CHAPITRE 7


J'entends Klaus gémir de douleur alors qu'un rire coincé sort de la bouche de Bill. Il essaye de se relever n'y parvenant que quelques minutes plus tard. Minutes pendant lesquelles Bill n'a pas bougé, gardant un œil mauvais sur le connard qui a visiblement ruiné une partie de sa vie. Minutes pendant lesquelles une masse d'adolescents en trop plein de testostérone s'est lentement agglutinée autour d'eux.

Une fois debout, Klaus, fait mine de vouloir riposter mais Bill lui fait encaisser un choc violent à la mâchoire. Cette fois Klaus arrive à atteindre Bill au niveau du ventre, mais celui-ci ne se démonte pas et commence à se défouler ardemment et hardiment contre tout membre qui a le malheur de se trouver sur sa trajectoire.

Je décide que la bagarre prend une ampleur trop importante et essaye donc d'attraper Bill mais il me pousse violemment par terre.

_ Putain mais casse-toi Tom! Laisse-moi l'achever !!

La foule, d'une odeur corporelle peu discrète en cette fin de journée, acclame les coups avec une gaité sans borne. Je me mets debout en réessayant d'atteindre Bill mais il me frappe farouchement.

_ Mais merde Tom ! Casse-toi putain ! Tu fais chier !

Je lui jette un regard noir, signifiant que je ne l'aiderai plus et que je laisse se débrouiller de lui-même. Après tout, ce ne sont pas mes affaires.

Je traverse difficilement la masse informe d'élèves pour atteindre ma maison. Je me retrouve bien vite devant la porte puisant en moi le courage nécessaire pour affronter ma mère, laissant, au passage, mon fiel de côté.
J'entre doucement mais je sais que c'est peine perdue puisque j'ai vu la voiture de ma mère dans l'allée. Je monte les escaliers presque sans bruit quand une voix m'interpelle.

_ Tom Kaulitz tu descends immédiatement !

Je sens que je vais me faire tancer, mais quelque chose de bien ! Je m'exécute penaud et ma génitrice me toise méchamment.

_ Je peux savoir en quel honneur tu as eu une heure de colle et un renvoi du cours d'allemand ?

_ Bah... J'ai simplement dit à ma prof qu'elle ne pouvait pas comprendre ce à quoi je pensais quand je me suis assoupi sans le faire exprès sur ma table...

Je tente la version intégrale de la vérité en espérant que ce soit la bonne carte. Mais je crois qu'aucune des cartes que je pourrais avoir en main ne ferait l'affaire vu le ton de reproche qu'utilise ma mère.

_ En plus de ton heure de colle je veux te voir une heure en train d'écrire une dissertation sur « répondre à un professeur est-il admissible ? ».

Malheureusement pour moi je sens que sa punition ne pourra être levée à aucune condition... J'ai juste à prévoir une heure dans mon planning où ma mère pourrait me surveiller, parce que je n'ose même pas souhaiter qu'elle me laisse seul.

_ Oui...

Je baisse la tête, pour ne pas qu'elle ne m'engueule davantage, et monte dans ma chambre sans un mot dit.

[POV Bill]

Je regarde Tom traverser la foule sentant un autre élan de haine envahir mon sang. Je me retourne vers Klaus et lui administre un regard des plus mauvais que je sache faire.

_ Tu as appris à te battre Bill... Mais au fond tu es toujours aussi faible.

_ Ta gueule ! Je ne me laisserais plus faire maintenant, la naïveté ne fait plus partie de moi, ni la faiblesse d'un nouveau né.

_ C'est facile à dire Bill... Mais tu ne me fais pas peur, tu as toujours été sous mon emprise et quoi que tu fasses, quoi que tu dises, tu y seras toujours.

_ Je n'ai jamais rien ressenti pour toi, je n'ai jamais rien fait pour t'attirer non plus. Pardon mais je ne suis pas le gay qui te convient, je ne suis pas un joujou à adapter à tes envies. J'étais simplement trop faible pour te cracher ma haine.

