chapitre 39
Tom : Putain, ce soir y a encore une de ces putain de soirée chiante à mourir.
Obligés d'y aller.
Fais chier...
La soirée en question était organisée par DLD Production, qui, après la projection du nouveau film avec Jude Law et Brittany Murphy et Naomi Campbell dans le rôle d'une sourde-muette, donnait une gigantesque « party » dans un endroit tenu secret jusqu'à H-2 avant que pète le premier bouchon de champagne.
Really VIP avait fais venir par avion privé des cargaisons de people, débauché pour la soirée tous les chefs de tous les Nobu du monde, y compris Nobu lui-même, fais faire par John Galliano cent T-shirt sur lesquels étaient imprimés l'affiche du film pour les offrir aux invités, Bill et Tom devaient déjà en avoir une petite vingtaine, de ce genre de T-shirt pourris qu'ils ne remettraient jamais, qui coûtaient une fortune et qui, avec l'argent économisé aurait put nourrir un pays d'Afrique pour six mois.
La nuit serait hot, électrique, rock'n roll et scandaleuse, et dans cette explosion de glamour, ils allaient encore bien se faire chier.
Le genre de fête où quand une fille s'appelle "Jill" elle l'épelle "Jylle", ce genre de conneries.
Bill : C'est où ?
Tom : Tenu secret jusqu'a 2 heures avant. Au Show Case sûrement.
Bill: J'adore la confidentialité du truc!! Enfin bon, on est invités, c'est normal qu'on sache, il vont pas nous faire chier un peu plus.
Le Show Case... Mouais, y a pire.
Show Case, Paris. Mi-boîte de nuit, mi-salle de concert, c'était le nouveau lieu de la capitale Française dont tout le monde parlait. Situé sous le pont Alexandre III, cet espace de 2000 m2 accueillais soirées privées trendy et groupe de rock du moment.
Tom : Tu t'habille comment ?
Bill : J'sais pas, vite fais j'pense.
Comme d'hab en fait.
Tom : Hum... Tu préfère quel baggy ?
Bill : Celui de droite.
Tom : Ok.
A au fait, on y va en limousine, elle viens nous chercher dans 1h30.
Bill : Pff... Alors qu'on aurait put se mater un bon film et dormir tranquille, nan, ils nous collent une putain de soirée chiante avec des gens chiant, des invités chiants, des photographe chiants...
Deg.
Tom : Allez prépare-toi et arrête de râler...
Se préparer... Pour Bill, ça voulait dire enfiler le premier T-shirt et le premier jean qui passait puis se coiffer et se maquiller et enfin, s'envoyer un putain de shoot ultra dosé.
Ils attendirent tous les quatre l'arrivée de la limousine en se chamaillant et en rigolant, comme d'habitude.
Bill était un peu en retrait, dans son monde, il ne participait pas vraiment à la conversation.
Son nez le gênait, il était tout rouge et ses yeux étaient explosés.
Il n'arrivait pas à croire que Tom ne voyait rien de son état pitoyable.
Enfin, ça l'arrangeait de toute façon...
Ils montèrent en voiture et Tom prit discrètement la main de Bill dans la sienne.
Celui-ci s'en aperçu à peine.
Georg : Bon, c'est bien au Show Case cette soirée.
Tom : Coooool... Trop pas !
Gustav : Hey, sa pourrait être pire quand même !
On est la à se plaindre, mais rappelez-vous y a deux ans, on aurait sautés de joie de savoir qu'on étaient invités dans ce genre de soirées !
Tom : T'as raison, mais c'est parce qu'on savaient pas comment ça se passait !!
Maintenant qu'on sait, ça nous fais chier.
Gustav : N'empêche qu'on a énormément de chance et qu'on pense qu'à râler...
*-*
La limousine s'arrêta devant la grille.
Ils observèrent la foule, massée devant un petit maigrichon, flanqué de cinq gorilles, tenant la liste VIP.
C'était là que s'écrasait la foule, arguant des amis déjà à l'intérieur, arguant des cousinages avec l'organisateur, avec le président de DLP Productions, avec Jude Law même, arguant que, si, leur nom était bien sur la liste, mais que le petit maigrichon ne savait pas lire, et celui-ci hurlait, agitait les bras, demandait aux gens de reculer, et personne ne reculait, alors il envoyait un gorille les repousser et tous reculaient et restaient en retrait quelques secondes, puis reprenaient d'assaut la grille qui tremblait dangereusement.
La limousine avança lentement vers la droite, où il n'y avait pas de liste, simplement des grilles, et des grilles, jalonnées de videurs, qui se prolongeaient jusqu'à la rue.
A cet endroit s'arrêtaient les limousines et les voitures de sport.
Leur contenu, escorté par leur propres gardes du corps descendaient immédiatement, avec une dextérité qui témoignait d'une longue pratique, et gagnaient l'entrée en vitesse.
La porte de la limousine des T-H s'ouvrit.
Dès qu'ils sortirent, les acclamations fusèrent.
Ils se hâtèrent de rejoindre la porte d'entrée.
