CHAPITRE 31
POV Bill : Je reprends mon souffle. Je suis tout droit dans le cercle de lumière, au milieu de la scène.
En face de moi, il y a un trou noir, où il n'y a que des ombres. J'entends leurs hurlements d'encouragement, d'amour souvent.
Je prends le micro dans ma main. La musique éclate. J'ouvre la bouche.
Mais je ne peux pas...Je ne peux plus chanter.
Je me mets à hurler : - Tom !
Bill se réveilla.
C'était un cauchemar ; pas un de ces cauchemars horribles qui vous arrachent un cri, en pleine nuit, dans le silence de la maison endormie ; plutôt le cauchemars de quelqu'un qui s'éveille « ailleurs », qui est semblable à un amnésique : qu'est-ce que c'est que ce lit ? Qu'est-ce que c'est que cette fenêtre ?...
POV Bill : Le jours fais semblant de se lever. Mais c'est la nuit pour toujours.
Encore un réveil difficile.
Pendant dix minutes, il maudit toutes ces nuits blanches, ces verres superflus, ces cigarettes dont il n'avait pas envie, ces lignes de coke qui n'ont servi à rien, et il prend la résolution de ne plus jamais sortir, arrêter de boire, de fumer, se coucher tôt, ne plus manger que des trucs saint.
Et il pleure.
Il sait qu'il ne pourra pas tout seul.
Et il verse des torrents de larmes.
La douleur reste encré dans son corps alors il sait qu'il va recommencer. Ce mal qui le pousse à chaque fois, qui resurgis encore et encore, il le sent qui arrive...
Tom : Eh Bill ! Réveil toi ! On doit y aller ! ! !
Bill : Ouais ouais...
Bill se leva, chancelant. Il ouvrit la porte de sa chambre et alla dans la salle de bain, avec un petit sac à la main.
Il prit sa dose de poudre et il prise. C'était amer et irritant ; au début, c'était tout ce qu'il ressentit
Il réprima une envie de vomir et recracha une partie du truc. Et puis ça vint, très vite. Il eu les membres lourds, lourds, lourds et en même temps formidablement légers.
POV Bill : Je suis horriblement fatigué, et c'est le pied. Tout mes emmerdements se sont envolés d'un seul coup.
Le brun se leva, rangea un peu et ouvrit la porte. Il tourna de l'œil et se laissa tomber dans les bras de son frère qui était juste en face.
Tom : Eh Bill ça va ? dit Tom inquiet.
Bill : Ouais, c'est juste...un petit...vertige...
Tom : Ok, bon faut qu'on se dépêche, on est déjà en retard.
POV Bill : Pourquoi tu me gardes pas dans tes bras ? Tu m'aimes plus ? Tu vois rien ? Tu vois pas comme je souffre ? Comment tu fais pour te rendre compte de rien ?
POV Tom : Pourquoi tu me dis pas ce qui vas pas ? Je sais que tu souffre... Ton visage, il est ravagé par les larmes, je le sais. Tu crois que je t'entends pas quand tu rentre la nuit à trois heure du matin ? Que j'entends pas quand tu dégueules parce que ta trop bu ? Bill dis moi tout.... Comme avant...
*-*
Bill entendait des bribes de conversations : « Regarde elle s'est fait refaire le nez....Et Kyle, c'est qui la poufiasse avec qui il déjeune ? C'est une fille de l'Est, il l'a acheté à un mec... Je savais pas qu'on faisait du trafic de filles....D'où il tire tout son fric celui-là ?... Il vient d'acheter la nouvelle M3 ? ..... Ca va pas durer, t'en fait pas..... Y'a l'amour de ta vie.. Il est avec qui ?...Avec l'amour de ma vie !...Allo, ouais ça va... tu nous rejoins... ok, bisou ma chérie...je suis défoncé, hier je suis passé chez Nico, on a tellement tapé.... Tu sais pas avec qui j'ai baisé hier soir ?.... On s'en va ?.... »
Tout tournait autour de lui, les visages ne ressemblait plus à rien, il ne ressemblait plus à rien.
Bill et Tom étaient partis faire un tour avant d'aller à l'interview. Ils s'étaient installé à un café et avaient commandés à manger.
Le brun poussait la nourriture avec sa fourchette, mais il n'avalait rien. Un poids dans le ventre l'en empêcher.
Tom : Tu ne manges rien, tu es malade ? Tu n'arrêtes pas de renifler, tu dois être enrhumé, tu devrais aller chez le médecin, tu veux que je te prenne rendez-vous ? Nan mais ta vus tes cernes, tu maigris à vue d'œil, tu est toujours dans les vaps, tu n'a pas de problème j'espère?
Bill : Nan, tout vas bien.
Tom : T'es sûr ?