Tous les élèves nous entourant écoutent mots par mots, pourtant je ne me sens aucunement gêné. Je suis juste extrêmement énervé et j'aimerais régler cette histoire au calme, yeux dans les yeux.

_ Klaus tu viens, les autres vous dégagez.

Quelques élèves essayent de se révolter mais bien vite des « c'est fini » circulent dans toutes les bouches dissipant les élèves dans tous les sens. Klaus, quant à lui, me suit avec un sourire sadique sur les lèvres alors que je nous éloigne du lycée et de mon quartier. Je me suis déjà assez donné en spectacle, n'en rajoutons pas.

_ Tu es enfin décidé à te laisser prendre sale pute...

Un coup de poing encouragé par les paroles de Klaus s'écrase durement sur son nez, le faisant saigner au passage.

_ Ni maintenant, ni jamais tu ne m'auras. Tu as réussis à te taper Ami, soit, mais n'espère pas de moi quoi que ce soit.

Il rigole amèrement tout en gardant sa fierté.

_ Ami a été si facile à avoir... Et toi pendant ce temps tu culpabilisais de ne pas te défendre quand je te touchais, alors qu'elle... Elle faisait bien pire si tu savais...

Je me rue sur lui le tabassant de toutes mes forces, retenant mes larmes et mes sanglots au fond de ma gorge. J'ai assez donné, j'ai assez souffert, maintenant c'est fini... Je lui crie des injures, je fais saigner son corps autant que mon cœur a saigné, et je lui porte un dernier coup dans ses parties, l'immobilisant au sol.

Je me lève, haineux, et pars sans un dernier mot, que je juge inutile. Je marche au hasard, je n'ai envie de rien, ni rentrer à la maison, ni aller quelque part. Je suis vidé de tout. Je n'ai même plus mal tellement je me suis laissé ronger au lieu d'essayer de me relever à temps. J'ai moi aussi ma part de responsabilité dans cette histoire, moi aussi j'ai été con, mais pas autant que Klaus... Non pas autant.

[Ellipse]

Je marche au gré du vent, me laissant perdre inconsciemment. Et merde... V'là que j'suis perdu ! Mais quelle idée aussi de m'enfoncer dans une ville que je ne connais même pas ! En plus ça doit faire un petit moment que je déambule sans savoir où je suis... Une heure je pense...

Je grogne contre moi-même, c'que j'peux être con quand je suis énervé moi ! Je m'assois contre un mur et sors mon portable de ma poche. Je fais mon répertoire, soupirant en voyant les noms de personnes qui n'habitent pas dans le coin. Mon cœur se serre en lisant « maman », je ne peux pas l'appeler, pas alors que je ne sais pas si elle reviendra... Je continue alors désespérément mes recherches et le nom de Tom apparait promptement sous mes yeux. Pour le coup j'hésite... Je n'ai pas vraiment bien agi tout à l'heure, et à mon avis son visage va être marqué. Mais en même temps, il est le seul à pouvoir me ramener chez moi alors que la nuit tombe.

Je me mets des claques mentales, de toute façon je n'ai pas le choix, je trouverais bien moyen de m'excuser. J'appuis sur le téléphone vert et les bips sonores retentissent dans mes oreilles. Tom décroche au bout de quatre sonneries, avec dans la voix de l'énervement.

_ Ouais ? Qu'est-ce tu veux ?

_ Ecoute Tom... J'suis désolé pour tout à l'heure, je n'aurais pas du te frapper comme je l'ai fait...

_ Le mal est fait maintenant. Tu m'appelles pour ça ?

_ Ben... Je me suis perdu en fait...

Un silence prend place me faisant fortement fermer les yeux en priant pour qu'il accepte de m'aider.

_ Donc tu me demandes de venir si je comprends bien.

_ T'es pas obligé...

_ T'es dans quelle rue ?

