CHAPITRE 36


Bill s'agitait dans son sommeil. Il transpirait énormément, ses membres étaient secoués de soubresauts, ses yeux se révulsaient sous ses paupières.

POV Bill : Tout le monde me regarde. Je suis seul au milieu d'une foule immense, compacte, bruyante, sombre, hostile qui hurle mon nom.
Il fait nuit, il y a des nuages, on dirait un film d'horreur...
Il y a soudain du sang sur le sol et le niveau monte lentement, je manque de tomber.

D'où il vient tout ce sang ?

Je me retourne vivement et je regarde autour de moi. La foule fais comme un cercle de sécurité d'un mètre environ autour de moi.
Ils ne peuvent pas me toucher.
Ils sont pâles, maigres, ont dirait des cadavres déterrés... des squelettes...
Leurs yeux...
C'est de leurs yeux que vient le sang.
Ils n'ont pas de pupilles et saignent lentement, ça dégouline sur leurs joues creuses et sales, de plus en plus de sang partout.
Il en sort de partout.
De leurs oreilles, de leur nez, de leur bouche...
C'est comme une mer de sang qui se déferle sur leur visage et qui coule de leur menton, sur leurs habits déjà imbibés...
Il en coule aussi maintenant de la racine de leurs cheveux, leurs visages en sont totalement recouverts et ils continuent de hurler mon nom, de plus en plus fort, c'est insupportable...

Je tourne sur moi-même de plus en plus vite, je tourne, je tourne, je tourne...
Non, maintenant c'est les autres qui tournent...
Ils font une ronde horrible autour de moi de plus en plus vite... tellement vite que je distingue à peine leurs « visages »...

J'ai mal partout, je veux partir, je veux partir, je veux partir, je veux partir, je veux partir, je veux partir, je veux partir, je veux partir...

Bill était pris de spasmes, de grosses gouttes de sueur coulaient sur son visage et il commençait à saigner du nez.

POV Bill : Je m'étouffe !!!! Je peux plus respirer !!

Son sang coulait dans sa bouche et son nez, lui coupant toute respiration normale.

POV Bill : moi aussi je saigne maintenant, il y a d'énormes trous sur mon visages !! Je deviens comme eux !!!
Je veux pas !! Je veux PAS !!!
J'ai mal je veux partiiiiiiiiiir !!!!

Soudain Bill se mit à vomir de façon discontinue, sans pouvoir s'arrêter, sans pouvoir se réveiller.
Il en avait partout, son sang s'y mélangeait, il s'étouffait encore plus avec le tout, ses membres se raidissaient, il ne pouvait plus bouger, seulement trembler, vomir, et s'étouffer lentement...

POV Bill : Il y a de l'acide qui tombe du ciel.
Ça brûle...
C'est entrain d'attaquer mes yeux et ma peaux !!
Je m'étouffe toujours, les gens autour de moi continuent de se vider de leur sang et d'hurler.
Je ne respire plus.

Mes ongles fondent...

C'est horrible cette douleur dans tout mon corps, je ne noie dans tout ce sang.

Je veux partir...

Bill : TOM !!!

Bill ouvrit brusquement les yeux et fut pris d'une forte quinte de toux.

Il respirait enfin.

Il essaya d'essuyer son visage mais son corps ne lui obéissait plus.
Il ne pouvait pas bouger.
Il était paralysé.
Ses yeux s'agitaient, il était pris de peur panique.
Chaque objet de la pièce devenait un monstre qui le griffait, le mordait, et il ne pouvait rien faire, il ne pouvait pas bouger, pas se défendre...
Ses doigts s'agrippaient aux draps, ses yeux étaient exorbités.

Il avait tellement froids...
Et tout ce vomi-sang collé partout sur lui...

POV Bill : Je veux me lever, je veux me lever, Je veux me lever, je veux me lever, JE VEUX ME LEVER !!!!!!

Il se mit à pleurer silencieusement.
Ses mâchoires se contractaient comme un étau, si ça continuait, elle allaient broyer son visage...
Des crampes apparaissaient sur tous ses membres.
Ses yeux se révulsaient en pleurant.
Ses doigts étaient bleus, le sang séché l'empêchait de respirer normalement et l'odeur tout autour de lui lui redonnait la nausée.

D'un coup, il réussit à s'asseoir sur le lit.
Il regarda autour de lui.

Il y avait du vomi et du sang partout autour de son corps, jusqu'au milieu du lit où Tom dormait paisiblement.

Bill se traîna lourdement jusqu'à la salle de bain.

Ils n'avaient pas vidés le jacuzzi.
Il plongea sa tête dedans.

POV Bill : Pourquoi.... Pourquoi ? ? ? ? Au secours je peux plus respirer ! ! ! Qu'est-ce qu'il se passe ?

