine demander deux œufs manquants.

Il sourit en se moquant de moi ouvertement. Je le pousse légèrement en rigolant à mon tour. Puis il me demande.

_ Tu reçois ce soir?

_ Oui en quelques sortes.

_ Je vais y aller alors, je ne vais pas te déranger plus.

_ Je te raccompagne si tu veux, tu n'habites pas loin.

Il accepte en bronchant quelque peu, mais ne pouvant résister à mes yeux meurtriers il a vite arrêté. Nous marchons côte à côte en parlant de tout et de rien, surtout en évitant le sujet de sa mère en fait. Arrivé devant chez lui il me fait la bise en me remerciant encore une fois, le rouge honteux sur ses joues.

_ Je peux te donner tes deux œufs si tu veux.

_ Non ça va je vais –

_ - Je vais te les chercher, bouges pas.

Je soupire tout en souriant. Il est aussi têtu que moi ce n'est pas possible, d'ailleurs je croyais cela impossible. Une minute plus tard il revient avec les deux œufs et mon portable, les deux mains pleines.

_ Tiens, je t'ai ramené ton portable en plus.

_ Ah merci !

Je prends mon du, alors qu'il baisse à nouveau son visage.

_ J'ai entré mon numéro dans ton répertoire, tu ne m'en veux pas ?

_ Non, non, bien sûr que non ! Je ne vois pas pourquoi, ça pourra servir un jour.

Je lui souris pour le rassurer juste après qu'il aie regardé tristement l'intérieur de sa maison.

_ Bon eh bien, je vais devoir y aller, j'ai d'autres personnes à consoler, je suis très prisé pour ce genre de choses !

_ Ok, bonne nuit alors.

Il m'adresse un dernier petit coup d'œil avant de s'enfoncer à contre cœur chez lui. J'espère que tout cela va s'arranger, pour lui comme pour Jo d'ailleurs.

Je rentre chez moi et me retrouve nez à nez avec un Jo inquiet.

_ T'en a mis du temps Tom ! T'étais où ??

_ J'ai croisé Bill sur le chemin. Il m'a donné ces deux œufs et mon portable par la même occasion.

John semble rassuré et me débarrasse des œufs pour les amener dans la cuisine. Ma mère me regarde confuse.

_ Tom... En fait j'ai prévu autre chose à faire, il se fait tard et je n'aurais plus le temps maintenant.

Je la fixe, déconfit.

_ Ouais ben t'as de la chance que ma sortie a servi à quelque chose d'autre hein ?

Elle rit en se retournant pour faire face aux fourneaux. Quant à Jo, il est assis sur une chaise, les coudes sur la table, sa tête sur les paumes de ses mains, et le regard dans le vide. Je m'approche de lui doucement pour poser ma main sur son épaule.

_ Ca va s'arranger, même si pour ça je dois le faire payer à Klaus.

_ Tom, je ne veux pas que tu en viennes aux mains, est-ce bien clair ?

S'assure ma mère.

_ Je n'en suis jamais venu aux mains maman... Tu sais bien que je préfère les drames psychologiques !

Nous rions tous en cœur avant de passer à table et de changer les idées à mon meilleur ami.

Je suis Jo dans ma chambre et lui prête un caleçon pour qu'il puisse dormir ce soir. Je profite du fait qu'il soit dans la salle de bain pour envoyer un message.

[POV Bill]

Je me tourne et retourne dans tous les sens. Rien à faire, je n'arrive pas à dormir. Où est ma mère ? Où a-t-elle bien pu trouver de quoi se loger ? Comment va-t-elle ?

Les larmes coulent encore par flots sur mes joues lasses de sel. Un mal de ventre commence à prendre place dans mon estomac vide de tout aliment alors que le vibreur de mon portable me fait sursauter.

Numéro inconnu. Le 20/09/09, à 22h56
« Je ne savais pas si en entrant ton numéro tu avais pris le mien. Maintenant c'est fait et tu peux nommer « Tom » ce numéro inconnu =). Je te souhaite une bonne nuit, même si je pense que c'est inutile. Bisous »
Je lis une seconde fois ce message et souris de nouveau. Je ne le pensais pas si attentionné, je devrais peut-être être plus indulgent et sympa avec lui finalement...