Cinq cent personnes en mouvement dans une pièce supposée en accueillir cent.
Bill se sentit aussitôt oppressé et se mit en quête d'un dealeur pour calmer ses angoisses et son manque.
Les femmes étaient toutes les mêmes, avec leur sourire d'Américaines tellement heureuses de vivre, qui dansaient déchaînées, et rejetaient chaque secondes les tentatives d'approches d'hommes qui n'étaient rien de moins que le guitariste des Red Hot ou George Clooney.
Tom était aux anges, il matait sans gène, dansait avec des mannequins, Gustav discutait avec pleins de gars que Bill ne connaissait pas et Georg allait bientôt conclure avec une charmante jeune top suédoise.
Il avait le champs libre pour prendre autant de shoot que son corps pourrait supporter, avec aussi, pour faire passer, des litres d'alcool.
Un plateau de champagne passa à proximité de lui et il se saisit de deux coupes qu'il vida d'un trait.
Il y avait des projecteurs qui balayaient la foule, et quelques flashes furtifs qui déclenchaient les foudres des stars sur les pauvres photographes qui faisaient leur boulot : « No photo ! No photo ! », les paparazzis n'étaient de toute façon pas admis dans le coin VIP, où Bill se laissa tomber, las, le corps en mode terminal.
Il sortit son tube de coke et sniffa une dizaine de rails. Ils saigna presque immédiatement du nez.
« Eh merde ».
Il s'essuya rapidement et s'allongea à moitié dans le canapé, dans les bras de Keira Knightley, encore plus défoncé que lui, d'ailleurs, comment c'était possible ?
A sa gauche, Kate Moss finissait le tube de coke d'Asia Argento. Elle en tapa un peu aussi dans celui de Bill, mais il ne restait presque plus rien. P.Diddy tripotait Nelly Furtado, qui discutait avec Lindsay Lohan.
Paris Hilton n'était pas encore arrivé, et c'était tan mieux pensa Bill, car cette pute faisait toujours beaucoup trop de bruit pour ses oreilles.
Keira eu un haut le cœur et Bill eu juste le temps de se relever avant qu'elle ne vomisse partout sur le canapé. Personne ne la calcula, et Bill alla s'allonger sur un autre canapé.
POV Bill : Eh merde, voilà Paris...
Celle-ci se mit à danser sur la table, une bouteille de vodka dans la main.
Bill se leva en titubant, lui prit sa bouteille, la vida d'un trait, et tacha d'aller retrouver Tom.
Il était affalé entre trois top model qui le couvaient des yeux. Bill s'assit en face d'eux, et commanda une autre vodka.
Il fit bonne figure devant Tom et réunit toutes ses forces pour paraître en pleine forme.
Bill : Y a trop de gonzesses, je me sens en minorité et je déteste ça.
Tom : Tu déteste tout, Bill, et t'as dis un jour que t'étais bourré, quand la qualité est impossible, la quantité fais office de.
Bill : J'ai dis ça ?
Tom : Textos.
POV Bill : Ce que je peux sortir comme conneries moi alors... ah oui, j'étais bourré, ça dois être ça...
Une des top se tourna vers Tom.
_ Hey, tu sais, tu ressemble vaguement à Grégory Peck ! En vie, bien sûr.
Tom : Je suis Grégory Peck, ma poule.
_ Alors ça, c'est faux, Grégory Peck est mort, j'en suis sûre.
Bill : Et comment tu peux en être sûre ?
_ Parce que j'avais son numéro de portable, et il n'est plus attribué.
Tom : J'ai changé de numéro, ma femme en avait marre que t'appelle dix fois par jour.
_ Ah bon ?
_ Quoi, t'es marié ?
Tom : Grégory Peck était marié, ma poule, en admettent que je suis Grégory Peck, on pourrait en déduire que je suis marié, mais on pourrait aussi en déduire que je suis mort, puisque Grégory Peck est mort.
Les filles se regardèrent un instant, complètement paumées, et les twins se tapèrent dans la main en signe de victoire, ces poufs étaient vraiment trop connes !
Malgré ce petit moment de complicité, Bill ne réussissait pas à se sentir bien.
POV Bill : Dieu que ces soirées m'ennuient.
Et voici les... Beckhams !! Le père footeux à ses heures, la mère autiste et le mioche mieux habillé que moi !!
Les meufs autour de Tom sont le genre de gonzesses, la vingtaine, qui trouveraient romantique de tailler une pipe pour peu que le mot « s'il te plaît » soit prononcé.
Je distingue l'objectif d'un appareil photo dans la pénombre, et je baisse la tête au moment où j'entends le déclic du flash, je m'allume une clope avec un billet de cinq cent euros, mais ce n'est absolument pas par provocation.
Mon briquet, un banal Bic, en fait de feu, ne crachotait plus que de pauvres étincelles, et j'étais assis par un malheureux hasard, à une sacré table de non-fumeuse.
