CHAPITRE 38


Bill : Vous savez qui je suis ??

Vous savez qui je suis putain ??

EST-CE QUE VOUS SAVEZ QUI, QUI, QUI, MAIS QUI BORDEL, QUI JE SUIIIIIIIIIIIIS ??????

Non ??

Espèce de minable d'enfoiré de mes couilles, dis-moi, tu sers à quoi si tu sais pas qui je suis ??

Hein ??
Hein ??
HEIN ????????

A quoi sa sert d'avoir un physio, hein ? Phy-sio !!! Qu'est-ce que sa veut dire à ton avis de merde hein ??

C'est du grec, connard, et littéralement ça veut dire un mec qui sait qui je suis enculé de ta race !!!

Parce que je SUIS !!!!

Je suis, putain de merde !!!!

Je suis une star.

Et tout le monde me regarde quand je marche dans la rue, bâtard.

Et toi tu me demande si j'ai une invitation ??? Une invitation ????? UNE INVITATION ?????? PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ESPECE D'ENFOIRE, UNE INVITATION ??????????

Mais tu sais combien j'en reçois, des INVITATIONS, tu crois peut-être que je les OUVRE, tu crois peut-être que j'ai QUE ÇA A FROUTRE ?????

Tu crois que j'ai besoin d'une INVITATION pour aller quelque part ? Elle est sur ma gueule, mon INVITATION !!!!

T'allumes ta télé ? Tu lis les journaux, bouffon ? Est-ce que tu sais LIRE ???? Tu écoutes la radio ??? Tu vas au cinéma ??? Tu sors de chez toi petit enculé de tafiole, salaud de tas de merde ???

Parce que c'est pas possible, tu m'entends, CE N'EST PAS POSSIBLE DE VIVRE SUR CETTE FOUTUE PLANETE DE MERDE AU VINGT ET UNIEME SIECLE ET DE PAS SAVOIR QUI JE SUIS PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

_ Bill !!

POV Bill : David, avec toute l'équipe, qui viens à mon secours. J'ai cru que j'allais le buter ce connard de mes deux d'enculé de sa mère la pute, putain !

David détacha le cordon de l'entrée et lui prit la main pour l'emmener de l'autre côté. Il foudroya du regard le videur.

David : Putain vous l'avez pas re-con-nu ???

Le mec bafouilla.

David haussa les épaules en secouant la tête.

Bill : La prochaine fois je vous tue.

POV Bill : Je suis sérieux. Enfin je crois. Je sais plus de toute façon et je m'en fous. Un ange passe, j'ai les yeux fixes plongés droit devant, vers l'inconnu, dans mon monde, ralenti cent image secondes pour rejeter mes cheveux en arrière, puis démarre à grand coup de talons.
Mes santiags claquent sur le tapis rouge.

Je sens derrière moi toutes ces paires d'yeux tétanisés par le scandale, qui me dévisagent, qui me transpercent le dos.

Justement, entre mes omoplates, mon débardeur est imprimé « Fuck You ».

La routine.

David : Désolé Bill, je croyais que tu dormais, je les aient pas prévenus.

Bill : C'est pas grave, le tout c'est qu'on soit rentrés. Où est Tom ??

David : Il est avec les gars.

Bill : Bon, j'te laisse, faut que j'aille voir un pote.

POV Bill : Mais si j'étais pas venu, hein ??

Si j'avais laissé Tom tout seul, ici ?

Pas que je flippe le moins du monde qu'il se lève une minette : il est fou de moi le pauvre.
Non, je ne veux pas de rumeurs, c'est tout : qu'on raconte partout qu'on s'est engueulés, séparés, où tout simplement qu'il me laisse à l'hôtel pour courir les filles, et passer pour un con : non merci !
Aucune envie de tomber sur un magazine bidon la semaine prochaine, sous-entendant que j'ai fait une tentative de suicide, ou que je suis en taule ou en désintoxe voire enceinte mais que la super star Tom Kaulitz, malgré la mauvaise posture de son compagnon le chanteur Bill Kaulitz, ne s'est pas désisté pour autant de son rôle mondain, et est apparu souriant, bien que célibataire à la soirée lancement de...

