Chapitre 40
POV BILL :
Je le vois retenir son souffle ; ses yeux sont fixés sur ma bouche. Il avale tout ce qui traverse mes lèvres. J'ai peur ...est-ce que ... ?
Bill : Tom je...C'est...Enfin
Tom : Tu peux t'exprimer clairement s'il te plaît ?!
Je me lève, prends mon sac et me dirige vers le balcon. Je pose mon sac sur la petite table et en sors une cigarette. Putain qu'est-ce que ça fait du bien bordel...
Je me mets sur le rebord de la fenêtre...je pourrais tomber...Ça serait marrant tiens XD. Je sens deux mains sur mes hanches et un souffle chaud dans mon cou. Tom...
Tom : Tu voulais pas me dire quelque chose toi ?
Bill : ...Merci ?
Tom : Et ?
Bill : Je te dis seulement...Si...On était pas venu ici pour faire quelque chose ?
Tom : Tu me diras ?
Bill : Quoi ?
Tom : Je t'aime.
Bill : Baise Moi.
Il soupire et colle ses lèvres aux miennes.
Tom : Pourquoi t'es comme ça ?
Bill : Comment ?
Tom : Tu ramènes tout sujet de conversation au sexe.
Bill : Parce que c'est la seule activité ou je m'exprime Librement.
Je ne dis plus rien et ferme les yeux. Je ramène ma cigarette à ma bouche et aspire ce putain de poison qui me fait crever à petit feu. Il me retire rapidement le diable de ma bouche pulpeuse et l'écrase d'un rapide mouvement de pied.
Bill : oh !
Tom : Je déteste le goût dans ta bouche quand tu fumes.
Bill : Tu n'as qu'à pas m'embrasser.
Tom : Plutôt Crever.
Bill : Crève.
Tom : Meurs avec Moi.
Bill : En plus de romantique tu deviens suicidaire et tu essaies de me convertir !
Tom : Ce n'est pas à ça que je veux te convertir !
Bill : A Quoi alors ?
Je m'approche de lui en collant nos torses. Mon regard félin se pose sur son océan Chocolat...
Tom : A l'amour.
Je lève les yeux au ciel et le plaque contre la baie vitrée d'un mouvement brusque. Je colle mes lèvres aux siennes et avale presque sa Langue. Je le sens Frémir.
Il accroche ses bras autour de mes hanches et inverse nos positions...ce n'est pas lui qui domine dans notre couple alors il veut dominer au lit...Il est marrant lui !
Bill : Pour L'instant je veux que tu me baises.
Tom : Je vais te faire l'amour.
Bill : Tant que ta bite est très profonde en moi alors tout va bien.
Nous Nous embrassons toujours avec perversion alors que mes mains glissent d'elles-mêmes pour aller défaire la ceinture de mon chère blond. Il gémit alors que j'effleure sa virilité à travers son pantalon noir. J'appuie un peu dessus et ses gémissements finissent dans ma gorge. Il fait chaud, très Chaud. Son torse est comprimé au mien.
Je le veux en Moi.
Tom : Bill...Han...On devrait-oh rentrer !
Bill : Nanana, on reste ici. Fallait pas me rejoindre.
Il laisse tomber sa tête dans mon cou et en profite pour me le lécher. C'est trop bon. J'aime quand il fait ça putain...C'est tellement Bon.
Ses mains passent sous ma chemise légère, il frôle puis caresse lentement mes côtes...Je gémis sans le vouloir.
Sa langue parcourt mon cou suivant un chemin bien délimité. Il arrive à mon torse. Descendant lentement. Il suce ma pomme d'Adam et descend en ouvrant mon chemisier avec ses dents...tain' c'est sensuel ça...
Je le regarde faire avec un œil curieux...Il nous fait quoi ? Une fois les boutons défaits jusqu'au Nombril, il lèche mon torse exagérément cambré contre ses lèvres. Il me laisse des traces bleues qui seront encore visibles demain alors que j'ai une séance de photos...