POV Bill : C'est à ce moment là, je veux tout lui dire, mes sortis la nuit, où je vais, ce que je fais, la drogue, tout. J'ouvre la bouche et une boule dans la gorge m'empêche de parler, alors je répond dans un souffle un simple 'oui', qui je l'espère lui fera comprendre que quelques chose ne va pas. Mais non, il n'insiste pas, il m'abandonne. Comme ma vie...
Le brun se dit que c'était l'occasion de lui parler. Il fallait qu'il comprenne, qu'il se fâche, qu'il l'aide, qu'il arrange tout. Lui il n'y arrivait pas, personne à part lui n'y arriverait .
POV Bill : Aide-moi Tom...
Disait-il silencieusement, en plantent ses yeux dur dans les siens, ses yeux de drogué dans ses yeux doux de frère.
POV Bill : Aide-moi, aide-moi, tu es le seul à pouvoir me sortir de cette saloperie qui devait nous rapprocher et qui à mis tant de distance entre nous que je ne peux plus te parler.
Je ne m'éloignais pas, je te fuyais, je crevais de trouille que tu me perce à jour, que tu saches, mais maintenant voilà, je viens de changer d'avis, il faut que tu saches au contraire, il le faut absolument.
Du fond des yeux je te cri, c'est moi Bill, aide-moi, je suis enfermé, il n'y a que toi qui puisse m'aider, me sauver, m'arracher à ça, tu comprends tout, tu arrange tout, je suis dans le mensonges jusqu'au cou, je te mens comme je ne t'ai jamais menti, avant je mentais pour des petites choses, des choses si petites ! Je donnerai tant pour revenir à ces mensonges là, c'est mensonges normaux, sans importance... C'est ma vie entière qui est un mensonge maintenant, moi, même. Je veux revenir en arrière, je t'en supplie !
Mais Tom n'entendait pas, il ne comprenait pas, il voyait juste son frère malheureux de jour en jour s'en pouvoir rien faire.
*-*
Bill : Attention les yeux regardez cet engin, c'est Izma, la conseillère du groupe, elle est la preuve vivante que les dinosaures ont vécu sur la terre. Waouh ! Regardez moi ces rides, sa crème de soin est périmée ou quoi ?
Tom : Bill ! ! !
Bill : Quoooooi ? ? ? ?
Tom : Ca fait cinq minutes que j'te parle, tu m'écoutes au moins ?
Bill se tourna vers son jumeau. Un sourire vint illuminer son visage, puis il éclata de rire... encore.
POV Tom : C'est pas vrai ! Ca fait une heure qu'il est comme ça ! Il pète un câble, il rigole toute les cinq secondes. Il est bourré c'est pas possible ! ?
Tom : Bill, ça t'ennuie si je te pose une question ?
Bill : Très sincèrement ? oui...
Bill se mit à tourner sur lui même, heureux d'être là, heureux de ce monde si magnifique. Il n'arrêtait pas de bouger, danser, sauter, crier, marcher..., ses jambes étaient tout le temps en marche et il tremblait comme une feuille. Ses doigts blanchis tremblotaient et il ne pouvait les arrêter.
Il porta un doigt à ses lèvres et le suça en se mettant devant Tom.
Heureusement qu'ils étaient tranquillement dans leur loge et que personne ne le voyait faire !
Tom pouvait apercevoir la sueur qui laissée de grosse marques de transpiration sur son T-shirt Diesel. Bill crevait de chaud, mais il était trop défoncé pour le remarquer.
Le brun s'était promis de resté clean pour l'interview. Net devant les objectifs, puis camé dans les coulisses. Ouais, il avait trouvé son plan super ! Seul point noir dans le tableau, Izma les avait fait venir 3 heures à l'avance ! ! ! ! Dans une loge petite comme un dressing, où il faisait au moins 40°, il n'avait pas pu supporter.
C'est vrai, il aurait pu répondre aux questions normalement, sans dire des conneries, il aurait signé quelques autographes, aurait un peu posé, puis serait partit. Laissant les autres s'occuper de tout, il serait monter dans la première suite qui était sur son chemin, aurait commander des hot dog, tout en préparant son 'léger' shoot.
Mais, rien ne s'était passé comme il l'avait souhaité. De toute façon, depuis quelques temps, plus rien ne se passer comme il le voulait, sa vie sombrer dans le néant, les ombres ne disparaissait jamais, chaque jour il retrouvait les fantômes qui le hantait, chaque jour se passer dans des trips plus horribles les uns que les autres.
Une heure plus tard, il prétexta une forte envie de pisser pour aller aux chiottes. Il avait sortit deux cachets. Amphétamine. Hallucinogène. Les avait avalés comme on avale un bec puis tout avait soudainement tourné autour de lui.
Et il se maudissait...
Et il voulait en finir...
Même l'espoir de s'en sortir disparaissait à chaque réveil. La lucidité le faisait souffrir si bien qu'il reprenait encore et encore ses comprimés. S'il lui en manquait, il s'enfilait alors une bouteille de vodka, de gin, de rhum, une coupe de champagne péché sur un buffet, une bière restée seul dans le frigo, tout pour oublier.