Il mit un certain temps avant de se souvenir comment sortir la tête de l'eau.
Il émergea, à demi-noyé et s'essuya la bouche machinalement, ouvrit le placard à pharmacie, sortit un tube tout neuf de cocaïne et se l'envoya en entier.

Il se frotta le nez vivement, se regarda dans le miroir et rit à s'en étouffer puis retourna dans la chambre.

Ses yeux se posèrent sur le réveil.

4h51.

Il se saisit du téléphone et composa le numéro de la femme de chambre.

- Allo ? demanda une voix ensommeillée.

Bill : Kaulitz. Bill. Suite n°37.
Venez vite et sans bruit et faites pas chier. Si vous êtes pas là d'ici 3 minutes, je vous fais virer espèce de raclure de la société.
Et d'ailleurs, t'es pas payée à dormir, salope, alors tu répond dès la 1er sonnerie la prochaine fois, pas la 3e vue pouffiasse ?

Il raccrocha sans laisser le temps à la pauvre femme de répondre et se mit à rire.

On frappa à la porte.

Bill : J'ai failli attendre.
Entrez bouffonne, si je vous appelle c'est pas pour faire mumuse à tambouriner à la porte, connasse.

- Excusez-moi...

Bill : Ta gueule, ta gueule ta gueule... C'est moi qui parle ici OK ?

- ...

Bill : OK ????

- Oui oui !!!

Bill : Mais ta gueule putain !! J'tai dit de la fermer pétasse clair salope ?
Bon, comme tu peux le constater avec tes yeux de sous-merde, Tom a vomi dans son lit, tu me nettoie tout ça pouffiasse et sans le réveiller sinon j'te fais lécher vu ?

- Bien Mr.

Bill : Et vas pas répéter ça à la presse ou qui que ce soit salope ou j'te fais fumer.

Il s'assit dans un fauteuil, sortit une cigarette et regarda la jeune femme s'activer consciencieusement.

Bill : Allume moi ma clope connasse, tu crois qu'elle va le faire toute seule ?
C'est quoi ton nom au fait ?

- Cindy Mr.

Cindy se leva d'un bond et alluma la cigarette de Bill puis retourna nettoyer avec le plus grand soin possible pour ne pas réveiller Tom.
Bill sortit un chewing-gum de sa poche et se le fourra dans la bouche, il écrasa sa cigarette non-fumée sur la moquette et se leva vers Cindy.

Bill : T'as toujours pas finie p'tite pute ?

Cindy : Presque Mr.

Bill continua de l'observer jusqu'à ce qu'elle se relève et lui montre le résultat impeccable.

Bill : Mouais, pas mal, c'est ton putain de boulot de merde comme toi quoi.
Bref, t'as quel âge ?

Cindy : 23 ans Mr.

Bill: Cool.

Il attrapa soudainement la chemise de la jeune fille et arracha tout les boutons d'un coup sec.
Celle-ci recula d'effroi et croisa les bras sur sa poitrine nue.

Bill : J'le savais bien qu't'étais qu'une pute !! Alors on met pas de soutifs quand on nettoie la chambre d'une rock star ??? On a envie de se faire sauter c'est ça ??

Cindy : C'est que je n'ai pas eu le temps de m'habiller Mr. Mr m'as fais appeler si vite...

Bill : Ta gueule.

Il la plaqua contre le mur et l'obligea à maintenir ses mains au dessus de sa tête.

Bill : Fais-moi une pipe p'tite pute et vite ou j'appelle ton patron et j'lui dis que tu fais le tapin pour arrondir tes fins de mois dans son propre hôtel.

Cindy : Mais...

Bill : Bouge.

Des larmes roulèrent sur les joues de la jeune femme lorsqu'elle s'agenouilla devant lui.
Elle commença à déboutonner le jean.
Bill se ralluma une cigarette et la regardait faire, sourire moqueur aux lèvres
Lorsqu'elle passa ses mains dans son boxer pour lui enlever, il lui donna un coup de genoux dans la mâchoire.

Bill : Casse-toi tu me saoule.

Elle ne se le fit pas dire deux fois et sortit précipitamment de la chambre.

Bill fut pris d'une soudaine baisse de tension et de température impressionnante et s'affala dans un coin, les genoux repliés contre sa poitrine, il se mit à pleurer.

Il se rendait toujours compte après de la manière dont il traitait toujours les gens quand il était drogué.
Il avait envie de se tuer.
Mais même pour ça il n'en avait pas la force.

Ses mâchoires se contractèrent, ses sanglots l'étouffait, il voulait mourir, partir de ce monde si horrible ou tout et tous lui voulaient du mal.
Et lui faisait du mal aux gens innocentes, Tom le premier.

Son corps était parcouru de spasmes.
Il essaya de se souvenir de la journée qu'il venait de passer.

Impossible.

Il avait de plus en plus de trous de mémoire.

5h17.

Il se leva, posa un petit cachet d'ecstasy orange orné d'une étoile dorée dans sa main et le goba.

