Chapitre * 20 -
Est-ce que l'excercice est vraiment la solution ?
Bill gémit et s'agrippa à Tom comme si sa vie en dépendait, alors que celui-ci allait et venait fermement à l'intérieur de lui. Il rejeta sa tête en arrière et ses yeux se fermèrent à la sensation des baisers humides déposés contre sa gorge et contre ses clavicules alors qu'il chevauchait son jumeau, désespéré d'alimenter la chaleur dans son aine. Il pouvait le sentir, si proche maintenant. Bill regarda le visage rougi de Tom, les yeux fermés et la bouche ouverte, semblable à lorsqu'il se perdait en jouant de la guitare.
Les mains de Tom saisirent les hanches de Bill douloureusement mais ça n'avait pas vraiment d'importance. Il accueillait les marques que son amant lui donnait ; elles montraient qu'il était à lui, juste tout comme il l'était, sans aucun doute. Son jumeau poussa vers le haut et arracha un autre gémissement de la gorge de Bill qui frissonna. "Mon Dieu Bill..." Haleta Tom alors qu'il commençait à frissonner.
"Attends-moi." Implora Bill en poussant ses cheveux de son visage en sueur et en empoignant son entrejambe. Son corps se raidit et il pouvait sentir-
Bill s'assit en haletant et regarda autour de lui dans la pièce sombre. Pendant un bref moment, il n'arriva pas à se souvenir de l'endroit où il se trouvait jusqu'à ce qu'il voit le poster de Nena éclairé par la lumière éblouissante d'une voiture qui passait. Il était chez lui, dans son lit, avec les épaules en sueur et ses cheveux collés contre son cou. Il les repoussa et essaya de respirer normalement, mais son sang battait au souvenir du rêve, alors qu'il commençait rapidement à s'effacer.
Il gémit en se retournant et se rendit compte que Tom était retourné dans sa chambre. S'il était resté ici, il ne se serait pas réellement soucié de savoir si leurs parents pouvaient rentrer sans prévenir. Bill gémit silencieusement et juste au moment où il allait se finir, quelqu'un frappa doucement à la porte. C'était le bruit qui l'avait réveillé de son rêve particulièrement délicieux.
Ce n'était pas Tom car il serait juste entré sans demander. Cela devait donc être un de leurs parents. Bill soupira et effaça un peu de sueur de son visage puis se leva hors du lit. Il se saisit d'un tee-shirt qu'il avait jeté là un peu plus tôt et le mit avant d'aller ouvrir la porte juste assez pour voir. C'était Simone, et elle semblait remarquablement réveillée. "Ouais." Grinça-t-il en supprimant un bâillement.
"Tu es réveillé maintenant ? Ca fait quelques minutes que je frappe." Dit-elle vivement en lui donnant un sac en plastique. "J'ai oublié de te le donner hier soir, si j'y avais pensé, tu serais déjà habillé et prêt à partir."
"Attends, quoi ?" Bill secoua la tête pour chasser sa somnolence, ouvrit la porte en grand et prit le sac. Il l'ouvrit et jeta un coup d'œil en fronçant les sourcils à sa mère. "Prêt pour quoi ?"
"La promenade ! Souviens-toi quand nous en parlions au dîner et que je disais que nous allions commencer à aller faire une promenade le matin ?" Bill secoua lentement la tête. "Et bien, c'est ce que nous avons dit, et j'ai aussi dit que le seul moment où je pouvais le faire était avant que j'aille travailler, donc nous devons commencer." Elle lui fit signe de se dépêcher.
Bill était littéralement sous le choc. Il ne pouvait pas croire que c'était réel et aurait pu en rire, mais il vit le regard de sa mère. "Maman, tu n'es pas sérieuse ?!" Siffla-t-il. "Putain, il est cinq heures du matin !"
"Premièrement, je suis très sérieuse, deuxièmement, fais attention à ton langage. Si on y va maintenant, personne n'est encore réveillé et tu pourras marcher sans que les gens ne te regardent. Et puis le soleil n'est pas encore levé et la température sera bien meilleure qu'à n'importe quel autre moment de la journée. Va t'habiller." Simone le laissa alors que Bill se tenait debout, la mâchoire tombante.
~*~*~*~
C'était irréel. C'était la seule chose à laquelle il pouvait penser sans s'énerver. Bill alluma son iPod pour noyer le son de la voix de sa mère et continua à la suivre à contrecœur à travers le voisinage. Le ciel s'était éclairci, prenant une teinte marine de couleurs pêche et rosées et il se demanda juste si faire un croche-pied à sa mère, au milieu de leur joyeuse randonnée, ferait de lui une mauvaise personne. Si c'était ce à quoi il ressemblait lorsqu'il pensait à ce qui pouvait arriver, alors il allait faire vœu de silence à partir de maintenant.