Ses dents se font sauvage quand il me mord mes hanche saillantes à cause de ma minceur extrême. Je tremble légèrement et attrape le bord de la chaise à coté de moi. Un halètement sort de ma gorge.
Ma main passe dans ses cheveux pour m'y accrocher. Quelque chose brille...Ma bague...sa bague...C'est trop pour moi...
Je lui pousse l'épaule brutalement pour décoller son corps de moi.
Sa chaleur de moi...
Tom : Que ?
Bill : J'ai plus envie.
Tom : Quoi ????!!
Je me dégage de son corps violemment et prends mon sac pour le déposer dans la chambre...
Notre Chambre.
Je balance mon sac. Tom ne m'a pas suivi. Il veux sûrement se calmer avant. Je vais en profiter pour faire le tour de l'appartement.
La cuisine...
La salle à manger....
Le balcon...
Les toilettes...
Puis j'arrive à une pièce que je n'avais jamais remarqué...je pousse la porte...Je ne m'attendais pas à ça...Tiens tiens...Notre Tom serait donc un musicien...Que de talents nous cache-t-il !
Des Douzaines de guitares sont exposées, là, dans cette pièce sans peinture mais recouverte de moquette violette. Sûrement pour l'insonoriser... Toutes plus magnifiques les unes que les autres. Un piano...Ou plutôt un transfo est aussi exposé. Je touche délicatement des mes doigts manucurés rigoureusement les touches noires et blanches de cet instrument si dur.
Je me rends compte alors que je ne connais pas Tom. Je ne sais rien de lui. De son passé. De ses passions...à part la mode bien sûr. Je ne sais rien sur lui. Comment étaient ses parents avec lui ? Avait-il beaucoup d'amis ? Ses petites amies ? Comment il les aime ? Il a fréquenté d'autres hommes que moi ? Lesquels ? Ils étaient Mieux Que moi ? Non bien sûr que non...C'est quoi sa couleur préférée ? Ses magasins préférés ? Son type de musique c'est quoi ? Son anniversaire ?
Mon dieu, je vis avec un homme que je ne connais pas.
Je m'assois et me demande comment j'ai pu passer à côté de questions aussi bêtes. Oui...C'est con. Je suis con.
Pourquoi je me pose toutes ses questions ? Je devrais m'en foutre royalement.
Je me lève du petit tabouret et me dirige vers pour moi la plus belle guitare de la pièce. Elle est blanche. Eclatante. Parmi les couleurs sombres de toutes les autres. Soigneusement nettoyée. Comme vernis et astiquée. Je touche le manche avec soin...Comme si je savais que c'était très précieux à ses yeux. Il n'y a aucune trace de doigts dessus. Ce qui est étrange pour une guitare...
Je tourne la tête pour voir s'il y a un quelque conque autre instrument qui m'aurait échappé. Il me cache quoi d'autre, une Harpe ? Un Xylophone ? Le mieux ça serait une trompette !
Je tourne alors sur moi-même quand je tombe finalement face à la porte.
Il est là, accoudé à l'encadrement en bois luisant. Beau comme un dieu grec...Il s'est changé et a mis lui aussi une chemise. Elle est bleue azur, ouverte jusqu'au troisième bouton, laissant apparaître son torse imberbe et ses pectoraux musclés et légèrement halés.
Tom : Cette pièce est privée Bill. Tu ne devais pas entrer là-dedans.
Bill : La porte n'était pas fermée et il n'y avait pas de panneau « DEFENSE D'ENTREE »...
Tom : Pourquoi tu ne me réponds pas par une de tes attaques méchantes et offensives ? Pourquoi tu réponds par la défense plutôt que l'attaque. Tu as changé Bill. Pourquoi tu m'as repoussé ?
Bill : Je te l'ai dit, je n'ai plus envie.
Tom : Ton corps disait le contraire.
