CHAPITRE 7
Flash Back...
- POV TOM -
Les flash crépitent, les mannequins dansent, Chad embrasse une fille à pleine bouche ... A moins que ça ne soit pas une fille ... Je ne sais pas ... La drogue circule mais tout le monde fait veine de ne pas la voir.
Tout le monde se prend pour ce qu'il voudrait être. Et pas ce qu'il est.
Je suis à la table d'honneur, parfois je me demande ce que je fais là.
Je me lève. Je dis que je vais prendre l'air à Georg.
Je me dirige vers la sortie. A peine sortie, les gardes du corps m'entourent et me protègent de la pluie battante comme si elle aussi, pouvait me faire du mal. J'en ai marre .
Je leur dis de me laisser un parapluie et que je reviens dans une heure. De ne pas s'inquiéter et que j'ai mon portable. Ils me disent qu'ils ont obligation de me surveiller. On trouve un arrangement : ils me suivent de loin en voiture de ville. ( (C'est-à-dire pas une limousine visible même par satellite -_-'). )
Je commence à partir quelques paparazzis qui n'ont pas réussi à rentrer me photographient ... Rien de bien méchant de quoi leur payer leur loyer à la fin du mois quoi ... Bref.
Je me promène toujours quand je vois Bill ... Il est là. Hurlant à la mort sous la pluie complètement saoul. Il me fait rire ... Et pitié à la fois. Il est tellement ... Étrange. Je m'approche de lui, il se calme et téléphone. Je l'entends d'ici, il demande un taxi.
Il est debout, toujours sous la pluie, il veut attraper la mort ou quoi ? Il regarde vers l'horizon, fixe un point dans le vide. Il a les yeux noyés de larmes même à travers l'eau de pluie je le remarque.
Je l'ai tellement observé que je pourrais redessiner ses formes les yeux fermés dans le noir le plus complet.
Il a l'air un peu plus calme, par contre la pluie se fait plus violente, je ne le vois pas réagir alors j'arrive vers lui et le couvre de mon parapluie. Mes mains tremblent comme pas possible ! Il remarque enfin que les gouttes ne le touchent plus et se retourne vers moi.
Mon dieu, vous avez perdu un ange.
Il me regarde avec ses petits yeux étonnés, sa bouche est entrouverte et laisse passer son soufle chaud. Il est ... Aucun mot n'existe pour pouvoir décrire sa beauté qui je crois lui sera éternelle.
Je n'attends pas une minute de plus. La passion l'emporte sur la raison. Je colle mes lèvres aux siennes milles fois plus belles et plus douces. Il ne réagit pas. Normal je suis en train d'embrasser mon ex-mannequin. Si un paparazzi me voit là, maintenant, je suis mort. Je ferais pareil à sa place.
Puis après quelques secondes, une pression se fait sentir sur mes lèvres toujours collées aux siennes, je n'y crois pas ... Il a réagi à mon baiser ... Je lâche mon parapluie de surprise et continue notre baiser passionné dans un angle de rue, sous la pluie. Plus romantique tu meurs ... Je suis terriblement romantique.
Une idée me vient en tête, je prend le dessin dans ma poche de pantalon et le glisse dans la sienne arrière, le plus doucement possible, effleurant ses fesses magnifiquement bien faites.
Après un court instant de bonheur plus qu'humain je me détache, reprends mon parapluie et m'enfuie vers le studio 54 ...
C'est le sourire scotché aux lèvres que j'entre dans la boîte à star, rien a changé tout est resté pareil. Ici vous pouvez venir à n'importe quelle heure rien ne changera, il y aura toujours des photographes pour vous prendre en photos et toujours des mannequins pas assez défoncés pour vous accueillir.
Le monde de la célébrité est tellement austère.
Je vois Georg, je me dirige vers lui, il remarque tout de suite mon sourire et me demande :
- Pourquoi tu souris comme un con ?
.___. Oui il m'aime !
- Je viens d'embrasser l'amour à l'angle d'une rue sous la pluie.
Dis-je le sourire au visage.
Il me regarde tout d'abord avec des yeux interrogatifs, puis finit par comprendre et sourit, en coin lui aussi.
Plus tard après cette discussion, un journaliste vient me poser des questions, auxquelles je répondis ... En mentant.
- FIN POV TOM -
- Le lendemain -
- POV BILL -
Je suis sur le tournage, toujours troublé par ce dessin que mon ex-patron a mis dans ma poche.
- Bill, passe au maquillage c'est à toi dans la prochaine scène !
- Ok.
Je me dirige donc vers ma maquilleuse qui essaie de taper la discut' mais voit très rapidement que je ne suis pas d'humeur, je sors quand même quelques blagues perverses pour sauver les apparences.
Sourire pour cacher les apparences.
On finit de me mettre du fond de teint puis je vais vers les lieux de la scène pour me préparer. C'est-à-dire bander. Mais avant ça, il faut que je fasse quelque chose.
- POV TOM -
Je suis dans les locaux de la compagnie de Films « Film 69 » ... Je ne sais pas vraiment ce que je fais ici, mais je vais le découvrir. Bien sûr j'ai mis mes lunettes pour pas qu'on me reconnaisse, par ce que si on me trouve là ...
Bref.
Je cherche la salle 78 ... 75, 76, 77 et voilà ...
Je tape, quelqu'un m'ouvre ... sûrement un acteur, il a du fond de teint partout ...
- Que puis-je faire pour vous ? On tourne une scène là !
- Je suis, pardon, je suis Tom Kaulitz et ...
- Oh oui oui entrez, on m'avait averti de votre venue =)
- Oh et bien, merci ! Je ne veux pas déranger, hein !