Bill jura qu'il n'avait pas repris sa respiration depuis qu'ils avaient quitté la maison presque cinquante minutes auparavant. Simone regarderait vers lui et il inclinerait la tête et elle regarderait vers l'avant et continuerait de parler, tout ça pendant que Bill ressassait les pires pensées imaginables qu'un fils puisse avoir vis-à-vis de sa mère. Puis la litanie de blasphèmes se tut dans sa tête et il continua juste à suivre sa mère jusqu'à ce qu'il recommence à reconnaître les maisons, puis ils retournèrent dans leur rue.
Il fronça les sourcils et rentra presque dans Simone, puis retira à contrecœur une oreillette tandis qu'il s'empêchait de lui jeter un regard mauvais. "Ouais ?" Demanda-t-il d'un ton maussade.
"Tu ne m'a pas écouté, n'est-ce pas ?" L'accusa-t-elle.
"Non." Il secoua la tête honnêtement. "J'étais en train de penser que tu devais être cinglée pour me réveiller aussi tôt pour une petite promenade."
"Cette petite promenade comme tu l'appelles, est pour ta santé et la santé du bébé. Il a été prouvé que l'exercice aide avec les sautes d'humeur, et à réguler la glycémie dans le sang et garde-" Simone resta bouche bée quand Bill remit son écouteur en place d'une manière significative en se dirigeant vers la maison.
Elle inspira profondément et suivit, mais n'essaya pas de reparler à son fils jusqu'à ce qu'ils grimpent les escaliers menant au porche. "Tu me remerciera pour ça." Elle saisit son bras et le tira à elle. "Peut-être pas maintenant, mais tu le feras, plus tard."
"C'est beau de rêver." Bill retira son bras de sa poigne et éteignit son iPod. Le soleil se montrait tout juste mais il pouvait sentir la sueur couler le long de son dos et il était irrité et puis son estomac semblait serré. Il gargouilla. Bill le regarda et inclina la tête. "Ouais, je sais, on a faim."
Il entra dans la cuisine et juste au moment où il ouvrait le frigidaire quelqu'un tapota son épaule. Bill se retourna et essaya de ne pas jeter un regard mauvais vers Simone. "Oui ?" Demanda-t-il, irrité.
"Tiens, prend ça." Elle lui remit une pilule et un verre d'eau.
"Qu'est ce que c'est ?"
"Vitamine prénatale, crois-moi tu en as besoin." Simone posa la pilule dans sa main, lui donna l'eau et ne bougea pas avant qu'il l'ait avalé. "Bien. Je vais m'assurer que toi et le bébé puissiez aller aussi bien que possible." Promit-elle en récupérant le verre et en regardant la pendule sur le mur. "Je dois me préparer, mais assure toi de boire un peu plus d'eau, d'accord ?"
Bill ne répondit pas alors que sa mère bondissait pratiquement hors de la pièce. Qui au monde pouvait être joyeux après avoir été tiré du lit pour faire une putain de marche ? La colère de Bill augmenta et il regarda la pendule à son tour ; il n'était même pas encore sept heures du matin. Avec un grondement, il claqua la porte du frigidaire et ouvrit le congélateur. La seule chose qui allait bien ce matin était le paquet de gaufres calé dans un coin et il prit un moment pour apprécier l'air glacial qui refroidissait sa peau brûlante avant d'attraper le paquet.
La boîte était bien trop légère pour qu'il y ait quoi que ce soit dedans.
Bill inspira profondément et regarda à l'intérieur. Avec horreur, il constata qu'elle était vide ; juste une boîte cartonnée avec quelques cristaux de glace dans les coins. Il chiffonna doucement la boîte et la jeta à la poubelle, pleinement conscient qu'il avait en fait complètement loupé sa cible et qu'elle était tombé au sol. Très bien, puisqu'il ne pouvait pas être normal et avoir des gaufres au petit-déjeuner alors il allait avoir la deuxième des meilleures choses ; des cornflakes.
Il ouvrit le placard et sourit en voyant la boîte tant attendue. Ne souhaitant pas se faire prendre à nouveau, Bill la souleva prudemment et constata une résistance. La boîte était pratiquement pleine. Il attrapa un bol et une cuillère et en versa une lampée avec impatience. Il le regarda encore et partit chercher un plus grand bol et déposa le plus petit dedans, puis continua à verser plus de céréales. Voilà. Quelle jolie vue il avait là.
Bill gémit alors que la forte envie d'aller faire pipi se faisait sentir et il courut pour se soulager, rêvant tout du long du petit-déjeuner qui allait venir. Le bébé était d'accord et il se retrouva bourdonnant d'excitation. Il se força à ne pas sauter partout pendant qu'il se lavait les mains et enfin il put retourner vers la chose la plus importante en cet instant. La bouffe.
Il retourna dans la cuisine et envoya un baiser vers le bol puis ouvrit le frigidaire.
~*~*~*~
Gordon entra dans la cuisine et s'arrêta brusquement. Son fils était devant le frigidaire et avait réussit à en tirer presque tout dehors, plaçant ses trouvailles sur la table. Il s'approcha et put attraper quelques fragments de murmures contrariés et ce qui ressemblait à des larmes... "Bill ? Tu vas bien ?"