Rien de combustible à l'horizon, j'ai fouillé mes poches, et attrapé le premier papelard venu, que j'ai trempé dans ma vodka, approché du briquet, ce qui le fit s'enflammer plus que suffisamment pour allumer n'importe quoi, j'aurais put foutre le feu au restaurant si j'avais voulu, et j'admet que ça m'a effleuré l'esprit, toujours est-il qu'au moment où je noyai le billet dans un cendrier plein d'eau en me félicitant de ma débrouillardise, une blonde pute me regarda avec des yeux noirs.
Pouffiasses, je suis drogué, j'ai les yeux encore plus noir que toi, hahaha, mes pupilles sont plus dilatées que toi-euh, nananère-euh !!
Ohoh, je crois que y a quelque chose qui va pas chez elle.
Colère je crois.
_ Tu fais quoi là ?
Bill : Pardon ?
_ Putain mais si tu sais pas quoi faire de ton argent, donne-le à des gens qui sont dans le besoin !
POV Bill : Qu'est-ce que... A ouiiiiiiiiiiiiiiii le billeeeeeeeeeeeeeeeet !!
Elle était véritablement indignée.
Bill : Je pourrais acheter quatorze Ferreri par an avec ce que je crame en charité, sale pute.
_ QUOI ???
Bill : Et tu sais quoi, le mieux, c'est que je m'en contrefous des enfants malades, c'est juste pour payer moins d'impôts, pouffiasse.
Et je m'achète quatorze Ferrari par an quand même !
Connasse.
POV Bill : Oulala, quand je suis agressif comme ça c'est que je suis bien bien déchiré !!
Trop coooooooooooooll !!!
Bon pour les Ferrari c'est pas vrai, mais vu l'argent que je gagne, c'est fort possible...
Il se mit à boire, et à partir de là, la soirée passa assez vite.
Il fit comme s'il ne voyait pas la pute faire une pipe à leur manager sous la table, il ne mangea presque rien, la table était couverte de nourriture à laquelle personne ne touchait et ça lui donna envie de vomir.
Il sniffa discrètement un peu de coke directement sur son doigt, et il sourit au plafond, la tête dans les étoiles.
Il commanda un saké chaud qu'il oublia de boire, la conversation dont il n'avait rien à foutre roula sur la mode des Converses, la cruelle absence de climatisation, les sacs Marni, le cancer...
Il n'en avait strictement rien à foutre.
Il mit un peu de coke sur son doigt et le passa sur ses gencives.
Il s'emmerdait.
Il avait vaguement envie de Tom, là maintenant, il était si beau...
Mais Tom discutait, il n'allait pas le déranger.
Il se pencha légèrement sur la nana à sa gauche.
Bill : Je vais te dire un truc. J'aime beaucoup les chevaux et t'as des yeux d'cheval.
Et il partit dans un grand éclat de rire.
Tom était heureux que Bill s'amuse.
Bill surprit plusieurs fois l'éclair d'un flash, pas une voiture ne passait dans la rue, il avait le sentiment d'avoir déjà vécu cette scène, forcément, ces soirées étaient toujours aussi chiantes, il aurait mieux fais de rester dans la chambre d'hôtel à se défoncer jusqu'au bout de la nuit en regardant Tom dormir et pleurer sur sa putain de vie de merde qui mourrait un peu plus chaque secondes...
Il se retourna vers une des mannequin assise à ses côtés et qui mangeait discrètement des cacahouètes.
Bill : Dis, on t'as jamais appris à manger avec la bouche fermée toi ??? C'est à toi que je cause hein ! J'ai l'impression d'être à coté d'un camion de poubelle qui travaille moi ici ! Connasse va !
Il était agité de tics et complètement parano.
Georg : Bon, nous, on va se rentrer, on se voit demain.
Tom : Ok, on y va aussi. Tchao.
Ils sortirent de la salle et montèrent dans leur limousine.
Tom posa sa tête contre la vitre et ne tarda pas à s'endormir.
Bill le regarda un instant puis détourna les yeux, il voyait un ange...
Il remonta la vitre teintée pour que le chauffeur ne le voit pas pleurer.
Il sanglota doucement, pour ne pas réveiller Tom, et aussi parce que de toute façon , il n'avait pas la force de pleurer véritablement.
Bill se regarda dans la vitre, et sursauta en voyant son « visage ».
Des mèches brunes collaient à ses joues mouillées, son eye-liner avait coulé. Ses joues étaient creuses et ses yeux injectés de sang. Ses lèvres et sa peau étaient grises, presque transparentes.
C'était comme s'il était devenu quelqu'un d'autre sans même essayer. Comme s'il s'était fais renversé par une voiture, était devenu amnésique et avait continué à vivre comme si de rien n'était.
Le nez de Bill saigna sur ses lèvres, il l'essuya. Il n'arrivait même plus à savoir s'il avait mal. Il était anesthésié.
Il se moucha, ses épaules tremblant sous l'effort.
Sa poitrine fut prise d'un hoquet, un sanglot lui échappa.
Ils rentrèrent à l'hotel et se couchèrent rapidement. Bill été allongé sur le dos, les bras croisés sur la poitrine, il pensait.
