Chapitre 41 *
Est-ce que la réconciliation est vraiment la solution ?
Tom grinça des dents et força un sourire à sortir de quelque part des profondeurs de sa soudaine mauvaise disposition. "Bonjour, Mara."
"Tom." Elle vit Bill marcher dans la pièce et sa bouche se réduit en une ligne désapprobatrice. "Bill. Puis-je entrer ?" L'adolescent aux dreadlocks se déplaça silencieusement sur le côté pour que Mara puisse entrer quand il sentit l'effroi provenant par vagues de son jumeau. "La maison semble belle de l'extérieur." Dit-elle avec un ton qui semblait emplit de malice.
"Merci." Dirent les jumeaux à l'unisson. Pour on ne sait quelles raisons, Tom commençait à se sentir sur la défensive et Bill commençait à ressentir la même chose, alors qu'il le regardait mystérieusement avec son gros ventre. "Pourquoi êtes-vous ici ?" Demanda Bill lentement ; il n'avait pas envie d'être de mauvaise humeur. La conversation agréable que lui et Tom avait eu sous le patio était amusante et il voulait y revenir.
Mara sembla déconcertée. "Je suis juste venu pour vous voir et prendre des nouvelles de vous. Simone m'a parlé de la fête pour la pendaison de crémaillère et je me suis demandée pourquoi on ne me l'avait pas dit. J'ai voulu venir et faire mes excuses dans le cas où j'aurais fait quelque chose."
Bill cligna des yeux. "Attendez, notre mère vous a parlé de la pendaison de crémaillère ?" Demanda-t-il, irrité.
"Oui." Elle croisa ses bras et inclina la tête de la même façon qu'Andreas quand il était vexé ou embarrassé par quelque chose.
"Nous n'avons parlé à personne de la fête et pourtant tout le monde en parle." Tom leva les yeux au ciel et sortit de la cuisine. Il revint avec une petite enveloppe. Elle était déjà tamponnée et adressée ; l'adresse d'Andreas.
"Qu'est-ce que c'est ?" Mara l'ouvrit sans attendre de réponse et se mordit la lèvre. C'était une invitation.
"Nous ne l'avons dit à personne parce que nous voulions expédier les invitations par la poste. C'est notre première fête dans notre nouvelle maison, nous avons voulu faire les choses bien." Dit Bill froidement en gardant ses bras croisés.
"Oh." Mara ne savait pas quoi dire d'autre et soudainement, elle se sentit très idiote.
"Ouais." Répliqua Bill pas si gentiment.
"Je m'inquiétais juste. Vous n'êtes plus trop chez votre mère désormais et il faut arracher le moindre mot de la bouche de mon fils pour savoir quoi que ce soit ; vous savez comment il est."
Tom hocha de la tête distraitement même si la déclaration ne lui était pas destinée. C'était une des raisons pour laquelle Bill et lui avaient réussi à rester amis avec Andreas ; depuis aussi longtemps qu'il s'en souvienne, Andreas avait toujours su quand se taire et personne ne pourrait le faire renoncer à garder ses secrets ou ceux de quelqu'un d'autre.
"Comment avez-vous eu notre adresse ? Êtes-vous venue à Berlin juste pour demander de faire partie de la fête ?" Bill balançait les questions comme si elles étaient des balles et Mara fit inconsciemment un pas en arrière.
"Non, j'ai eu l'adresse par votre mère. Je suis venue parce que j'aurai voulu discuter du nom du bébé."
"Bill saura trouver un nom pour le bébé!" Coupa Tom, incapable de laisser la femme parler plus. Avait-elle vraiment pensé qu'elle avait le droit de pouvoir choisir le prénom parce qu'elle allait avoir un petit enfant ? Même pas en rêve.
Mara le regarda, embarrassée, avant qu'elle ne secoue la tête et ne rit doucement. "Non, je ne veux pas dire son prénom, je veux dire son nom de famille."