L'adolescent aux cheveux noirs regarda par-dessus la porte avec un visage larmoyant et secoua la tête. Il se leva, claqua la porte et Gordon regarda la tasse qu'il avait dans la main avec confusion. "Il n'y a pas de lait ni de gaufres et pas de café !" Gémit-il.
Gordon ne crut pas sage de dire à Bill que Simone avait caché le café. Elle avait peur qu'il en boive lorsqu'elle n'était pas là pour le surveiller. Le pauvre garçon avait l'air perdu et avait le visage complètement rouge. Il soupira et prit doucement la tasse à café de sa main. "Ca va aller Bill, je te le promets." Dit-il doucement en le conduisant vers une chaise.
Bill secoua la tête et essaya de reprendre le contrôle de ses émotions. "Je voulais juste quelque chose à manger ! Il n'y a rien ici !" Gémit-il en se mouvant vers la nourriture sur la table. Gordon regarda le tout et se retourna vers Bill.
"Nous n'avons pas eu l'occasion de nous réapprovisionner avant que Tom et toi ne rentriez à la maison. Je suis désolé ; on le fera plus tard aujourd'hui, quand on sortira du travail. En attendant, ta mère t'as choisit ça pour le petit-déjeuner." Gordon attrapa une barquette de fruits coupés.
"Une salade de fruits ?" Demanda Bill avec mépris.
"Une salade de fruits. Bien sûr, ce ne sont pas des gaufres et ça ne ressemble en rien des cornflakes mais c'est bon et il n'y a pas de pommes dedans. Tu vois, problème résolu." Dit-il doucement.
"Non, pas résolu. Ta femme m'a réveillé en pleine nuit pour une stupide promenade." Bougonna Bill, toujours en colère. Il grimaça alors qu'une migraine se faisait connaître juste derrière son oreille et il s'appuya en avant en gémissant. Soudainement, il sentit quelque chose de bon et de frais pressé contre son bras et il leva les yeux pour voir un verre d'eau avec deux ou trois glaçons flottant dedans.
"Calme toi et bois ça. Tu ne peux pas te laisser te déshydrater et si je te connais bien, et c'est le cas, tu n'as rien bu avant de sortir." Gordon regarda son fils boire comme s'il était assoiffé.
"Wow." Dit Bill d'une voix haletante. "Je ne savais pas que j'avais soif."
"C'est de la déshydratation dans ton cas. Lorsqu'il est trop tard, ton corps ne se préoccupe même plus de l'eau. Finis ça avant d'essayer de boire quoique ce soit. Ton mal de tête va s'en aller." Gordon regardait sa cravate et finit de la nouer en un nœud de cravate Windsor. "Ca va mieux ?" Demanda-t-il.
"Ouais, beaucoup mieux. J'ai cru que j'allais devenir dingue." Admit Bill. "Mais je suis toujours en colère après elle."
"Je crois qu'elle reste ta mère même si tu es en colère après elle."
"Peu importe."
"Elle veut juste t'aider tu sais." Gordon haussa les épaules. "Elle veut que toi et le bébé soyez en bonne santé. Essaie juste, et après on verra bien comment ça va. Je pense que tu peux te réveiller un peu plus tôt pendant quelques jours cette semaine pour mon petit-fils, pas vrai ?" Bill le regarda par-dessus son verre et ne dit rien. "Ouais...ben, j'y vais." Dit-il à la hâte en quittant la cuisine.
Bill regarda fixement la salade de fruits et leva les yeux au ciel. Le monde entier était contre lui. Ce n'était pas des gaufres trempées dans du beurre avec un filet de sucre en poudre ; c'était une vieille salade de fruits miteuse. Normalement il n'avait rien contre les salades de fruits, mais cette fois-ci, c'était un affront à sa nature même. Il regarda la barquette et leva à nouveau les yeux au ciel. "Je vais vous goûter à contrecœur." Dit-il de façon très maniérée. C'était juste là, d'un air suffisant, alors il se leva et se débarrassa des céréales dans le lavabo avant de saisir sa cuillère.
Il ouvrit la barquette et coinça méchamment la cuillère dedans puis se servit un peu avant de faire claquer le couvercle de la barquette en la fermant. Bill coinça la cuillère dans sa bouche et s'arrêta. C'était assez bon en fait. Il ramassa un peu de fruit et essaya à nouveau. En fait c'était assez bon et il rouvrit la barquette pour déposer tout son contenu dans son bol. Bill mangea le plat rafraîchissant, avec contentement et le bébé devait certainement être d'accord avec lui, car il cogna contre la paroi de son ventre ce qu'il n'aurait probablement jamais fait pour les gaufres. Il n'avait d'ailleurs aucunement prévu de parler de tout ça à sa mère.
Dix minutes après, Bill avait englouti toute la salade de fruits et caressait son ventre doucement. Il arrêta et posa sa main sur son ventre en imaginant comment le bébé pouvait se sentir bien et heureux et lorsqu'il sentit que ça s'agitait encore peu à l'intérieur, il ne pouvait pas s'empêcher de sourire. Un bâillement sorti de nulle part menaçait de lui casser la mâchoire et Bill regarda par la fenêtre. La lueur du soleil se voyait à peine et il n'avait certainement pas l'intention d'observer le lever du soleil.