POV Bill : Tout ce que je ressentais, c'était la faim. Une faim terrible, que j'aurais pu appeler manque, besoin, impuissance, frustration, vide, et qui m'obsédait, me rongeait, m'engloutirait bientôt.
Qui gâchait mes journées, qui pourrissait mes nuits, me tenant éveillé de longues heures maudites, de longues heures de tortures où j'aurais pu trouver un peu de répit, qui décolorait l'aube et le ciel, plombait les musiques les plus gaies, changeait les airs de danses en marches funèbres, les films comiques en tragédies, la nature en désert et mes rêves en poussière.
C'était comme une fièvre, une mauvaise défonce, une crise de manque, cette faim impossible à assouvir dont j'étais possédée.
J'avais un besoin vital de ma drogue.
Je déteste ma vie.
Je déteste mes dessins de quand j'étais petit dans la salle de bain, écœurant de naïveté, scotchés au-dessus du miroir, à moitié effacés par la vapeur et le temps, que maman refuse d'enlever.
D'ailleurs je sais même pas pourquoi je pense à sa, maman est à des kilomètres de moi, et la maison avec.
Je vais me coller devant la télé, ça ira mieux.
Bill s'allongea sur le canapé et alluma l'écran plasma, pas trop fort, pour ne pas réveiller Tom.
POV Bill : Je déteste ces présentateurs pontifiants et bien habillés, qui font des montagnes de fric en rétribution de leur talent pour déchiffrer des prompteurs, parler dans des micros et lécher des bottes.
Ces jeux à la con où des gens comme tout le monde se ridiculisent chaque jours en répondant à côtés à des questions aussi difficiles que « Lequel de ces hommes était un compositeur sourd : a) Mike Tyson, b) Beethoven, c) Vincent Van Gogh, d) Rain Man ? ».
Avec ce pseudo-suspens, musique de films d'horreur, silence dans la salle, sourcils froncé du présentateur et coup de fil paniqué à la vieille mère pour qu'elle confirme que oui, c'était bien Mike Tyson qui s'était coupé l'oreille pendant le tournage d'un film avec Tom Cruise, et qui malgré sa surdité en avait composé la Sonate au Clair de Lune.
Et non, mauvaise réponse décrète le présentateur, le seul ici, à gagner des millions, mauvaise réponse.
Cassez-vous maintenant, retournez à votre guichet SNCF, à votre guérite de péage, à votre camion, à votre casse de supermarché, à votre bordel...
Et le perdant se désole d'être passé si proche de la richesse, et n'éprouve pas un demi-sentiment de honte à propos de son ignorance crasse, et quitte le plateau en titubant, à moitié fou, devant les téléspectateurs affligés, et s'en vas retrouver sa vieille mère inculte.
Il l'insulteras jusqu'à ce que mort s'ensuive parce que tout est de sa faute. Lui, il allait dire Beethoven, il en était sûr, il le savait...
Et toute sa vie, il ne rumineras plus que son quart d'heure de gloire et materas la cassette jusqu'à ce que la bande s'use et sombrera dans l'alcoolisme pour oublier qu'il n'a pas su saisir sa chance.
Fin du show télé.
Je déteste ma vie. J'ai rien d'autre à foutre que regarder ces conneries, puisque je suis défoncé et que j'ai même pas la volonté de changer de chaîne.
Pub maintenant.
Je déteste ces pub qui se mettent en quatre pour nous donner envie d'acheter un produit à la con dont on n'a même pas besoin, qui te tutoie pour te vendre du Fanta citron, qui te tutoie parce que t'es jeune, parce que les jeunes sont cools et arriérés et qu'il faut les tutoyer sinon il comprennent pas ce qu'on leur dit, et la voix off de minette en chaleur des pubs pour déodorant, le rouge à lèvre et les crème dépilatoires, parce que toutes les filles entre quinze et vingt ans sont de toute façon des minettes en chaleur, hystériques et obsédées par la tenue de leur déodorant et nageront dans la joie en apprenant qu'on fabrique maintenant des crèmes dépilatoires en spray qui font effet en trois minutes sans irritation...
En fait, c'est juste le temps que le quelconque mec qu'elle auront ramené de la teuf juste avant se tape un Fanta citron pendant qu'elles se désherbent les jambes et la chatte au spray, enfermées dans la salle de bains, et pourront donc passer immédiatement à l'action dès qu'elles en sortiront, imberbes et donc baisables, et leur filer un orgasme coup de boutoir mal assené, mais pas ces vilaines maladies qui ne te décimerons pas, toi et tes pareilles grâce au préservatif machin !
Le préservatif machin : Tape-toi la terre entière, suce des queues, pratique le triolisme et la sodomie en plein air, sur des parkings par exemple, puisqu'il y a que ça qui t'intéresse.
Les préservatif machin : Plus rien ne t'empêche d'être une salope.
Fin des pub.
Bidon.
Qu'est-ce que je déteste ma vie...
Bon, je me lève, vais vers la fenêtre, sans oublier de faire un clin d'œil à Cindy qui défile pour Jill Sander sur le plasma du salon.
Dehors.