Je serre mon portable dans ma main, en essayant désespérément de m'endormir.

[POV Tom]

Jo et moi rejoignons notre groupe d'amis agglutiné près des grilles, plus précisément à leur gauche. Misha s'approche de moi pour me smacker comme nous en avons pris l'habitude. Mais je me demande si cette idée est vraiment utile...

Je regarde en coin Gustav et Anna qui sont bien proches pour des amis. Je leur lance un sourire pervers et ils détournent les yeux comme si de rien n'était.

_ Aller, je suis sûr que vous sortez ensembles !

Tout le monde dans le groupe se tourne vers moi, Anna rougit fortement et Gustav joue l'indifférence.

_ Gus, ne fait pas l'innocent... Et toi Anna, tu n'as jamais pu cacher tes préférences quelconques pour un garçon.

Elle relève vivement la tête vers moi puis la détourne sur Gustav pour le sonder. Elle inspire puis expire fortement avant de murmurer quelques paroles.

_ Gus je.... Tu veux bien sortir avec moi ?

Mes bras m'en tombent, et je remarque que je ne suis pas le seul à être dans cet état. Gustav tait sa réponse mais prend Anna à part, sûrement pour avoir plus d'intimité.

Misha, Georg, et Jo me fixent tous étrangement. Georg décide de prendre la parole puisque ce n'est pas les autres qui ont l'air de vouloir le faire.

_ Comment tu savais ?

_ Non mais attends, ça crevait les yeux !!

Misha hausse les épaules montrant qu'elle n'avait rien vu de bizarre et les deux autres gars me soupçonnent d'être une fille dotée du 6ème sens. Comme si j'avais besoin d'être une fille pour ressentir ce genre de choses ! Regardez Misha, même pas capable, même avec son intuition féminine...

Alors que je rigole une énième fois mon regard se pose sur Bill qui discute avec des élèves de notre classe tout en fumant. Il recrache sa fumée en levant un peu sa tête pour ne pas enfumer ses camarades et ses yeux trouvent les miens. Il me sourit en me faisant un bref signe de main avant de reprendre sa discussion.
Je souris alors que Misha se retourne vers l'androgyne puis me lance un regard suspicieux.

_ C'est Bill que tu regardes comme ça ?

_ Pourquoi ?

_ Ben je trouve que tu le regardes beaucoup ces temps-ci.

_ J'ai beaucoup à faire avec lui ces temps-ci. Je viens de lui dire bonjour c'est tout.

_ Mais oui...

Un sourire éclatant s'étirent sur nos lèvres légèrement gercées pour ma part et douce pour la sienne. Georg retient notre attention sur un couple qui revient à pas lents dans notre direction. Mon sourire devient celui qui exprime la satisfaction et plus Anna et Gustav se rapprochent de nous, plus mon sourire s'étend.

_ C'est bon Tom, t'avais raison, t'es content ?

Me sort Gustav vaincu, me donnant un élan de fierté qui s'écoule dans mes veines.

_ Et pas qu'un peu mon cher...

Je le prends par les épaules nous éloignant des autres en nous excusant.

_ Je suis heureux pour vous Gus. Tu sais Anna elle a beau être une coquine aux yeux des autres, elle n'en demande pas moins d'attention et d'affection au lit et-

Il s'extirpe de mes bras en me lançant un regard blasé.

_ Non mais tu ne penses qu'à ça !! J'y crois pas !

La sonnerie se fait entendre et déjà les lycéens perdent leurs expressions de joie et se forcent à entrer en cours dans un brouhaha collectif. Gus fait de même et nous nous séparons pour prendre des chemins différents en vue de nos classes respectives.

Je suis à côté de Misha alors que de l'allemand me fait office de pollution auditive. Je m'occupe comme je peux en essayant de ne pas trop perturber Mimi qui, elle, suit le cours assidument. Je n'ai d'ailleurs jamais compris quel intérêt elle portait pour cette langue, mais je suppose que c'est parce que c'est la notre...

Une sonnerie marque la fin de notre première heure, parce que oui, comme si une heure ne suffisait pas à agonie, il faut qu'il y en ait une deuxième ! Sinon quel en serait l'intérêt, voyons... ! Alors que la plupart des élèves sortent, Bill, lui, s'avachit sur la table, dépité. Je décide d'aller prendre quelques de ses nouvelles histoire de.

