CHAPITRE 12


De retour à Rome, la semaine des défilés est passée, je rentre chez moi. Je suis actuellement dans ma cuisine entrain d'essayer de préparer quelque chose de ... potable ...
Je viens de jeter mon plat grillé quand mon téléphone sonne ... Putain. On ne peux pas être tranquille ?
# - ALLO ?
- Euh Bill Zugerfer ?
- Oui C'est moi ? C'est qui ?
- Euh je suis Marielle Ducair !
- J'men bat les couilles, vous voulez quoi ?
- Hum...Je suis la secrétaire de Tom Kaulitz et je dois vous avertir de la date du Défilé car M. Kaulitz n'a pas pu répondre a votre...sms.
- Ah oui. Ben c'est quand ?
- Demain.
- OO'' ...Merde alors.
- Hum...Rester poli enfin
- Je vous emmerde. C'est à quelle heure ?
- Le défilé commence à 20h30. Vous devez être là à 10h00
- Pardon ?
- Vous devez être là...
- Oui je sais j'ai compris chui pas bouché, je veux dire que...10 heures euh ...du matin ?
- Oui !
- Putain. Bon au revoir Oh, en fait !
- Oui ?
- ...Vous direz à Tom que c'est un gros connard.
- Quoi vous osez parler ainsi de To°
- Ohh Votre gueule ! #

Et je raccroche en rogne . J'ai même pas le temps de me reposer ... Ça m'énerve ...
Je me commande une pizza, et me couche tôt pour pouvoir avoir un teint parfait pour le lendemain qui risque d'être dur dur ...

Le lendemain.
Je suis dans un taxi qui m'emmène sur les lieux du défilé ; je vois de loin quelques défilés. J'y ai pensé toute la nuit à cet évènement si bien que je n'ai pas réussi à dormir ce qui est génial car maintenant j'ai les yeux gonflés ... vive les lunettes de soleil moi j'dis !
Je rentre et j'ai à peine le temps de dire quoique se soit, que je suis essayé dans tous les sens, journalistes, stylistes, habilleuses, maquilleuses/eurs, coiffeurs. Je soupire, me dis que c'est normal ... Et m'assoie sur une chaise...
Il y a beaucoup de caméras ... il fait dans le grand le Kaulitz ... D'ailleurs où il est celui là ...
Bill : Vous savez où est M. Kaulitz ?
Demandais-je à la coiffeuse qui s'acharnait à lisser mes cheveux.
Coiffeuse : Monsieur est encore à son hôtel. Il ne devrait pas tarder à arriver.
Bill : Bien.
Un sourire naquît sur mon visage. J'ai vraiment pris mon pied l'autre soir avec lui ...Tellement que ... J'ai envie de recommencer ...
Je me lève et me dirige vers le styliste qui doit me donner ce que je dois porter toujours avec la fille accrochée à mes cheveux qui me crie d'arrêter de bouger. J'enfile quelques vêtements magnifiques ... Ils sont tellement beaux ; je reconnais bien là le talent du créateur ... Soudain j'entends des applaudissements et plusieurs flashs de photographes ... Je cherche des yeux l'auteur de cette soudaine agitation quand je vois une tête blonde dreadée traverser la foule en faisant des petits signes de main ...
Regardez comme il se la pète ... xD
... Hum Hum ... Bon je me retourne comme si je ne l'avais pas dit et dit au styliste de continuer à me donner les instructions pour les vêtements. Puis je passe à la préparation de posture ... Comme j'ai déjà bossé pour lui ... Je connais déjà ce qu'il faut faire. Il est midi, Je n'ai pas encore vu Tom. C'est la pause déjeuné ... Moi je ne mange pas, j'ai pas faim et puis c'est mieux, je n'aurais pas le ventre gonflé. J'ai juste pris une coupe de champagne.
Il y en a toujours. Il y a toujours du champagne dans les coulisses à n'importe quelle heure. Il m'est arrivé d'arriver le matin pour un défilé et que quelqu'un m'en propose dès mon arrivée au studio, « Tiens Bill, Du champagne ? » Moi bien sur j'acceptais, et encore et encore. Tous cet univers n'est que répétition. On dit parfois que rien n'est pareil. Mais c'est faux. Les modes d'aujourd'hui ne sont que reproductions d'hier, Modernisé par le peu d'imagination des créateurs.
Et pourtant j'aime cette univers, La représentation que les gens ont de nous me fait rire. Ils nous croient beaux, jeunes, riches, On mange ce qu'on veut et on ne grossit pas, ça les fait enrager ... Alors que les mannequins prennent de la drogue pour ne plus éprouver le mal que la faim donne, et se saoulent pour oublier le stress des défilés .
Tout ça n'est que superficiel.
[ ... ]
On est à quelques minutes du début du défilé. Tout le monde s'active autour, les derniers ourlets fait toujours avec soin. Je vois Tom qui nous souhaite bonne chance, puis il se dirige vers le fond de la salle ... Pleine à l'instant ou je vous parle, sûrement pour voir de loin ce que ça donne et nous donner des consignes sans qu'il soit repéré.
J'entends déjà les flashs des journalistes Puis la musique commence. J'entends Micky Green, Une jeune chanteuse Australienne devenue parisienne. J'aime bien son mélange de Soul et Pop à la fois. Je suis en troisième. Mon plan est en tête. J'y ai pensé toute la journée. Je sais comment le remettre dans mon lit pas plus tard que se soir.
C'est mon tour. Je présente une tenue plutôt classique mais très chic : C'est une chemise blanche, surmontée d'un corset de cuir noir avec 4 boutons plutôt gros. Un pantalon Noir rayé blanc.
Je suis le rythme de Micky, gardant la tête haute. On me mitraille. Aucun bruit à par les photographes, les caméras et La chanteuse. Je regarde vers Le Créateur qui me regarde dans les yeux ...Un petit clin d'oeil Discret et je me retourne, Faisant bouger mon Beau derrière de droite à gauche.