Bill : ...
Tom : Pourquoi ?
Bill : Tu joues du transfo' ?
Tom : Ne change pas de sujet.
Bill : C'est quoi ta couleur favorite ?
Tom : Mais de quoi tu parles ?
Il s'avance vers moi et me prend par les hanches en me regardant dans les yeux. Un léger courant d'air traverse la pièce, nous faisant frissonner, pour s'envoler par la fenêtre ouverte de la pièce.
On se regarde toujours. Je sais qu'il va parler alors je tourne la tête.
Tom : Tu as peur c'est ça ?
Bill : Pff peur de quoi ?
Tom : Qu'on avance...Comme ça. De nous deux dans le futur. Tu bloques.
Je me mords la lèvre...Il a raison putain.
Tom : Tu as tellement changé depuis qu'on est ensemble !
Bill : Non !
Tom : Si...tu deviens... Plus docile...Ouais. Tu n'es plus le Bill fougueux et chiant...Enfin si ça tu l'es toujours, Aïe ! -rire-... Mais je veux dire...Tu deviendrais plus...Humain ?
Bill : Impossible.
Tom : La preuve tu es dans mes bras sans protester et me jeter des insultes !
Je me retire brutalement en réalisant que c'est vrai. Putain. J'ai changé...En mieux ? Ou en Moins bien ?...je n'en sais rien. Mais je ne veux pas retourner en arrière. Oublions ça...il m'a dit qu'il allait...
Oui il a dit qu'il allait m'aimer. Ca doit être vrai non ? Oui...Il a toujours fait ce qu'il disait jusque là...
Bill : Sache que les caresses n'ont jamais changé un tigre en chat.
Tom : -rire- C'est vrai que la comparaison de toi avec un tigre est parfaite. Autant en matière de sexe que dans la vie quotidienne !
Je soupire et lève mes yeux qui étaient scotchés au sol. Il tombe sur cette guitare à un mètre de moi...Putain qu'elle est belle. Elle me fascine. Pourquoi...La perfection...Non la perfection c'est ennuyeux. Je dirais plutôt...Que sa pureté la rend ténébreuse.
Putin je parle d'une guitare bordel !
Tom : Oui elle est très belle. C'est vrai.
Bill : Tu te l'aies acheté ? Où est-ce un cadeau ?
Tom : Pourquoi ne l'aurais-je pas acheté ?
Bill : Tu n'aurais pas posé cette question si tu l'avais acheté.
Tom : ...On me l'a offerte.
Bill : Qui ?
Tom : Mon père.
Bill : Comment il s'appelle ?
Tom : Qu'est-ce que ça peut faire ?
Son ton est froid et dur. Je n'insiste pas. Les parents, ce n'est pas ma tasse de thé. Les miens sont déjà un roman...
Bill : Tu y tiens dis moi...Aucune trace de doigts...Elle est tellement propre qu'elle pourrait disparaître si tu l'astiquais plus. En plus si tu dis que cette pièce est privée...La bonne ne doit pas venir ici !?
Tom : Oui j'y tiens beaucoup...je me vendrais pour elle -rire-
Bill : Tu me vendrais pour elle ?
Tom : ...Non.
Bill : Pourquoi ce long silence avant de répondre ?
Tom : Non je ne la vendrais pas pour toi, Bill. Ca te va comme réponse ?
Bill : Non ! Enfoiré, j'y crois pas tout ça pour une putain de truc avec des cordes !?!
Tom : Bill c'est une Gibson !
Bill : Je suis Bill Zugerfer !
Tom : Le chaton se transforme en tigre.
Il m'énerve putain...Je me tais et vais m'asseoir sur le tabouret de tout à l'heure.
Tom : Tu veux que je te joue un truc ?
Bill : Je ne t'ai rien demandé.
Tom : Oui mais t'en crèves d'envie.
Bill : La ferme.
Il s'installe et commence à jouer les premiers accords.