"Kaulitz." Dit Tom rapidement. Il ne devrait même pas y avoir eut de question.
"Je ne pense pas que c'est tout à fait juste. Andreas-"
"Nous en parlerons plus tard." Dit Bill fermement. Mara allait continuer sa déclaration mais Bill souleva sa main en signe d'arrêt. "Non, nous en parlerons plus tard."
"Le fait d'en parler plus tard ne va pas supprimer la discussion." Dit-elle dans un accès de colère mais Bill haussa les épaules.
"Non, mais il le fait partir tout de suite."
"C'est vraiment très mature ; tu t'es demandé pourquoi je suis venu pour voir si tout allait bien pour toi ? C'est parce que je suis effrayée que tu ne t'occupes pas de toi et comme tu es si loin de notre regard vigilant, je voulais juste …" La voix de Mara s'estompa, frustrée.
"Mara, nous avons la situation sous contrôle." Dit Tom en mettant son bras autour d'elle et en dirigeant son dos vers la porte. "Et nous apprécierions si tu appelles avant d'arriver. Ce serait horrible pour toi de conduire autant et que nous soyons plus là." Il savait qu'elle avait son numéro de téléphone portable ainsi que celui de Bill. Mara n'avait pas appelé parce qu'elle n'avait pas voulu le faire.
"Très bien, je peux dire que je gêne. Je suppose qu'il était un peu grossier de venir vous voir sans prévenir mais vous ne m'avez pas laissé le choix. Tu ne nous as pas dit quand tu comptais déménager, Bill. Je ne savais pas que tu étais parti jusqu'à ce que Simone ne me le dise. Je pensais que tu aurais été un peu plus courtois envers les grands-parents de ton enfant." Mara remit ses lunettes de soleil sur ses yeux et regarda autour d'elle encore une fois. "Je suppose que je devrai attendre pour visiter."
"Oui, tout sera prêt et présentable pour la fête. Au revoir, Mara." Tom poussa doucement la femme par la porte et referma derrière elle. Il respira à fond avant de se retourner et de trouver Bill très près de lui, le regardant fixement avec une expression étrange. "Qu'est-ce qui ne va pas ?"
"Je viens de me rendre compte que tu ne t'es pas plus énervé que ça. D'habitude, tu l'aurais chassé à coup de pied." Dit Bill confusément. Tom se frotta la nuque et regarda au loin.
"Stephen m'aide à me rappeler qu'une façade est nécessaire si nous voulons rester ensemble. Je veux que l'on reste ensemble ; j'étais sérieux quand j'ai dit que je ferais tout ce qui serait nécessaire. Tant que toi et moi savons que le bébé est le mien, alors je vais bien."
Bill sourit et frotta distraitement son ventre. "Il y aura plus que toi et moi. Elle le saura aussi." Dit-il fermement.
"Finalement."
Bill ne savait pas quoi dire, donc il ne dit rien du tout. Il était tellement heureux que Tom ait pris l'initiative de pousser Mara dehors. La simple pensée de cette femme lui fit hérisser les poils du cou et le chanteur ne voulait pas être avec elle tout seul. Bill s'avança tout près et les mains de Tom trouvèrent automatiquement sa taille. "Je t'aime." Dit-il doucement en passant ses bras autour du cou de son jumeau.
Tom lui sourit, du sourire brillant qui le faisait toujours se sentir faible au niveau des genoux et les yeux de Bill se fermèrent en un battement de cils alors qu'il plaçait un baiser rapide sur ses lèvres et caressait son ventre. "Je dois aller faire des achats. Tu veux venir ?"
Bill ouvrit ses yeux et vit l'expression sur le visage de son frère. Il avait dit, s'il te plaît vient, mais il ne pouvait pas rassembler assez d'énergie pour être assis dans une voiture alors qu'ils parcouraient la ville. "Je suis désolé, mais je vais essayer de faire un petit somme." Il voulait vraiment y aller mais leur fille était actuellement calme et ce serait le moment parfait pour dormir.