_ Hey Bill...

Je dis ça tout doucement en lui caressant le dos pour qu'il sache ma présence. Il se relève difficilement et je remarque seulement maintenant ses cernes.

_ Salut.

_ Ca ne va pas mieux, hein ?

_ Pas vraiment, non. Ma mère n'est pas rentrée de la nuit et je n'ai aucunes nouvelles.

Je m'assois à ses côté en m'accoudant à la table, typique des établissements scolaires.

_ Elle a sûrement passé la nuit chez une amie et elle est allée directement à son travail. Elle reviendra sûrement Bill, malgré tout elle reste ta mère. Et toute mère a ses principes.

Ses yeux s'embuent de larmes et je vois sa gorge se gonfler, signe qu'il retient de pleurer plus.

_ J'aurais tellement aimé qu'il en soit autrement Tom... Ca me fait tellement mal si tu savais...

Il me regarde désespéré alors qu'une étincelle semble éteinte au fond de ses prunelles. Pris d'une pulsion je le serre dans mes bras et je suis soulagé de voir qu'il ne me repousse aucunement. Sa tête prend place dans mon cou alors qu'il murmure quelques paroles.

_ Je vais être plus cool avec toi Tom... Je ne suis pas très sympa avec toi et toi, tu me consoles comme si de rien n'était...

_ Ecoute Bill... Je n'aime juste pas laisser les personnes dans le besoin.

Le lui masse le cuir chevelu, tout comme je l'avais fait la veille et constate avec soulagement que cela le calme toujours. Il délaisse notre étreinte en vue d'essuyer son maquillage qui a quelque peu coulé. Je l'aide à tout enlever car sans glace il ne peut deviner les traces. Il me sourit timidement avant de me remercier.

La cloche sonne de nouveau et Misha, ainsi que Georg, nous regardent avec des yeux interloqués. J'hausse les épaules leur faisant signe que cela n'est pas ce qu'ils croient et reprends ma place mollement.

_ Et après tu me soutiens qu'il ne se passe rien...

_ Il ne va pas bien et je suis le seul à le consoler. Alors non, il ne se passe rien Misha.

Elle opine silencieusement puis reprend l'écoute du cours. Et moi je suis parti pour une heure à me faire royalement chier... Je vais appeler l'éducation nationale en leur montrant le taux de chômage, ils vont bien être obligés d'en conclure que l'école ne sert à rien et donc l'arrêter. Non ? Ou alors il n'y a que des branleurs et des emplois manquants... Je grogne, de toute façon l'école n'est que la prison des jeunes où les politiciens se plaisent à nous voir souffrir, c'est tout. On devrait faire une association d'élèves révoltés pour créer un établissement empli de sadisme pour ces politiciens bourré de fric.

_ Kaulitz !

Je me relève d'un coup, ce qui me permet de me rendre compte seulement maintenant que je me suis retrouvé, par je ne sais quel moyen pervers, en train de somnoler sur ma table.

_ Oui ?

_ Je peux savoir à quoi vous pensiez ?

_ Heu... Je ne suis pas sûr quant à vos capacités de me comprendre. Mais aimable à vous de vous y être intéressée.

Des pairs d'yeux me fixent choqués de l'audace dont je fais preuve. Eh ben quoi ? Oui je parle correctement l'allemand et oui j'aime remballer mes profs. Comme tout élève sensé et normal...

_ Si vous aviez la même amabilité quant à mes cours, vous ne seriez pas obligé d'aller faire un tour chez le proviseur.

Oups... Comment je vais expliquer à ma mère que je me suis fait renvoyé dès la rentrée ?... Rectification, comment un corps inerte d'un fils peut avoir la prétention de pouvoir expliquer à sa mère les causes de son renvoi ? Clairement impossible...Dans les cas où la mère en question a reçu un coup de fil plus rapide que son fils rentrant à la maison, bien sûr.

_ Je ne vais quand même pas devoir vous accompagner jusqu'à la porte du proviseur ?

_ Non ça ira, merci.

_ Ann, voulez vous accompagner Tom s'il vous plait ?

