CHAPITRE 28


8h30.

Sonnerie stridente du réveil.

Tom : Putaiiiiiiiiiiiiiin !!!!

Bill : Oh con qu'il fais chier ce putain de réveil de sa mère la pute !!!!

Tom : T'es vulgaire le matin dis donc !

Il déposa un léger baiser sur les lèvres de son jumeau bouffi de sommeil et se leva en titubant vers la salle de bains.

Tom : Je te rappelle qu'on a une répét' dans deux heures alors faut se bouger !!

Bill : Mais ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis...

Tom : J'te connais Bill, tu vas te rendormir.

Bill : Mais naaaaaaaaaaaaan...

Il passa la couverture par-dessus sa tête et se roula en boule.

Tom : Nan mais Biiiiiiiiiiiiiill !!!

Bill : Mais on s'est couchés à 4h !!!

Tom sortit de la salle de bains lavé et habillé et ouvrit en grand les rideaux.

Bill : Je vais faire un caprice de star.
Je suis une star non ??

Et ben je veux rester couché avec mon amoureux toute la journée à baiser comme des fous et manger pleins de conneries et regarder des films débiles et traîner en boxer voir nu jusqu'à demain matin.
Point.
Aucune objection possible.

Tom : Biiiiiiiiiill...

Bill : Non.

Tom : Allez !!! Debout !!!

Il tira les bras de son frère pour le lever mais celui-ci s'agrippa à ses poignets et le fit tomber sur son torse.

Bill : Quoi ? Ça te plaît pas comme programme ???

Tom : J'aimerais beaucoup rester toute la journée avec toi.
Vraiment.
Et tu le sais très bien.
Mais comme tu l'as dis, t'es une star et tu peux plus te permettre de faire ce genre de caprices.
Nos fans comptent sur nous pour nous montrer, faire des interviews et des photos, et sortir du bon son en concert.
Alors faut qu'on y aille.

Bill prit Tom dans ses bras et lui caressa les cheveux doucement.

Bill : Tu sais tout comme moi que même si on fais une grosse merde, elles nous adorent !!

Tom : C'est pas une raison.
C'est même méchant ce que tu dis.
Faudrait des fois que tu te rappelles comment t'étais avant, quand toi aussi, t'étais fan.
T'adorais acheter des magazines sur les groupes que t'aimais, même si t'en avais déjà pleins.
Tu te rappelles ??
C'était y a pas si longtemps mais y a des moments, t'as vraiment un discours...
De quelqu'un qu'à pris la grosse tête.

Bill se releva sur les coudes et repoussa son frère.

Bill : C'est quoi ton problème ???
Moi aussi je suis fatigué, c'est pas pour ça que je suis désagréable !!
C'est bon.

Il se leva et s'enferma dans la salle de bains.

Tom le regarda claquer la porte en soupirant.
S'il ne disait pas à Bill qu'il changeait de comportement, et pas en bien, qui le ferait ??

Il s'alluma une cigarette et commanda son petit déjeuner et celui de Bill au room service.

Les plateaux posés sur le lit king size aux draps plutôt malmenés depuis l'arrivée des Kaulitz, il attendit patiemment que Bill sorte.

Quand enfin il refit surface, il était encore plus beau qu'à chaque fois que Tom le regardait.
Il posa ses mains sur les hanches et le regarda de son regard charbonneux et boudeur.

Tom : Je m'excuse pas, c'est vrai ce que j'ai dis et au moins ça t'as fais sortir du lit, et c'était dis sans méchanceté, j'espère que tu feras pareille pour moi.

Bill : C'est bon, on oublie ça ;
J'ai faim.

Ils s'assirent l'un contre l'autre sur le lit et mangèrent goulûment.

Bill : Faut que je me fasse les ongles après.

Tom : Putain... Ben tu vas dehors sur le balcon, je supporte pas l'odeur de ce putain de truc.

Bill : Je sais t'inquiète, j'te connais.

*-*

Deux heures plus tard, tout le groupe était ensemble pour répéter.

Tom n'arrivait pas à se concentrer sur ses accords.
Il avait le cul de Bill juste en face de lui, et cela le faisait perdre tous ses moyens. Il était carrément bandant dans ce jean.

Et le jean de Tom devenait un peu trop séré tout à coup...

Il détourna les yeux et se concentra de toutes ses forces mais... Non, il ne pouvait pas ne pas penser à Bill.

Bill qui d'ailleurs tapait sur sa cuisse (admirablement bien moulée par son jean) en rythme, comme s'il jouait de la batterie.

Pfff... Il faisait exprès c'était pas possible d'être excitant comme ça !

Bill était submergé par l'émotion. Tom l'accompagnait aux chœurs, mêlant sa voix à la sienne.

Bill sourit en battant des cils et le regarda baisser une énième fois les yeux pour oublier la banditude de son frère.

*-*

Tom regarda l'écran d'ordinateur de Jim, la personne chargée de noter la liste des morceaux pour leurs concert.
Il ressentit cette sensation familière dans son estomac, ce battement d'ailes de papillon, signe qu'ils allait bientôt monter sur scène et jouer comme des malades.

Il releva soudain les yeux et fit une grimace.

Tom : Putain Georg !! Il était puissant celui-là!! Encore deux comme ça et faudra changer l'air !

Georg : Tom, pour info, qui ni ne pète, ni ne rote est voué à l'explosion.

Là-dessus, Bill lâcha un énorme rot.

Bill : Schulz !

Tom : Nan... Schulz !

Gustav : Schulz !

Georg: Schulz !

Gustav : C'est toi le dernier !!

Ils se jetèrent tous sur Georg mais il les maîtrisa très vite, Gustav et Bill ayant lâchement laissé Tom se débrouiller tout seul.

Georg : A ta place, je me rendrais!

Tom : A ta place, je me brosserai les dents!

Georg : Tom, écoute, vas-y... Tu peux nous raconter ton horrible accident tu sais !

Tom : Euh... De quoi tu parles ? Nan nan, j'ai jamais eu d'accident, enfin si avec toi, mais c'est fini et y a rien eu alors je vois pas bien là...

Georg : NON !!!! Tu vas pas me dire que t'es né comme ça ?

Tom : Georg, tu connais le sens du mot « Némésis » ? : un juste châtiment légitimement infligé par l'intermédiaire ou au moyen d'un agent approprié, personnifié en l'occurrence par un redoutable salaud : Moi !

Tom se jeta sur Georg et ils se tabassèrent gentiment jusqu'à l'arrivée de David.

David : Bon, comme d'hab', toujours en train de faire mumuse... Alala... Bon, y a une journaliste qui vas arriver, soyez près ça durera pas longtemps.

Bill : Ok on est prêt.

David : Très bien, je vous laisse.

Georg qui avait un petit rhume se moucha bruyamment.

Tom : Georg, j'ai un truc pour ton enrichissement perso :
C'est en forgeant que l'on devient forgeron.
Ce n'est pas en se mouchant que l'on devient moucheron.

Georg et les autres se re-mirent à rire, décidément, la bonne humeur était de mise.

Gustav regardait par la fenêtre pour voir arriver la journaliste.

Gustav : C'est bon, elle est là... Oh putain !!

Tom et Georg : Quoi, elle est bonne ??

Gustav : NAN !!!! Elle est tellement moche qu'elle doit sortir tous les soirs pour se faire violer !

Bill : T'es dégueulasse !

Georg : Nan, franchement, il est réaliste.

Gustav : Elle a tout d'une tof « avant » de l'émission Relooking Extreme !

Tom : Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi elle porte un collant en mohair ???

Bill : Attends, attends !!!!! C'est pas un collant!!! Elle a les JAMBES en mohair !!!! Putain j'ai jamais vu de ma vie des jambes aussi luxuriantes !! Ah qu'elle horreur !!!!

Ils explosèrent de rire en se tapant dans la main.

La journaliste entra et serra la main de Georg.

La journaliste : Tiens, je connais ce parfum. Qu'est-ce que c'est ?