"Oh, ok. Bien sûr." Tom regarda au loin et essaya de se sortir de l'emprise de Bill mais il ne le laissait pas.
"Hé, j'aurais vraiment voulu y aller. Je ne l'aurais pas dit si ce n'était pas le cas." Bill dirigea ses doigts à un endroit sensible dans le cou de Tom, en-dessous ses dreadlocks détachées, et sourit doucement. "Ne sois pas en colère contre moi."
"Je ne suis pas en colère. Je suis juste déçu. Je vais aller de l'avant et y aller. Je reviens et nous pourrons dîner." Tom se pencha en avant et embrassa Bill de nouveau avant de courir en haut s'habiller. Bill se demanda s'il ne voulait pas juste monter et le sucer, mais aussitôt qu'il y pensa, Bill ravala un énorme bâillement et la légère douleur qu'il ressentit partout lui fit comprendre que sa première idée était la bonne. Oui, il avait vraiment besoin de sommeil. Bill bailla à nouveau et suivit le même parcours que Tom, bien que son allure fût beaucoup plus lente.
~*~*~*~
Deux jours plus tard, Tom marcha vers le patio et regarda du coin de l'œil le soleil brillant. Bill était allongé à côté de la piscine sur une des chaises longue, son téléphone à l'oreille et ses lunettes de soleil sur les yeux. Il avait un pot de cornichons coincé entre les jambes et un petit bol de sucre en équilibre sur son ventre. Le guitariste observait, avec effroi, comment son frère parvenait à se saisir d'un cornichon pour ensuite rapidement le tremper dans le bol peu profond de sucre et mordre dans tout ça joyeusement tout en continuant à parler au téléphone. Réprimant un haut-le-cœur, Tom sortit et se glissa dans la chaise longue à côté de son jumeau.
Il ferma les yeux et laissa la litanie de la voix de Bill le submerger, tout comme le soleil qui brillait au-dessus d'eux. Avant qu'il ne réalise ce qui se passait une main douce secoua Tom de sa somnolence inattendue et il ouvrit les yeux pour voir une forme trouble aux cheveux noirs ébouriffés. "Hé !"Dit l'adolescent aux dreadlocks d'une voix rauque avant de se purifier la gorge.
Il devrait vraiment diminuer les cigarettes.
"Hé, toi !" Répondit Bill en retournant à sa chaise. "C'était le traiteur ; il voulait revoir le menu. As-tu posté les invitations ?"
"Bien sûr que je l'ai fait, après avoir récupéré les décorations." Tom cligna des yeux et regretta son bref coup d'œil vers le soleil ; il posa ses paumes de mains sur ses paupières et essaya de bannir les taches noires qu'il voyait. Il bailla et grimaça ; Tom avait négligé le fait de boire quoi que ce soit après sa pause cigarette et maintenant sa bouche avait le goût de vieilles cendres réchauffées.
Miam-miam.
Sans un mot, Bill lui remit sa grande bouteille d'eau et Tom sourit avec reconnaissance avant qu'il n'en engloutisse presque la moitié. Le liquide n'était pas froid mais il était assez frais pour laisser une sensation rafraîchissante tout le long de son œsophage. Tom respira à fond et se sentit immensément mieux ; il se laissa retomber en arrière dans la chaise en bois confortable.
"Tom ?"
"Ouais ?"
"Je voulais te demander quelque chose."
Tom ouvrit les yeux et regarda son jumeau. Bill demandait toujours ce qu'il voulait avec une petite intensification dans le regard. "Qu'est-ce qu'il y a ?" Demanda-t-il prudemment.
"Arrêterais-tu … de fumer pour le bébé ?" Demanda Bill tout bas.