Il parcourut la cuisine en désordre qui venait de subir sa dernière colère et décida qu'il s'en occuperait après qu'il se soit réveillé. Il quitta la cuisine et se dirigea vers l'escalier. Bill était presque certain d'avoir entendu sa mère l'appeler, mais il n'était pas d'humeur pour retourner en bas et lui parler. Elle souhaitait probablement juste qu'il range son désordre.
Bill ouvrit sa porte et regarda avec regret son lit, et s'arrêta. Il savait que s'il se couchait maintenant il serait collant et irrité quand il se réveillait. Prendre une douche maintenant lui épargnerait cette irritation. Devant l'inévitable, Bill sauta dans la douche et laisser l'eau emporter l'odeur de la nature et la sueur. Il s'était presque endormi sous cette douche relaxante. Ça signifiait aussi que dès que sa tête toucherait l'oreiller, il s'endormirait.
Mauvais.
Bill remua et se retourna jusqu'à ce que finalement il renonce. Le soleil était levé maintenant et tandis qu'il pouvait sentir la fatigue dans son corps, son cerveau lui ne voulait plus s'arrêter. Excellent, s'il devait être réveillé alors Tom aussi. Il quitta sa chambre et ouvrit la porte de son jumeau juste en une petite fente pour voir à l'intérieur. C'était presque tout noir et il faisait frais, plus frais que dans la chambre de Bill mais normal vu que la chambre du chanteur était orienté sur la rue et à l'est.
Il se glissa à l'intérieur et referma la porte derrière lui essayant de s'adapter au manque de lumière. Une fois qu'il put discerner les piles de vêtements et les valises qui devaient toujours encore être ouvertes, Bill franchit le désordre et s'approcha tout près du lit de Tom. L'adolescent aux dreadlocks était sur le dos et dormait profondément une main au-dessus de sa tête posée sur l'oreiller et l'autre sur le côté.
Bill aimait observer Tom dans son sommeil ; c'est pendant des moments comme celui-là que Bill estimait vraiment que Tom lui appartenait. Personne ne voyait jamais cette part de lui, ce visage endormi ; non pas même les groupies car en réalité il n'avait jamais couché avec l'une d'entre elle. Ce n'était pas grand-chose mais c'était tout pour Bill et son cœur se réchauffa à cette pensée. Il se rapprocha encore plus près et admira les lignes dessinées sur la poitrine de Tom et comment cette dernière montait et retombait doucement.
Il ne portait rien à part un simple boxer et la vue était exaltante plus que l'amour que lui portait Bill. Il se mordit la lèvre et dirigea sa main le long du muscle de la cuisse de Tom observant sa réaction. Rien. Bill sourit et laissa son doigt errer jusqu'à la jointure entre la hanche de Tom et son aine et appuya doucement. Tom bougea son genou, mais ne se réveilla pas.
Ce n'était pas une défaite totale ; Bill sourit quand il vit son frère se durcir un peu. Il sourit de plus belle et caressa l'érection débutante jusqu'à ce que Tom libère un gémissement voilé. Il était proche de se réveiller, mais pas encore tout à fait. Bill se sentit bouillir de l'intérieur et plus qu'un peu excité. Il se leva et grimpa sur le lit entre les jambes étendues de son jumeau. Il se pencha en avant et enfouit son nez dans le périnée de Tom, fermant ses yeux en sentant l'odeur unique de son frère. Bill se saisit doucement de la ceinture du sous-vêtement de Tom et avec facilité le retira vers le bas ; il sourit en voyant le membre de son jumeau et sans plus de cérémonie le prit promptement en bouche.
Tom haleta et ouvrit les yeux à la succion humide autour de son sexe, involontairement ses hanches bougèrent et il pouvait sentir les lèvres de Bill autour de la base de son sexe. Il gémit tout bas dans un raclement de gorge et poussa sa tête contre son oreiller à la sensation étonnante. "Oh bon Dieu Bill … merde …" Il gémit plus fort quand il sentit la pression la petite bille du piercing à la langue du chanteur sur le dessous de son sexe.
Bill sentait que le sexe de Tom durcissait encore plus à l'intérieur de sa bouche et il ronronna d'appréciation. Il lécha malicieusement vers le haut la peau chaude et pinça doucement la fente qui commençait à dégouliner de pré-sperme. Tom se tordait en-dessous de lui comme un homme possédé et Bill essuya d'un revers de main sa bouche et siffla. "Berk, Tomi." Il réussit à se dégager avant de laper le bout du sexe de Tom. Il avait à peine recommencé à sucer sérieusement que Tom s'assit et retira brusquement son sexe en grinçant.
Il embrassa Bill désespérément en enveloppant ses bras autour de sa taille et l'allongea sur le lit. Tom se retira brusquement et sourit à Bill qui respirait lourdement dans le silence. "Tu sais que tu me rends dingue quand tu me réveilles comme ça."Haleta t-il en regardant fixement les lèvres de Bill. Elles étaient brillantes et un peu gonflées à cause de leur dernière activité.
