CHAPITRE 24


Bill et Tom étaient allongés dans leur lit, main dans la main, les doigts mêlés.

Tom : Bill écoute, j'ai un plan tellement génial que j'en suis comme seize ronds de flan moi-même et je n'exclus pas la possibilité de me remettre une médaille. J'ai l'idée d'un nouveau jeu !

Bill : Euh....Ouais, dis...

Tom se mit sur le côté afin de pouvoir contempler son frère. Il plongea ses yeux dans les siens et passa sa langue sur ses lèvres.

Tom : Ben... On doit se raconter une scène d'amour entre nous deux. Mais y a une règle : on a pas le droit de toucher l'autre, ni de se toucher soi-même. Le but c'est de faire craquer l'autre.

Bill réfléchit un moment puis hocha la tête, un sourire immense sur les babines.

Bill : Tu vas perdre...

Tom : C'est oui alors ? Ok ben... commence alors...

Bill se tourna à son tour vers son frère, lâcha sa main, prit une inspiration, ferma les yeux et se lança.

Bill : Bon alors... Tu es en train de faire la vaisselle (soit dit en passant, c'est une chose qui n'arrivera sûrement jamais !). J'arrive derrière toi, j'ai déjà tout prévu. Je pose mes mains sur tes hanches, je caresse doucement ta peau si chaude. J'ai soulevé un peu ton T-shirt pour l'atteindre. De ma main droite, je repousse tes dreads sur le côté, pour dégager ta nuque. Je pose ma bouche dessus, je lèche à grands coup de langue. Tu soupires de plaisir.

Tom : Pause.

Bill : Nan pas le droit !

Tom : Si si, pause. Je suis déjà excité à mort là.

Bill : Donc, je lèche ta nuque avec le bout de ma langue, je descends un peu dans ton cou, mais ton T-shirt m'empêche de continuer plus loin.
Mes mains continuent de te caresser, passent sur ton ventre, remontent vers ton torse, puis redescendent autour de ton nombril, remontent encore et encore...
Toute ma bouche est contre ton cou, et mes mains te font frissonner. Ta bouche s'entrouvre de désir. Je pose mon genoux entre tes jambes, et je les écartes un peu plus. J'appuie mon bassin contre toi. Tu es collé contre l'évier.
Les mouvements de mes mains te font gémir de plaisir, ma langue passe sur le devant de ton cou. Je commence à faire des mouvements de vas et viens avec mon bassin, tu sens tout mon désir contre toi.
Tu sens que j'ai envie de toi, envie de te faire l'amour.

Tom : Bill putain...

Bill: Tu vois, je vais gagner!!!

Tom : Nan nan, je vais me contrôler t'inquiète !

Bill : J'enlève rapidement ton T-shirt et le mien, et je me colle tout contre ta peau toute chaude. Je gémis de plaisir dans ton oreille pendant que je continue mes mouvements de bassin contre toi.

Bill s'approcha de l'oreille de Tom en prenant bien soin de ne surtout pas le toucher. Il ouvrit les yeux et vit le désir imprimé dans les yeux de son frère. Il avança sa bouche vers son oreille et gémit de plus en plus fort, simulant un orgasme.
Tom ferma les yeux et essaya de se concentrer sur autre chose.

POV Tom : Ne craque pas, ne craque pas, ne craque pas...

Bill s'arrêta lentement comme si doucement l'orgasme passait et continua son récit, en susurrant dans l'oreille de son frère.

Bill : Tu te colles contre moi. Tu accompagne mes mouvements.
Je suçote la peau de ton dos, je me délecte de chaque partie de toi.
Ma langue redessine ton corps, tu soupires. Une de mes mains passe dans ton jean, pendant que l'autre continue de caresser ton torse.
Tu bascules ta tête dans le creux de mon épaule. Je dégrafe ton baggy et le laisser glisser sur tes jambes.
Je caresse ton sexe tout doucement et tu soupire plus fort.
Je gigote pour enlever mon jean et sa t'arrache un petit cris de plaisir.
Tu me demandes de te retourner pour pouvoir m'embrasser.
On s'embrasse à pleine bouche, furieusement.
Ma main glisse dans ton boxer, tu as un hoquet et ta bouche reste ouverte, les yeux fermés.
Alors je te caresse plus vite, plus fort, je te lèche les lèvres, la langue, toute ta bouche entière.
Je t'aime.
Ton souffle se fait plus rapide. Tu gémis que tu veux que je te prennes.
Moi aussi j'en ait envie. J'enlève rapidement ton boxer, je t'assoie sur l'évier et j'enlève le mien.
On se contemple un instant, et puis on se saute dessus.
On s'aime.
On s'embrasse encore et encore, je me sers contre toi, je lèche tout ton corps, en entier, tu pousse de véritables cris de plaisir.
J'en peux plus, j'ai envie de toi...