Je me lève et marche un peu de sorte à voir le nom de la rue inscrit sur une plaque en métal bleu accrochée sur le mur.

_ Rue «Oldesloer »

_ Putain mais alors t'es vraiment à l'autre bout de la ville !

Je baisse la tête, honteux. Il va falloir que Tom assume ma connerie et ça ne me rend pas très à l'aise...

_ Je vais essayer de rentrer tout seul, c'est pas grave. Merci.

Je raccroche précipitamment n'attendant même pas la réponse de Tom. Je n'ai même pas idée de le déranger alors qu'une heure plus tôt je l'ai frappé violemment !

Je reviens sur mes pas et quelques secondes après m'être mis en route, mon portable sonne. Je décide de ne pas répondre, sachant pertinemment que c'est Tom, alors je continue ma route. Mais c'est sans compter que Tom me rappelle une seconde fois dans la foulée.

Je prends alors sur moi et décroche mon portable que je colle à mon oreille.

_ Bon Bill, fais pas le con. Tu ne bouges pas j'arrive dans un quart d'heure.

C'est à son tour de raccrocher sans attendre ma protestation. Je m'énerve encore une fois en m'asseyant sur le sol crasseux qu'offre cette ville polluée par toute sorte de choses immondes.

Je replie mes jambes contre mon tors et pose ma tête sur mes genoux en soupirant longuement. Je suis si fatigué...

[POV Tom]

Je sors précipitamment, toujours énervé par le coup que Bill m'a donné. Enfin je dis ça mais je vais quand même le chercher... Je suis peut-être aussi con que lui finalement, parce que, qui retournerait dans la gueule du loup après avoir été mordu ? Personne, à moins d'être sado-maso ou de s'appeler Tom Kaulitz...

Il va avoir le droit à ses quatre vérités et au fait de devoir me dire tout la vérité sur son histoire ! Je monte dans la voiture de ma mère avec mon permis fraichement acquis, mets ma ceinture, embraye et c'est parti ! Je me dirige vers la direction opposée à notre quartier, là où monsieur Bill a choisi de se perdre plutôt que de rentrer sagement chez lui. Ben oui tout aurait été beaucoup trop simple sinon.

Je prends bien soin de m'arrêter à chaque feu rouge, et si personne n'est derrière moi je m'arrête même aux feux orange. Pourquoi ? Déjà parce que je suis bon conducteur, merci mes chevilles vont bien, mais aussi parce que je veux faire patienter Bill.

Une fois arrivé dans la rue je ralentis et sonde les trottoirs pour y voir Bill. C'est alors que je vois une masse rondelette au pied d'un mur. Je me gare non loin de là, me rapprochant de cette masse, et je ris en me confirmant que cette chose informe est bel et bien Bill, qui plus est endormi. Je m'accroupis près de lui et lui tapote gentiment l'épaule. Oui je sais, je devrais le faire plus violemment mais bon... J'ai quand même un cœur malgré mes rancunes.

Il bouge et sort un grognement des plus bizarre qu'il m'est arrivé d'entendre. Il relève sa tête en essayant de me discerner avec ses yeux encore endormis.

_ Pardon de t'avoir fait venir Tom...

Je l'aide à se relever mais je ne dis rien, je laisse encore un peu la culpabilité le ronger inutilement, c'est bien la seule vengeance dont je suis capable de lui administrer. On marche lentement vers la voiture et Bill garde désespérément la tête baissée comme à son habitude. D'ailleurs je suis toujours stupéfait de le voir d'un bout à l'autre en une journée. Le voir se battre plein de haine et le voir tête baissée plein de honte.

On s'installe, toujours sans un mot, lui à la place du mort et moi, naturellement, au volant. Je mets le contact ainsi que le chauffage en voyant Bill grelotter légèrement, puis ne tarde pas à prendre la route au trafic assez fluide.

Des questions me brûlent les lèvres, mais comment faire pour faire comprendre à Bill qu'il doit me dire ce qu'il se passe ? Comment faire pour qu'il se confie maintenant et pas dans un ou deux ans ? Je ne sais pas... Dans le doute je m'arrête sur une place libre et Bill se tourne vers moi interloqué.