__
Putain...sa voix est tellement rauque et différente de celle de...De quand il parle Quoi...C'est beau. Je sais pas...Ca fait libertin et frais...Ca fait juste du bien. Son visage est détendu et un grand sourire est affiché sur son visage contrairement à la mélodie de cette chanson qui est plus triste. Il parait heureux. Une certaine plénitude.
Encore un putain de courant d'air.
A ce moment même une sorte d'illumination. Il est magnifique. Superbe. Sexy. Sa chemise vole légèrement alors que ses doigts frottent les cordes dures de cet instrument libérant un son qui sonne comme les cris des dieux. Sa voix rauque me parvient comme le chant des anges. Ses cheveux volent légèrement. Ses yeux baissés sur sa guitare brillent à cause de la forte lumière de la salle. Son pied tape la barre du tabouret sur lequel il est assis, donnant le rythme...
Bordel.
La chanson s'achève. Il soupire de plaisir et dépose la guitare sur son pied [socle]. Il se masse un peu ses doigts meurtrient et me regarde avec une pointe d'espoir.
Tom : Alors ?
Je m'apprête à sortir un mot mais me lève et l'embrasse passionnément. Mes mains encadrent son doux visage pendant que ma langue tournoie autour de la sienne. Il répond à mon baiser et attrape ma lèvre inférieure. Je gémis et m'installe sur ses genoux. J'aime cette position. Sa langue passe sur mon palais, alors que la mienne tente un quelconque contact avec la sienne. C'est humide, ça déborde, c'est fougueux. C'est passionné. C'est ...
Nous ?
Ses mains remontent autour de mon bassin faisant naître d'autres lignes de frissons, faisant trembler tout mon corps. Il détache nos bouches mouillées et rouges et me chuchote amusé :
Tom : Eh ben ! Si ça te met dans ces états quand je te joue un truc...faudrait que je joue plus souvent devant toi dis moi !
Je ne réponds rien et mords sa lèvre inférieure. Il gémit de douleur et comprend que je ne veux plus parler. J'accroche mes mains à son pantalon, sur ses cuisses musclées. Il me dévore le cou comme il sait si bien le faire. Ma respiration s'accélère brutalement. Ses mains détachent cette fois, pour de bon ma chemise qui tombe à terre. Il lèche chaque parcelle de mon corps. Il l'explore avec sa langue. Je gémis un peu plus fortement quand son muscle mouillé tournoie autour de mon téton.
Pendant ce temps ses mains suivent un tout autre chemin. Elles rentrent dans mon pantalon puis mon boxer et commence à me peloter les fesses. Il me les masse, les pince parfois. Je sens un doigt titiller mon antre. Il la frôle sans jamais la percer.
Millions de violents frissons me secouent le corps. Je me cambre. Une de ses mains sort de mon arrière train et défait la fermeture éclair de mon slim noir. Une fois un peu plus à l'aise, Il me fait lever et me pousse contre le mur. On se regarde dans les yeux, On se défie. Qui craquera le premier ? Il poe ses mains sur mes fesses et me chuchote à l'oreille :
Tom : Bill, Qu'est-ce qu'il se passe ?
Bill : Quoi ? Tu ne veux pas ?
Tom : Si, je sais que toi aussi tu veux....ça se voit, ça se sent
Il appuie sur ma virilité avec son bassin collé au mien. Mon menton posé sur son épaule part en arrière alors que mes yeux se révulsent de plaisir.
Tom : Mais...pourquoi tu es si docile ? D'habitude...C'est toi ...Qui « commande » Tout...Tu m'expliques.
Bill : Parle moin, Baise plus.
Il rit un peu et descend cette fois complètement mon jeans alors que moi je me tortille pour déboutonner sa belle chemise, qui lui donne des air sde Brad Pitt...Ou Georges Clooney en plus beau et plus jeune...À voir.