Georg : Vixxs. J'ai un gros rhume.

La journaliste : Aaah. D'accords !

Elle serra ensuite la main de Tom.

La journaliste : Tom Kaulitz ?

Tom : Sans blague, c'est mon nom à moi aussi !

Tous les quatre partirent d'un grand éclat de rire.

La journaliste : Non, moi c'est Maria !!

Maria, donc, serra la main des deux autre et s'assit. Elle sortit son ordinateur portable et se mit à écrire.

Maria : Alors, nous allons commencer si vous le voulez bien par les questions habituelles aux jumeaux, et nous finiront par le groupe.

Tom, à Georg : Vachement innovant...

Maria : Bien... Pouvez-vous nous parler de votre vie d'avant, les cours tout ça...

Tom : Une fois quand j'étais enfant, j'étais dans la voiture avec mon père et là j'ai su d'un seul coup : Bill va pas bien, quelque chose s'est passé. J'ai convaincu mon père d'appeler à la maison, et j'avais raison. Bill était justement en chemin pour l'hôpital parce qu'il était allergique aux piqûres de moustique et il avait été piqué. On est immédiatement retourné à la maison.
Ça se passe toujours comme ça entre nous. En ce qui concerne l'école...

Bill : On étaient dans les classes différentes parce qu'il était presque impossible d'arriver à nous séparer si on discutaient tous les deux.
Si on avaient connus un seul moment de bonheur à l'école, Tokio Hotel n'aurait jamais vu le jour !!
En seconde, on a eu des matières communes dans lesquels on étais de nouveau ensemble contre les profs...

Tom : ... Je n'ai jamais laissé l'école se mêler de mon éducation

Georg : Putain tu l'as sortie celle-là !! Bien placé !

Maria : Vous le dites si quelque chose ne vous plait pas chez l'autre ?

Tom : Ben oui évidemment, moi je lui dit : Bill tu ressemble à de la merde.

Bill : Et moi je répond : Ben justement c'est ce que je veux ! (rire)

Maria : Qu'est ce qui vous différencie quand vous êtes nus ?

Bill : Moi j'ai un grain de beauté au menton, Tom sur la joue. Tom a un nez plus large. Et je suis plus grand que lui avec 1.83m. Lui c'est un petit nain.

Tous les quatre se mirent à rire.

Tom: Bill est plus grand en haut. Mais le reste est plus grand et plus long chez moi !

Bill : Toute la journée je me tape ces réflexions bidons, si au moins c'était marrant. Et il n'y a pas que Tom qui me les sort. Georg est le champion aussi. C'est toujours les mêmes blagues pourries qu'ils me sortent.

Tom : Ouais c'est ça, c'est jamais les mêmes blagues que je sort. Ce que je dis est simplement réaliste. Il faut prendre la vérité en face.

Toujours pliés en quatre...

Maria : Aimez-vous ce que l'autre porte?

Tom: On se respecte évidemment. Mais je ne porterais jamais un pantalon comme Bill.
Quand le frok est au dessus du cul je me sent mal l'aise

Bill: Moi je trouve plutôt bizarre quand le frok est sous les genoux.

Maria : Vous aimez des styles de musique différent, vous vous disputez pour ça?

Tom : Non. On se dispute jamais trop. A 7ans j'ai commencé a écouter du Rock comme ACDC et Aerosmith. Bill, était en plein dans sa "Nena phase".

Bill : On a pas la même chambre. Donc il n'y avait pas de dispute pour le son de la musique. Là où on se disputait c'était pour la télé. Quand sur VIVA il y avait un clip Hip Hop, je voulais toujours l'éteindre mais pas Tom !

Maria : Comment on réagit les gens autour de toi lorsque tu as commencé a te maquiller?

Bill : Chez nous au village, ils m'ont tous regardé d'un air idiot, mais je m'en foutais. Et dans ma classe, les réactions étaient mélangées. Les filles trouvaient toutes ça cool et les garçons, eux, faisaient des commentaires stupide comme c'est un PD ou dans le même style...

Tom : Dans la tête de beaucoup de mec, un garçon ne peut pas se maquiller, ou prendre soin de sois. Complètement con!

Maria : Et comment tu as réagi face à ça, Bill ?

Bill : Au début, ça m'a blessé, mais avec le temps, j'en ait plus eu rien a foutre. Tom et moi, on s'est toujours occupé de nos affaires en se fichant de ce que les autres pensaient.

Tom : Oui ! (Rire) et si quelqu'un veut faire du mal à mon petit frère, il aura à faire moi !

Maria : Quel est ton film d'horreur préféré ?

Tom : Ah, Space Jam, avec Michael Jordan.

Maria : Bah... C'est pas un film d'horreur!

Bill : C'est que t'as jamais vu jouer Michael Jordan...

Maria : Qui est le plus chiant ?

Tom : Bill !!

Maria : Qui est le plus moche ?

Bill : Tom !!

Maria : Qui est le plus tombeur ?

Tom : Moi évidemment !!

Maria : Le plus fort ?

Tom : Moi !!

Maria : Le plus beau nu ?

Bill : Moi évidemment !!

Maria : Très bien, attaquons maintenant la partie « groupe », dès que vous aurez finis votre fou rire...

En effet, les quatre pleuraient de rire.

Tom : Vous inquiétez pas, ça nous arrive hyper souvent...
Au fait, pour le plus fort, c'est moi hein, je reviens pas dessus, mais chacun de nous est très fort et ne se laisse pas faire. Mais à deux, on est invincibles.

Maria : Alors, maintenant que vous avez voyagées dans pas mal de pays, où sont les filles les plus jolies ?

Tom : Partout !!

Bill : C'est vrai, y a vraiment de super jolies filles partout où on vas...

Maria : D'accords, j'ai compris, vous voulez pas le dire... Bien alors où se situent les filles les plus moches ??

Tom : Toujours dans le lit de Georg !!

Georg : Ha. Ha. Ha.

Maria : Est-il vrai aussi que Tom regarde les chaînes pornos à l'hôtel ?

Tom : Hey, j'en ai pas besoin en tout cas. Jusqu'à maintenant, j'ai encore dépensé aucun euros pour ça.

Georg : Une fois nous les avons reçues gratuitement. En Osnabrück. Là-bas le robinet d'eau gouttait dans la baignoire et l'hôtel voulait nous dédommager.

Tom : Mais j'ai pas regardé. Georg a assez de pornos sur son ordinateur...

Georg : Putain Tom... Fallait pas le dire !! Mdr !

Maria : Georg, tu vas avoir 20 ans, ça te fais quoi ??

Tom : Mais non !! Il fait trente ans au moins !! En fait son cerveau il s'est arrêté à 12ans !!

Georg : Nan mais t'as finit un peu là ??
Ben rien, c'est cool quoi... Qu'est-ce que vous voulez que je vous dises moi...

Tom : Vous voyez ? Pas de cerveau !!

Maria : Comment les prises de son se déroulaient dans le studio ? C'est-il passé particulièrement quelque chose ?

Tom : Oui, par exemple, je n'ai dût jouer qu'une seule fois la chanson entière. Je suis toujours un peu plus rapide que les autres ! (rire)

Bill : C'est de la pure connerie !

Maria : Les chansons sont-elles différentes de vos chansons du premier album ?

Bill : Nous sommes allés plus loin que le premier album.

Tom : Moi ! Pas vous ! (rire).

Bill : Oui oui, c'est bon. On peut reconnaître que c'est du Tokio Hotel, mais sa sonne quand même nouveau.

Maria : Quelles sont vos plus grandes peurs ?

Tom : J'ai un peu peur de prendre l'avion...

Georg : Un peu t'as dit ???? Tu te chie dessus à chaque fois !

Gustav : J'ai peur d'avoir un accident très violent qui ferais que je ne puisse plus jamais jouer de la batterie.

Maria : Qui reçoit le plus grand nombre de lettre de fan ?