Et il regardait Tom... Et Tom le regardait.....Et il se sentait encore plus mal....
Il se leva, se rassit, se releva, tourna, puis sauta sur une chaise. Une vraie pile électrique !
La bouche ouvert comme un poisson à l'agonie, les yeux lui sortant des orbites, Tom le regardait.
POV Tom : Mais qu'est-ce qu'il fou à quatre pattes là ?
Bill rampa jusqu'aux genoux de Tom ou il posa son menton, l'air dépité et terrorisé.
Tom : Ca vas pas ?
Bill : Ca me rend dingue !
Tom : Qu'est-ce qui s'passe ?
Bill : J'arrive pas à voir mon front ! ! !
POV Tom : Plus aucun doute... il est bourré .... Et merde !
Tom : Putain Bill, t'aurais pas pu attendre la fin de l'interview ? Ca le fait pas si t'arrive bourré ! T'a oublié ? On est censé être un exemple pour les jeunes qui nous look !
Bill : Je suis désolé, dit-il l'air pas désolé du tout.
Tom : ....
Bill : Bon ok, je suis pas désolé dit-il dans un sourire.
Le chanteur s'approcha de son frère, lui prit les mains qu'il baisa, puis approcha sa bouche de son oreille et lança dans un murmure :
Bill : C'est un lapin dans ta poche ou tu es juste content d' me voir ?
Tom : Quoi ? ? ? Ben... il se pourrait que...que tu me fasse de l'effet ? !
Bill : Ah oui, vraiment ? Et si on faisait l'amour tout nu ?
Bill avait vraiment envie du dreadé. Il voulait lui faire l'amour là, sur le canapé en velours rouge. Ils ne pouvaient plus se toucher depuis quelques temps. A chaque fois ils étaient interrompu.
Il était près à le prendre, mais.... Il était tellement défoncé qu'il n'arrivait même plus à bander.
Et ça, il ne pouvait pas l'avouer à Tom...
Il l'embrassa, déposant une traîné de bisou jusque dans son cou, léchant cette peau si douce. Qu'il sentait bon ! Ca lui faisait penser à....la mer ! Il aimerait bien y retourné un jour, pourquoi n'y avait-il pas penser plus tôt ?
Tom repoussa son jumeau, sentant qu'il était partit. C'était ça maintenant, Bill n'était plus présent...
Bill : Pourquoi tu me repousses ? Je suis au bord de l'agacement....
Tom : Tu sais, depuis quelques temps, quand je suis avec toi, j'ai souvent l'impression que tu n'es pas là..., je n'te reconnais plus Bill...
Bill : Plus personne ne me connaît vraiment.. chuchota-il si doucement que le blond n'entendit pas.
Tom : Est-ce que tu as une idée comment ça peut-être perturbant !
Bill : Quoi que tu ai pus subir, multiplie ça par mille et tu seras encore loin de ce que je vis en ce moment.
Ca y est....Plash... Des pupilles qui se dilatent.... Un sourire aux lèvres....La drogue....Encore et encore....
Bill : Bisou... Bisou... Bisou... Bisou...
Tom : Bill ! ! ! ! Merde Bill écoute moi, bordel ! C'est sérieux !
Le guitariste avait beau cirer, ses efforts étaient vain. Bill se marrait, exploser de rire seul, ne sachant lui-même pas pourquoi ...
Son esprit vagabondait sur une plage.....Une pièce..... Il s'allonge sur le canapé.....
Bill : Qu'est-ce que j'suis nerveux moi, une vraie pucelle.
Tom alla s'asseoir à côté de lui, mit une main sur son front, déposa un baiser léger sur sa joue, enleva une mèche de cheveux collée par la sueur puis lui dit :
Tom : Faut pas que tu parles pendant l'interview, tu risquerais de dire des choses qu'il faut...cacher.
Bill : Ca m'est égale...
Mais vu le nœuds qu'il avait dans l'estomac, ça ne lui était peut-être pas si égal que ça finalement.
POV Bill : T'es trop con Bill ! T'es trop nul !
Il ferma les yeux, les ouvrit. La pièce tourna. Soudain il était sur un manège, sur un chameau.
Bill : Eh Tom ! ! ! Viens avec moi sur mon chameau ! ! ! !
Tom se tourna vers Bill qui était à califourchon sur un oreiller et qui criait des 'hue' à tout va.
Tom : Bill, BILL ! ! ! !
Bill se donnait un but imaginaire. Fixait un point qui n'existait pas. Parler de choses que Tom ne comprenait pas.
POV Bill : Si j'arrive à sauter deux carreaux, Tom m'aimera toujours... Raté !
Il revint soudain à la réalité quand une chose dur s'abattit soudainement sur sa joue. La main de son frère.
Bill : T'es malade ? ! Tu te prends pour qui ?
Quelqu'un vint frapper à la porte.
Tom : Ouais ?
Voix : On vas sur le plateau...