"C'était le but." Marmonna Bill irrité. "Bon Dieu, j'ai besoin de toi. Je vais devenir fou." Chuchota t-il en enroulant une jambe autour de la taille de Tom et commençant à se frotter avec insistance contre son aine. Tom frissonna et l'embrassa durement.
"Quelle heure est-il ? Maman et Gordon pourraient entendre." Dit Tom en essayant d'enlever totalement son propre sous-vêtement et d'embrasser Bill en même temps.
"Ils sont allés travailler ; il y a juste toi et moi. Maintenant peux-tu me baiser s'il te plaît ?" Le pria Bill quand finalement Tom réussit à retirer son sous-vêtement. Une fois que Tom l'ait envoyé au loin, il rit d'une voix enrouée et dirigea sa main vers le bas sur la jambe de Bill tout en continuant à l'embrasser.
"Arriviste."
"Trou du cul." Répliqua Billavec feu avant que Tom ne le fasse taire avec un baiser. C'était lent et long et quand Tom se retira Bill était sans souffle, mais il eut encore la présence d'esprit d'atteindre l'oreiller de Tom et de passer sa main en-dessous et en retirer une petite bouteille blanche qu'il cachait toujours là.
Tom embrassa le genou de Bill et remonta le long de sa cuisse et à contrecœur du faire une pause pour enlever le sous-vêtement de son jumeau. "Donne." Dit-il en lui montrant du menton le lubrifiant. Bill se mordit la lèvre et le lui donna, se réinstallant sur le dos pour l'attendre. Il voulait vraiment que Tom reste juste fidèle à ça, mais son frère était pour toujours attentif au comment Bill se sentait avant que tout ne commence.
Foutue considération.
Il était sur le point d'ouvrir la bouche et objecter sur le temps que Tom prenait quand quelque chose de froid taquina son entrée et s'enfonçait à l'intérieur. Ce n'était qu'un doigt, mais c'était meilleur que rien du tout. Bientôt un autre participa et Tom courba ses doigts juste là où il le fallait et Bill gémit involontairement. "Tomi." Haleta t-il en poussant vers le bas contre ses doigts. Tom se mordit à nouveau la lèvre à la sensation de Bill qui s'empalait sur ses doigts et en sentant l'étroitesse de son trou. La simple pensée que son sexe serait à l'intérieur bientôt le fit trembler d'anticipation. Il repoussa quelques cheveux de devant son visage, le reste de ses cheveux étant déjà collés dans son dos par l'air lourd et la chaleur de l'excitation.
Bill ferma les yeux et gémit il était en train de se faire doigter mais ce n'était pas assez. Il se hissa en enlaçant ses mains autour du cou de Tom et le fit se pencher vers lui pour un baiser désespéré. Tom retira sa main à la hâte et recouvra son sexe avec beaucoup de lubrifiant. Bill aurait pu jouir à cette simple vu et son propre sexe pulsait d'excitation. "Mets-la juste dedans." Gémit-il impatiemment.
Tom fronça les sourcils en abordant une mine concentrée et secoua la tête. "Non, je ne le ferai pas." Siffla t-il au moment où le bout de son sexe heurta le trou serré de Bill. Les deux garçons gémirent à la sensation et Tom respira profondément et poussa en avant. Bill haleta et s'agrippa aux draps en pleurnichant à l'intrusion péniblement lente. Il referma les yeux et prit de profondes inspirations, ses orteils se crispants et Tom suant au dessus de lui.
"Juste-"
"Ferme-la Bill ou alors je charge maintenant." Murmura Tom en fermant ses yeux. Il haleta quand il fût finalement entièrement à l'intérieur de son jumeau. Il pouvait sentir que Bill respirait profondément au-dessous de lui et il essayait de ne pas imaginer à quoi il ressemblait. La chaleur humide autour de son sexe était presque trop intense et il se sentait encore gonflé. "Oh mon Dieu, ok …" Tom secoua la tête pour essayer de garder le contrôle, mais il fit l'erreur suprême de regarder vers le bas Bill sous lui.
Son jumeau avait la tête rejetée en arrière dans une extase agonisante ; ses longs ongles griffant ses avant-bras en essayant de ne pas remuer à l'intrusion. Les hanches de Tom se bougèrent par saccades et s'accordèrent avec les mouvements de Bill avant de frapper de plein fouet sa prostate ; le mouvement déclencha un cri perçant et rauque et Bill ouvrit les yeux de surprise. Tom se retira de quelques centimètres et glissa à l'intérieur de nouveau ; il ne pouvait plus désormais se soutenir par ses bras car ils tremblaient.
"Oh mon Dieu, plus." Gémit Bill en resserrant ses muscles autour du sexe de Tom. Son frère cria presque et s'enfonça plus brutalement comme par vengeance. Le sourire de Bill le fit encore aller et venir et il ne voyait plus que des petits points blancs.