Tom : Moi naturellement, les autres sont loin derrière! Nan, Bill reçoit le plus grand nombre de lettre. C'est cependant assez égal et personne ne reste les mains vides.

Georg : Mais cela a de bon côtés : si on reçoit moins de lettre, on a pas beaucoup à lire et on peut répondre plus facilement.

Maria : Vous avez fais un concert avec 20 000 fans, il y avait bien une fille gentille là-bas, non...?

Tom et Georg (large sourire): Oui bien sûr!

Maria : Ce qui peut faire aussi plaisir. Pourriez vous imaginer fondamentalement une fan comme petite amie ?

Tom : Ne jamais dire jamais...

Tom glissa un regards vers Bill. Il passa sa langue sur ses lèvres en avisant le sourire provoquant que lui laissa son frère.

Maria : Comment ça ce passe avec une One night Stand ? C'est toujours clair là qu'après une nuit c'est terminé ?

Bill : Je dit tout de suite que moi je ne fais pas ça. Seulement la fête entre en ligne de compte chez moi. Si ça en vient à une One Night Stand, je dirais clairement au début comment ça se passe.

Georg : Trop débile! On vient pas pour éclaircir les formalités importantes avec un contrat et tout. C'est clair dés le début comment ça va se passer. Là, on ne doit rien dire.

Bill : Non! C'est certainement pas toujours clair!

Tom : Si ! Bien sûr que si ! Fit-il en lui faisant ouvertement du pied sous la table.

Georg : On peut l'emballer un peu...

Tom : (rit) "Nous nous rencontrons une fois ce soir et alors peut-être dans deux ans..."

Georg : Si immédiatement après la soirée on échange pas les numéros de téléphone, c'est clair qu'on se revoit pas.

Maria : Doit-on vraiment avoir des scrupules, quand on va en one night stand ?

Georg : Non, il faut seulement aimer ça. Et il y a aussi la possibilité d'apprendre à se connaître.

Tom : Je pense que les one night stands sont très émotionnelles.

Bill : N'importe quoi ! Où tu voit que c'est émotionnel ?

Tom : On va en night-club, on trouve une fille et on rentre seul. On n'a pas besoin de mot.
(Rigole fort). C'est si émouvant. Mais plus sérieusement : pendant une One night stands on ne pense pas au passé ou à l'avenir.
On a simplement un moment pour soit-même.

Maria : Avez vous un tuyau de drague pour que les filles vous séduisent ?

Tom : Il n'y a pas vraiment de tuyaux à donner. Le tout est de rester le plus naturel possible.

Georg : Il faut pas dire par exemple : « ton père a piqué des étoiles dans le ciel et les as mises dans tes yeux. » Carrément embarrassant...

Maria : Comment ça ce passe dans le studio ?

Bill : Nous travaillons là où on habitent. Nous avons un petit Studio.

Tom : Comme si ça ne suffisait pas déjà que je sois tout le temps avec Georg. Maintenant, je dois aussi habiter avec lui ! ( éclate de rire )

Maria : Avez-vous de bonnes manières à table ?

Bill : Certains sont un peu choqués par nous. Par exemple, nous rotons souvent...

Tom : Dans notre studio c'est aussi le bordel. On peut trouver des chips un peu partout et du coca renversé!

Maria : Et quand Bill chante, est-ce que les autres l'écoutent ?

Tom : Je ne garanti rien ! ( rire )

Maria : Comment vous décririez les autres en tant que personne ?

Tom (rit) : Alors Georg est un paresseux et un incertain! Le soir, il est très motivé, fait de grands projets pour le lendemain. Et le matin même, il n'en a plus du tout envie ! (Ricane).

Gustav : Tom est assez impatient, assez ambitieux, et s'il ne réussit pas ce qu'il veut, il met tout en oeuvre pour l'avoir!

Georg : Bill est ... heu...

Tom : Laid! (écroulé de rire)

Le pied de Tom remonta légèrement la jambe de son frère...

Bill : Baah!

Bill sentait son désir grimper en flèche sous les caresses de Tom. Celui-ci venait d'enlever discrètement sa chaussure, et il caressait les cuisses du chanteur.

Tom : Par contre, moi, je suis très beau !

C'était l'euphémisme de l'année.

Tom : Non, je plaisantais! Bill est une personne très spontanée et vive. Mais seulement à partir de 16H. En effet c'est un très très long dormeur!

Gustav : Comme vous tous! Avant 12H, on ne peut rien faire avec vous. Alors, je suis toujours seul parce que je me suis levé depuis longtemps déjà. Donc je regarde la télévision ou lis mes e-mails pour la quatrième fois (rit)

Bill : Gustav est un lève-tôt. Je trouve qu'il est un batteur typique. Il est direct et très droit. Il a beaucoup d'énergie mais sait cependant tout de même être calme. Un bon mélange!

Maria : Si vous pensez aux bons côtés des autres, ce sont lesquels ?

Bill : Si nous sommes fatigués, Gustav avec sa positivité nous motive. J'aime beaucoup ça chez lui!

Gustav : Tom est toujours le premier à savoir quelles décisions prendre. Il sait ce qui marche. Je trouve ça cool!

Georg : Pour Bill, je trouve bien qu'il soit direct. Mais parfois, il est un peu trop direct! (rit)
Avec lui on peut aussi parler de tout. Et puis on s'amuse beaucoup avec lui!

Tom : Georg n'a aucun bons côtés (rit aux éclats). Bon parfois il est très gentil et serviable (ricane).

Georg : Je sens que toi, dès que l'interview sera terminée, tu vas en baver...

Maria : Ok, et maintenant les mauvais côtés!

Gustav : Si Tom se réjouit ou s'il est agité, il court partout et hurle dans tous les sens. C'est carrément chiant.

Bill : Gustav est souvent indécis. Si on s'amuse, il peut être vite calme. Alors, on le laisse tranquille.

Georg : Avant Bill ne portait jamais les instruments. Il disait toujours : "Je suis le chanteur et je porte seulement mon micro". Mais si on a vraiment besoin d'aide, il est déjà sur place.

Tom : Georg est vraiment négligent. Dans sa chambre d'hôtel, ça ressemble toujours à champ de bataille.

Maria : Quand y a-t-il vraiment des disputes chez vous ?

Georg : Dans le studio où nous habitons actuellement, nous nous disputons constamment pour savoir qui ira le dernier prendre sa douche.

Bill : Nous avons seulement une douche et devons y passer un par un. Et le dernier qui prend sa douche peut aussi rester plus longtemps dans le lit.

Gustav : Mais on se dispute jamais réellement. Nous discutons plutôt. Alors ça peut durer très longtemps . (rit)

Bill : Nous discutons toute la journée. Et puis j'adore aussi me disputer avec les gens.

Maria : Dites-nous maintenant les secrets...

Bill : Ok! Georg a tenu pendant longtemps un journal intime. Cependant ce n'est plus un secret parce que nous l' avons tous lu ! (rire)

Gustav : On soupçonnait qu'il en avait un alors on l'a cherché et l'avons trouvé dans ses affaires.

Maria : Qu'est ce que sa racontait ?

Bill : Ha sa on peut pas le dire !

Tom : Bien sur qu'on peut! Georg était tombé amoureux de mon ex copine à cette époque-là. Mais il c'est rien passé car elle voulait pas de lui (rire)

Maria : Etais-tu jaloux ?

Tom : Non. C'était plutôt amusant. Seulement Georg ne riait pas...

Georg prit son agenda électronique dans sa poche.

Georg : Penser...A tuer les mecs. Voilà, c'est noté !!

Maria : Comment ce passent les séparations avec vous ?

Bill : Je suis carrément mauvais pour les ruptures.

Maria : Et pourquoi ça ?

Bill : Je pense qu'il n'y a personne qui s'y prend plus bêtement que moi. Je ne peux simplement pas dire ça en face.

Georg : Mais on doit le dire en face. Par SMS, c'est carrément de la merde !