- Non, non, non, vous ne dérangez pas du tout mais dans les 45 prochaines minutes, il ne faudra pas faire de bruit !
- Hein pourquoi ?
- C'est la scène de Bill Zugerfer ...
- Hein ??? Mais Quel ...
- Chuuuut !
Je me tais donc et regarde vers l'endroit où toutes les caméras sont braquées ... Mon dieu ... Bill. Tout. Tout ... NU ???
*ç*
- NARRATION -
- SCÈNE -
Bill s'approche vers lui et lui mordille la lèvre, puis, finit par la lâcher après l'avoir rendu rouge. De douleur, ou de plaisir ?
Puis descend le seul vêtement que sa victime portait c'est-à-dire un caleçon, assez moulant sur son trois pièces plus qu'en surchauffe. La vue de cette scène ne déplaisait guerre à notre styliste qui observait Bill sous toutes les coutures. Il n'allait pas s'en priver. C'était l'une des seules fois où il pouvait regarder Bill, sans en avoir honte.
Ils étaient dans une simulation de bureau qui d'ailleurs ressemblait étrangement à celui de Tom ...
Tout d'un coup, le second acteur de la pièce s'avance vers Bill et le plaque contre le canapé en cuir, en moins de seconde qu'il fallut pour le dire, il l'avait plaqué contre le cuir de ce sofa et l'avait mis en position de levrette ... Bill était Dominé et ça les excitait tous.
Même le producteur, jusque là habitué au corps de l'acteur, ne se lassait pas de voir ce jeune homme déshabillé en extase devant lui.
L'acteur enfonce son sexe en Bill qui se cambre sensuellement et laisse échapper un cri plus qu'érotique de sa gorge. Les mouvements sont brutaux, sans amour, bestiaux ... Et pourtant ... Si excitant. Il sont en transe, ne pensent qu'au plaisir qui les submerge. Leurs bassins se cognent dans un claquement mêlé à leurs cris.
Tom ne peut pas s'empêcher de penser qu'il voudrait être à la place de cet acteur.
Bill crie, gueule comme un malade, on croirait presque que c'est vrai. Quand soudain, l'acteur se relève, se retire de Bill qui pousse un gémissement de contradiction, prend Bill par les hanches, lui se laisse faire, toujours dans l'action du jeu. Il l'emmène jusqu'au Bureau, ou Bill s'appuie, de dos à son coéquipier. Il cambre innocemment les reins et fait ressortir son buste luisant par la transpiration, laissant échapper quelques souffles forts montrant sa fatigue et son impatience. Tout d'un coup un hurlement se fait, il l'a pénétré encore et c'était reparti. Bill a le souffle de plus en plus court.
Il reprend ses coups frénétiques en lui.
Son sexe dur et humide glisse en lui avec délice.
Tom de son côte a chaud, l'excitation monte telle une vague, il ne peut s'empêcher d'avoir une réaction masculine devant cette scène. Il s'efforce pourtant de rester le Tom gentleman et calme. Et puis de toute façon personne ne le regarde, ils sont tous omnibulés par Bill, qui est devenu la star de la journée. Alors il vaut mieux profiter c'est peut-être la seule occasion qu'il aura de le voir dans cet état ... La seule ??
Bill, par contre, compte bien montrer l'étendu de ses talents à Monsieur Kaulitz. Même si une minuscule scène ne suffirait jamais à les démontrer. Il contracte ses muscles accroissant leurs plaisirs.
Son corps tremble, ses yeux se révulsent ...
Bill ne fait que gémir et crier.
Et c'est son nom qu'il crie.
Pas celui de Tom ...
On a l'impression que cet acteur connaît son corps par cœur et il touche sa prostate.
Les mouvements de butoirs qu'il lui inflige n'ont jamais été aussi brusques et pourtant toute la production ne l'a jamais vu prendre autant de plaisir. Enfin simuler ce trop plein de plaisir.
Il lui agrippe fermement les hanches et le fait venir à la rencontre de son bassin, pour s'enfoncer jusqu'à la garde. Ses fesses claquent contre son bassin.
« HAN !!! Oui encore !! Mmmhan ... Caresse moi !! » Crie-t-il.
Il sourit ... Cette acteur sourit car il a le droit de lui donner du plaisir ... Enfin il croit lui donner du plaisir ...
Il se fond en lui toujours plus, toujours plus durement.
Leurs corps s'emboîtent et se séparent à une vitesse folle.
Son sexe entre en lui profondément, de toute sa longueur.
Il se relève un peu, collant son dos à son torse en sueur.
Sa tête tombe sur son épaule.
Il a du mal à rester debout.
Il embrasse son cou avec une tendresse qui contraste avec la brutalité de ses pénétrations.
Mais tout de suite reprend ses mouvements.
« Caresse moi ... » Soupire-t-il.
L'acteur finit par retourner Bill et enfourner dans sa bouche ce sexe si dur et convoité par la plupart des gays de cette planète.
Quelques temps après, Bill se libère dans sa gorge, dans un cri aigu perçant, pornographiquement bon.
- Et Coupé ! Nettoyez moi cette pièce pour la scène suivante ! Bill t'as été Parfait ! T'es en forme aujourd'hui dis moi.
- POV TOM -
Il sourit et attrape un peignoir qu'on lui tend, fait un smack à l'acteur avec qui il vient de finir cette scène qui m'a chamboulé et arrive vers moi. Il ne s'arrête même pas et ne fait que de me murmurer :
- Vous voyez Monsieur Kaulitz, votre renvoi ne m'a pas tant achevé que ça, ici ma manière de me lier aux gens est plus qu'appréciée. J'espère que vous y penserez, pendant votre défilé ... Sans moi.
Il m'a finalement eu. Sans rien faire, je suis définitivement Obsédé par lui.