Tom grogna quand il sentit Bill se desserrer juste un peu et ses poussées devinrent plus faciles. Il se sentait bien et il avait l'impression que son corps était en feu. Il se saisit des hanches de Bill et poussa durement en avant et en regardant Bill il savait qu'il avait touché le bon endroit. Il remonta le tee-shirt que son jumeau portait toujours et dirigea ses mains vers le haut sur le côté de sa taille. Il sourit en voyant la chair de poule qui laissait à son passage et se pencha en avant pour embrasser Bill de nouveau. Quand ils se séparèrent, il retira complètement le tee-shirt jusqu'à ce que Bill s'agite. Bill arqua son dos quand la langue de Tom se posa sur un mamelon dur et le suça doucement.
Bill resserra ses muscles autour du sexe de Tom et gémit fort, tout près de l'orgasme. Il ne s'était même pas touché qu'il était déjà sur le point de venir. "Tomi …" Bredouilla t-il désespérément. Tom souleva sa tête et lui donna un autre baiser en pinçant simultanément les tétons sensibles de Bill. Ce dernier haleta et jouit contre le ventre de Tom et sa poitrine dans un doux gémissement ; il frissonna de manière incontrôlée et se resserra autour de Tom à son orgasme. Tom gémit tout bas mais fort contre la peau de la poitrine de Bill jusqu'à bout de souffle, il jouit à son tour.
Tom complètement abasourdi se retira de Bill et essuya son visage avec une partie de sa taie d'oreiller. "Oh mon Dieu Bill, si tu me réveilles comme ça quotidiennement alors le réveil ne sera plus un souci" Rit-il de manière inaudible.
Bill sourit et se retourna pour lui donner un baiser profond. "J'en avais vraiment besoin." Chuchota t-il en se blottissant tout près. Tom repoussa les mèches de cheveux collées par la sueur du front de Bill et l'embrassa doucement le regarda s'endormir peu à peu. Il contempla son jumeau respirer pendant un temps, et Tom comprit vite qu'il ne trouverait plus le sommeil. Il glissa sur le lit descendant jusqu'à ce qu'il puisse mettre une oreille sur le ventre de Bill.
Il se concentra mais il ne pouvait pas entendre quoi que ce soit et Tom tourna la tête et déposa un baiser sur la peau lisse. "Ne le dis pas Bill, mais je pense à lui comme à 'la maman'."Dit-il doucement à son enfant. "Toi, ta maman et moi allons faire des courses. Je pense qu'il est fatigué de porter mes tee-shirts. Bien que je pense qu'il est sexy dedans. " Chuchota Tom. Il leva les yeux quand il sentit des doigts passer dans ses cheveux et vit que Bill ne s'était pas réveillé, il avait juste eu le besoin de le toucher. Tom sourit contre le ventre de et lui donna un autre baiser avant de remonter au sommet du lit.
Bill le serra contre lui et Tom sourit et l'embrassa sur le front ; et bien qu'il pensait qu'il ne pourrait plus dormir, ses yeux devenaient de plus en plus lourds et avant qu'il ne s'en rende compte il plongea dans un sommeil profond.
Bill soupira de contentement alors qu'il regardait la voiture passer. "Oui Tomi." Chanta-t-il doucement en regardant une Ferrari les dépasser à une vitesse à briser le cou.
"Et je pensais que peut-être demain nous pourrions sortir et aller faire du shopping – T'en penses quoi ?"
"Super." Acquiesça Bill très heureux. Il était d'une telle bonne humeur que ça devait être un crime. Il ne pouvait même pas se fâcher à cause du rendez-vous qu'avait pris Tom avec un docteur sans lui en parler d'abord.
Le sexe était quelque chose de merveilleux.
Ce fut ainsi que Bill se retrouva bouclé dans le siège passager de la voiture alors que Tom les conduisait à Hambourg pour voir ce Docteur Eisner. Il mit ses lunettes de soleil sur la tête pour mieux voir le panneau d'affichage et changea de place. "Tomi, j'ai faim."
"Nous devrons prendre quelque chose après, le rendez-vous est dans vingt minutes et c'est à peu près le temps qui reste jusqu'à Hambourg." Tom klaxonna la personne en face d'eux. Bill ne pouvait pas voir qui mais s'en foutait totalement. "Aussitôt que ce sera fini nous irons manger quelque chose, je te le promets."
"Ok." Bill bâilla et se demanda pourquoi il avait tellement sommeil. Il ferma ses yeux pour ce qui lui sembla être un clignement d'yeux et les ouvrit en sentant un doux baiser sur sa bouche. Tom se redressa et lui sourit.
"On est arrivé." Dit-il en débouclant la ceinture du siège de Bill.
"Je veux pas y aller Tomi." Bill regardait partout sauf les yeux de Tom.