Bill : On lance quoi ce soir déjà ?

_ Le dernier Samsung.

POV Bill :... du dernier Samsung où il a été aperçu, devisant agréablement avec Kate Moss, ou je ne sais quelle princesse italienne ou machin là, qui fais la pub pour Guess.

... Mais putain qu'est ce que je raconte ?????? Notre relation est ABSOLUMENT pas CONNUE mais SECRETE, je suis ABSOLUMENT pas une NANA, je peux donc PAS être ENCEINTE !!!!!

Je délire, je délire, je déliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire...

Je prends la fiole de coke dans ma poche arrière gauche, ah ben non, droite, non non, gauche en fait et je renifle au moins à trois reprises discrètement parce que je vois se dessiner à l'horizon le bataillon grouillant des casse-couilles de leur mère la pute d'enculés de leur race de photographe, et je sais que dans moins de dix secondes, il va falloir sourire, et rien qu'à cette idée, je renifle encore et encore jusqu'à vider ce qui reste.

Les photographes s'agglutinèrent devant lui. Ils sortirent tous leur appareil photo et commencèrent à le mitrailler.
Il aurait bien aimé leur dire de se mettre leurs putain de flashes dans le cul.

_ S'il vous plaît Bill !!

_ Bill, par ici s'il vous plaît !!

_ Biiiiill !!! Par ici !!

_ Bill à gauche s'il vous plaît !!

POV Bill : Il me plait pas à moi bordel de vous faire risette !!! Allez vous faire mettre, parce que personne d'autre ne le fera !!

Enfin, ils le lâchèrent pour la toute nouvelle Miss Allemagne.

Il descendit les escaliers et la foule était aussi dense en terrain neutre qu'au bar et au buffet.

POV Bill : Ce qui signifie qu'il y pas que des nazes ce soir et aussi que la distribution de portable n'a pas encore eu lieu.

C'est hallucinant la vitesse à laquelle un endroit se vide quand les cadeaux on été distribués : 23h48, six cent quatre-vingt-sept personnes, 23h49, distribution de téléphones, de montres, de scooters, de félins apprivoisés, de n'importe quoi, 23h51, plus que quarante-deux personnes, minuit, fin de l'open bar, 00h02, désertion totale de l'endroit, 00h10, arrivée des plus nazes d'entre les nazes, les raclures qui n'ont pas été invités au dîner et qui se pressent à la soirée dès que ce n'est plus privé.

Fuir à tout prix.

D'une manière générale, fuir tout ce qui n'est pas privé.

Tom s'avança vers Bill :

Tom : Hey !! Je croyais que tu te reposais ce soir !!

Bill : Ben non. J'suis venu.

Tom : C'est cool, en plus y a du beau monde ce soir...

POV Bill : Pendant que Tom refuse de se faire interviewer par je ne sais quelle chaîne du câble, je constate avec soulagement qu'il y a pas mal d'Allemands, donc des gens avec qui discuter.
C'est chiant quand y a que des Americains ou des Français et que je comprends rien.

Y a Joey Starr sans Béatrice Dalle, ou bien est-ce Béatrice Dalle sans Joey Starr, je n'y vois pas à trois mètre à cause de la putain de drogue de sa mère que je viens de m'enfiler.

Il prenait un air réjoui dès qu'il croisait quelqu'un.
Il regardait Tom, un verre de champagne dans une main, une pouf dans l'autre.
Son sourire irradiait, et, dans son sillage, toute une bande d'admiratrices le bouffaient des yeux.
Pétasses.

POV Bill : Tom reviens vers moi, il sourit, il est craquant, et c'est EVIDEMMENT ce moment que choisi Dannii Minogue pour venir trémousser son cul liposucé de notre côté, elle dit bonjour à Tom en minaudant et j'ai envi de leur coller une baffe à tous les deux quand Tom la complimente sur sa coupe de cheveux, une espèce de frange horrible qui lui descend jusqu'à la lèvre supérieure.