Bill : Par SMS c'est nul, mais je l'ait déjà fais.

Georg : Oui, c'est beaucoup trop impersonnel. Mais moi aussi j'ai déjà fait ça.

Maria : Et comment feriez vous sans SMS ?

Bill : J'écrirais probablement plutôt une lettre et serais inventif. Une séparation trop brutale par SMS peut casser. Si une personne nous est chère, c'est dur, de lui dire ça en face. Mais parfois, on ne veux plus simplement être avec la personne...

Maria : Avez vous ensuite une réponse ?

Bill : Non, pas la plupart du temps. Mais ça ne m'a pas brouillé avec mon ex-copine, et nous sommes toujours amis.

Maria : Avez vous donc un tuyau, pour conclure le mieux possible ?

Georg : Ne pas être lourd, être franc et honnête aussi. On peut la casser gentiment aussi, comme ça; «Toi, ces dernier temps tu étais un peut conne, je ne me suis pas beaucoup amusé. »

Tous se mirent à rire.

Tom : Donc – « toi, Tu n'étais pas mieux ! »

Tom venait de passer son pied sur le sexe de Bill, et celui-ci devint rouge quelques secondes, avant de se reprendre. Il commença lui aussi à titiller les cuisses de son frère avec sa propre jambe.

Maria : Comment savez vous que vous êtes amoureux ?

Bill : Avec une sensation particulière au ventre. C'est tellement précis qu'on ne peux pas
l'expliquer. Mais on le sent.

Tom sourit affectueusement.

Maria : Qu'est ce que vous emmènerez sur une île déserte ?

Georg : Ils comptent pour combien les jumeaux ?

Tom : Moi, j'emmènerais plutôt une personne plutôt que quelque chose de matériel. Une personne entretiens mieux qu'une TV !

Bill : Moi j'emmènerais bien sûr mon frère !

Tom : Moi aussi bien sûr !!

Tom traça discrètement un cœur du bout des doigts sur la table.

Maria : Et que feriez vous comme taches sur l'île ?

Georg : Gustav entretiendra le feux et moi je serais le chef !

Tom : (le coupe) JE serais le chef...

Maria : Stop ! Pourquoi Gustav entretiendra-t-il le feu ?

Gustav : Parce que moi, je peux tout faire !

Georg : Et Gustav est une petite fée du logis, perfectionniste !

Tom : Gustav est un petit Robinson Crusoë qui est exceptionnellement doué en artisanat!

Gustav : Oui c'est ça ! Exceptionnellement !

Tom : ... Et c'est le seul naturiste de la bande. Nous autres, n'aimons pas tellement la nature.

Gustav : Tom serais compétent dans un phare

Tom : Avec moi, même quand il n'y a pas de phare, j'éclaire. Je suis le remplaçant du soleil.

Re-explosion de rire...

Bill : Moi, je ne suis bon pour rien faire ! Je n'ai aucun talent dans l'artisanat !

A ces mots, Tom eu un petit hoquet de plaisir.
La pied de Bill sur son sexe lui procurait de très fortes sensations.

Il articula en silence : "Tu sais rien faire ??? "

Gustav : Bill, pour couper des fleurs, est toujours un peu manchot !
Et sur l'île il n'y aurais pas de Macdo...

Bill : Peut être que je pourrais cuisiner !

Gustav : Toi et la cuisine ?Ooh mon Dieu !

Georg : NNNOOOOOONNN !!!!!!!!!!

Tom : Hum hum...

Georg : Et bien, Gustav et moi on pourrait construire un radeau avec des voiles...

Gustav : ...Ou on chassera

Georg : Gustav serais chasseur et nous trois les constructeurs. On fera un plan et Gustav nous apportera la bouffe !!

Tom : Dites tous les deux, vous nous appelez quand vous aurez finis votre délire, qu'on vous inscrivent à Koh Lanta !!

Maria : Et que voudriez-vous modifier chez les autres ?

Georg : Gustav ne devrait pas être toujours sur les nerfs.

Gustav : Et Bill ne devrait pas toujours se prendre pour une petite Diva. Tom devrait arrêter de parler de voiture !

Tom : Ha ha ! Moi j'aimerais bien que Georg apprenne à conduire correctement !

Maria : Y a il quelque chose qui vous dérange particulièrement chez Bill ?

Tom : Je connais Bill depuis 17 ans. Si quelque chose me dérangeait, je le lui aurais dit, et il l'aurait changé.
Il fait toujours tout pour moi.

Cette fois Bill qui dut réprimer un soupir de plaisir.
Il était pris d'une très forte envie de violer son frère, ici, à même la table s'il le fallait.

Tom n'en pensait pas moins.

Maria : Qu'est-ce que vous ne feriez pas pour de l'argent ?

Bill : Je ne coucherais jamais avec quelqu'un pour l'argent.

Tom : Je m'arrêterais jamais de jouer, même pour genre 1 million d'euros. Je pense qu'on aurait quand même joué, parce que quand tu existes en tant que groupe pendant longtemps, tu peux te faire peut-être même plus d'argent..

Georg : Nan mais... Si on ne devait plus aller sur scène, ce sentiment nous manquerait et...

Bill : Et on aurait rien d'autre à faire en plus !

Gustav : C'est notre vie.

Georg : Peut-être faire du Poney...

Gustav : Ou laisser le poney te monter...

C'est fou ce que je vais dire, mais tous étaient de nouveaux morts de rire.

Maria : Bon, eh bien j'ai tout ce que j'étais venue chercher, je vous remercie de m'avoir accordé un peu de votre temps.
A bientôt j'espère !

Bill : Au revoir !

La femme sortit.

Georg : Bon, on vas manger au Mac Do ??

Bill : Euh... Ben...

La main de Tom venait de se poser discrètement sur le bas de ses reins.

Tom : On vous rejoindra, Bill doit me montrer un truc...

Gustav : Ok, on vous attends là-bas.

Dès que la porte se fut refermée, Bill se jeta sur la bouche de son frère.

Ils s'embrassèrent furieusement, leurs langues se mêlaient dans de doux baisers.
Ils avaient très envie l'un de l'autre.

Tom : Hmm... Tu vois la porte là ? C'est une petite loge. Pas de fenêtre. Petit. Intime...

Bill : Qu'est-ce qu'on attends ??
Rien qu'à te regarder, ça m'excite...

Bill tira son frère par le pan de son T-shirt vers la loge en question.
Il le plaqua contre le mur.
La lumière s'alluma.

Bill : Excellent ! T'es sur l'interrupteur !

Tom le tira vers lui en ignorant sa remarque et l'embrassa langoureusement en passa une de ses mains dans ses cheveux, une autre entre ses cuisses qui frémirent. Avec son genoux, il titillait l'entre jambe de Bill.

Celui-ci se décolla de Tom pour fermer la porte à clé et se re-plaqua contre Tom.
La lumière s'éteignit.

Bill embrassa Tom doucement, puis de plus en plus fort, avec de plus en plus de désir.

Il commença à se frotter contre le bassin de son frère qui se mit à gémir.
Ils accélérèrent leurs mouvements.
Ils s'embrassaient et s'enlaçaient.

Tom accrocha ses deux jambes autour du bassin de son frère. Il passa ses bars autour de son cou pour se retenir.

Bill : J'ai... Hmmm... J'ai l'impression d'être en boîte, avec la lumière qui s'allume et qui s'éteint... Han !!

Tom se mit à rire doucement et plaqua sa langue dans la bouche de son amant.

Bill passa ses mains sous le T-shirt de Tom qui frissonna et se mit à gémir plus fort.
Tom lâcha les lèvres de son frère et sortit sa langue pour lécher sa mâchoire, son cou, sa bouche...
Bill respirait l'odeur de sa peau si douce, si chaude...

La chaleur de la pièce devenait torride.
Ils sentaient leurs sexes brûlants et gonflés se plaquer l'un à l'autre.
Tom posa sa tête dans la clavicule de Bill, la bouche ouverte il haletait de plus en plus fort, secoué par les coups de reins de Bill de plus en plus insistants.