"Tu le dois. Je veux être sûr que tu es en bonne santé et que le bébé aussi. Maintenant viens, nous avons deux minutes pour entrer à l'intérieur et être à l'heure." Bill soupira et ouvrit la porte. Le bâtiment devant eux ressemblait à une clinique et était un peu froid. Il sut qu'il n'aimait pas. Tom vint devant la voiture et mit l'alarme alors qu'il saisit l'expression de son jumeau. "Ne fait pas cette tête. Tu ne sais pas à quoi ça ressemble à l'intérieur. Ca pourrait être l'endroit le plus cosy qu'on ait jamais vu."
Il avait tort.
C'était très nu à l'intérieur avec une très petite plante à côté de la télévision montée sur le mur et qui montrait les informations. Ca montrait des images de la guerre en Irak et autres scènes pas très joyeuses et Tom se demanda quel type de docteur avait ce genre de chose dans une salle d'attente pour des personnes enceintes. Il incita Bill à prendre un siège et alla à la fenêtre. Une infirmière avait un regard ennuyé et le regarda.
"Puis-je vous aider ?" Demanda-t-elle finalement.
"Oui, nous avons un rendez-vous. Je veux dire, j'ai pris un rendez-vous pour mon frère, sous le nom de Bill Kaulitz ?" Tom était très content de voir qu'il n'y avait personne d'autre dans la salle d'attente avec eux. Moins il voyait de personnes et mieux c'était pour eux.
"Faites-lui remplir ceci, signer ici, ici, et les initiales ici et j'ai besoin de votre carte vitale." Annonça-t-elle en lui tendant les papiers et en désignant les endroits. Tom récupéra sa carte et prit les formulaires pour les amener à Bill qui était assis, nerveux.
"Qu'est-ce que c'est ?" Demanda Bill alors qu'il s'asseyait à côté de lui.
"Des formulaires à remplir." Dit Tom d'un air absent alors qu'il commençait à remplir les informations. Bill le regarda un instant dans le silence.
"Tu veux que je le fasse ?"
"Non, c'est ok." Tom avait vraiment presque fini et ça lui donnait quelque chose à faire avant de s'inquiéter.
"Monsieur Kaulitz ?"
"Oui ?" Les deux jumeaux s'étaient tournés vers l'infirmière à l'entente de leur nom.
"Monsieur Bill Kaulitz." Dit-elle une fois encore avec un soupir ennuyé. Bill et Tom se levèrent tous les deux pour la suivre mais elle leva une main. "Non, seul le patient, désolée." Sa voix n'avait rien de désolée mais Tom caressa brièvement la main de Bill avant qu'il ne disparaisse derrière la lourde porte en bois.
~*~
Il ne faisait pas froid dans la pièce mais Bill frissonna en voyant une robe de chirurgien non rangée dans le fond. L'infirmière l'avait fait uriner dans un verre et se mettre debout sur une échelle, il avait été mesuré et une douzaine d'autres choses, et elle n'avait jamais pris la peine de le regarder dans les yeux ou de dire son prénom. Il ne s'était jamais senti aussi insignifiant de sa vie.
"Monsieur Kaulitz, je suis-je docteur Eisner." Un homme avec des cheveux noir et blanc d'un côté entra dans la pièce comme s'ils étaient de vieux amis. "Comment allez-vous ?"
"Bien, votre infirmière… "
"Super. Bon voyons voir votre dossier." L'interrompit-il en tirant un fauteuil devant un petit comptoir et s'asseyant. Bill ferma sa bouche et remua pendant que le docteur regardait sa fiche. "Vous êtes en sous poids." Dit le docteur Eisner directement.
"Hum… "
"J'ai du mal à croire qu'un jeune adolescent ait du mal à manger." Il le regarda par-dessus ses lunettes sévèrement. Bill fronça les sourcils et secoua sa tête.
"Attendez, je n'ai pas de problème pour manger, j'ai un problème pour prendre du poids." Clarifia-t-il.
"Intéressant. Il est dit que vous êtes chanteur, est-ce correct ?"
"Oui, je lui suis." Les yeux de Bill s'écarquillèrent alors que le docteur se levait abruptement.
"Allongez-vous s'il vous plaît. Je vais vous examiner maintenant." Bill prit courage et se coucha. Cet homme était stupide ; le docteur Eisner n'avait pas écouté un mot de ce qu'il avait dit depuis le début. L'adolescent prit une inspiration profonde alors que l'homme à la blouse s'avançait mais ne put s'empêcher de réagir en sentant les mains froides toucher son ventre. Bill se contractait sous le toucher et il commença à frissonner une fois encore. "J'ai regardé vos informations qui ont été envoyé par l'homme qui vous a diagnostiqué. C'était juste un interne, n'est-ce pas ?"
"Je pense." Bill cligna des yeux alors que le docteur appuyait sur un point précis. Il nota la réaction et pressa encore. "Ok, ça fait mal !" Bill bougea sa main avec un froncement de sourcils.
"Je vais regarder ce point à l'échographie. Pour en revenir à l'interne, l'homme était sûrement un homme compétent mais il n'était pas un spécialiste dans le domaine de l'obstétrique masculin, tel que moi." Dit le Docteur Eisner impérieusement.