Tom : Moi ausiiiiiiii...

Bill, en sentant un effet dans son bas ventre, souleva les draps et il réalisa que son boxer baillait complètement sur le devant et que son 'ami' était totalement exposé...et totalement excité.

POV Bill : Merde ! ! !

Tom : Eh ! Qu'est-ce que tu regardes sous les draps comme ça ? ? ? Montre vas-y !

Bill : ... Tu vas perdre, tu vas perdre !!!
Bon, je te fais descendre et te retournes. Je me baisse pour aller chercher le lubrifiant que j'avais mis dans la poche de mon jean.
Je m'en met et je reviens contre toi.
Je te pénètre doucement. Tu cris, tu dis que tu m'aimes...

Tom : Je t'aime... Je t'aime... Je t'aime...

Bill ouvrit les yeux.

Bill : Tu te branles pas hein ? Pas le droit !

Tom : Nan t'inquiète, je le fais en pensée...

Bill : Je rentre, je sort de ton corps de plus en plus vite, de plus en plus profond.
Mes cris se mêlent aux tiens, ta main viens à la rencontre de la mienne, nos doigts s'entrecroisent, se crispent sous le plaisir.
Mon autre main viens caresser ton sexe, tu hurles maintenant, moi aussi d'ailleurs...
Mes coups de reins me font tourner la tête, je perds pieds, je me laisse aller contre toi, j'embrasse ta peau, si douce, si brûlante, toute tremblante de plaisir, pleine de sueur, et je te fais l'amour, ça devient torride, de plus en plus violemment, de plus en plus vite, j'en peux plus...

Tom : Biiiiiiiiiiiiiiiiill !!!!!! Putain abrège je vais te violer là !!

Tom ferma les yeux et serra les dents. Il devait lutter contre l'envie de se caresser. Ses doigts descendaient d'eux-mêmes vers son sexe. Il passa sa langue sur ses lèvres puis se mordit la lèvre inférieure.

Le plaisir devenait trop grand. L'envie de se jeter littéralement sur son frère devenait insupportable.
Le plaisir se mélangeait à la douleur de se retenir.Il gémit, son frère eu un sursaut et sa jambe vint se coller contre celle de son jumeau.

Ça se passa tellement vite qu'ils n'eurent même pas la sensation de s'être touchés.

Puis Bill se colla au bord du lit pour ne pas se risquer à parcourir le corps du blond dans un mouvement incontrôlable.

Bill était essoufflé, il avait envie de se jeter sur Tom et lui faire l'amour le plus fort possible, il n'en pouvait plus...

Bill : Enfin, je te sens trembler plus fort contre moi, tu hurles plus fort, tu viens plus fort contre moi, et je te mords le cou, parce que moi aussi j'atteins l'orgasme, et je jouis en toi, je t'aimes Tom, je t'aime...

Tom : Pfff... Alleluia, c'est fini !!! Moi aussi je t'aimes... Et j'ai pas perdu!! Je devrais recevoir le prix Nobel du self contrôl sérieux !!

Bill : Tu me laisse le temps de me remettre s'te plaît ?

Bill tremblait de tout son corps.
Il savait déjà que la voix de son frère l'emporterait dans la folie du désir et qu'il aurait énormément de mal à se retenir de l'embrasser, de lécher ses lèvres pleines et rouges, de parcourir la moindre de ses courbes, de laisser glisser ses doigts le long de son dos, ou encore de lui faire sauvagement l'amour.

Le dréadé esquissa l'ombre d'un sourire.