Leurs soupirs se faisaient plus forts, ils se sentaient partir.

Bill posa son visage dans le cou de Tom et embrassa sa mâchoire.

Bill : Tom... Tooom... Il faut absolument qu'on se déssape, je vais pas me retenir longtemps là... Je te veux... J'ai envie de toi...

Tom relâcha son étreinte autour de Bill et s'empara de la ceinture de Bill.
Ses doigts tremblaient d'excitation, de désir.
La lumière s'était finalement éteinte.

Bill gémit en sentant les doigts de Tom toucher sa virilité. Il gigota pour enlever son jean et passa ses deux mains dans le baggy de Tom.

En quelques secondes, leurs vêtements ne furent plus qu'un lointain souvenir...

Tom s'agenouilla de manière très sensuelle devant Bill et fit courir ses mains le long de son torse, son nombril, ses fesses, ses hanches, ses cuisses...

Bill bascula sa tête en arrière en appréciant chaque attention de son frère.

Tom se lécha les lèvres, regarda quelques instants la verge du chanteur toute droite et la lécha de haut en bas avec délectation.

Bill soupira de plaisir et se saisit des dreads de Tom, lui caressa le visage, ses doigts se serraient involontairement sur la peau tendre de Tom.
Il donna un petit coup de bassin en avant pour en demander plus.
Tom prit le bout du sexe de Bill en bouche et commença à suçoter, jusqu'à arracher des petits cris rauques de la bouche du chanteur.

Quand il sentit que le plaisir devenait trop fort, Bill se retira de la bouche de son frère.
Il s'accroupit près de lui et le fit basculer de sorte que Tom se retrouve à genoux.

Il embrassa chaque millimètre de sa peau avant de venir se placer derrière lui.
De son genoux, il demanda à Tom d'écarter un peu plus les cuisses.
Il vint se coller contre Tom en caressant doucement chaque partie de son corps.
Une de ses mains glissa sur son entre jambe, et il se mit à le titiller du bouts des doigts.
Tom gémit et poussa son bassin vers Bill pour lui faire comprendre qu'il avait envie de lui, là maintenant tout de suite.

Bill se pencha en avant, jusqu'à être presque allongé sur Tom.
Il s'avança lentement jusqu'à enter en lui dans un soupir.
Tom haletait, ses yeux se révulsaient de plaisir, Bill avait commencé ses va et viens, et la jouissance entrait et sortait au rythme effréné des coups de reins de Bill.
Celui-ci se pencha encore plus pour pouvoir embrasser le dos de son amant.
Sa main gauche était agrippée à la hanche de Tom, sa main droite s'occupait de son sexe.

Leurs visages étaient crispés de plaisir, leurs cris se répercutait dans la petite pièce.

Bill accélérait toujours la cadence, allait toujours plus profond en Tom.

Tom : Encore... Je t'aime Bill... Encooore...
Han !

Bill transpirait et sa tête lui tournait.
Il entendait Tom qui lui criait de continuer, qui lui disait qu'il l'aimait, cela lui donnait encore plus de fougue.

Il se cambrait de plus en plus, le plaisir devenait insoutenable, la chaleur de la pièce rendait l'air irrespirable, le miroir placé dans la loge était tout embué.

Tom criait de toute ses forces, et Bill l'écoutait.
Lui même avait dépassé le stade des cris de jouissances.
C'était trop fort.
Trop bon.
Trop puissant.

Il ne respirait plus, il donnait des coups de reins sauvage à Tom qui en redemandait toujours, leur rapport était violent, torride.
Tom était secoués de spasmes, ses mains étaient crispés au sol, chaque coups de bassin de Bill le faisait hoqueter de plaisir, il fermait les yeux le plus fort possible et profitait de chaque secondes.

Sa bouche était grande ouverte, laissant s'échapper des cris, des soupirs, des grognements...

Il se re-pencha en avant et embrassa la joue de Tom, qui tourna la tête et ils échangèrent un long baiser entrecoupé de gémissements.

La main de Bill s'activait toujours sur son sexe, elle se crispait à chaque va et viens, ses doigts étaient moites.

Bill se sentit venir et se libéra dans un long cris de jouissance. Tout son corps se contracta d'un coup, avant de retomber contre le dos brûlant et humide de Tom.

Celui-ci jouit à son tours quelques secondes plus tard, emporté par son plaisir, tout son corps vibra et s'affaissa sur le sol.

Bill se retira de lui et se laissa rouler sur le côté. Il attira Tom contre sa poitrine qui se soulevait au rythme effréné de sa respiration. Il regardait le plafond, en extase.
Tom posa sa tête contre le torse de Bill et écouta son cœur battre contre son oreille. Il ferma les yeux et caressa de sa main gauche le torse de son amant.
Ils savouraient pleinement leur plaisir et souriaient.

Bill : ... J'ai adoré. En fait, j'adore à chaque fois, mais ça me fais plaisir de le dire alors je le dis. J'ai adoré. J'ai adoré. J'ai adoré...

Tom : Je me lasse pas de te l'entendre dire... Faudrait peut-être songer à rejoindre les autres au Mac do, un de ces quatre non ?

Bill : Ouais, t'as raison.
Allez, à trois on se lève, on se rhabille et on y vas.
Un... Deux... Trois.

Tous les deux se levèrent péniblement, se rhabillèrent en vitesse et remirent de l'ordre dans leurs cheveux.

Tom : Je pense que c'est bon, on peut y aller.

Bill : Mon T-shirt me colle à cause de la sueur, t'as le visage tout rouge et on sourient bêtement, mais ça ira, dit-il en riant.

Tom : On vas se laver les mains et on y vas, ils vont se demander ce qu'on branle !

Bill : C'est le cas de le dire...

Ils rirent tous les deux et sortirent pour prendre un taxi.
Ils se tinrent la main tout le long du trajet.

Bill aperçut Gustav qui passait à la caisse.

Bill : Ouf, juste à temps !
Salut, ça fais longtemps que vous attendez ?

Gustav : Ben non, on s'est pris dans les embouteillages, comme vous apparemment, vus le temps que vous avez mis...

Tom : Ouais, c'est clair, c'est trop le bordel cette ville !

Bill le regarda et souris.
Tom lui fit un clin d'œil.

Ils mangèrent rapidement tous les quatre, signèrent très discrètement des autographes et sortirent.

Georg : Bon, moi j'ai rendez-vous avec une meuf cet aprem', donc je viens pas avec vous.

Tom : Lâcheur va !! Elle est bonne ??

Georg : J'ai une tête à me taper des boudins ??

Tom : Ben ouais, c'est pour ça que je demande !

Goerg : T'es trop con...

Tom : Ben t'as vu ta gueule, elle est en travaux !

Georg : Eh Tom ! T'es de la merde en sachet !

Tom : Espèce de mouche a merde déguisé en arbre de noël!

Bill : Dites les gars, quand vous avez finis, vous nous envoyez un fax ok ??

Gustav : Moi je peux pas rester non plus. Je rentre chez moi pour le week-end.
Je serais juste là ce soir, j'me casse direct après donc j'vais préparer mes affaires maintenant.

Bill : Ok, ben à plus les mec, tchao !

Tom : Cool... On a toute l'après midi pour nous tous seuls...
On vas faire les magasins ??

Bill : Ok !
Y a une vente privée chez Browns qui vient de commencer. On a qu'à y aller.

Tom : Pas de problème.

Ils se dirigèrent vers un gigantesque hôtel, dans lequel se tenait la vente privée.

Ce jours là, c'était l'ouverture de la présentation itinérante de Browns, le grand magasin de mode londonien, dans la salle de bal du St Claire Hotel.

La présentation itinérante consistait en cinquante-huit portants de tenues, robes de bal, de cocktail, de mariées et de demoiselles d'honneurs, des jupes, des blouses, des cardigans et des corsaires, des jeans, des chemises, des T-shirt, deux portants de chapeaux, et même un bourré d'accessoires divers.