Des gens, des femmes et des hommes, qui finiront par se sauter n'importe comment et n'importe où, et ils se marieront, et auront beaucoup d'enfants détraqués, et ils leur taperont dessus comme ont leur à tapé dessus, et ils arrêterons l'école comme leurs chers parents avant eux, et ils se drogueront comme ils se sont drogués, pour finalement rencontrer à leur tour leur futur conjoint, ils consommeront sur place, et puis ils se marieront et auront beaucoup d'enfants détraqués et ainsi de suite jusqu'à la fin.
Pas de miracle.
La vie est nulle.
Sale.
Elle sert à rien.
Je déteste ma vie.
Il s'allongea dans son lit et ferma les yeux, se concentra sur la respiration lente et régulière de Tom et il réussit miraculeusement à trouver enfin le sommeil.
POV Bill : Je me réveille, j'ai dormis une heure, c'est déjà pas mal, il est donc 5h30 du mat', et je pense.
Je suis net.
Enfin je crois.
...
Oui oui, je suis net, c'est bon.
Je pense au bonheur. A l'espoir. J'en ait oublié la couleur et puis comme un tunnel, décrescendo vers le non-retour, un tunnel sans fin, pas de lumière aussi loin que puisse porter mon regards, je plisse les yeux, effort, impuissance ; il n'y a pas de lumière, pas de sortie, pas d'issue, il n'y en aura plus jamais.
C'est ce qu'on appelle une crise de manque.
Je pense à des choses débiles, je déprime.
C'est à sa que je sais qu'il me faut de toute urgence un shoot. Comme si j'avais besoin de tout ça pour m'en faire un !!! Je me défonce à n'importe quelle occaz' !
Je ne me réveille jamais autrement que difficilement et si je conserve un semblant de rêve planqué en dessous du nombre incalculable de cauchemars, c'est un miracle.
La conviction que la vie est absurde, que le bonheur n'existe pas, qu'on finira tous par crever...
Bon, allez, je me lève, ouvre le tiroir de ma table de chevet, je sors mon sachet portatif de cocaïne et je me sniffe un bon gramme, comme ça, cash.
Trooooooooooooooooooop coooooooooooooooooooooooool...
Son corps se raidit et il se rallongea d'un coup dans le lit, endormit.
Il lui restait de la cocaïne sur tout le visage, ses muscles étaient plus que tendus, mais il dormait.
Vers un nouveau cauchemars, pour changer...
*-*
POV Bill : Je me réveille avec la gueule de bois – la gueule de bois étant mon état normal à présent -, avec l'envie de rien, si ce n'est de me rendormir, mais je sais bien que je peux pas, je peux plus dormir.
Un cauchemars qui s'achève et j'ouvre les yeux sur pire.
J'ai la tête prise dans un étau, et le soleil déclinant filtre entre les rideaux, je suis ébloui, je me tourne, je me lève, je titube, j'ai soif, je porte à mes lèvres un verre qui traînait, et je recrache illico, c'est de la vodka, putain, j'ai envie de dégeuler, où est la salle de bain ?
Je progresse lentement à travers la chambre, évitant les rais de lumière, j'ai les jambes cassés, je me met la tête sous l'eau, y a des restes de coke au bord du lavabo que je nettoie parce que c'est dégueulasse et pour me réveiller et une saleté de cuillère qui n'a sûrement pas servit à racler le fond d'un yaourt zéro pour cent, l'eau coule sur ma nuque.
Je m'assoie en peignoir sur le jacuzzi, j'allume une clope, je tire la langue à ma gueule défaite qui me tire le langue en retour, quelle salope putain cette langue, pas envie de prendre un bain, juste de dormir des heures et des heures, jusqu'à ce que tout ait disparu, le bordel, le filtre gris devant mes yeux, cette pourriture de drogue...
Jusqu'à ce que j'aie plus mal à la tête, jusqu'à ce que le temps se remette en marche.
Je dormirais pas, je sais bien, qu'est-ce que je vais foutre ?
J'avale deux-trois cachetons, je ressors de la salle de bain, je me promène dans la chambre qui ressemble à un champ bataille, Tom dors, en travers du lit, il est beau, comme toujours.
Et clean.
Pfff...
J'appelle pour un café, je reste debout face à la fenêtre, puis je m'assoie, puis je me relève. Je ne suis absolument pas ok.
J'allume une autre cigarette, je sais même plus ce que j'ai fais de ma première, le café arrive, j'appelle la réception, ou le concierge, ou la femme de chambre, je sais pas, je ne dis que « Bill Kaulitz » et je raccroche, j'ai envie d'un bain maintenant.
J'entends des bruits dehors, le soleil ne se lève pas il se couche.
Faux.
Il est neuf heures.
Du matin.
Donc il se lève.
Hein ?
Qu'est-ce que je vais foutre maintenant ?