Il tressaillit puis alla éteindre la lumière pour se recoucher, tout contre Tom.
Il lui caressa les cheveux, les joues, tout le visage avec amour.

POV Bill : Je zieute mon grand frère dans la demi-obscurité. Il est trognon quand il dort. Il a le cil long et recourbé et le bec rose qui fais la moue. Je me blottis contre mon amour.
Il se retourne et m'entoure de ses bras si... Parfaits... Oooooooooooooh...

Mais il fut pris d'une forte envie de courir et de sauter de partout qu'il ne put calmer qu'en avalant un sachet entier de Vallium.

Il s'endormit alors comme une masse.

*-*

Il sortit du bâtiment et décida de faire le trajet à pieds pour se changer les idées.
Il s'était mis à pleuvoir et le bruit des gouttes d'eau qui tombait faisaient un vacarme assourdissant à ses oreilles.

Sous ses pas, le trottoir mouillé brillait comme un gouffre d'où jaillissait des milliers d'étoiles filantes.
Il hésita avant de ne pas se jeter sous l'énorme camion jaune. S'il ne le fit pas, c'est uniquement parce qu'il préférait être broyé de l'intérieur.

POV Bill : Tiens, tiens tiens tiens tiens ... Une poiiiiiiissoneriiiiiiiiiie !!!
J'adooooooooore le poisson !!!

Le poissonnier : Monsieur lâchez ce thon rouge !

Bill : OKAAAAAAAAAAAYYYYYY !

Le poissonnier : On ne touche pas le poisson à l'étalage !

Bill : C'est un beau poissonnet !

Il regardait le thon avec une admiration presque mystique puis le lâcha soudain et reprit sa route sous les yeux ébahis de poissonnier.
Il passa devant une terrain de basket où des enfants jouaient.
Il se sentit irrémédiablement attiré par le panier de basket et entreprit d'y grimper.

Un petit garçon : Eh monsieur, descends de là, on peut plus jouer !

Bill : L'homme descend du singe, Bill est un homme, Bill ne descend pas du panier de basket ...

Il explosa de rire et se suspendit dans le vide, se balança un instant et sauta.

Son front heurta le sol mais grâce à la drogue il ne sentit rien.

Le petit garçon : Ça va monsieur, t'as rien ?

Bill : Non non, ça va, mais regarde, mes doigts de cette main ils ont pas du tout poussé !

Il se déchaussa et montra ses orteils au petit garçon qui éclata de rire.

Bill ne trouvait pas ça drôle du tout d'être un infirme, alors si en plus on se moquait de lui...
Il se releva, se rechaussa et rentra dans l'hôtel.

Bill alla à la réception et demanda le double des clés de sa chambre pour que personne ne viennes le déranger.
Il s'enferma dans la chambre et se rendit dans les toilettes, s'assit sur le bord de la baignoire et sortit son sachet de cocaïne.
Il traça dix lignes blanches avec sa carte bancaire et roula un billet de vingt euros pour sniffer ses rails.

*-*

Tom : Fait chier ! Ça fais deux fois que j'essaye d'appeler Bill et ce putain de portable de merde coupe.
J'déteste ces putains de portables de merde ! T'as un appel, on te coupe. Tu fais un appel, on te coupe.
A quoi ça sert d'avoir un portable ?
Faut absolument que j'arrive à joindre Bill là !

Georg : Hé tu sais ce qu'ils te font ? Ils t'enculent, c'est la vérité, ils t'enculent avec ces cellulaires. Ils aiment quand t'es coupé tu sais pourquoi ?
Tu sais pourquoi ?
Parce que quand tu rappelles, ce qu'ils savent que tu va faire, ils te comptent cette putain de première minute une fois de plus en plein tarif !

Tom : Quand t'as la chance d'avoir la possibilité de rappeler parce que les trois heures de recharge soi-disant durent juste vingt putains de minutes !

Georg : Et si t'es derrière une putain de colline ça fait Crrr Crrr.

Tom : Et si tu passe sous un de ces foutus tunnels ou autres conneries mec...
Et ils continuent à les faire plus petits !
Tu sais pourquoi ils les font si petits ?
Pour que tu puisse les perdre ! Pourquoi ?
Mais pour que t'achètes plus de téléphones.

J'ai jamais perdu le téléphone de ma mère, ça prenais deux heures pour avoir un appel longue distance tetetetete quatre ! "Tetetetete cinq ! Tetetetete..."
J'me trompais, j'raccrochais pour le refaire tout de suite, Tetetetete quatre, tetetetete cinq !

J'l'ai jamais perdu, c'était pas un portable, c'était quasiment une cabine téléphonique mec, moins au moins, on les perdaient pas !

Georg : Et ne parlons pas de ces saloperies de scanners, ces idiots ils ont ton numéro, ils passent des coups de fil partout dans le monde et c'est toi qui paye ! Ah ça t'es arrivé à toi aussi !