"Quel est le problème ?" Bill s'assit un peu pour voir le visage du docteur.
"Il a mal diagnostiqué le temps de conception. Vous avez dit être à seize semaines, mais en fait vous êtes seulement à votre douzième semaine."
"Attendez… mais ça veut dire que j'en suis seulement à la dernière semaine de mon troisième mois ?" Bill essaya de ne pas avoir l'air hystérique en posant la question. La pièce tourna brièvement et il ferma les yeux.
"Probablement la faute a-t-elle été commise en regardant le taux d'hormones, qui sait. Nous devrions prendre un rendez-vous pour l'échographie le plus tôt possible, spécialement parce que vous n'avez pas eu de visites de contrôle régulières. Nous en sommes loin et je veux m'assurer que vous n'avez pas causé de dommages permanents. Quand voulez-vous revenir ?"
Bill regarda le plafond et secoua sa tête. "Non." Murmura-t-il en s'asseyant.
Le docteur Eisner le regard avec impatience. "Non quoi, Monsieur Kaulitz ?"
"Non, je ne veux pas revenir. Votre infirmière est mauvaise et apparemment n'aime pas son job parce qu'elle n'a absolument rien fait pour essayer de me faire me sentir à l'aise ici. Et vous semblez agir comme si j'étais une expérience et vos mains sont froides et vous avez d'horribles… horribles… " Bill s'interrompit en réalisant qu'il n'arrivait pas à trouver ses mots. "Merde !" Cria-t-il en se levant de la table d'examen. Bill se foutait de comment il sortait alors qu'il remettait son tee-shirt et attrapait son sac. "Je suis désolé de vous avoir fait perdre votre temps mais je suis encore plus désolé que vous m'ayez fait perdre le mien." Dit-il dans un soupire froissé en quittant la pièce d'examen.
Après s'être brièvement perdu, Bill trouva la porte de la salle d'attente et l'ouvrit à la volée en se promettant de ne pas pleurer. Tom se leva, un air inquiet s'inscrivant sur son visage en voyant l'expression de son frère. "Qu'est-ce qui ne va pas Bill ?"
"Je veux partir d'ici, Tomi." Dit-il les larmes aux yeux alors qu'il courrait pratiquement dans les bras de Tom. "Je hais cet endroit et je hais le docteur et est-ce qu'on peut juste partir, s'il te plaît ?"
"Oui, bien sur." Tom jeta un regard à la femme par la fenêtre alors qu'elle regardait abasourdie et bouche bée Bill tandis qu'il essayait de refouler ses larmes. "Vas-tu me dire ce qu'il s'est passé ?" Demanda Tom calmement alors qu'ils sortaient au dehors sous le soleil.
Bill soupira tandis que Tom déverrouillait les portes et grimpa dans la voiture. Tom glissa dans le siège conducteur et démarra l'automobile. "Le docteur était putain de froid. Il était méchant et ne me parlait pas, pas directement. Comme si j'étais stupide ou quelque chose comme ça." Renifla-t-il.
Tom fronça les sourcils et se pencha. "Je suis désolé, c'est moi qui l'ai trouvé." Dit-il alors qu'il cherchait à atteindre la main de Bill. Bill la tint fermement et essaya de se calmer lui-même. "Qu'a-t-il dit d'autre ?"
"Il a dit que je ne suis pas à la fin de mon quatrième mois, mais à la fin du troisième." Bill resserra sa prise sur la main de Tom alors que ce dernier fit une légère embardée. "Tomi !"
"Je suis désolé, quoi ?"
"Il a dit que le docteur avait tort, on ne l'a pas conçu à la date où l'on le pensait. Y'a carrément un mois de décalage." Bill remit ses lunettes de soleil et appuya sa tête contre le siège.
"Bordel de merde, comment une telle erreur a-t-elle pu être faite ?"
" Je ne sais pas." Bill était fatigué et tout ce qu'il voulait faire était de se rouler en boule et dormir.
"Bill ?"
"Oui ?"
"Tout va bien se passer tu sais. Quand même."
Bill haussa les épaules. "Ouais, ok."
"Bill ?"
"Oui, Tomi ?"
"Où est ton soutif ?"
Bill ouvrit ses yeux et se regarda. Il pensait bien qu'il se sentait un peu libre mais ne pouvait comprendre pourquoi. "Putain ! Je l'ai laissé dans le bureau du docteur !" Il se donna un coup de poing sur le bras et grogna.
"Tu veux qu'on y retourne ?" Proposa Tom alors qu'il manœuvrait dans le trafic.
"Je ne veux plus jamais revoir cet endroit de ma vie." Bill secoua sa tête et ferma ses yeux. "J'en achèterai un autre."
"Ok." Tom leva les yeux sur son frère et leurs mains se resserrèrent. Il y avait le silence dans la voiture jusqu'à ce que Bill frappe dans le vide dans un cri. "Quoi ? Quoi qu'est-ce qu'il y a ?" Demanda-t-il rapidement.
"Habitudes en dormant !" Répondit Bill avec soulagement.
FIN CHAPITRE 20