Tom : Nan. Tu vas souffrir !! Alooors...
On est sur la plage, il fait nuit. C'est une plage privée, rien que nous deux, seuls au monde. On est assis sur le sable, toi entre mes jambes.
On est bien.
Les étoiles se reflètent dans tes yeux, et c'est encore plus merveilleux.
On pense à l'infini, à tous ce qu'on peut faire ensemble, là maintenant, ou plus tard. J'ai l'impression de t'aimer davantage.
Cette lueur dans tes yeux m'excite, et j'ai du mal à garder le contrôle de la situation.
J'enroule mes jambes autour des tiennes, on est main dans la main. Mes bras t'enlacent.
Je te caresse doucement, je te dis des mots doux dans l'oreille.
Tu te retournes et tu t'allonges sur moi.
On s'embrasse, je te donne des petits coups de bassin pour t'exciter, et sa marche bien sûr !
Je te fais rouler et je me retrouve sur toi. On rigole tout en continuant de s'embrasser et de se caresser.

Tom joignit le geste à la parole et se mit sur Bill, en faisant attention de ne pas 'vraiment' le toucher.

Bill soupira.

Bill : Tu triches...

Il le regarda dans le fond des yeux, sentant son souffle en accéléré, sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration saccadée, les gouttes de sueurs qui perlaient sur son front, ses yeux remplis de désir, et les efforts qu'il faisait pour ne pas le violer, là, maintenant, tout de suite, sans plus attendre.

Tom s'approcha encore plus. Sa bouche n'était plus qu'à quelques millimètres de celle de Bill.
Il était tellement près...
Ils fermèrent tous les deux leurs yeux. Leurs souffles saccadés se mélangeaient.

Bill : Tom... Embrasse-moi... Gémit-il.

Mais Tom continua.

Tom : Je léchouille ton cou, tu as la peau salée car tu viens de te baigner.
Alors je te lèche encore plus, ton regards est dans le vide, je vois que tu ne pense à rien, juste à moi.

Tom s'allongea encore un peu plus sur Bill, mais il ne le touchait toujours pas vraiment.
Bill tremblait de tout son corps, lutant contre l'envie de coller son frère contre lui.
Il était beaucoup trop près... Il se sentait craquer.
Sa main effleura le ventre de son jumeau qui se contracta.

Tom : Je déteste ce jeu !! Je... Je te veux !! Je te veux même juste pour une nuit.

Bill : On a qu'à dire « pouni » ?

Tom : Ecoutes, si tu me prends par les sentiments...

Bill : Ouais mais... On vas perdre... Et je saurais jamais la fin de cette belle histoire...

Tom : Je te passe la main dans le dos et toi tu frissonnes.
Ta langue s'enroule à la mienne, ton corps bouillant se colle au mien. Ma main descend naturellement vers ton entre-jambe.
Tes lèvres sucent les miennes, tu me mordilles le menton.
On souffle fort, je met mon nez dans ton cou et je respire l'odeur de ton corps, ça me rends dingue.
Tu sens tellement bon que j'ai envie de te bouffer.
Je lèche ta peau salée et embrasse ton épaule. Tu passes tes mains sur le bas de mon dos et tu commence à bouger sous moi.
Ta jambe tape entre mes cuisses et ça m'excite de trop.
Tu passes tes mains dans mon maillot...

Bill mit, malgré lui, ses mains sur les fesses de son amant. Il fit courir ses doigts, puis l'agrippa plus fermement.

Tom : T'as perdus... Dit-il dans un soupir, mais très heureux que Bill ose enfin poser ses mains sur lui !

Maintenant qu'il ne risquait plus de perdre, Tom se lâcha complètement. Il embrassa violemment Bill qui sentit un plaisir immense l'envahir.
Celui-ci resserra son étreinte pour presser Tom contre lui.

Tom : Tu dénoue mon maillot et tu l'enlèves lentement, profitant de chaque parcelle de mon corps.

Bill : Oh putain Tom !