Tom : Ouais ! Quelqu'un a utilisé mon numéro et a appelé L'Afghanistan ! L'Afghanistan !

Georg : Ok ok ok.

Tom : Je connais personne en Afg... Je sais même pas à quoi ce putain d'Afghanistan ressemble ! Et même si je l'avais fait je n'aurais pas parlé à ces Afghans de merde pendant trois heures ! Je parlerais pas à mon père pendant trois heures !

Georg : Ils t'enculent ! Ils t'enculent ! Ils t'enculent les portables ! Et sans lubrifiant en plus !

Tom : Clair. En attendant, je sais pas ce qu'il a Bill en ce moment...

*-*

Bill se frottait les gencives, elles le démangeaient sans cesse. Il en était à quatre grammes de cocaïne par jour.
Il commençait dès le réveil.
Quel dommage de n'avoir que deux narines, sinon il s'en enfilerais davantage : la coke est un « briseur de souci », disait Freud.
Elle anesthésie les problèmes.

POV Bill : J'ai envie d'un bon massage pour me détendre.

Il appela son masseur perso, puis s'adossa à la fenêtre, il était de mauvaise humeur...

Bill : J'en ai marre de ces décision chiantes à prendre, j'en ai marre de ces producteurs qui veulent que notre argent, j'en ai marre de cette vie pourrie, j'en ai marre de rien foutre de toute la journée, j'en ai marre de ces chambres d'hôtels trop moches, j'en ai marre de...

POV Bill : Je suis distrait dans mon râlage intense par un coup de fil angoissé de la réception qui m'annonce l'arrivée de mon masseur que j'ai fais venir simplement pour moi, pas moyen que moi je me déplace jusqu'à lui, et je me met à hurler et à trépigner parce que je leur ait déjà dit dix mille fois qu'il fallait le laisser monter sans lui infliger ce genre de formalité blessante ; un jour il finira par se vexer, ne reviendra jamais et je n'aurais plus qu'à me rabattre sur le masseur de l'hôtel, or je déteste ça ; la cuisine de l'hôtel, la boîte de l'hôtel, le chauffeur de l'hôtel, le masseur de l'hôtel, ça me donne l'impression désagréable d'être dans un bus à deux étages remplis de Japonais dans le cadre étriqué d'un voyage organisé et de devoir lever la main pour demander au guide si je peux aller pisser.

Et je gueule tout ça sans même m'en rendre compte, la meuf à l'autre bout du fil vas chialer d'une seconde à l'autre, voilà ça y est, trop content de moi, je reprend un rail de coke et c'est repartis pour un peu d'insultes et je lui raccroche au nez, pouffiasse.

Le masseur frappa à la porte quelques minutes plus tard.

Bill : Eh ben c'est trop tard j'en ai plus envie, voilà. Allez tous vous faire foutre.
Bon, maintenant je vais faire une sieste moi ok ! Le premier qui me dérange je le tue c'est clair ? ? ?

Il s'étendis sur le lit.

POV Bill : Personne n'est entré dans ma chambre.
Je fais un bad trip.
Cette scène je l'ai déjà vécue.
C'est un souvenir c'est pas possible de revivre des choses comme ça, qui d'ailleurs servent à rien...
Ça avait l'air si vrai...

Un spasme submergea Bill et il resta inconscient, affalé sur le lit.

*-*

Tom : Bon, j'vais essayer de rappeler maintenant j'pense que c'est bon non ?

Gustav : Si tu le réveille ça va chier !

Tom : Mais non, c'est mon frère...

*-*

POV Bill : Peut-on imaginer torture plus affreuse que d'être réveillée par la sonnerie d'un téléphone portable ?
L'angoisse aidant, le sifflement strident est amplifié, devient marteau-piqueur, train qui freine, cri de douleur, crissement aigu qui transperce le silence lourd du vide matinal.
Ouais enfin après-midial quoi...

Il faut répondre, à défaut de mourir.

Sa main émergea des draps et se referma sur ce foutue sans fil.

Bill : JE DORS !!!, hurla-t-il avant de raccrocher violemment.

*-*

Tom : Euh... Bon ben il dors. J'vais lui envoyer un texto, ça ira mieux.

*-*

Bill attrapa son portable avec effort, de toute façon il ne pourrait pas se rendormir.

« On sort en boîte, tu viens ? »

Bill composa le numéro de son frère.

Tom : Ouais ?

Bill : Je viens, c'est où ?

Tom : T'inquiète je t'envoie une voiture. Ça va mieux ?

Bill : Ouais ouais, j'me suis bien reposé.

Tom : Bon ben on t'attends alors. Je t'aime Bill, chuchota-t-il.

Bill : Ouais. Moi aussi.

*-*

Les quatre garçons parlaient avec une de leurs connaissance, William, qui leur montraient un livre.