_ Il va falloir que tu me dises ce qu'il se passe Bill.

_ Non, il ne va pas falloir.

_ Tu m'as quand même frappé Bill !

_ Oui mais en contre partie je ne te dois pas la vérité !

Je sens que Bill commence à s'énerver tout doucement au son montant de sa voix. Il regarde alors par la fenêtre pendant que moi je ne le quitte pas une seconde des yeux.

_ Dis-moi Bill...

_ Ne me pousse pas à bout Tom...

_ Putain mais Bill il faut vraiment que-

Je suis coupé par Bill qui ouvre la porte dans un fracas assourdissant. Je réagis, à ma grande surprise, assez rapidement et le rattrape par le bras alors qu'il est debout dehors.

_ - Ok, ok... Je suis désolé, je ne te demanderais plus de me dire ce qu'il s'est passé, mais monte dans la voiture que je te ramène chez toi.

Il hésite quelques secondes mais finit tout de même par se rassoir à mes côtés, sûrement contraint par la peur de ne pas retrouver le chemin par lui-même.

[Ellipse]

Comme promis je n'ai plus rien dit jusqu'à la fin du voyage mais Bill ne semble pas vouloir descendre de la voiture.

_ Tu ne veux pas manger avec moi Tom ? Je ne suis pas à l'aise seul dans cette maison...

Sous entendu ; je ne supporte pas l'absence de ma mère, aide-moi. J'accepte malgré moi, simplement le voir dans cet état alors qu'habituellement il restait superficiel sur ses sentiments, me pousse à ne pas refuser.

J'appelle ma mère pour la prévenir que je ne mangerais pas à la maison et entre pour la seconde fois dans la propriété de Bill.

Il m'entraine dans sa cuisine et fouille dans les placards qui s'offrent à lui.

_ Des pâtes, ça te va ?

_ Oui, ça ira.

_ Désolé je ne peux pas te faire un super repas, ma mère n'aime pas cuisiner et par conséquent, même si moi j'aime, je n'ai rien sous la main.

_ C'est pas grave.

Je me mets assis sur une des chaises le temps que Bill mette l'eau à chauffer et prépare le sel ainsi que le beurre sur le plan de travail. Il me fait signe de le suivre dans sa chambre ce que je fais, ben oui je ne vais pas rester seul comme un con dans sa cuisine !

On s'assoit en même temps sur le bord de son lit alors qu'il soupire de fatigue.

_ Je viens te chercher à l'autre bout de la ville et tu m'invite à manger. Je croyais que tu rigolais quand tu disais que tu serais plus gentil avec moi quand on aurait couché.

Il rit faiblement avant de se retourner vers moi, arborant un sourire timide.

_ Je suis vraiment désolé de t'avoir maltraité tout à l'heure. Mais j'étais sorti de mes gonds...J'ai mal agis, je n'aurais pas du reporter la colère que j'avais pour Klaus sur toi, c'était imbécile de ma part.

_ Ouais c'était plus qu'imbécile, comment je vais soutenir à ma mère que je ne me bats pas maintenant ?

Je lui souris histoire de détendre l'atmosphère étrange qui règne entre nous deux. Il faut que je m'habitue à ne pas le voir qu'en classe puisqu'il va bien falloir qu'on tisse une relation stable si je veux arriver à bout de mon ambition première.

_ Juste... Sans m'en dire plus, ça remonte à loin ce que Klaus t'a fait ?

Il s'allonge sur le dos, laissant pendre ses mollets au bord du lit, et fixe le plafond.

_ Ca fait un an environ. J'avais 17 ans à l'époque, malgré le fait que je me sentais mûr, j'étais encore bien ignorant je crois.

Je me retiens de ne pas essayer d'en savoir plus, mais il faut vraiment que je ne le force pas, sinon je vais l'énerver plus qu'autre chose.