Tom : OK on arrive !
Il se tourna vers Bill.
Tom : Bon maintenant t'arrête de faire le gamin, tu te reprends, on y va.
Bill suivit son frère dans le couloir tout en faisant des grimaces impossibles.
Bill : Quelles sont les chances pour que tu me portes ?
Tom : Pas terrible...
*-*
Journaliste : Alors Bill, vous êtes le leader du groupe à ce qu'on dit...
Bill : Tomi Tomi la force du fruit !
Bill souriait d'un air niais à son jumeau. Celui-ci lui lança un regard noir.
POV Tom : Putain Bill ! Arrête tes conneries !
Journaliste : Euh... Tout vas bien ? s'inquiéta t-il.
Bill : Ca ira mieux demain. Enfin, je l'espère, parce que c'est déjà ce que je me suis dis hier. Ahahaha.... ! Vous savez que les tongs, c'est comme un string pour les pieds ?
Journaliste : On vas enchaîner d'accord ?
Tom : Oui oui c'est ça...
Journaliste : C'est vraiment super que le groupe ait pu nous accorder un moment, je sais que vous êtes énormément demander surtout en ce moment...
Bill leva le doigt, en sautant presque sur son siège.
Journaliste : Oui ?....Vous...vous avez quelque chose à dire ?
POV Tom : Non ! ! ! ! Rien il veut rien dire ! ! ! !
Bill : Vous savez, je crois au moment. S'il n'y a pas le moment, à ce moment-là, il faut arriver à ce moment-là, au moment qu'on veut !
Bill sourit comme un gamin. Heureux d'avoir si bien répondu.
POV Tom : C'est pas vrai ! ! ! !
Tom lui donna un coup de genoux discret. L'autre se retourna, nez à nez avec son double. Son sourire ne se défaisait pas de son visage. Complètement shooté !
Bill : Ben quoi ? ? ? ?
Tom s'adressa au journaliste.
Tom : On peut...continuer...s'il vous plaît ?
Journaliste : D'accord euh... Si un magazine vous demander de poser nu, le feriez-vous ?
Bill : Me montrer nu de dos ne me pose pas de problème mais, de face, c'est une autre histoire, je ne voudrais pas perdre tout mes fans....
POV Tom : Bon... cette réponse peut être assez correcte...
Bill : C'est comme les biscuits ! Un biscuit ca n'a pas de spirit, c'est juste un biscuit. Mais, avant c'était du lait, des oeufs. Et, dans les oeufs, il y a la vie potentielle.
Le regard de chaque personne qui l'entourait été... comment dire... un regard d'incompréhension la plus totale.
Tom : Enchaîné....
Journaliste : Ouais...J'ai les questions des fans avec moi. Ca vous dérange si je vous pose une ou deux de leurs questions?
Tom : Nan, allez-y.
Journaliste : Ce sont des questions assez personnel. Je me lance : lisez vous les revues psychologique Bill ?
POV Bill : C'est quoi cette questions bidon ? ? ? ?
Bill : Euh...nan... mais je suis un gars qui se cultive, j'ai donc appris que « 50% des filles ne sont pas satisfaites sexuellement »... que voulez-vous, je ne peux pas être partout !
Tom : Putain Bill ! Si y'avait un prix du meilleur attardé, sûr que tu l'emporterais, sans dec, à côté de toi Corky on dirait Einchtein.
Bill : Mais quoi ? ? ? ?
Journaliste : Ahahaha ! ! ! Humour flash-back ! Donc je continue : les fans voudraient savoir si vous êtes ensemble ?
Bill se mordit très fort la langue pour ne pas parler. Mais c'était plus fort que lui.
Bill : Genre, si on à déjà couché ensemble ?
Journaliste : Oui c'est ça, dit-il soudainement très intéressé.
Bill : Bien sûr !
Tom vira au rouge.
Bill était aux anges. Les yeux à moitié fermé un moment, puis complètement énervé un autre, il voulait trop se taper un trip, malgré les yeux assassin de son guitariste.
Tom : C'est....ben....non je.... balbuita t-il.
POV Tom : Mon cerveau tombe....
Un moment passa.
Puis un autre.
POV Bill : Je crois....je crois....j'en suis pas sur mais...je crois que j'ai dit une connerie non ?
Soudain, le rire de Bill vint troubler le silence gênant qui s'était abattu sur la salle.
Bill :Ahahahah ! ! ! ! On peut tout vous faire croire ! ! ! !
POV Tom : Je veux mourir ! ! ! ! Nan ! Le tuer d'abord !
Journaliste : Vous n'avez pas couché ensemble ?
Tom : C'est une question mesquine et la réponse est : pas de réponse, évidement.
Journaliste : Pas de réponse ? Ca veut dire oui.
Tom : C'est faux !
Journaliste : Ca vous arrive de vous masturber ?
Tom : Là c'est clair, pas de réponse !
Journaliste : Vous voyez bien que ça veut dire oui !