William : C'est le bouquin le plus merdique que j'ai jamais acheté. Je sais pas pourquoi j'ai fais ça.

Tom : Je vois qu'il est dédicacé par l'auteur...

William : Euh, oui. Je n'ai pas réussi à l'en empêcher. Si vous en trouvez un non dédicacé, il vaut une petite fortune !
En plus, le bouquin est écrit en caractère gras.
Oh, pardon !

Bill : Pourquoi vous vous excusez ?

William : Parler de gras devant vous, c'est de mauvais goût. Autant parler d'une chute d'eau au Sahel !

Tom : Eh eh eh !! Tu le lâches toi ok ?
Allez casses-toi si t'as rien de mieux à dire où j'te défonce, connard.

Gustav : En même temps...

Tom : Quoi ???

Georg : Rien, rien Tom. Rien DU TOUT.

Tom soupira et haussa les épaules.

Tom : Viens, Bill, on va danser.

Bill le suivit docilement, il venait juste de comprendre l'allusion de William, et ça le vexait un chouilla.

Pendant qu'ils dansaient, Tom bouscula William.

Bill, en montrant William : Tiens tiens tiens tiens tiens ça serait pas comme de par hasard celui qui m'a traité de maigrichon celui la ?

Tom : Eh ouaiiiiis, t'as les boules t'as les glandes t'as les crottes de nez qui pendent !
Allez dégage de mon chemin, t'as été bercé trop près du mur toi !

Ils continuèrent à danser un peu puis Tom demanda à Bill s'il ne voulait pas rentrer.
Celui-ci accepta et ils prirent un taxi qui les ramena vers leur hôtel.
Dans la voiture Tom prit Bill sur ses genoux et l'embrassa doucement dans le cou puis appuya sa tête contre son épaule, ferma les yeux et ne bougea plus.

Bill regardait par la vitre, les lumières étaient aveuglantes, tout lui donnait le tournis et il avait envie de vomir, de pleurer, d'ouvrir la portière et de se jeter sous les roues du taxi.
Des larmes roulèrent sur ses joues.
Bill sécha ses larmes. Il risquait de finir les joues barbouillées de mascara MAC.
Il renifla et s'abandonna dans les bras de Tom en essayant de penser à des choses agréables.

Ils montèrent dans leurs chambres, tendrement enlacés et Bill alla s'enfermer dans la salle de bain.
Il reprit quelques lignes de coke.
Tom l'attendait dans la chambre, et il s'avait bien qu'il ne se préparait pas à dormir tout de suite...

POV Bill : De toute façon, à quoi sa sert de baiser ??

Après tout, c'est toujours la même chanson de coups de langue un peu partout, puis de fourrage de doigts, de fourrage de bite, de râles pathétiques, une expression de démence sur le visage, les yeux exorbités, la bouche déformée, le mélange des fluides, et tout ça après réflexion assez absurde car répétitif, et assez dégueulasse car visqueux, en tout cas, je me sens vidé, ceci n'est pas un mauvais jeux de mot, donc je reprends un peu de coke avant de rejoindre Tom au lit, il m'attend.
Pour quoi ?
Eh bien pour baiser, puisque lui il aime ça, moi je peux plus aimer, mon corps est un squelette, j'ai plus aucune force, et je suis obligé de me convaincre que merde, le sexe, j'aime pas ça, alors que si putain, j'adore, surtout avec Tom, mais je peux pas, je peux plus.
Je sors de la salle de bain, et traverse le kilomètre qui me sépare du lit.

Tom était allongé dans le lit, encore habillé.

Bill le regarda un instant, une expression de tristesse sur le visage.

Le dreadé remarqua que son frère ne le regardait plus comme avant. La lueur qui illuminait ses yeux quand ils se posaient sur lui était éteinte, son regard était vide de tout sentiment.

Tom : Bill ?...Viens.

Bill sentit que quelque chose n'avait pas l'air d'aller. Il releva la tête, puis sourit, mais son sourire n'exprimait rien.
Il s'allongea contre Tom, passa sa main sous son Tshirt et lui caressa le ventre.

Bill : J'adore ton ventre... C'est comme de la pâte à pain...

Tom : C'est toujours sympa d'être comparé à du pain !

Bill se mit à rire doucement. Ce qu'il venait de dire lui paraissait idiot.

Tom se tourna vers son frère, leurs jambes s'emmêlaient, leurs mains se caressaient, leurs bouches s'embrassaient.

Bill comprit que ça y était, Tom voulait lui faire l'amour, il en avait envie aussi, mais cette envie paraissait tellement loin...

Il suivit les gestes de son frère et tout les deux s'unirent pour la nuit...

*-*

POV Tom : Cool, y a du soleil. J'aime le soleil.

Tom : Il fait beau, dit-il à Bill.