Les vêtements étaient sublimes et confectionnés de façon exquise, mais les filles les malmenaient quelque peu.
Ils étaient éparpillés partout sur le tapis bordeaux, et la salle de bal ressemblait à la caverne d'Ali Baba.

Ils y avait très peu d'hommes, ce genre d'événement attirant plus souvent les jeunes filles.
Mais les jumeaux n'en avaient strictement rien à battre, ils aimaient les fringues griffées, et ils pouvaient se le permettre.

C'était le genre d'événement où, au lieu de faire la queue pendant des heures devant deux cabines d'essayage privé, les filles se déshabillaient entre les portant pour enfiler les vêtements.

Mais Tom était le garçon le plus désirable du monde.
Il suffisait qu'il claque des doigts pour que les nanas se mettent toutes nues, et c'était toujours lui qui se faisait mater, pas elles.

Peu étonnant, donc, que ce spectacle le laisse de glace. Surtout quand un certain brun se dirigeaient en roulant ses sublimes petites fesses vers un portant rempli de jeans pour les essayer, là, devant lui.

Le jean de Tom était un jean artificiellement froissé, et il lui avait coûté plus de deux cents dollars, il était sur mesure.
Lorsque Bill défit les boutons de son pantalon et le fit glisser le long de ses jambes, le jean de Tom n'avait plus rien de froissé.
Merde.
Tout cet argent gaspillé pour un froissage parfait...
Comme s'il en avait quelque chose à foutre...

Bill essaya un chapeau, comme ça, pour rire. Le chapeau en question était extrêmement dramatique, humeur dans laquelle il se trouvait ces derniers temps.
Pas dramatique dans le sens déprimé, ni dans le sens follement heureux
– loin de là !!-, mais dans le sens je-ne-suis-pas-moi-même.

Il coula un regard furtif à Tom, qui était occupé à le reluquer de haut en bas.
Il sourit.
Il avait tout pour être heureux.

Il s'approcha de son frère et le regarda dans les yeux, un sourire pervers en coin.
Il posa un petit baiser discret sur la joue de Tom. L'éclat de son gloss Vincent Longo rose clair fit quelque peu étinceler les joues du jeune homme à la lueur vive de la salle de bal.
Bill sourit.
C'était trop mignon.

Tom : Euh... Bill ?

Bill: Hum..., fit-il en posant sa tête dans le creux de son épaule.

Tom : Ben... C'est pas un peu risqué ce que tu fais là ??

Bill : Regarde autour de toi... On pourrait baiser juste sous leur nez, elles s'en rendrait pas compte...

C'était vrai. Les filles étaient totalement hystériques et n'avaient même pas remarqués que les deux rock-stars les plus sexy du monde étaient dans la même pièce qu'elles.

Tom : Ben alors pourquoi on le fais pas ???

Bill : Humm... Tentant...

Un petit sourire délicieux s'ébaucha sur son visage sexy.

Tom enserra son frère de ses bras.
Le galbe lisse de ses bras, la courbe moqueuse de ses lèvres rouges et l'éclat rebelle dans ses grands yeux noisettes... Il ne pouvait pas résister. Il embrassa son frère comme un fou.
Devant tout le monde.
Monde qui n'en avait strictement rien à foutre.

Bill le tira par le pan de son T-shirt, direction une cabine d'essayage.

Bill : Et si jamais y a une vendeuse qui entre ?

Tom : Elles sont trop occupées, tu parles !

Ils ne s'inquiétaient pas des caméras.
C'était le genre d'endroits où les clients n'avaient pas vraiment besoin de voler.
Il n'y en avait donc pas.
La cabine avait une lumière tamisée.
Ils gigotèrent pour se débarrasser de leurs vêtements.
Tom enleva à la va vite son blouson, et arracha quasiment le T-shirt de son frère.
Il enleva son jean sans même le déboutonner et l'envoya valser dans la cabine. Son T-shirt recouvrait presque entièrement ses cuisses et il se débattit avec pour l'enlever.

Bill : On dirait que c'est un drap, plutôt qu'un T-shirt, rigola-t-il en faisant glisser rapidement son jean sur ses hanches.

Tom : N'empêche, moi j'ai fini et pas toi !

Il jeta ses chaussures et chaussettes dans un coin et se plaqua contre Bill, en boxer lui aussi.

Bill : Ex Aequo ? dit-il avant d'embrasser fougueusement son jumeau.

Il passa une main dans ses dreads et enleva la casquette de son frère.
Tom passa sa main dans le boxer de Bill et lui retira sensuellement. Celui-ci fit de même pour Tom et il se retrouvèrent nus, dans une cabine d'essayage d'un grand magasin.
Tom poussa Bill jusqu'à une paroi et le fit glisser jusqu'au sol, sans cesser de l'embrasser.
Bill se retourna et se plaça entre les jambes écartées de Tom et l'embrassa à pleine bouche, son corps bougeant sur celui de son frère de façon leurs arracher des gémissements. Il s'agrippa à ses épaules et donna des coups de reins encore plus appuyés. Ils continuaient de s'embrasser mais leurs souffles étaient trop saccadés, leurs lèvres étaient juste posées l'une sur l'autre, et leurs langues se frôlaient de temps en temps, entre deux gémissements.
Ils se regardaient dans les yeux, ils voyaient le plaisir les envahir par vagues, leurs yeux se fermaient sous l'effort.
Bill se laissa glisser le long du corps brûlant et tendu de désir de son frère, l'attrapa par les hanches et le fit basculer pour le mettre sur le ventre.
Tom ramena ses genoux sous lui et se mit à quatre pattes sur le sol. La chaleur de la pièce devenait insoutenable et de la buée se formait sur les parois.

Bill s'avança jusqu'à pénétrer Tom. Celui-ci poussa un long gémissement suraiguë et Bill se crispa et fut parcouru de spasmes. Tout leur corps tremblaient d'excitation.
Bill donna des coups de reins plus violents et plus appuyés les uns que les autres.
Les gémissements et les soupirs se transformaient peu à peu en cris et hurlements de plaisir.
Leurs visages se contractaient sous la jouissance qui les envahissaient. Bill poussait son bassin en avant de plus en plus fort. Leur rapport était violent, mais ils adoraient ça.

Bill fit glisser sa main le long du ventre de son frère jusqu'à saisir le sexe gonflé et dur entre ses doigts. Il caressait de plus en plus vite. Tom en avait mal à la tête. Tout ce plaisir que son corps ressentait... Il sentait tout son être vibrer sous les coups brutaux mais si délicieux de Bill. Celui s'avança pour coller son torse au dos de son amant et le pénétrer plus profondément. Il fit glisser ses deux mains sur son ventre et remonta vers ses épaules. Il s'y agrippa de toutes ses forces et tira Tom vers lui en poussant son bassin en avant.
Tom cru qu'il allait mourir de plaisir, et Bill n'était pas loin de s'évanouir, c'était vraiment trop TROP bon.
Tom gémit encore plus fort, ses cris se répercutaient dans toute la petite pièce. Bill entrait tellement profond en lui... Il n'arrivait pas à croire qu'il pouvait ressentir autant de plaisir.
Bill se cambrait de plus en plus, et soudain son corps fut parcourus d'une très forte décharge de plaisir qui l'envahit tout entier, et se libéra dans un long râle de jouissance, aussitôt suivit par son amant. Leurs cris suraiguës résonnèrent encore quelques secondes dans la pièce, bientôt remplacés par des halètements.
Bill resta un peu contre Tom puis se retira tendrement et se laissa tomber aux côtés de Tom.
Celui-ci se blottit tout contre lui, comme un bébé. Bill le prit dans ses bras et caressa sa peau bouillante et toute humide.
Tom ne retrouvait pas sa respiration, il était tout essoufflé et tremblant.
Il posa sa tête contre la poitrine de son frère, entremêla ses doigts avec ceux de Bill et caressait distraitement avec son pouce la jointure de ses doigts.