Tom cligna des yeux alors qu'il observait l'eau onduler et former avec la lumière de jolis motifs. Il ne pouvait pas dire qu'il ne s'y était pas attendu. Les brochures chez le docteur Robert parlaient des dangers de la cigarette et l'impact que ça avait sur le fœtus. Il avait blanchi aux images et lu des histoires horribles qui lui avaient laissé un lourd poids au creux de l'estomac.
Il se releva, marcha en direction de la maison et alluma une cigarette.
"Je suppose … que je devrai mettre un patch ou quelque chose … juste sans rien je n'aurais pas la volonté." Tom regarda Bill et tous les deux rirent timidement. "Je ne veux pas te blesser toi ou le bébé." Dit-il sérieusement.
"Je ne voulais pas te le demander, mais je m'inquiète pour toi ces derniers temps." Bill joua avec l'ourlet de son tee-shirt et regarda la barrière au loin. "Tu es de meilleure humeur en ce moment."
"Ouais, j'essaye de rester calme. Parfois, je me fâche contre des choses stupides et je me rends compte que c'est fou. Donc je prends du recul et respire jusqu'à ce que je puisse en rire." Tom soupira et prit une autre gorgée d'eau. "Mais je ne peux pas rire de tout."
"Je sais ; je suis fier de toi … si ça a de l'importance." Bill sourit et mordit dans un autre cornichon. Tom grimaça et regarda au loin.
"C'est si dégoutant."
"Tu devrais essayer, Tomi. C'est stupéfiant."
"Je te crois sur parole." Tom se rassit dans la chaise et regarda le ciel. Il était sur le point de redevenir un non fumeur.
Il avait besoin d'une cigarette.
"Qu'est-ce que c'est ?" Demanda Stephen curieusement en prenant l'enveloppe. Elle était inexorablement noire avec des filigranes argent aux coins.
"Une invitation."
"À ?"
"Notre pendaison de crémaillères." Dit Tom en se frottant la nuque. Il avait demandé à Bill hier dans la nuit s'il voulait inviter le médecin ; son jumeau avait sauté sur l'occasion et l'avait rapidement rajouté dans la liste des invités. "Nous voulions que vous soyez présent."
"Je suis honoré, merci." Dit sérieusement Stephen au moment d'ouvrit l'enveloppe. Il sourit en voyant l'invitation. "Puis-je emmener ma femme ?"
"Bien sûr, nous serions enchanté de la rencontrer." Tom inclina la tête et pour on ne sait quelles raisons se sentit timide.
"Bien. Elle se plaint déjà que je ne la sors pas assez." Dit-il en faisant une grimace. "Ça m'achètera donc un peu plus de temps."
"Heureux de pouvoir aider." Tom pinça l'arrête de son nez et commença à vider les poches de son jean.
"Que cherchez-vous ?"
"Mes chewing-gums à la nicotine."
"Vous êtes … en train d'arrêter de fumer ?" Stephen leva les yeux, surprit et hocha la tête d'un air approbateur. "De qui vient l'idée ?"
"Bill m'a demandé, mais j'étais d'accord."
"C'est vrai, c'est meilleur pour les enfants de ne pas grandir constamment entourés de fumée. Et vous serez en meilleure santé, c'est que du bonus."
"Ouais. Je continue à faire ce que vous m'avez dit, toujours me rappeler des aspects positifs."
"Mais c'est dur quand vous avez besoin d'une cigarette."
"Oh bon Dieu, oui." Gémit Tom en souriant alors qu'il remettait la main par hasard sur le petit paquet. Il prit deux chewing-gums dans sa bouche et dit à son cerveau de se taire.
"Alors, comment est votre humeur ? C'est difficile pour n'importe quel fumeur de renoncer à la cigarette et vous devez vous attendre à des sautes d'humeur. Avec cette fête et tout le reste, je veux que vous vous assuriez de faire ça lentement. Je ne veux pas que vous essayiez et que du jour au lendemain vous démissionniez et rechutiez."