Celui-ci resta un moment sans répondre, comme ne sachant si cela valait la peine de dépenser une parole ; puis avec effort il murmura brusquement :

Bill : C'est possible.

Il ouvrit un œil, et le referma immédiatement, la lumière l'éblouissait.

POV Bill : Le jour fais semblant de se lever. Mais c'est la nuit pour toujours .
Tom : Mais regarde Bill !

Bill : Putaiiiin Tom !... Le soleil il se lève avec ou sans toi hein ! Et tu te lèves pas il en à rien à foutre ! Lâche-moi ok !

Tom rit de bon cœur en entendant les premiers mots de Bill qui avait décidément l'air très bien luné...

Tom : Allez debout, on a une séance photo dans une demi-heure.

*-*

Ils traversèrent une coure intérieure.
Bill regarda autour de lui.
L'air vif du matin le ranima. Il leva la tête. Le ciel bleu, et les rayons chauds du soleil, traçaient de grands angles de lumière sur les murs.
Il faisait beau, en effet.

Bill : Le soleil brille comme... La grosse planète jaune en combustion à fort pouvoir calorifère qu'il est.

Tom leva un sourcil et pouffa de rire, pendant que Bill se sentait complètement largué.

POV Bill : Jusqu'à la première piqûre, je m'étais senti respirer, palpiter, vivre dans le même milieux que les autres.

Maintenant je distingue clairement comme une clôture, un mur entre le monde et moi.

Rien ne m'apparaît plus sous le même aspect.

Ce beau soleil, ce ciel pur, cette jolie fleur, tout est pâle, blanc, terne, sans aucune saveur.

Des fans s'entassaient au portail et aux fenêtres des immeubles environnants pour essayer d'apercevoir les jumeaux.

Comme ils sentaient les fans les dévisager, Bill secoua sa crinière noire aux éclats blancs et offrit à ses fans sont meilleur profil.
Tom sourit intérieurement (extérieurement aussi^^).

Il voyait déjà les filles baver d'envie sur les épaules caramel, le regard noir sexy et le cul si bien moulé de cette gravure de mode, à savoir son frère et accessoirement amant, alors que les gars le haïraient pour la même raison !

Ils étaient là pour une séance photo banale, mais dans un lieu qui ne l'était pas vraiment.
C'était une genre de ferme en pleine ville.
Leur shooting n'était évidemment pas prévu en extérieur au milieu des poules et des lapins, mais dans le studio attenant.

Tom : Putain, regardes, y a carrément un cochon.

Bill : Mais non, c'est une cochonne, elle est rose !

Tom partit dans un grand éclat de rire.
Bill se demanda vaguement ce qu'il avait put dire d'aussi marrant.

*-*

Tom : Bon ben ça s'est bien passé non ?
D'ici demain y aura ta tête et la mienne sur la plupart des magazines...
J'espère juste qu'il vont pas trop nous retoucher...

Bill : Compte là-dessus mec !

Tom : Tu veux aller faire du shopping ? Et puis après on pourrais aller boire un truc dans un bar, ça te dis ?

Bill fit ce que Tom attendait de lui, il prit une mine réjouie et amoureuse et accepta l'invitation avec empressement.

*-*

Tom et Bill avançaient parmis les rayons du magasin Chanel et choisissaient des tenues pour Bill.

Il entendirent une jeune fille parler et se retournèrent pour écouter.
La jeune fille discutait avec une vendeuse.

La jeune fille : Ma mère me parlait tout le temps de Chanel.

Une vendeuse : Oh, il faut qu'elle vienne nous voir.

La jeune fille : Elle est... morte.

Une vendeuse : Ce n'est pas grave, nous lui feront trente pour cent.

Les jumeaux explosèrent de rire.

Pour la toute première fois de la journée, Bill se détendit.
Il se sentait bien avec son frère, et les rails de coke qu'il venait juste de se faire...

Ils achetèrent quelques tenues qu'il ne mettrait de toute façon peut-être pas et allèrent s'accouder au comptoir d'un bar.

Ils étaient bien sûr habillés de sorte qu'on ne les reconnaissent pas.

Ils écoutaient les conversations des autres, ce qui les faisaient bien marrer...

Par exemple, un frère et sa sœur...

...: T'as intérêt grave à ramener ton cul en classe aujourd'hui !

... : Oh t'inquiète pas, j'y vais en classe.

... : La cantine c'est pas la classe, Shorty .

...

Un père et sa fille...

... : Tu vas bien ? En ce moment.

... : Plutôt bien. J'crois qu'il y a quelque chose qui change et... Et j'ai eu deux crises cardiaques et j'ai dû me faire avorter parce que j'avais pris du crack pendant que j'étais enceinte. En dehors de ça tout va bien.

... : Hum Tant mieux. Tant mieux.

...

Un homme et une femme qui discutaient...

... : Putain j'étais tellement bourré hier soir que j'me rappelle même pas c'qu'on a fais... Et j'ai un de ces mal de crâne...