Tom : J'ai pas couché avec lui. Putain. Ya que ça qui vous intéresse.
Journaliste : Ya la botanique aussi. Mais là en l'occurrence c'est ça qui m'intéresse.
Bill : Moi je n'vous demande pas si votre père pue du cul, ou si votre femme se pochtronne en cachette, espèce de pignouf !
Journaliste : Ne m'insulter pas, j'y suis pour rien ! Je vais vous dire : à chaque insulte vous serez gratifié d'une amende de 500 euro.
Bill : Euh, s'il vous plaît, la gifle c'est combien ? Monsieur, c'est une question, je voudrais savoir : "sac à merde" c'est une insulte ? J' sais pas je pose la question comme ça, c'est une insulte ?
Journaliste : Je vous avais prévenu, 500euro !
Bill : Non, non, vous pouvez mettre 3000euro. Parce que on va rajouter « vieux gros con pourri d'enfoiré de merde au service du pouvoir qui nous fait chier », non, non, 5000 parce que je vais rajouter « gros con de tête de merde qui pu le vomi...de raclure de bidet » ! ! ! ! !
Journaliste : Bon écouter, on oublie tout et on recommence ok ?
Tom : Ok mais pas de questions dans ce genre.
Journaliste : Bon.... Si vous deviez revenir en arrière quel diplôme feriez vous ?
Bill regardait les lumières en clignant des yeux, l'air hagard.
Bill : Philosophie !
Tom : De la philosophie? Mais qu'est-ce que tu peux faire avec un diplôme de philosophie?
Bill : Bah, tu peux réfléchir très profondément a propos du fait que tu sois au chômage...
Journaliste : Ahahaha ! Vous êtes un p'tit rigolos vous !
Bill devint nostalgique :
Bill : C'est drôle les trucs qu'on garde dans la tête. Des fois, ce qu'on garde, ce sont des trucs qu'on juge sans importance quand ça arrive, et puis des fois, les trucs les plus importants disparaissent. Ils s'effacent, comme si ça n'avait jamais eu lieu...
Moi par exemple, quand je monte dans un ascenseur, je pense.... A des tas de choses, à des créations, à des gens, à des souvenirs... En fin de compte on est jamais seul spirituellement ! Mais physiquement, 'dans l'enveloppe', si je suis seul...et bien...je suis là. Et je reste là. Jusqu'à ce que les portes s'ouvrent... Et puis je commence à marcher. Je bouge mon 'enveloppe' vers ma mission de tous les jours...
Tom fixa son frère, ahurie, la bouche ouverte.
POV Tom : Mais qu'est-ce qu'il blablate ? ? ? ? Ca veut rien dire ça ! Mon frère est fou !
Le brun avait baissé le nez, regardant les baskets de son jumeau. Il souriait, à l'ouest !
Tom : Qu'est ce que tu fixe comme ça ?
Bill pointa son doigt sur Tom.
Bill : C'est affreux, ils ont noué tes lacets !
POV Tom : Bon, j'arrête, je laisse tomber, je lui parle plus, il est dans son monde, il voit des trucs, bien, bien, ça le regarde, je ne m'en occupe pas !
Journaliste : Bill, vous êtes sur que tout vas bien ?
Tom : OUI ! ! ! ! Il est juste....fatigué...
Bill : C'est normale avec la nuit qu'on à passé !
Tom : Nan ! Il veut dire pas là que...qu'on est allée en boite...
Journaliste : Bill, vous confirmait ?
Bill : Ouais !
Journaliste : Avez-vous des problèmes ?
Tom : Ben ouais...enfin...par exemple...euh.... En faite non... Je sais pas.
Journaliste : Moi je pense plutôt que vous savez que vous en savez plus que vous ne savez ! Par exemple, moi j'ai les pieds jumeaux ! Ils sont identiques. A part le pied droit...
Bill : C'est cool que vous nous parliez de vous ! Mais on s'en fou un peu.
De toute façons vu votre style, on peut dire que vous portez un maillot de peau sous votre chemise. Donc vous aimez les concours de fléchettes et vous avez peur des vérandas. Vous avez une oreille plus grande que l'autre parce que quand vous étiez petit, votre père vous obligeait à porter des robes. Je continu ?
Journaliste : Vous êtes sans aucun doute le chanteur le plus pitoyable dont ont m'ait parlé !
Bill : Au moins on vous à parlé de moi !
Tom : Faudrait construire des asile pour les cons comme vous, mais vous imaginez la taille des bâtiments ! ! !
Journaliste : Que pensez-vous de la destiné ?
Bill : L'être humain en général, dans la vie, réacte. On réacte, c'est-à-dire qu'on fait ce qu'on est supposé faire. Travailler, manger... J'm'excuse de l'expression ; chier, mais je trouve qu'un être humain doit créer.