"J'ai ces chewing-gum à la nicotine pour m'aider ; je reste loin des patchs."
"Je suis sûr que vous le faîte." Dit Stephen ironiquement. "Alors, comment va Bill ?"
"Il est tendu par rapport à la fête qui arrive."
"Et vous ?"
"Je m'en moque complètement. Je vais où il me dit d'aller. Je paie pour ce qu'il veut, et le prends."
"Est-ce que vous n'êtes pas excité ?"
"Je le suis. Je suis fier de notre maison et je veux voir tous mes amis et ma famille. Même Jost." Ajouta Tom. "Et il est plus facile de la faire admirer par tous si tout le monde est au même endroit."
"C'est sûr. Donc, Bill est stressé ?"
"Oui. Je souhaiterais qu'il me parle. Parfois, je l'entends se déplacer jusqu'à sa porte de chambre puis sortir et ça au beau milieu de la nuit. Nous avons encore un tas de petites choses à faire pour la maison. Nous n'avons pas d'œuvre d'arts ou quoi que ce soit pour décorer. Notre mère nous a donné quelques petites choses, mais son goût et nos goûts sont …" Tom fit un geste aléatoire et Stephen hocha la tête.
"Très différent ?"
"Exactement." Dit Tom avec soulagement.
"Donc vous allez acheter quelques petites choses pour embellir votre maison ; la rendre moins impersonnelle. Vous courez après les traiteurs et vous devez aussi courir après les décorations. Peut-être est-il juste fatigué."
"Il ne dort pas vraiment, et il devient irritable. Hier tout ce qu'il a dû manger c'était une de ces boissons protéinées que le Docteur Robert lui demande de boire."
Stephen fit une grimace ; il avait essayé une de ces boissons et il avait tout recraché sur le sol. "Ce n'est pas très bon." Dit-il tranquillement. "Lui avez-vous parlé de ça ?"
"En quelque sorte. Il est piégé dans cette boucle hormonale en ce moment. Je dois marcher sur des œufs." Tom secoua la tête et se souvint quand il était entré dans la chambre de Bill sans prévenir alors que celui-ci jetait ses vêtements autour du lit en gémissant qu'il manquait de vêtements. Tom l'avait emmené faire une brève tournée d'achats et soudainement tout était juste à nouveau comme avant.
"Oui, et ça continuera même après que le bébé soit arrivé."
"Oh joie."
Stephen sourit. "Alors à cause de quoi pensez-vous que Bill dort mal ?"
~~
"Je n'arrive pas à trouver une position confortable."
"Savez-vous pourquoi ?"
"Je … juste elle n'arrête pas de se déplacer!" Hurla Bill. Il respira à fond et regarda Stephen en s'excusant. "J'ai cette fête qui arrive et je jure devant Dieu que je ne sais pas pourquoi j'ai accepté ça."
"Ce n'était pas votre idée ?"
"C'était celle de Gustav en réalité."
"ça sonne plutôt bien, non ?"
"Putain oui! Des cadeaux, mes amis et ma famille qui viennent tous voir ma maison en même temps et ai-je mentionné les cadeaux ?" Bill tapa des mains doucement en s'agitant sur le divan.
"Et ça s'est métamorphosé en plus de travail que prévu ?"
"Oui. Je suis un foutu perfectionniste et je m'en mords les doigts."
Stephen renifla et fit encore quelques notes. "Peut-être que vous êtes trop investit dans la production."
"Mais je veux être dans la production!" Geint Bill. "Tom réduit déjà un peu ma participation. Ça devait être un dîner assis, mais maintenant ce sera sous le patio et la nourriture sera un peu plus légère que ce que j'avais prévu au début. Si je n'avais pas eu Tom probablement que j'aurais embauché une personne, etc." Il sourit d'un air satisfait.
"En parlant de Tom, il m'a dit que vous lui aviez demandé d'arrêter de fumer."