Je retourne dans la salle de bain, je me brosse les dents trois ou quatre fois, et j'ai moins mal à la gorge, par contre je saigne un peu du nez, ça, c'est la coke, le bain coule à une vitesse exaspérante, je n'ai plus qu'à attendre, je fais les cent pas, les portes s'ouvrent sur la femme de chambre, c'est une nouvelle, terrorisée par le bordel, et aussi sûrement par moi, je lui dit de pas réveiller mon frère, elle acquiesce et elle commence à ramasser les bouteilles que j'ai bue avec Tom, plus moi que Tom d'ailleurs, et que j'ai finis quand il s'est endormit, avant de me faire un bon shoot.
J'aurais mieux fais de dormit, comme d'hab'.
Je m'en rend toujours compte après coup, évidemment...
La fête d'hier c'était pour la fin des collections, pas de quoi se réjouir, on en fêteras le début d'une autre dans deux mois à Milan, l'éternité est pavée de fête chiantes pour des collections qui commencent et s'achèvent, puis recommencent et s'achèvent et ainsi de suite, ou le lancement d'une bouteille de champagne redésignée, d'un portable dernier cri avec fonction fax, gode et appareil photo, à moins que ce soit l'ouverture d'une nouvelle place to be, durera-t-elle deux semaines, un mois, trois mois, les paris sont ouverts...
En plus non, qu'est-ce que je dis, hier c'était le lancement du nouveau Samsung, c'que je perd la mémoire moi en ce moment...
Bref, on s'en fous, c'est pareils, ils en ressortiront un dans moins d'un mois sans aucun doute, fais chier, ça veut dire encore une nouvelle fête de merde sa race la pute, j'men branle moi de leur fête à la con, tout ce que je veux c'est ma putain de drogue.
Oh putain !!! C'était pas non plus pour le Samsung, c'était pour un nouveau putain de film à la con !!!!
Samsung, c'était AVANT hier !!
Looooooooooool !!!
Faut que j'arrête la drogue moi, ça à des effets secondaires chiants sur ma mémoire hein, pas bon ça...
Mais naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan...
T'es fou ou quoi ???
J'arrête pas la drogue, arrête tes conneries !!
LOOOOOOOOOL...
Merde.
Mon bain déborde, tan pis, je plonge dans l'eau, dans ma tête, ça continue à cogner, toujours aussi fort...
Je coule, j'ai des bulles au-dessus de ma tête...
Qu'est-ce que je vais foutre aujourd'hui ?
Je sors de la salle de bain, la chambre est toute rangée, j'ai l'impression qu'un piège s'est refermé sur moi...
Je me sers un verre que je repose aussitôt.
Qu'est-ce que je vais foutre aujourd'hui ?
Il faut que je me casse d'ici, une heure ça ira.
J'ouvre les penderies, j'enfile au hasard un jean et un T-shirt, je met mes baskets et je sors, refermant doucement la porte.
Quand je rentrerais, Tom sera toujours pas réveillé.
C'est un gros dormeur.
Comme moi quoi.
Enfin, comme le « moi » d'avant ...
C'est drôle, mais depuis combien de temps je ne suis pas sortit seul et sans prévoir où j'allais, toujours entouré de potes qui ne le sont pas ou de gardes du corps, ma réservation faite dans des endroits chic et à la con « Bonjours Mr Kaulitz... ».
Je marche et je distingue à peine les vitrines, les trottoirs sont presque déserts, des morceaux de visages , irréels, comme un cauchemars, mon reflet débraillé dans la vitrine d'une bijouterie fermée, la figure barrée par un écriteau « LIQUIDATION TOTALE » dégoulinant... Je reprends ma marche vers je ne sais où, avec l'impression désagréable de tourner en rond, mais est-ce que ce n'est pas ce que j'ai fait toute ma vie, marcher sans but, tourner en rond ?
Ben... Non.
Avant la drogue, j'étais pas comme ça. Mais impossible d'arrêter. Alors tan pis...
Une voix en moi ricane et se moque de mes questions existentielles.
Vas te faire foutre.
Il rentra à l'hôtel comme un zombie, Tom dormait encore.
Il s'envoya encore un shoot, puis regarda leur emploi du temps pour la journée.
« Réunion pour les futurs concerts, 11h30 ».
Ils leurs restaient une heure et demie avant de partir, et bien sûr, Tom aurait envie de baiser en se réveillant, rien qu'à cette idée Bill alla vomir dans les toilettes puis se lava sous la douche, vite fais.
Tom : Coucou mon amour !
Bien dormis ?
Bill : Ouais, super et toi ?
Tom : Pas mal, mais le réveil est encore mieux !!
Il se glissa dans la douche tout contre Bill, ne le laissant rien ignorer de ses intentions, vu comment il bandait.
Bill se retourna vers lui, l'embrassa rapidement et se baissa pour lui faire une pipe.
Tom l'arrêta.
Tom : Hey ! On fais plus l'amour depuis quelques temps ! A chaque fois tu me fais une pipe. S'te plaît Bill... Laisse moi te faire l'amour...
Bill le regarda, puis se regarda.
Il était tout maigre mais si Tom ne regardait que son visage, il ne verrait rien.
Il fit en sorte de s'approcher de l'interrupteur et d'éteindre la lumière.
Bill : D'accords, mais dans le noir, c'est plus marrant...
Tom : Pas de problème...