... : Ben c'est con parce qu'on a fais...

L'homme se pencha vers son amie et lui chuchota quelque chose dans l'oreille.

... : Ah nan, si on avaient fais ça, c'est pas à la tête que j'aurais mal !!

...

Il y avait aussi un homme accoudé au bar, en pleine conversation téléphonique, que les jumeaux écoutaient, morts de rire.

- Chérie ? Qu'est-ce qui se passe ? Comment ? Non, Sibylle, pose ce couteau. Pose-le. Sibylle, chérie, tu sais très bien que tu vas te rater et après tu auras de vilaines cicatrices sur les poignets.
C'est très vilain, les cicatrices.
Sibylle, bon sang, il est trois heures de l'après-midi, qu'est-ce qui te prend ?

Papa est occupé à se bourrer la gueule mon ange.

Allons chérie, ça, ça s'appelle du chantage, tu ne sais même pas s'il faut trancher dans le sens de la longueur ou en largeur.

N'essaie pas de me donner des cours de suicide, s'il te plaît.
Je te signale quand même que j'ai été marié à ta mère pendant dix ans.
Ok, ok, j'arrive tout de suite. C'es ça, comme ça tu pourras me tuer avant. J'arrive. A tout de suite.

Il soupira, raccrocha et regarda les twins, qui rigolaient discrètement (trop pas).

- Je vous souhaite de jamais avoir de gosses, soupira-t-il en souriant aux jumeau, puis il finit son verre et sortit.

Tom : Je crois que ça risque pas, techniquement, c'est pas possible !!

Bill : Ouais. Il avait l'air trop passionné par sa fille le gars !

Tom : Clair !! Bon, t'as faim ?

Bill : Euh...

POV Bill : NON !

Bill : Ouais!

Tom : Bon, alors je vais nous réserver une table dans un resto.

*-*

La réceptionniste : Vous êtes Tom Kaulitz ? Bien , votre table à été réservée, la meilleure bien sûr, je vous y conduit.

POV Tom : Eh voilà, c'est comme ça quand on est célèbre, on a tout réservé au mieux partout. Coooooll...

La réceptionniste (Candi) manquait de se déchirer la tronche en deux à force de risette et de leur seriner des « ok » !

Ils s'assirent et passèrent commande.

Tom pris une pizza et Bill proposa d'en prendre un peu de la sienne, il n'avait finalement pas très faim.
Tom accepta, bien sûr, sans se rendre compte que Bill n'avait pas pris de petit déjeuné, et qu'un whisky-coca ne risquait pas de le caler...

Tom : Bon, concert ce soir... J'ai trop hâte !

Bill : Ouais.

Ils mangèrent la pizza, Tom fit un peu de pied à Bill mais celui-ci fit mine de ne rien sentir, Tom compris le message et le laissa tranquille.
Après tout, il avait besoin de toute son énergie pour le concert...

*-*

Tom regarda l'écran d'ordinateur de Jim, la personne chargée de noter la liste des morceaux pour leurs concert.
Il ressentit cette sensation familière dans son estomac, ce battement d'ailes de papillon, signe qu'ils allaient bientôt monter sur scène et jouer comme des malades.

Il alla chercher Bill dans la loge, lui prit la main et ils se dirigèrent vers la scène.

Ils restèrent main dans la main tout le long du couloir. Ils ne se lâchèrent que lorsque le public fut en vue.

POV Tom : J'ai pris ma guitare et je me suis baissé pour gratter quelques notes, un peu pour vérifier que mon instrument était bien accordé, mais surtout pour oublier les messages de panique que mon système digestif envoyait à mon cerveau.

POV Bill : En tournée, on vit dans une bulle coupée du monde réel. Je vis pour les applaudissements. Monter sur scène soir après soir et entendre le rugissement de la foule...

Il émargea de cette journée avec la même impression de vide.

Il brancha le pilote automatique durant le concert, vêtue d'un jean et d'un T-shirt qu'il n'avait même pas regardé avant de les enfiler.

Il s'entendais chanter, vaguement. Il entendit les applaudissements, répondait par des sourires et des signes de tête.

Bill était submergé par l'émotion. Tom l'accompagnait aux chœurs, mêlant sa voix à la sienne.

Puis, la dernière chanson arriva, les rappels, "merci, à bientôt"...

Il sortit rapidement de la scène et s'installa dans le van en attendant les autres. Il appuya sa tête contre la vitre glacée et les regarda signer des autographes, faire des signes, sourire...
Il se fit trois rails de coke, les sniffa, sortit du véhicule et rejoignit à son tour les fans, un sourire béat aux lèvres.
Il faisait son job.

Georg : Bon, j'sort en boîte ce soir, pour changer vous voyez... vous v'nez ?

Tom : A fond !!

POV Bill : Bon ben "A fond" alors...