Sa chemise enlevée, mon pantalon à nos pieds, la partie de jambes en l'air peut commencer.
Nos respirations se font saccadées et courtes. Passons à l'étape supérieure. Je bande comme un chien. Il le sent. Il le sait. Il attrape le bas de mes fesses avec ses grandes mains et les accrochent autour de ses Hanche.
Tom : Enlève mon pantalon amour.
Je m'excite. Je n'ai pas envie de jouer les dominateurs aujourd'hui. Sa tête blonde toujours dans mon cou, ses cheveux me chatouillent la peau. Faisant apparaître un sourire constant sur mon visage. Suite à mes manipulations, son pantalon tombe dans un bruit de froissement. Je sens sa peau sous mes jambes. C'est une sensation électrisante. C'est étrange je n'avais pas remarqué ça avant. Le bien que produisait sa peau sous la mienne.
Je ne te connais en fait pas...
Il me colle encore plus à la moquette du mur froid. Nos torses en sueur se touchent, veulent fusionner. Nos souffles se mélangent dans un tourbillon chaud. Nos odeurs s'évaporent...Embaumant la pièce.
Bill : Tu me baises oui Ou non ?
Tom : Enlève moi mon boxer.
Je fais pareil qu'avec son pantalon. Il tombe sur une guitare. Je rigole. Il tourne la tête dans mon cou et regarde ou a atterri son boxer...
Tom : Ah non Hein Bill !
Bill : On s'en fou...
Tom : Mais Bill tu sais combien-
Bill : Attends je suis à poil contre toi et tu te préoccupes de tes fichues guitares ?
J'y crois pas...
Tom : C'est pas ça mais fait attention quoi merde !
Je le pousse et on tombe tous les deux par terre. Moi sur lui. J'me suis pété le genou mais ce n'est pas grave. Je plaque mes mains assez violement autour de son visage en rapprochant le mien. Je suis à deux centimètres de sa bouche et je lui sors :
Bill : Tu me pénètres quand Tom ?
Je sens sa virilité percuter mon entrée et la pénétrer. Je me cambre. Je ne m'y attendais pas. Mes doigts griffent son visage. Ma lèvre mord sa congénère jusqu'au sang. Putain. Il bouge doucement à l'intérieur de moi. Faisant valser son sexe contre ma chaire humide et moite en moi...
Bill : Han...
Il commence un mouvement Lent...Qui ne me satisfait pas mais j'aime tout autant.
Mon sexe est écrasé contre son corps bouillant. Le courant d'air ne sert plus à rien. Il fait tellement chaud...Mon souffle cogne ses oreille ainsi que mes cris contre ses tympans. Mon bassin suit son rythme, me faisant nous frotter l'un à l'autre.
Ca me rappelle la première fois ou on a couché ensemble dans cette chambre d'hôtel. Tout était tellement...Parfait.
Tom : Tu penses à-Huumm... quoi ?
Bill : Chuut...Plus vi-te !!
II accélère les mouvement d'un coup, après m'avoir retourné ! Ma tête frappe sur le coup le pied de la guitare avec lequel il a joué tout à l'heure. Je m'accroche au manche alors que son sexe bute contre mon entrée. L'air se fait soudainement plus rare. Mon ventre se contracte violement. Un boule se forme dans mon ventre, à l'intérieur ça papillonne, ça me fait sourire. C'est bon putain. On a vraiment l'intention de planer.
Il me mord l'épaule avec passion et moi je colle nos corps encore plus ensemble. En fait ce n'est pas moi, rien n'est vraiment contrôlé. C'est juste un truc qui se fait tout seul.
Il frotte son gland contre ma prostate, je ne contrôle plus rien...:
Bill : HAaaaaaaaan ! Putain oui, Oui, OUI ! Tom...Encore... !