« Tu sais », lui dit-elle, cette pute tellement conne, « les cheveux d'une femme sont un peu la mémoire de ce qu'elle a vécu ».

Puis elle s'éclipse parler Botox et bistouri avec un vieil Anglais lifté, qui a, je crois, quelque chose à voir avec le rock des années 70, pendant que Tom et moi on se regarde genre « Putain mais qu'elle est conne ! ».

Il entendait des bribes de conversation qu'il n'écoutait pas, de toute façon toujours les même...

... : Oh non ! Ils ont pris des photos de toi habillé comme ça !

... : Oui. Enfin, "déshabillé", comme ça.

POV Bill : Je renverse ma vodka sur Dannii Minogue en simulant la confusion, faisant rire Tom, c'est cool.

Je vide deux coupes de champagne et fouille dans mon sac où je retrouve des cachets de je ne sais pas trop quoi que j'avale discrètement et je me calme, je suis obligé de me calmer parce que TOUT le MONDE me regarde.

Ça y est, tout le monde déballe son portable, on vas enfin pouvoir se casser, Joey Starr, ou est-ce Béatrice Dalle ? tape sur Britney Spears qui s'agrippe désespérément au diadème Harry Winston de Mouna Ayoub, en fait, elle à très envie des diamants de Mouna Ayoub, ce qui indigne le PDG coréen de Samsung qui lui-même à très envie de Mouna Ayoub, Tom refuse une interview avec Viva, Colin Farrell se barre avec machin là, qui fais la pub pour Guess, Victoria Beckham valse au bras d'un cosaque mais s'imagine peut-être qu'elle danse la gigue avec un Ecossais snob, Tom refuse une interview pour la BBC, un lofteur Français se suicide dans un coin, et tout le monde s'en fout, Tom refuse une interview à un type qui lui demandait une cigarette, Jude Law envoie des textos à Nicole Kidman, Miss Allemagne fais bouffer son chapeau à Madame de Fontenay, puis arrache son écharpe débile et la déchire avec les dents et lui fais bouffer aussi, de même que sa robe tarte, qu'elle a enlevée en dévoilant une combinaison vinyle rouge à l'effigie du lapin Playboy, les gardes du corps des uns et des autres interviennent, et cette soirée n'est plus qu'un immense mêlée.

Tom me prend par la main et nous nous échappons, croisant au passage une pute faisant une pipe à George Clooney.

Dans la réalité, peut-être un quart de ce que voyait Bill se passait réellement...

Tom : Bon, on rentre, j'en ait marre de cette fête nulle, on aura qua dire que t'as fais un malaise ou je sais pas, on verra mais là, ça devient chiant à mourir.

POV Bill : Je le fais tout de suite le malaise si tu veux, ça va pas du tout là...

Ils entrèrent dans l'hôtel, Tom récupéra la clé de leur chambre et ils montèrent dans l'ascenseur.

Tom colla Bill contre le mur du couloir, dans le genre « je te plaque contre tous les murs de l'hôtel avec fougue, on à déjà à moitié finis de faire l'amour avant même d'être arrivé au bon étage, j'ai du mal à ouvrir la porte, forcément, tu me fais une fellation, je suis distrait, je fais sauter tous les boutons de ta chemise, on s'en fous, t'en a à peu près deux mille, les fringues en boule par terre comme un jeux de piste jusqu'au lit et on fais l'amour toute la nuit... ».

Malheureusement pour les fantasmes de Tom, Bill sentit soudain ses jambes fléchir et il tomba lourdement sur le sol, inconscient.

Tom, inquiet porta son corps tout amaigris jusqu'au lit, le déshabilla et le borda, lui passa de l'eau sur le visage.

Bill ouvrit les yeux d'un coup, réveillé dans un cauchemars. Tom était au dessus de lui, il caressait ses joues.

Tom : Eh ben ! Tu m'as fais peur tu sais!! Ça va ?