Bill enleva le jean de Tom et le caressa. (Tom, pas le jean ^^)

Tom : Hum... Tu... Je t'enlève moi aussi ton maillot et j'embrasse ton bras, ton torse, ta hanche, tu es de plus en plus en manque.
Tu veux que je te fasse l'amour.
Moi, je lèche consciencieusement ton tatouages en étoile.
Ton visage se crispe à chaque vagues de plaisir.
Et tu me supplie de t'aimer.
Mais je t'aime déjà tellement que c'est impossible Bill, je peux pas t'aimer plus c'est déjà le maximum.
Tu me dis des mots plus crus les uns que les autres, mais dans ta bouche, ils sont magnifiques.
Tes cheveux sont emmêlés par le sable et l'eau.
Une douce brise souffle sur nous, mais on a si chaud qu'on ne la sent pas.

Je me serre contre toi, j'ai envie de sentir tes bras qui m'entourent. Ton corps qui frémit contre mon corps.
Cet instant de plaisir qui coule dans mes veines et qui se répand au plus profond de mon être.

Tom repoussa une mèche qui barrait le visage de son frère et l'embrassa furieusement. Leurs sueurs se mélangeaient.
Il retira le jean de son frère, puis se colla contre ses hanches.
Leurs sexes brûlants étaient tendus et formaient une bosse énorme sous leurs boxers.

Tom : Je... Je continue : La chair de poule se répand partout sur nos corps.
Je te retournes sur le ventre, tes poings serrent la serviette et tu mords la serviette.
Avec mon genoux j'écarte encore un peu plus tes cuisses.
Je me met entre tes jambes et me colle contre toi. J'embrasse ton dos. J'attrape mon sexe et le rentre doucement dans ton... Intimité.
J'avance un peu plus profondément et t'arrache un cri rauque.
Tu remords ta lèvre.
J'aperçois un mince filet de sang couler sur ton menton.
Tu mords trop fort.
Je te dis que t'as pas besoin de te retenir de crier, qu'on est seuls, alors tu crie, tu hurles à n'en plus finir, et moi aussi je hurle...

La chaleur nous porte jusqu'à l'infini, plus rien ne nous atteint. Sous la lune il n'y a plus que nous deux.

Je fais des va et viens et pousse un peu plus à chaque coup.
Tu es en sueur et tu accompagnes mes mouvements...

Tom avait joint le geste à la parole. Bill était étendu sur le lit et Tom entrait en lui. Sa main glissa jusqu'au sexe du brun et il le branla en même temps.

Bill gémissait de plus en plus fort. Tom avait du mal à continuer. Sa tête lui tournait.

Tom : La nuit est transpercée par nos cris. Je jouit et tombe sur toi, toi aussi quelques secondes plus tard.
Tu gigotes et je me pousse sur le côté. Tu te lève puis m'aide à me relever.
Tu m'emmène dans l'eau, on s'embrasse avec tout notre amour, on se serre dans nos bras...

Bill : Mon amour... Je t'aime...

Tom fut atteint d'un plaisir volcanique.
Il jouit, ses mains se refermèrent sur la peau de son amour.
Des marques rouges se formèrent sur la peau de Bill.

Bill ne mit pas longtemps avant d'arriver à l'orgasme lui aussi.
Son corps fut parcouru d'un long spasme et il se libéra en hurlant son plaisir.

Tom roula et s'étala de tout son long sur le lit.
Bill se pressa contre lui.

Leurs respirations étaient saccadées, surtout celle de Tom, car il avait continué son récit jusqu'au dernier moment.
Ils retrouvaient peu à peu leur respiration.

Tom : Alors ? Ce jeu... ?

Bill : ... Dément...

Tom : Nan... Carrément dément...

Bill : C'était ... Waouh...

Tom : Double Waouh. J'ai adoré ta version. J'adore tes histoires. Je vais devenir accro...

Bill : Moi aussi, pfff... Je suis mort...

Tom se tourna vers Bill qui l'enlaça et pressa ses bras autour de son torse.

Pour l'instant, leurs corps étaient bouillants, de plaisir, d'amour, de... De tout.
Mais bientôt ils allaient avoir froids.
Alors ils remontèrent la couverture jusqu'à leurs cou et se serrèrent encore un peu plus.

Ils s'endormirent dans la chaleur de leur cocon, amoureux et ne pensant à rien si ce n'est à leur nuit de baise démente...

fin CHAPITRE 24

 

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