Ils écoutaient les bruits qui leurs venaient du magasins, collés l'un contre l'autre dans la chaleur de leur amour.

Bill : J'aimerais trop rester comme ça plus longtemps, mais il faudra penser à sortir un jours...

Tom : Ouais, allez, on y va.

Tom se releva et attrapa les poignets de Bill pour le soulever.
Ils se rhabillèrent en vitesse, se recoiffèrent mutuellement et sortirent de la cabine.

Bill : Putain, avec tout ça, je me suis rien acheté !

Tom : Il nous reste un peu de temps, on est pas obligés de rentrer de suite.

Bill : Ouais. T'as vu ? Elles ont rien capté, y s'est rien passé, genre !

Tom : Faudra qu'on revienne, c'et top !

Finalement, Bill choisis quelques jean et des bracelets divers puis ils rentrèrent à l'hôtel pour se préparer au concert.

*-*

Ils restèrent main dans la main tout le long du couloir. Ils ne se lâchèrent que lorsque le public fut en vue.


POV Tom : J'ai pris ma guitare et je me suis baissé pour gratter quelques notes, un peu pour vérifier que mon instrument était bien accordé, mais surtout pour oublier les messages de panique que mon système digestif envoyait à mon cerveau.

Les quatre étaient sur scène et près à tout déchirer, comme à leur habitude.

POV Bill : En tournée, on vit dans une bulle coupée du monde réel. Je vais vivre pendant quelques mois uniquement pour les applaudissements.
Monter sur scène soir après soir et entendre le rugissement de la foule...


Le concert se passa à merveille, comme toujours et ils rentrèrent se coucher à l'hôtel immédiatement après, ils avaient besoin de récupérer des forces et de se reposer...

Bill semblait plus angoissé et déprimé qu'à son habitude...
La fatigue ?

*-*

Bill : C'est qui ça ?

Tom se retourna et regarda dans la direction que sont frère lui montrait.

Tom : J'sais pas...

Un homme avec un appareil photo s'était caché derrière une Smart lorsque les jumeaux s'étaient retournés.

Bill : Putain c'est un paparazzi !

Tom : Oh ça ! répondit-il l'air blasé. Ne t'inquiète pas. Ca arrive tout le temps, tu le sais bien. Les gens deviennent étranges quand ils voient une célébrité. C'est... je sais pas. Ils doivent oublier que nous sommes des humains comme eux !

Bill commença à se retourner vers le gars et à marcher vers lui.

Tom : Où tu vas ? dit-il en levant les sourcils.

Bill : J'vais lui casser la gueule grinça t-il entre ses dents.

Tom courut rejoindre son frère et le retint par le bras.

Tom : Nan Bill...

Bill : Lâche moi. J'en peux plus Tom... Ils me gavent ! J'en peux plus de pas avoir de vie privée.

Tom : Ouais mais bon on s'y fait à la longue !

Bill : Nan... là j'en ai ras le cul !

Tom : Je ne veux pas que t'ailles lui casser la gueule c'est compris ? !

Bill se mit face à son frère et le regarda l'air agressif.

Bill : Pardon ?

Tom : J'veux pas qu'il te touche !

Bill : T'inquiète il sera mort avant d'avoir à faire le moindre geste dit-il en se radoucissant.

Tom : Laisse Bill ! Ils nous suivent toujours, c'est pas nouveau, c'est depuis cent ans ça !

Bill reprit sa marche vers le paparazzi qui continuait ses photos.

Tom : Bill ! Ca suffit maintenant ! Tu veux m'impressionner ou quoi ? Je sais que t'es capable dle défoncé, je veux pas de preuve ok !

Bill sembla réfléchir puis partit à l'opposer du photographe, mais lui lança quand même :

Bill : La prochaine fois je serais seul et j'te défoncerais ! ! ! Mon frère sera plus là pour te défendre espèce de connard !

Ils continuèrent de marcher vers leur suite. Sans un mot.

Bill poussa la lourde porte du hall et y pénétra, Tom le suivant.

POV Bill : Par-ci, par-là, de petites trouées lumineuses m'indiquent que le cœur bat. Il y à de la vie là dedans. J'y pénètre et je suis aussitôt inondé de lumière. Chaque fois, c'est le même choc. Autant il fait sombre dehors, et sinistre, autant ça brille à l'intérieur. Toute cette lumière qui tombe en cascade silencieuse des hauteurs de la pièce, qui rebondit sur les miroirs, les vitres, qui se coulent dans les allées, qui vous saupoudre l'âme.

Bill : Est-ce que je rêve ? Non. Je m'en doutais.... si je rêvais y aurait du rhum.

*-*

POV Tom : Il est en colère. Je le sais. Ses sourcils sont froncés, il bouillonne de rage. C'est tellement fort que si ça avait une odeur ça empesterait dans la chambre. Je comprends pas pourquoi. Ca à toujours été comme ça et d'un coup il ne supporte plus rien... Il m'a à peine sorti trois mots pendant les deux heures. J'ai pas réussi à savoir si c'était parce qu'il était taciturne ou parce qu'il m'en voulait pour une raison ou une autre. Sauf que à ma connaissance, je n'avait rien fait pour le mettre en rogne.

POV Bill : Les horaires de la vie devraient prévoir un moment, un moment précis de la journée, où l'on pourrait s'apitoyer sur son sort. Un moment spécifique. Un moment qui ne soit pas occupé par le boulot, ni par la bouffe, ni par la digestion, un moment parfaitement libre, une plage déserte où l'on pourrait mesurer pénard l'étendue du désastre. Ces mesures dans l'œil, la journée serait meilleure, l'illusion bannie, le paysage clairement balisé. Mais à penser à notre malheur entre deux coups de fourchette, l'horizon bouché par l'imminente reprise du boulot, on se goure, on évalue mal, on s'imagine plus mal barré qu'on ne l'est. Quelquefois même, on se suppose heureux !

Tom se concentra sur son frère, le fixant des yeux.

POV Tom : Regarde-moi, regarde-moi regarde-moi...

Malheureusement la technique vaudou qu'il venait d'inventer n'était pas mise au point.
Il s'assit près de lui et dit :

Tom : Ca va ?

Bill : Non .

Tom : Pourquoi ?

Bill : Pour rien ...

Tom : Mais si allez dis !

Bill : Rien.

Tom : Alleeezzzz!!

Bill : Ta gueule.

Tom : Mais qu'est-ce qu'il à mon ptit frère ? Il fait du boudin ?

Il le poussa gentiment.

Bill le regarda l'air méchant.

Tom : D'accord, c'était débile...

Tom s'allongea sur le lit.

Il attendit quelques minutes puis :

Tom : Qu'est ce que t'as ?

POV Bill : Parfois je sais. Parfois non. Parfois je le lui dis. Parfois non. Après tout, chacun à droit à une vie privée tant qu'il ne montre pas de signe de folie trop évidents.

Ne trouvant aucun moyen de lui parler, Tom décida de changer de sujet.

Tom : Au faite t'es au courant que pour le concert faut que tu révises tes chansons...Hum...elles sont sur l'ordi je crois.

Bill : Je hais les ordinateurs

Tom : C'est réciproque.

Bill ne dit rien. Il souria juste en regardant son frère étendu sur le ventre, de tout son long sur le lit si moelleux et confortable...

Tom : Enfin toujours est-il que David m'a parlé d'un nouveau pays où on pourrait se produire. Il veut nous y emmener un jour.

Bill : Et il veule nous emmenez à quel endroit ?

Tom : Au Mexique

Bill : Au Mexique ? Mais qu'est ce qu'il y a là bas ?

Tom : Des mexicains.

Bill réfléchit un moment puis frappa son frère gentiment.

Bill : Tu me fais marcher !

Tom : Parce qu'en plus tu m'as cru ? ? ? Ahahahaah mdr !

Bill : T'avais l'air super sérieux !