Il s'approcha encore de Bill et le serra dans ses bras.
Il enfoui sa tête dans son cou.
Tom : Je t'aime...
Bill se retourna et posa ses mains sur la paroi de la douche, attendant que Tom fasse ce qu'il avait à faire.
Celui-ci attrapa ses hanches et le pénétra en douceur, le faisant gémir de plaisir.
Il enchaîna les coups de reins, Bill criait de plus en plus fort, d'ailleurs, ça lui faisait mal à la gorge, il avait envie que tout se finisse vite, il stressais à l'idée que Tom se rende compte de son état catastrophique.
Tom quand à lui était aux anges, il prenait du plaisir et visiblement, il en donnait aussi.
Il embrassait, léchouillait, mordillait, caressait la peau si parfaite de Bill, sa tête lui tournait, il avait chaud, la douche coulait le long de son dos, ses coups de reins s'accélérèrent et il jouit soudain tout contre Bill, la tête dans les étoiles.
Bill atteint l'orgasme quelques secondes plus tard, il sentit Tom se retirer de lui et regretta quelques secondes de ne pas être assez en forme pour le retenir, pour lui dire qu'il l'aimait, pour le remercier pour ce nouvel orgasme, pour sa patience quand il rentrait déchiré, pour tout.
Mais non, il resta là, à le regarder sourire puis se rhabiller, l'embrasser langoureusement et sortir de la salle de bains.
Tom : T'es prêt pour la réunion ?
Tom avait parlé, mais Bill n'écoutait plus, il était dans son monde.
Tom : Bill ?
Bill : Oui oui...
Tom : Ça va ?
Bill : Oui oui.
Tom : On dirait pas.
Bill : En fait...
Tom : Oui ?
Bill : Non, non ça va pas.
Tom : Qu'est-ce qu'y a ? Bill, qu'est ce qu'il y a entre nous ?
Bill : Euh... Disons deux mètre et ton jean...
Tom : Bill... C'est pas ça que je voulais dire... Ce matin, je me suis réveillé, tu étais parti.
Bill : C'est rien. Je suis fatigué, ça va passer.
Tom : Ok... Comme tu voudra... Bon, la voiture est en bas, on y va ?
Bill : Oui oui...
POV Bill : Putain !!!! TOM!!!!! Mais tu vois pas que je vais pas bien????
Tu le vois pas ??? Tu fais exprès c'est pas possible !!!
Tu le vois pas mon nez explosé, mes yeux explosés, mon corps niqué, ma peau grise, mon squelette apparent ???
TOM !!!!!
Mais non, Tom ne voyait pas, ou plutôt ne voulait pas voir.
Il suivit son frère comme un somnambule, entra dans la voiture et pleura discrètement sur sa putain de vie de merde gâchée.
*-*
_ Bill ??
_ Bill ??
_ BILL !!!!
POV Bill: J'émerge de mon coude droit, sur lequel je m'étais à la base appuyé juste un instant pour soulager un pu mon cou d'avoir à supporter mon énoooooooorme tête, et comme on aurait pu le prévoir étant donné l'heure matinale, est-ce possible d'être debout à 11h30, et puis propre, classe, en forme, ce qui en plus implique d'être là, des heures de préparatifs et de petits déjeunés ultra-vitaminés aux amphet' , je me suis évidemment endormi, et je sais que j'ai l'aspect d'une sorte de mare de boue dont ne dépassent que le bout de mon nez.
J'ouvre l'œil droit, puis, dans un effort surhumain, le gauche, et voyant les quinze tronches indignée, dans lesquelles je compte mon frère, Gustav, Georg, notre manager, l'attachée de presse, des journalistes, enfin plein de gens quoi, je n'ai qu'une seule envie, c'est de me laisser aller pour replonger dans le monde bienheureux des cauchemars, et j'ai quelques secondes d'angoisse pendant lesquelles je me demande si je ne serais pas par hasard en plein dedans et si je ne viens pas non de me réveiller, mais de m'endormir, cependant le portable que j'ai devant moi est bien réel, je n'aurais pas put inventer son numéro de série, et de toute façon, tout m'est égal.
Je me contrains donc, agrippant la table du restant de mes maigres forces, à réintégrer la position assise et à inventer n'importe quoi.
Bill : Hum...
_ Bill ???
Bill : Je vais parler. Un moment je vous prie.
_ ...
Bill : Tout d'abord, je tiens à vous dire que je ne dormais pas, mais que j'étais en train de réfléchir.
Chacun a ses petites manies, n'est-ce pas, et il se trouve, que j'ai la manie de réfléchir les yeux fermés et hum... la bouche ouverte.
C'est meilleur pour la hum... concentration.
Tom explosa de rire juste à côté de lui. Puis toute l'assemblée s'y mit et Bill se félicita lui-même de s'en être si bien sortis.
La réunion continua, le sujet étant les prochains concerts, et Bill fit semblant de suivre jusqu'au bout cette fois. Heureusement, il avait avec lui son tube de cocaïne et cela lui permit de tenir jusqu'à ce qu'il puisse sortir aux toilettes pour s'envoyer une picouze d'héro.