Je me retourne vers ladite Ann et la vois hocher positivement la tête. Moooon la bonne gosse ! On se lève en même temps et nous nous dirigeons vers la sortie de la salle de cours en vue de la salle des tortures mentales affligées par un homme assoiffé de la moindre chose qu'il pourrait faire, sachant que son emploi du temps n'est pas vraiment bien rempli...

Ann a la tête baissée pratiquement en train de raser le mur gauche de notre magnifique couloir déteint et détérioré par une centaine de pauvres âmes torturées.

_ Je ne mords pas tu sais.

Elle relève la tête tout en haussant les épaules.

_ Bon d'accord, je ne suis pas un model studieux mais j'ai un bon fond quand même.

_ C'est pas ce que racontent les filles que tu as « baisées »

_ Elles savaient toutes qu'il n'y allait pas avoir de suite. C'est toujours sur moi qu'on repose la faute...

Je prends un air dépité, enfin... C'est vrai quoi, toutes les filles étaient au courant de la tournure de laquelle allait prendre notre « relation » .

Elle semble réfléchir avant de plonger ses yeux dans les miens.

_ C'est pas faux... Elles n'avaient qu'à ne pas aller jusqu'au bout avec toi.

Je souris. Eh bien, il est rare de voir des filles me comprendre aussi bien qu'elle et surtout en peu de temps.

_ Elles n'avaient qu'à ne pas espérer pourvoir changer un con non plus.

Je m'arrête en plein milieux du couloir. J'ai la possibilité de revenir sur mes mots ??

_ Bon Tom, je dois t'emmener chez le dirlo et si je ne veux pas que la prof me demande mon retard il faut que tu te magnes !

Je la regarde stupéfait avant de reprendre la marche auprès d'elle, silencieux.

_ Ne sois pas choqué. C'est pas parce que j'écoute en classe que je ne dis pas de gros mots et que je ne vis pas hein ? J'suis une ado comme les autres hein ?

Je ris alors que nous arrivons devant la porte du bureau. Elle toque et explique au Proviseur le pourquoi du comment je suis là, avant de retourner sagement en cours.

Comme prévu je me fais réprimander pendant un bon quart d'heure avant de ramasser une heure de colle et l'inévitable mot dans le carnet de liaison. Finalement je ne m'en sors pas si mal...

_ J'appellerais naturellement votre mère pour la mettre au courant de vos exploits.

Là ça se gâte... une simple imitation de signature ne sera pas suffisante...

[Ellipse de la journée de cours]

Je n'attends pas mes amis, ni même ne traine dans les couloirs en quête d'une éventuelle connerie à faire. Je sors directement du lycée pour avoir une chance de m'expliquer avec ma mère, enfin c'est sans compter sur le fait que je me retrouve nez à nez avec Klaus, qui lui attend visiblement quelqu'un.

_ Salut Tom.

_ Bannis le nom Tom de ton vocabulaire et dis moi qui tu attends là.

_ Ecoute, je ne sais pas ce qu'on t'a raconté mais-

_ - Dis-moi qui tu attends !

_ Jo et éventuellement Bill.

Mon regard se noircit et je me fais fureur pour ne pas lui mettre mon poing dans le visage.

_ Que ce soit bien clair : Si tu t'approches encore une fois de Jo, je te réduis en miettes ; et si tu t'approches de Bill, je t'achève s'il a eu la pitié de te laisser en vie.

Il se fige devant moi le regard aussi haineux que le mien. Comment passer de copains à ennemis en une leçon by Tom Kaulitz.

_ Tu n'as rien à m'ordonner, si je veux voir Jo, je vois Jo, et si je veux voir Bill, je vois Bill.

Je vais pour riposter quand Bill le prend par les épaules, le rapproche de lui et lui met sans ménagement un coup de genoux douloureux dans les parties intimes. Klaus se replie sur lui-même en conséquence, et Bill en profite pour le pousser avec le pied pour qu'il tombe à terre.

Puis il se rapproche de Klaus en s'abaissant, physiquement, à son niveau.

_ Alors Klaus, ça fait quoi de te retrouver en face d'un Bill dénué de faiblesse ? Mal ?

FIN CHAPITRE 6

 

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