Tom explosa de rire. Son frère était peut-être cinglé mais il sortait des trucs trop marrant. Bill qui vit son jumeau rigoler, commença à s'étrangler de rire également. Il ne se rappelait même plus ce qu'il venait de dire, mais ça n'avait aucune importance. Son amour riait alors il était heureux.
Tom : L'air de rien...c'est important !
Journaliste : Est-ce que vous fumez ?
Tom : Non
Journaliste : Même après l'amour ?
Bill : J'en sais rien, j'ai jamais regardé !
Et c'était repartit pour une nouvelle crise de rire du côté des twins.
Journaliste : Quel est votre plat préféré ?
Bill : La crevette c'est le fruit de la mer. On la fait au barbecue, bouillie, grillée, rôtie, sautée. T'as la crevette kebab, la crevette créole, le gombo de crevette, à la planche, à la vapeur, en sauce. Tu fais l'avocat crevette, la crevette citron, la crevette à l'ail, la crevette au poivre. Soupe de crevette, le ragoût de crevette, la salade de crevette, le cocktail de crevette, le hamburger de crevette, le sandwich crevette... Ah c'est à peu près tout.
Journaliste : Je vois...vous vous y connaissait ! Euh, encore une question, que pensez vous des gens qui veulent vous nommer parrain de leur enfant ?
POV Tom : Quoi ? ? ? ? C'est quoi ces conneries ?
Tom : Je n'était même pas au courant. De toute façon c'est une mauvaise idée. Vous me connaissez. Si c'est une fille, j'la ferais tomber sur la tête le jour du baptême, j'oublierai tous ses anniversaires jusqu'à ses 18ans, j'la sortirais, et j'la ferait boire. Et voyons les choses en face, j'essaierais de la sauter...
Journaliste : Que pensez vous de l'alcool au volant ?
Bill : L'alcool au volant c'est dangereux, tu pourrais foncer dans le trottoir pis perdre ta bière ! ! !
Journaliste : Merci pour ce...ce renseignement... fort utile ! ! ! Mais quoi d'autre ?
Bill : Une question à été posée. Il faut être soûl comment pour être vraiment soûl ? Et la réponse c'est : tout se passe dans les cellules du cerveau.
Journaliste : Les cellules du cerveau ?
Bill : Exactement ! Vous voyez, chaque verre d'alcool que vous ingurgitait ça va vous tuer 1000 cellules du cerveau, mais c'est pas grave parce que tu en as des milliards d'autres.
Les cellules de la tristesse meurent en premier, et l'a vous avez un grand sourire. Ensuite c'est au tour des cellules du silence et alors pà, d'un coup tu te mets à parler très fort sans aucune raison valable. Mais ça fait rien, ça fait rien, tu perds les cellules de la bétises juste derrière et tout ce que tu dis deviens très intelligents. Et à la fin, c'est au tour des cellules de la mémoire... Celles là, elles sont pas facile à tuer.
Journaliste : Vous vous y connaissait on dirai...
Bill : Ouais, c'est pareil avec la drogue...
Journaliste : Vous aimez le golf ?
Bill : Euh, ça dépend, il faut que le parcoure soit assez plat et que je marque plus de 10 points sans efforts et là j'aime !
Journaliste : Vous vous y connaissait en golf !
Bill : Nan, j'm'y connais en herbe !
Le journaliste posa quelques questions à Tom puis revint sur Bill qui parlait tout seul en remuant les doigts.
Journaliste : Pourquoi parler vous tout seul ? ? ? ! ! !
Bill : Because I'm tout seul, il n'y a personne beside me, pas de problème en single, il n'y a personne qui raille me, but you need des amis !
Journaliste : Bill, vous souffrez en ce moment ?
POV Bill : Connard, pourquoi tu remue le couteau dans la plaie ?
Bill : S'il fallait maintenant parler de ma souffrance, je ne sais pas trop quel nom elle devrait porter....
Tom arrêta de gigoter mal à l'aise sur son siège. Tout ses sens étaient en éveil, Bill allait-il parler de ses problèmes ?
Journaliste : Vous voulez dire, que quelqu'un vous à fait du mal ou....
Bill : Je....je sais pas trop.... Je voudrais m'excusez auprès de mes proches....
Il leva les yeux sur Tom. Ses yeux devenaient flou, il allait se mettre à pleurer.
Journaliste : Comment ça ?
Bill : Il y a un adage qui dit que l'on fait toujours du mal à ceux qu'on aime, mais il oublie de dire que l'on aime ceux qui nous font du mal... enfin je l'espère....
Journaliste : Vous semblez très ému. Mais ça doit pas être bien grave ! A votre âge, on ne connaît pas encore les souffrances de la vie !
Bill : Manifestement, vous n'avez jamais été un adolescent de 17 ans !
Bill allait s'en aller, mais Tom le retint par le bras.
Tom : Où vas tu ? lui demanda t-il
Bill : En ville sans doute...
Tom : Ne t'attire pas d'ennuis Bill ! supplia t-il.
POV Bill : Si seulement tu savais.