Il récidive. C'est bon. On transpire, on pue le sexe. Pourtant ce n'est pas bestial c'est sensuel. Son bassin tape mes fesses dans un bruit érotique. Nos cries résonnent dans la piece. On est là entouré d'instruments de musique, sur la moquette. Baisant Comme des chiens...Ou presque. Bordel Que je suis bien.
Bill : HAN !! Han ! Han Tom Je t'aime ! OuiiiiiiI !
Il s'arrête net... Merde ...
Il prend ma tête dans sa main et la place en face de son visage...
Bill : Non c'est pas ce que je voulais, je-
Tom : Répète !
Je suis pétrifié ...Aucun son et mot sortent de ma bouche. Il bouge un peu en moi et je gémis légèrement. J'ai peur de ce que je viens de dire. Je sais pas trop pourquoi. Ca va trop vite ? Trop lentement...
Tom : Ok J'ai compris .
Il donne un coup de bassin qui fait directement toucher ma prostate. Il recommence. Je crie, j' hurle, écorche son dos. Je vois un peu de rouge...sûrement du sang. J'en sais rien, tout est flou. Je sais pourquoi il fait ça...En fait j'en sais rien mais bordel c'est...Haaaaaan ! Je ne peux pas l'arrêter! Je dois, Je ne veux pas le lui dire mais ça sort tout seul. Tout ce plaisr qui monte en moi en ligne. Tout ces putains de frissons. Je tremble sous lui comme une feuille d'arbre en automne.
Bill : Han Tom ! TOM !
Tom : Mmh... Putain Bill !
Ma mains se ressere autour du pied de la guitare. Je la fais tomber. Je crois que j'ai cassé une corde. Jm'en fou putain...!
Bill : Han Ouiii !...Tom Elle est tellement grosse !
Je resserre mon anus autour de son sexe et je le sens se déverser en moi. Son sperme frappe ma prostate. J'hurle. Bordel !!
Bill : Han Oui Tom JE T'AIME Putain je t'aime ! Mmh...
La boule dans mon ventre éclate. Je jouis puissamment entre nous. Mon crie se mélange à son rire. Ma tête tape le sol...Putain...Je suis de moins en moins endurant...Non en fait je jouis plus vite...donc ça dure moins longtemps...
Il reste toujours en moi assez longtemps...jusqu'à ce qu'il débande en fait...C'est parfois désagréable...Mais là...Je ne veux pas...
Il n'arrête pas de rire, de me toucher, de me regarder. Il touche mes cheveux et les ondule dans sa main. Je le trouve vraiment bizare. C'est l'orgasme qui lui a fait ça ?
Je tourne la tête en me rappelant ce que j'ai dit...
Il m'embrasse dans le cou.
Tom : Tu l'as dit...
Bill : ...
Tom : Si tu savais comme je suis heureux !
Il m'embrasse fougueusement. Je souris un peu. Il a les yeux pleins d'étoiles...Notre baiser terminé et nos bouches essuyées, Il sort de moi...
Putain j'ai froid.
Et se met en étoile par terre. Il regarde le plafond et éclate de rire...Puis il se retourne vers moi et prend ma main...
C'est ça, être heureux en couple ?
Tom : Tu me rends fou Bill...Putain tu me rends heureux...Ouais putain.
Je me mords la lèvre et roule pour me mettre sur lui. La tête sur son torse, nos mains liées. Jamais je n'aurais cru vivre un moment pareil. Une question me vient à l'esprit...
Bill : Tom ?
Tom : Oui mon amour ?
Bill : ...C'est quoi ta couleur préférée ?
Tom : -éclat de rire- C'est quoi cette question ?
Bill : Je me suis rendu compte.. que je ne connais rien de toi...je ne connais pas tes parents, ta couleur, ton style de musique, de vêtements...fin' les truc qu'on demande naturellement quoi !
Tom : Tu sais...C'est pas très intéressant...
Bill : Oui mais c'est pas ce qu'on demande...Dans...un couple ? On ne devrait pas le savoir ? J'en sais rien j'ai jamais vraiment été...fin tu vois quoi...