Tom : Nan mais attend ! Qu'est-ce qu'on irait foutre au Mexique ste plait ? !

Bill : Ouai ouai c'est bon lol !

Il voulait se jeter sur lui et ravager son corps si absurdement sexy.

Pourquoi pas ?

POV Bill : Une autre fois peut-être...

Tom : Bon va prendre un bain ok. J'vais commander deux trois trucs à grignoter moi.

Son souffle mentholé lui chatouillait le cou. Bill se demanda si toute les vedettes avaient bonne haleine. C'était peut-être ce qui les distinguait du commun des mortels...

Bill : Tu me donne des ordres maintenant ?

Tom : T'as rien de mieux à faire ! Et puis ça te remettra de ce paparazzi !

Malheureusement, il n'avait pas tort. Il n'avait rien de mieux à faire. Ce n'était pas une raison !

Bill : Ote moi d'un doute, tu as toujours été un trouduc doublé d'un gland ou bien il y a un jour où tu t'es limité au trouduc ?

Tom fit comme s'il n'avait rien entendu et décrocha le téléphone.

Bill referma la porte sur lui et alluma l'eau.

POV Bill : Pourquoi faut-il toujours qu'ils nous suivent ? Merde !
Et puis cette façon qu'ils ont de croire qu'ils nous connaissent par cœur !
Ca me soule !
Ils pensent connaître Tom ? Mais...
Contrairement à moi, ils n'ont jamais goûté de la chantilly sur sa peau salé.
Contrairement à moi, ils ne l'ont jamais entendu raconté comment il à eu peur quand il à eu son accident.
Contrairement à moi, ils n'ont jamais remarqué que ses yeux, encore plus noisette que les miens, tournent parfois au vert ou à l'ambre, adoptant la couleur de ce truc dans lequel les moustiques de Jurassik Park s'enlisent.
Ils ne savent RIEN !
Je les déteste !


Des milliers de bras tendus dans le vacarme de ma venue mon dieu, qui je suis ? J'ai laissé ma solitude ma maison est un véhicule, sur mon passage on jure, on crie. Je suis perdu à jamais dans une autre vie
Je n'sais plus qui je suis, je tremble un peu, je prie. On m'aimait bien dans ma rue, on me juge dans mon pays.
Tout en haut de l'édifice brillant sous les lumières factices je n'vois plus mon chemin.
Aujourd'hui j'ai tant d'amis où sont ceux qui m'ont vu grandir ? Je les ai vu partir. Je suis perdu à jamais dans mon avenir


Bill : Bon allez remet toi ! se murmura t-il.

Il sortit de la salle de bain.

Bill : Alors ta commander quoi ?

Tom : Des crêpes au sirop d'érable avec une soupçon de chantilly....

Tom sourit. Du même sourire que celui devant lequel des millions de cœurs de par le monde avaient fondu quand il le donnait aux concerts.

Bill en eut des palpitations. Pas assez cependant pour ne pas repartir à l'attaque.

Bill : Des crêpes ?

Tom : Ben ouais pourquoi ?

Bill : Ben non... C'est à dire qu'on est millionaire t'aurais pu prendre un truc plus...

Tom : J'voulais te surprendre ! Et puis ça fait un baille que j'en ai pas mangé !

Bill : Oh je t'en prie ! cracha t-il très on-ne-me-la-fait-pas-à-moi.

Tom : C'est vrai ! ! !

Bill : J'suis stécké a base de kick.

Tom le dévisagea comme s'il avait perdu la raison. En fait, de la même façon qu'il le dévisageait d'habitude. Parce que, la plupart du temps, il n'avait pas toute sa raison.

Tom: Ben quoi ! La dernière fois que j'ai mangé des crêpes au sirop d'érable c'était au lycée, pour mon prix.

Tom : T'es trop con ! En parlant de ça... Je n'ai toujours pas la moindre idée de la façon dont tu t'es pris pour te faire élire représentant de cette association sportive... Excepté que tu étais le seul candidat.

Bill : Ahaha très drôle !Tu veux qu'on joue à ce jeu là ? Souvenirs souvenirs ?
Tu te souviens quand tu pelotais cette fille dans la salle de jeux, au sous-sol, chez ses parents, elle dessinait un petit cœur dans son agenda, histoire de marquer l'événement.
Je le sais parce qu'elle me la montré, une fois. Son agenda, je veux dire. Il y avait un petit cœur à quasiment chaque page.
Ce qui est quand même zarbi, tu ne m'enlèvera pas cette idée.

Le dreadé failli recracher sa boisson et l'inonder au passage.
Par bonheur, il réussi à avaler ; par malheur de travers. Il se retrouva avec de la limonade lui coulant du nez et des larmes plein les joues tant ça piquait.

Tom : Pourquoi tu parles de ça ?

Bill : Je sais pas mdr ! Ca m'est venu d'un coup !

Tom : Bon je te pardonne alors !

Bill : Tu me pardonnes ? T'es fou !
Moi en revanche, je ne crois pas que je te pardonnerai la danse. Soyons sérieux. Car non seulement il faut chanter, mais aussi danser... enfin pas vraiment. Plutôt agiter les bras. Or je ne suis pas le meilleur agitateur de bras du monde. Je n'ai aucun sens du rythme.
J'étais pas prévenu que je devrais danser comme ça quand on à signer les contrats !

Tom : Ooooh pauvre chou ! C'est vrai que les filles en on quelque chose à faire de ta danse !

Bill : A tu remarqué comme notre discussion ne sert à rien ?

Tom : Oui absolument !

Tom se leva et ouvrit la porte d'entré.

Tom : J'ai découvert une porte qui donne sur le toit de l'hôtel. Je croyais qu'elle était cadenassée, mais le verrou est complètement niqué. C'est trop cool là-haut. Tu veux jeter un œil, fit-il, un sourire malicieux sur les lèvres.

Bill : Bien sûr...

Bill fixa son frère, le corps tremblant de jouissance anticipé.

Tom lui prit la main et l'entraîna.

Il le suivit hors de leur suite, dans le couloir, puis dans l'escalier. Deux étages plus haut, Tom poussa une porte en métal noir, affichant l'inscription « Interdiction d'entrer », et sortit dans la lumière chaude et vive du toit. La ville les entouraient.

Il referma la porte et il se mit à marcher en souriant d'un air un peu bêta au vent.

Ils jetèrent des regards émerveillés autour d'eux. Ils en avaient le souffle coupé tellement c'était magnifique.

Bill : Ouah ! J'en reviens pas !

Tom : Ouais... comme quoi ... il existe encore des choses merveilleuses dans ce monde !

Il s'approcha de Bill par derrière, l'entoura de ses bras et mit sa tête dans son cou.

Tom : Et j'en ai une dans mes bras !

Bill : Tom je voudrais te dire que...

POV Tom : Ce que voulait me dire Bill ? Je ne l'ai jamais appris, parce que c'est le moment qu'à choisi mon portable pour sonner.

Tom : Merde ! ! ! Allo !

Bill retira les bras de son frère et s'écarta de lui. Il s'approcha du bord, n'écoutant pas se que Tom disait.

Il monta sur le petit muret.
Plus qu'un pas.
Un seul et il volerait...
Sûrement pour l'éternité...

Tom raccrocha et s'approcha de Bill.

Tom : BILL ! ! ! Qu'est-ce que tu fous ! Descends de là !

Bill : Un pas, Tom ! Je n'ai qu'un pas à faire !

POV Bill : Mais qu'est-ce que je fou ? J'en sais rien moi même !

Bill se retourna et sauta près de son jumeau, un sourire aux lèvres.

Bill : Allez viens, on redescend dans la suite...

POV Tom : Pffffff...Qu'est ce qu'il me fait là ? Il est vraiment trop bizarre !

Malgré l'air d'incrédulité qu'exprimait son visage, Tom ne posa aucune question, ce que Bill lui en fut reconnaissant.

FIN CHAPITRE 28

 

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