Bill : J'ai envie de sortir.
Tom : Très bien, je viens avec toi.
Une fois seuls, Tom lui donna la main, puis le porta à moitié. Le brun se mit à chanter à tue-tête, et à rire, à rire si fort ! Il faisait des grimaces impossibles et Tom ne pouvait s'empêcher de rire aussi, devant les pitreries de son frère.
POV Bill : Faites que je ne l'entraîne pas dans ma chute...
*-*
La journée se passa difficilement pour Bill, mais le soir venu Tom lui proposa d'aller en boîte. Et il accepta.
Pas pour Tom, mais surtout parce qu'il savait que dans les boîte on pouvait avoir de la came gratuite. C'était horrible de penser une chose pareil alors il était encore plus malheureux.
Il était 11h du soir et il était totalement H.S. Il traversa une route et se stoppa net dessus, regardant les lumières.
Tom avait continuer d'avancer, n'ayant pas remarqué l'arrêt de son frère. Puis il se retourna et vit Bill .
POV Tom : Bill reste planté au milieu de la rue, s'extasiant de voir deux lumières foncer sur lui. Je suis obligé de le tirer jusqu'au trottoir pour qu'il ne se fasse pas écraser.
Il devient de plus en plus space par moment ! Je crois même pas qu'il soit bourré...
Tom : T'essaies de te faire tuer ? A ce rythme là tu vas y arriver très vite !
Bill :....
Il allèrent dans une boîte hyper branchée. Bill se mit à se déhancher aux rythmes de la musique.
POV Bill : Il faut les voir, les gens, montrer les dents quand quelqu'un s'aventure à leur table sans y avoir été convié. Ils morde quand c'est à la bouteille qu'on s'attaque. 75 centilitres de vodka à 1200 euro, sachant que coupée au jus d'orange ou au Schweppes, cela équivaut à une vingtaine de verres, donc 60 euros le verre, dix gorgées dans un verre, ça nous fait du 6 euro la gorgée... Il n'y à pas de quoi s'émoustiller plus que cela mais que voulez-vous ?
Pourquoi je pense à ça ? On s'en fou ?
Il rencontra une connaissance. Enfin un mec qu'il connaissait à peine en faite. C'était un drogué lui aussi.
La tête lui tournait, la drogue ne faisait plus effet, il se sentait las, fatigué et cette lucidité qui lui revenait lui brisait le cœur.
Gars : Vous sortez après ?
Bill : Non, je ne pense pas, je ne suis pas très en forme...
Gars :Tu as toujours su remédier à ce genre de détail...
Bill : Je suis à sec...
Gars : Tiens.
Il lui glissa un sachet. Bill rentra dans les toilettes bondées.
POV Bill : Pardon, excusez-moi, je voudrais prendre ma coke, merci.
Il s'enferma dans une cabine, sortit en tremblant le sachet de sa poche et retrouva ses réflexes. Il effrita les grains avec application sur la cuvette rabattue. Il roula fébrilement un billet, il s'agenouilla et contempla les cinq traits alignés.
Il aspira... Et d'un, Et de deux.
L'euphorie monte. Il marque une pause.
Trois. Quatre. Cinq....
Il se releva, et dans son trouble son front heurta le mur, mais il ne sentit rien.
Il ouvrit brusquement la porte qui claqua contre une autre porte. Il vit son reflet dans la glace. Une goutte de sang perlait à l'arcade. Il passa sa main dessus, retira le sang, sourit, et s'en alla retrouver les autres d'une démarche assurée.
POV Bill : J'ai l'impression de m'éveiller d'un long sommeil... Alalalala c'est magnifique ! ! !
*-*
Lorsqu'il revint sur la piste, une fille plutôt petite vint l'aborder :
Fille : Vous, je vous ai déjà vue quelque part ...
Bill : Oui, et c'est d'ailleurs pour ça que je n'y vais plus.
Il éclata de rire et Tom qui était assis à une table souri lui aussi, heureux que son frère soit joyeux.
La fille ne se laissa pas démonter pour autant, elle reprit :
Fille : T'es sûr qu'on est pas sorti ensemble déjà une fois, ou deux ?
Bill : C'est possible mais une fois alors, je ne fais jamais deux fois la même erreur.
Cette fois la fille se retourna, la tête haute et parti à l'opposé. Bill éclata de rire et se mit à danser de plus belle.
POV Tom : Il ne m'a pas regardé une seule fois. J'ai passé quatre heures avec lui et il ne m'a pas regardé une seule fois dans les yeux. Y se passe quoi bordel ??
Tom : J'y vais, j'y vais pas ? J'y vais, j'y vais pas ? J'y vais, j'y vais pas ? Allez, vas y..., vas-y allez... putain, vas-y ! ! !
Bill prenait un air réjoui dès qu'il croisait quelqu'un. Tom le regardait, il avait un verre de champagne dans une main, une pouf dans l'autre. Son sourire irradiait, et, dans son sillage, toute une bande d'admiratrices le bouffaient des yeux.