Tom Je rêve ou mon Bill devient moins égoïste ?
Bill : La ferme !
Tom : -rire-...Ma couleur préférée est le rouge...Parce qu'il a plusieurs significations contraires...le sang, le désespoir, L'amour, la passion, La guerre, La protestation...la haine. J'écoute des styles de musique variés mais beaucoup de Jazz et Pop Rock. Sinon j'écoute vraiment de tout. Autant de vielles musiques que les derniers tubes. Mes magasins favoris sont Luis Vuitton et Lorenzo. Mes parents...Rien n'a jamais été facile tu sais...
Bill : comment ça ?
Il se met à caresser mes cheveux en bataille alors qu'il reprend son souffle...il pousse un long soupir, comme pour se donner du courage et commence son récit.
Tom : Mes parents étaient très froid avec moi. Je n'appellais pas mon père papa...non...C'était « père »...ou une baffe. Ma mère pareil...Elle ne faisait jamais à manger, les courses ou le ménage. Non elle préférait faire les boutiques et manger avec ses amies de la haute société. Les gens riches et beaux faisaient partis de son monde, de son cercle d'amis proches. Elle rentrait tard à la maison, se lavait et se couchait. Mon père travaillait dans les affaires. Quelles affaires ? Hum. Personne n'a jamais vraiment su. Tout ce qu'on savait c'est que ça rapportait. Beaucoup. Je n'ai jamais manqué de rien. J'avais tout ce que je voulais. Même mon bac je l'aurais eu avec l'argent si je voulais. Mais je préférais me distinguer avec les honneurs. Mon père achetait...et revendait. C'est ce qu'il disait. Nos diners -le seul moment ensemble- étaient calmes. Les bruits désagréables des assiettes étaient la seule discussion. Une question de ma mère adressée à mon père « Et ta journée ? » « Bien. » La discussion s'arrêtait là. Amusant n'est-ce pas. Quand je leur parlais...On aurait dit que...Que j'étais un étranger et une merde. Vraiment...Il ne m'autorisait pas à avoir de petites amies. Donc...je n'en ai pas eu jusqu'à mes 19 ans. Mon enfance a été...Vraiment dure.
Il tourne la tête vers moi...Il me sourit et m'embrasse sur la joue.
Bill : Et...Tu les revois aujourd'hui ?
Tom : Oui...oui je les revois encore aujourd'hui. Parfois quand je vais chez des amis...haut placés. On se dit bonjour sans plus. Ou alors au dîner de famille...
Bill : Je vois...C'est triste.
Tom : Mais non ne gâchons pas ce superbe orgasme qu'on vient de vivre avec la plénitude de ce moment...Tu m'as dit je t'aime putain...tu peux le redire ?
Bill : Dégage.
Tom : Attends je vais chercher ma caméra. Je vais revoir la scène !
Bill : Quoi ? OO' ?
Tom : Oups...
Je me dégage de lui et le regarde, les yeux comme des billes. Il m'a filmé pendant qu'on...
Bill : T'as fait un porno de nous ?
Tom : Non mais ça reste entre nous hein...
Bill : T'es vraiment un pervers !!! Ne me parle plus !
Je me lève et m'en vais ...J'allais passer la porte lorsque je me retourne . Il me regarde incrédule, toujours en étoile sur le sol. Je marche en me déhanchant jusqu'à une de ses guitares sèches et la fais tomber au sol. Une corde se pète et le manche fait un bruit bizare. Il se lève d'un coup en voyant sa guitare au sol et me regarde en criant.
Je repars en bougeant les hanches de gauche à droite indécemment. Arrivé à l'encadrement de la porte. Je mets ma main dessus et tourne la tête vers lui...
Bill : Tu n'aimes Que moi. Rappelle Toi de ça.
Je suis heureux. Oui Putain...Je suis Heureux
FIN CHAPITRE 40