Je sais qu'il est obsédé par moi et je m'en amuse. Je suis horrible. Mais ça fais tellement de bien de faire du mal.
J'arrive dans les coulisses, je me change rapidement, on me remaquille et me recoiffe. Je repars. Tout ça n'est pas nouveau pour moi. Mais je dois avouer que ... J'aime beaucoup sa collection.
Tout le temps de la première partie du défilé se passe très bien. Je drague Tom par des coups d'œil, des clins d'œil qui ne le laissent pas indifférent. Il est rouge comme pas possible. Je lui fais tant d'effet ? C'est étonnant. Nous entamons la deuxième partie du défilé. Les sous-vêtements. Je vais Bien m'amuser. Jusque là C'était l'apéritif. Passons Au plat chaud ...Très chaud.
Je suis le premier à passer cette fois. Je porte un boxer moulant, avec une tête de mort à l'arrière sur la fesse gauche. Je m'avance sur le podium, Arrivé au bout je regarde le public puis fixe mon regard sur Lui, Je me mords la lèvre sensuellement, et me retourne en passant ma main sur ma fesse gauche. Quelques rires retentissent dans la salle, auparavant calme ... Je les fais rire ?
Tant mieux.
J'enfile ensuite un autre caleçon encore plus moulant que le précédent, descendant jusqu'en dessous de ma ceinture découvrant ainsi mon tatouage en forme d'étoile qu'ils n'ont pas pu cacher avec du fond de teint. Pauvre petit Tom. Il va souffrir de ne pas pouvoir le toucher à cette instant même.
Entre léchages de lèvres, et clins d'œil pas tout à fait innocents mon brun ne gère plus son stress et sa libido. Il n'arrive plus à se contrôler Je crois même voir une légère bosse au niveau de son entre-jambe mal cachée par son Jeans Tube. Il bouge dans tous les sens, donne de mauvaises instructions aux mauvais mannequins, mais, même avec ses problèmes dûs à ma déstabilisation, son défilé se passe extrêmement bien et le public paraît content. La rédactrice de Vogue Paris sourit légèrement signe qu'elle adore.
Il vient alors la fin du défilé. Je vois Tom courir vers les coulisses, il doit faire sa sortie. Je présente la dernière Tenue ... Ben oui Attendez C'est moi. Je suis accompagné d'un autre mannequin. On se sourit signe de courage, et on se dirige à deux sur le podium, découvrant notre plus beau sourire. On pose, Puis nous nous arrêtons. La musique aussi, C'est normalement la fin du défilé, Tom s'avance par derrière. J'aurais préféré qu'il me prenne par derrière ... mais pas encore. Il arrive à notre hauteur. Nous applaudissons ainsi que les mannequins qui arrivent en même temps que lui, montrant une dernière fois ses œuvres dont il peut être fier.
Il est maintenant à notre niveau, il remercie le public qui lui fait un vrai triomphe. Le public se lève même. C'est incroyable ça n'arrive presque jamais. Je regarde discrètement le sourire de maître ... Ça se voit, il est heureux. Il nous prend par les hanches et salue le public encore une fois. On se fait la bise et moi j'en profite pour l'embrasser au coin de la bouche, ce qui le fait frémir et je glisse sa main discrètement sur mes fesses, alors qu'elle était placée sur ma hanche. Je lui souris malicieusement et nous repartons dans les coulisses.
Dès notre première pas dans celles-ci, nous somme félicités, et assaillis par les journalistes, les caméras tournent et les flashs ne cessent de nous éblouir.
Vous pensez que le show est fini ?... Non ... Il ne fait que commencer.


FIN CHAPITRE 12

 

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