POV Tom : Pétasses.
Il respirait si fort que Bill s'était retourné et avait croisé son regard. Mais il s'en lassa vite et continua de danser, laissant Tom seul assis à la table.
Il n'osait pas penser à Tom. Cela le détruisait de savoir tout ce mal qu'il lui infligeait.
Et voilà.... Trop tard.... Il avait penser à Tom, s'était foutu d'avance...
Les yeux remplis de larmes, Bill se rua vers la sortie la plus proche qui donnait sur l'escalier de secours.
Il leva les yeux vers le ciel, où les étoiles brillaient, plus belles que jamais. Certaines n'existaient plus, mais on distinguait encore leur faible éclat.
Il s'assit sur les marches et se mit à pleurer parce qu'il venait de comprendre qu'il se mentait à lui-même depuis le début. Comme les étoiles au-dessus de sa tête, il était obligé de briller même si son véritable "lui" avait cessé d'exister depuis bien longtemps.
Ce n'était pas cette vie là qu'il avait rêvé.
Un gars un peu bourré vint s'asseoir près de lui.
Gars :T'as l'air triste toi...
Bill : Je suis con, mais con... Comme tu ne t'imagines pas.
Gars : C'est quoi cette idée la?
Bill : C'est vraiment bête ce que j'ai fait.
Gars : Explique toi plutôt. Parce que là, je comprends rien.
Bill : Il m'a dit ''je peux pas me passer de toi'', il m'a dit ''je suis amoureux''. Il m'a dit ''je t'aime''. Et tu sais quoi ? Devine ce que j'ai réussi à faire, c'est tellement stupide...
Gars : Je ne sais pas. Allez, ...
Bill : Je l'ai cru...
Gars : T'inquiète mon pt'it gars... La vie m'a appris une chose : on vit tous à la recherche de gloire pour échapper au quotidien. Mais souvent le quotidien est bien plus intéressant que le reste. Je suis sûr que tout s'arrangera pour toi.
POV Bill : Si seulement...
*-*
Les twins rentrèrent en voiture. Le chauffeur fit un créneau et s'arrêta devant la maison des jumeaux.
Tom sortit le premier. Bill resta cloué sur son siège, il ne pouvait pas bouger. Le blond l'exhortait à le faire. Il refusait. Tom finit par lui tirer la main doucement et il parvint à l'extirper de la voiture. Celle-ci accélère et on la vit disparaître au coin de la rue.
Les mouvements saccadés du chanteur étaient ridicules. Il se retrouva debout sur le trottoir. Un instant. Il vacilla sur ses jambes et s'effondra.
Il avait envie de vomir. Ca montait en lui comme un sentiment de fureur, il avait envie de dégorger son dégout, sa haine, et les litres d'alcool ingurgités. Il était à genoux, courbé en deux, et il vomit sans pouvoir s'arrêter dans le silence pesant d'atroces déglutitions. Et ça jaillissait comme dans un cauchemar, il dégueulait, ses illusions perdues, les fantômes qui le hantaient, et ça giclait sur le bitume noir avec un bruit d'explosion liquide qui se répercutait dans sa tête comme la sentence fatal de son indignité. Et il restait prostré.
Il ne voulait pas se relever, il ne voulait pas affronter son regard. Sa tête baissée dissimulait les larmes brûlantes. Il avait envie de mourir ici.
Tom resta silencieux.
Il le releva, passa un bras sous ses genoux et l'autre sous ses épaules et il le porta. Bill se sentit submergé de fatigue et de honte, il laissa sa tête reposée sur son épaule, il avait l'air d'un mort.
Tom : Mon dieu, j'aimerai tellement t'aider souffla t-il dans le noir.
Bill : Ce n'est pas ça. C'est...
Il ne le savait plus lui même.
Tom : Qu'est-ce qui te tracasse ?
Bill : ....
Tom : Tu veux que je te laisse tranquille ?
Bill : Surtout pas !
La maison était sombre, il n'y avait personne. Tom le guida à pas lent à travers les pièces, jusqu'à la salle de bains. Il l'assit sur la baignoire et passa délicatement une éponge mouillée sur son visage maculé de maquillage et de larmes. Patiemment, jusqu'à l'entière disparition des traces.
Il prit sa main, et le conduit dans son lit.
POV Bill : J'adore le lit de Tom, plus que le miens. De toute façon, j'aime tout chez Tom...
Il l'allongea, la tête bien au milieu des oreillers, il enleva ses vêtements, laissant juste son boxer et le recouvra jusqu'au menton. Il ne lâcha pas sa main. Une fois Bill endormi, Tom alla prendre une douche et vint se caler contre son frère.
Bill jura que c'était la dernière fois que Tom le voyait dans cet état. Désormais il sortirait seul...
Le lendemain tout recommença. Et ce fut pire...
FIN CHAPITRE 31