Bill : Ouais... J'ai trop bu c'est tout. Excuse-moi.

Tom : C'est rien... Allez dors maintenant, ça ira mieux demain.

Bien sûr, Bill savait qu'il ne pourrait pas dormir, mais il fit semblant, pour faire plaisir à son frère.

Il avait rendez-vous avec son dealeur vers 2h du mat' et un pote devait le rejoindre avant, il avait intérêt que Tom ne se réveille pas...

Il le regarda dormir comme chaque nuit jusqu'à ce que quelqu'un frappe à la porte.

Bill : Ouais, entre.

_ Salut.

Bill : Il va pas tarder, assied-toi.

*-*

POV Bill : Mon dealeur vient d'entrer dans ma chambre. Il est 2h30 du mat'. Avec moi, y a un pote, Mirko je crois, défoncé, j'lai invité à partager un peu de coke avec moi. J'lai rencontré dans une soirée, il m'a passé de l'héroïne, depuis, c'est mon pote.

Mirko paya le dealer et celui-ci sortit aussi discrètement qu'il était entré.

Bill : File-moi deux grammes.

Mirko : Hey, tu payes !!

Bill : JE PAYE ???? JE PAYE ??? Tu m'as bien regardé là ??? J e suis BILL KAULITZ, et tu voudrais que JE PAYE ???

Bill se saisis du sachet de coke que Mirko tenait dans sa main.

Bill : J'te payerais demain. J'ai pas pensé à prendre de fric, d'habitude je PAYE pas.

Mirko : Demain c'est ça ouais... Donne mon fric !!

Bill : Demain.

Mirko sortit de sa poche une rame à feu et menaça Bill.

Bill : Chéri, calme-toi, la violence n'a jamais été une solution pour qui que ce soit. Trop de violence conduit en général à des actes irréversibles et qu'on passe ensuite une vie à regretter.
Alors pose ce revolver et discutons calmement comme deux ex-civilisés.

Mirko : Je suis pas content euh... Je veux mon argeeeeent...

Il se mit à hurler avant de tirer dans le miroir au dessus de la commode.

Bill : Mirko, chéri, ce miroir ne m'appartenait pas, il appartenait à l'hôtel Ritz. Je me fous donc totalement qu'il soit en mille morceaux, ce que tu viens de faire lèse un hôtel innocent qui ne t'avait rien fait, c'est vilain et donc un acte gratuit et mesquin et pour t'éviter d'autres actes gratuits et mesquins, je te conseille de pose cette arme.

Mirko : Ouiiiiii, pardooooon... Je voulais paaaas...

Bill : Tiens, prend un rail, ça ira mieux après...

Ils finirent à eux seuls le sachet de cocaïne censée leur suffirent pour une semaine et tout fut vite pardonné et oublié.

Malgré le coup de feu, Tom qui étais dans la pièce d'a côtés ne se réveilla pas.

POV Bill : En ce moment même, les TOC de mon ami Mirko se traduisent plutôt par une volonté nette de dégrader à coup de poing non-seulement la porte de ma chambre, mais aussi ma tranquillité d'esprit, et par extension, mon état mental, le mot clef étant ces jours-ci : parano, parano, parano, je lui fous mon poing dans la gueule et l'envoie faire sa crise le plus loin possible de moi, ce qu'il fais en vitesse.

Puis, avisant la cacophonie qui filtre à travers la porte d'en face, je pense coalition, coalition, coalition, alors je frappe, je sonne, je hurle et une brune pas mal avec une oreillette, m'ouvre la porte et se décompose en me voyant.

Bill : J'aimerais dormir cette nuit pour une fois, alors vous serez gentille d'arrêter cette musique de sauvages.

_ C'est Mozart, connard.

POV Bill : Elle me claque la porte au nez.

Bill : On n'écoute pas Mozart à fond comme un vieux tube d'NTM dans une M3 rouge avec un aileron un samedi soirs sur les Champs.

POV Bill : Silence. Porte close.

Bill : C'est pas une auberge de jeunesse ici.