Bill : Moi j'vous rejoins, je vais vite chercher un truc à l'hôtel et j'arrive.

Gustav : Ok, à toute à l'heure.

Georg donna l'adresse de la boîte à Bill puis les trois garçons montèrent dans un taxi.

Bill se dirigea vers le van et demanda au chauffeur de l'amener à l'hôtel.

Il monta les marches quatre à quatre, ouvrit la porte à la volée, se dirigea vers la salle de bain et enfin, s'empara d'une seringue.
Il se fit un garrot bien séré, fit chauffer le mélange et planta la seringue dans sa veine.

Il s'injecta la totalité du produit, jeta la seringue dans la poubelle, enleva le garrot et se laissa tomber par terre.

Il était inconscient.

*-*

Tom : Bill est arrivée ?

David : Non ils sont pas là encore. Par contre y a Gustav et Georg.

Tom : Nan je parlais de Bill parce que les autres je m'en fou !

POV Tom : Putain mais qu'est-ce qu'il fout bordel ??

*-*

Bill se réveilla difficilement.

Il se releva, ses jambes le supportant à peine, se remaquilla et colla un sourire heureux sur son visage, descendis à la réception, se fit appeler un taxi et se rendit dans la boîte où on l'attendait depuis presque une heure.

*-*

Tom vit Bill apparaître au milieu de la foule.

Tom : Ben où...

Bill: Embouteillages monstre.

Tom : A une heure du mat'??

Bill : Ils faisaient des travaux, c'était le bordel, t'as finis ??

Tom : Euh... Excuse moi.
Allez, viens avec moi au bar.

Bill : Ceci, ne peut être ignoré plus longtemps.
Qu'est-ce que tu bois ?

Tom : Ça s'apelle « Sex on the beach ».

Bill : J'en veux.

Tom : Bon, je vais aller danser, tu viens??

Bill : J'te rejoins, je vais boire un coup avant.

Tom : Ok.

Au lieu d'un coup, Bill but jusqu'à ce qu'il s'écroule sur le comptoir.
La drogue et l'alcool avaient eu raison de lui...

Tom : Bill... Bill !! BILL !!

*-*

Georg : C'est bon, j'vais aller me coucher, et tu devrais en faire autant.
Il est en sécurité maintenant.
Les spasmes c'était carrément flippant quand même.

Gustav : Et quand il s'est plus arrêté de vomir aussi...

Georg : Pfff... Quelle soirée !
Allez, au dodo maintenant.

Tom : Je dois veiller à ce que Bill avale dix litres d'eau et ne s'étouffe pas avec son vomi. Donc, ce sera nuit blanche pour moi.

Georg haussa les sourcils.

Georg : Charmante perspective.

Tom : Malheureusement, je commence à avoir l'habitude. Bill ne tient vraiment pas à l'alcool...

Georg tourna les talons vers sa chambre en grommelant à voix basse « C'est sûrement pas de l'alcool qui lui fais ça... »

Tom pensa avoir mal entendu et retourna s'occuper de Bill.

Au bout de deux heures à s'occuper de lui, il s'affaissa sur le lit et s'endormit.

*-*

Bill riait comme un demeuré.

Tom alluma la lampe de chevet.

Tom : Qu'est-ce qui se passe ??? Il est 5h du mat' !!

Bill : J'ai fais popo dans mon pige-moi-ça.

Tom : PARDON ????

Bill le regarda comme s'il était complètement con et non servis en faculté mentale normale.

Il articula exagérément en roulant des yeux.

Bill : Bill... à fais... popo... dans... son... pige-moi-ça. Clair ??

Tom : C'est pas vrai je le crois pas. Tu t'es chié dessus ?????????

Bill : Voui !!! Partout !!!

Tom : Et t'es fier de toi ?

Bill : Vouuiiiiiii !!!!

Tom : Génial... T'as bu quoi hier soir pour être dans cet état ??
Quand je t'ai trouvé tu étais tellement saoul que tu ne pouvais même plus commander un verre !

Bill : Cocaïne, et après Héroïne...

Tom : PARDON ??????

Bill : Nouvel alcool, se reprit-il.

Tom : J'connais pas mais c'est un nom bizarre quand même...

Bill : Fais exprès. Vais toilette laver.

Tom : Ok, et évite la prochaine fois de trop abuser en alcool, c'est chiant à force...

Bill : Toi dodo, moi nettoie. Et toi pas t'occuper de moi.

Tom : Comme tu voudras...

Il se rallongea et se rendormit instantanément, la journée avait été particulièrement fatigante, et de toute façon, il devait sûrement faire un cauchemars...

Bill nettoya tout ce qu'il y avait à nettoyer, prit quelques cachets pour dormir et se recoucha.
Demain, il n'aurait qu'à dire en riant à Tom qu'il avait rêvé...

FIN CHAPITRE 36

 

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