Quand il revint en titubant s'asseoir sur sa chaise, il regarda autour de lui.
POV Bill : Y a un mec, il s'occupe de la com' j'crois, Steeve, il s'appelle.
Il porte un costar de coupe un peu ringard un vieux truc Arnys, il n'a pas de lunettes aujourd'hui, est-ce qu'il les auraient remplacées par des verres de contact, « tellement plus confortables, tellement plus esthétiques », et j'espère, j'espère de toutes mes forces que son horrible cravate est un cadeau de l'un de ses trois morveux, car j'ai un peu de mal à imaginer quiconque entrer chez un cravatier ou même une vulgaire boutique de prêt-à-porter et tomber en arrêt devant cette cravate en battant des mains et hurlant « Celle-là !!!! C'est celle-là que je veux !!! Je la porterais pendant les réunions du groupe pour donner envie de dégueuler au chanteur en pleine descente d'acides au moment où il prendra la parole !! » Tandis qu'un chiard peu scrupuleux chope la première cravate Tintin venue, histoire de ne pas arriver les mains vides à la fête des pères, et de ne pas repartir les mains vides, surtout.
Steeve est si sympathique, ses chaussettes blanches m'attendrissent aux larmes.
_ Putain, il est dans un sale état le p'tit jeune aujourd'hui !!, chuchota un homme en face de Bill.
POV Bill : Il a chuchoté mais je l'ai entendu, la tantouze chauve en costume Heidi Slimane pour Dior, rayé, trois boutons.
Bill : Je vous prierais de vous tenir tranquille, vous là, avec la calvitie, vous m'insultez. Je vais très bien.
Mais sa voix faible se perdit dans le brouhaha et personne ne l'entendit.
_ Bill, tu te sens d'aller à St Bart pendant deux-trois jours, histoire de vous faire voir par toute la jet-set Américaine ? Pour vous faire connaître ? Tom, Gustav et Georg sont ok, on attends plus que ton avis pour acheter les billet du jet.
POV Bill : Quinze paires d'yeux sont fixées sur moi.
Rapide calcul : En tout trente yeux fixés sur moi, et je dois reconnaître que c'est une sacrée responsabilité, avec une marge d'erreurs à plusieurs millions d'euros, et Tom n'aime pas l'avion, et dedans j'aurais du mal à me shooter, en même temps, St Bart, c'est plein de dealers, et des bons, et puis ça me feras des vacances, mais si mes dealers d'ici se cassent, comment je ferais en rentrant...
Il observa l'assemblée. Cette décision lui semblait la plus dure à décider. Il fronça les sourcil, perdu dans ses pensés.
Bill : Nous devrions...
POV Bill : Silence des silences. Déglutitions. Gouttes de sueur sur front dégarnis.
Le vieux en costume Slimane rayé trois bouton porte à son nez un soit-disant flacon de ventoline, mais c'est sans doute du tranquillisant pour animaux.
Le déclic d'un appareil photo se fais entendre et tout en achevant, je tente d'en identifier la provenance.
Bill : ... Faire...
Il martelais ses mots. La parano coulait de plus en plus dans ses veines.
Bill : Ok.
Froncement de sourcils général.
POV Bill : Ils sont plus scotchés que le scotch.
Bill : Et je ne tolèrerais aucune objection.
POV Bill : Etat de choc. Je prend congé.
Steeve : Mais Bill.. Ça veut dire ok pour y aller ?
POV Bill : Steeve m'est tout à fais sympathique, mais qu'il ne s'avise pas d'en abuser pour me casser les couilles, parce que ça pourrait bien se retourner contre lui.
Je peux parfois apprécier les gens, mais que les limites soient respectées.
Bill : Steeve, tu sais, entre nous, ça n'ira jamais plus loin qu'une tiède affection.
Steeve : Hein ??? Bon, c'est oui ou c'est non ??
Bill : Mais bordel c'est OUI !!!! C'est clair comme ça??
POV Bill : Et je m'en vais, et tout le monde peut constater que je porte un jean troué et que, blanc sur noir sur mon T-shirt, conçu spécialement pour l'occaz' mais que je pense reporter parce qu'il est génal, Stephano Gabbana a brodé de ses petites mains artistement manucurées « ET EN PLUS JE VOUS EMMERDE ».
Je sais, c'est puéril, mais je suis bête, méchant et défoncé, qu'y puis-je ??
Tom : Il est hyper fatigué en ce moment, ça va lui faire du bien de changer d'air. Désolé, je vais le voir.
Tom le rejoignis dans le couloir.
Tom : Eh ben... Qu'est ce qui c'est passé ?
Bill : Rien. Je suis parano je crois. J'vais aller me re-coucher. A quand je me réveillerais.
Il posa un petit baiser sur les lèvres de Tom et s'en alla vers leur hôtel en titubant.
FIN CHAPITRE 39
La Fic s'arrête à mon grand regret ici. Les autrices n'ont pas posté de nouveau chapitre depuis Mars 2008 et je ne pense pas qu'elles reposteront.