POV Bill : Porte close.

Bill : Tu crois que t'as un look d'enfer avec ton oreillette ?

POV Bill : Porte close, je commence à avoir l'air con.

Un garçon passe avec un chariot plutôt chargé compte tenu de l'heure et de la capacité des chambres de cet étage.

Il l'interrogea du regard.

_ Y a une partouze au troisième.

Bill : Ah, dis-je, mort de jalousie, parce que moi aussi j'aimerais bien m'éclater un peu, et bien les pratiques abjectes des autres clients ne m'intéressent pas, en revanche, faites quelque chose pour moi, foutez dehors les occupants de cette chambre-ci.

_ ... ?

Bill : Ils sont... euh... mal élevés.

_ Mais, Mr Kaulitz, il n'y a personne dans cette chambre.

Bill : Comment ? Ce n'est pas du Cristal Rosé ?

POV Bill : Je fais diversion et parle de la bouteille sur le chariot, destiné aux échangistes, c'est du Cristal tout court.


_ Non Mr Kaulitz.

Bill : Et qu'est ce qu'ils bouffent avec ça ? Des menus enfants, hein, steak haché purée ?

_ Hum hum.

Bill : Bref... euh... foutez-moi ces gens dehors et on en reste là.

_ Parce que... vous les soupçonnez d'avoir commandé des menus enfants ?

Bill : Mais pas les partouzeurs, eux là !!! Vous n'entendez pas la musique, c'est inadmissible, il est 3h du matin !!!

Il donna des coups de pieds dans la porte.

_ Quelle musique ?

Bill : Mais Mozart enfin !!!

POV Bill : Il me regarde comme si j'étais fou, et je réalise qu'il règne le plus absolu silence.

_ Il n'y a personne dans cette chambre. Bonne nuit Mr Kaulitz.

POV Bill : Il disparaît avec son chariot, et je suis presque sûr que lui non plus n'existe pas, finalement.
Pendant que je regagne mon lit, enfin, ce qui me semble être mon lit... je réalise que je suis peut-être devenu complètement dingue, entre la drogue, le succès, la drogue, Tom, les fans, la drogue, la solitude, tout ce bordel, c'est triste, 17 ans à peine et déjà taré... je m'étonne juste d'avoir attendu tout ce temps avant de quitter ce vilain monde réel où les gens sont laids et méchants pour un paradis peuplé d'amis imaginaires. Donc, me voilà schizo, qu'y puis-je ?

La suite est obscure et silencieuse, Tom dort, et je le regarde dormir, comme toutes les nuits.

Je m'allonge à côté de lui, et je ferme les yeux, sachant très bien que je ne dormirai pas.

Je ne dors plus depuis le début des prises de coke et d'héroïne et autre conneries en masse.

Je redoute la nuit comme une vérité qui fais mal. Il n'y a pas d'alternance de joie et de peine, il n'y a que de la peine, et la joie est simple état de grâce.

Toute la journée je me défonce à la coke où à l'héro, ou d'ailleurs à n'importe quoi, le monde, les fans, les apparences, comme autant de morphine qui calment la douleur, mais pas la maladie, puis les effets se dissipent, c'est la nuit, je ne dors pas et j'ai maaaaaal...

Je regarde le ciel.
De toute façon, quelle est l'utilité de l'étoile ? On se le demande. Vous croyez qu'elle servirait à prédire l'avenir ? Que nenni. Tout ce qu'elle sait faire, c'est le goret pendu.

Style loupiote en fin de piles.
...

Et le goret pendu n'est pas à proprement parler une profession. Je me goure ou je me goure ?

...

Force m'est de constater que j'ai toujours le nerf en pelote.

Il s'affala sur son lit comme s'il n'avait plus un seul os dans le corps.

Il s'étendit sur le matelas.
Son corps épuisé était affaibli, ramolli. Ça faisait du bien de s'allonger.

Il avala quelques cachet pour dormir, et sont corps s'affaissa sur le lit, endormit.

FIN CHAPITRE 38

 

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