Un silence léger prend place entre nous, mais bizarrement on ne s'en formalise pas. C'est comme si à l'instant que lui promettais de ne pas fouiner dans son passé et qu'il me soutenait qu'il allait se taire encore un moment. Je décide quand même de rompre ce silence.

_ Dis, demain on est vendredi et on se fait une petite soirée avec Misha et nos amis, alors si ça te dis...

Il tourne sa tête vers moi comme pour me sonder sur ce que je pense vraiment de ma proposition.

_ Je ne veux pas vous déranger, mais merci quand même.

_ Et tu crois que si je te propose tu nous déranges ?

_ Je crois surtout que tu fais ça par pitié et j'ai horreur de ça, alors c'est une affirmation comme une autre pour décliner ton offre.

_ Si tu m'as demandé de venir ce soir, c'est bien pour ne pas être seul, ou être confronté à ta mère pour des explications au cas où elle serait rentrée. Alors je te propose simplement de ne pas rester seul à te morfondre dans ton lit demain soir et de passer une bonne soirée.

Il hausse les épaules ce qui me confirme qu'il hésite encore à s'incruster dans mon groupe.

_ Je ne veux pas être le centre d'attention Tom. Je ne sais même pas pourquoi je t'ai laissé me consoler alors que je n'aime pas pleurer en public. Ca m'énerve tout ça, j'ai comme l'impression que tu me mets à nu et le fait que tu me propose de venir à une de tes soirées me fait peur... J'ai peur que tu entres dans mon intimité...

_ Qui te dit que je vais entrer dans ton intimité ?

_ Ma part de cœur d'artichaut que j'essaye de rogner.

_ Parce qu'être copains est un risque ?

Il reporte une nouvelle fois son regard sur moi, limite les yeux de chien battu.

_ Tu me trouves con, n'est-ce pas ?

_ Ben surtout tordu on va dire.

Il fixe son plafond de nouveau.

_ Ouais on me le dit souvent.

Je ne sais pas ce qu'il y a, mais je trouve cette ambiance étrange. Bill me parle sincèrement d'une partie de lui alors qu'il ne veut pas que j'en sache trop, et tout ça d'une manière détachée et calme. Il me surprend à se lever d'une manière peu discrète et se met devant moi l'air de rien.

_ On va mettre les pâtes dans l'eau et manger ?

_ Ouais.

Nous retournons donc dans la cuisine, où Bill met les pâtes dans l'eau bouillante, puis allons dans le salon devant la télé pour installer la vaisselle sur la table basse. Je crois que la télé est plus là pour combler les éventuels blancs qu'il pourrait y avoir entre nous plus que pour nous intéresser par un de ses programmes débiles.

Une fois notre repas prêt nous nous installons confortablement dans son canapé pour manger. D'ailleurs le ce dans le quoi nous mangeons ne m'est pas habituel.

_ Je crois que je n'ai jamais mangé des pâtes dans un bol...

Il se retourne vers moi la bouche pleine en me sortant un regard qui veut dire « ah bon, ben chez moi c'est normal ». On rit tous les deux avant de se plonger dans la télé, comme je l'avais dit, pour éviter de parler.

Nous finissons bien vite nos bols alors que je commence à voir les prunelles de Bill se voiler. Je vais devoir rentrer chez moi et par conséquent laisser Bill tout seul, et je crois qu'il ne veut pas voir cette heure venir.

Il soupire en fixant le sol, les yeux plein de tristesse.

_ Dis Tom... Tu crois qu'une mère peut abandonner son enfant ?

Je reste stupéfait par sa demande, non pas déplacée, mais peu conventionnelle.

_ Je ne sais pas. Je pense que si jamais elles le font, elles le font à contre cœur et par obligation.

Ses prunelles se fondent dans les miennes alors que je me noie moi aussi dans sa mer de songes.

_ Je crois que Klaus m'a tout pris.

FIN CHAPITRE 7

 

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