"Je l'ai fait, oui. Je me suis sentis si mal à l'aise, mais maintenant … Je suis vraiment heureux de l'avoir fait."
"Qu'est-ce qui a incité votre demande ?"
Bill hésita et réfléchit un moment. "Je pense que c'était parce que je suis inquiet pour lui. J'étais déjà inquiet auparavant quand il y avait juste lui et moi. Il a toujours plus fumé que moi et il a commencé à fumer avant moi, aussi. Je ne veux pas qu'il ne soit pas là pour notre fille."
"Ça a du sens."
"Oui."
"Tom m'a aussi parlé de la venue de Mara. Je suis étonné que vous ne l'ayez pas déjà mentionné."
"Hum." Dit Bill en levant les yeux au ciel. "J'appréciais la mère d'Andreas. Mais maintenant elle est si agaçante."
"Avez-vous réfléchit à ce qu'elle a dit ?"
"Un peu."
"Alors, qu'allez-vous lui répondre ?"
"Je n'en ai aucune idée."
"Vous savez que c'est normal, d'accord ?" Demanda Stephen rapidement. "Vous n'êtes pas obligé d'avoir les réponses à ces questions de changement de vie sur le champ."
"J'ai l'impression que c'est un test que je suis sur le point de rater." Admit-il.
"Je pense que tout le monde ressent ça à un certain moment de sa vie. La chose importante est de se rappeler que ce n'est pas le cas."
"Je sais, mais-"
"Non, Bill. Écoutez-moi. Je veux que vous preniez le temps dont vous avez besoin et probablement un long moment avant de prendre cette décision. C'est important et chacun peut attendre cette réponse. Leçon terminée."
"Je me sens juste sous pression."
"Souvenez-vous de ce que j'ai dit."
"Que le stresse peut aller se faire foutre, je sais."
"Bon garçon. Peut-être que ça aiderait. Les relations sexuelles sont une partie saine de la grossesse."
"Venez-vous juste de dire des relations sexuelles ?"
"Non." Stephen secoua la tête et feint que ceci n'était pas arrivé. "Mais peut-être que le sexe ferait sortir un peu de pression … ?"
"En gros, vous me dites que je dois aller me faire mettre ?" Demanda Bill d'un air incrédule.
"En gros." Stephen fit tournoyer son stylo entre ses doigts et regarda Bill pensivement. "Pensez-y juste."
Bill s'éventa et inclina la tête. Ce serait mentir s'il disait qu'il n'y avait pas pensé. Peut-être qu'il devrait y penser un peu plus.
~*~*~*~
"Ça me rend dingue." Dit Bill en se brossant les cheveux. Il leva les yeux dans le miroir et sourit quand Tom entra, déjà habillé pour la soirée. Il ne s'était pas mis sur son trente et un à la différence de Bill qui en faisait une toute une affaire, mais il était beau à sa façon.
"Pourquoi paniques-tu ?" Demanda Tom en se plaçant derrière Bill en face de la coiffeuse. Il posa ses mains sur les épaules de son jumeau et se mit à faire des cercles avec ses doigts pour apaiser les tensions qu'il pouvait ressentir.
"Je suis inquiet par rapport au déroulement de la soirée, mes cheveux ne veulent pas coopérer, je suis gros, je n'ai pas de vêtements à me mettre et je veux juste dire à chacune des personnes invitées de rentrer et de manger une part du gâteau au fromage que j'ai sélectionné." Bill prit une profonde inspiration et resserra sa prise sur sa brosse.
"Calme-toi, Bill. S'il te plaît. Ça va bien se passer. La nourriture est mise en place, la maison est propre et a l'air vraiment bien et tu es magnifique. Comme toujours." Tom retourna Bill vers lui et s'agenouilla à sa hauteur devant lui. "S'il te plaît reste calme, ok?"
Bill ne dit rien alors qu'il essayait de respirer, le son de la voix de Tom aidé à atténuer la tension traversant son système et lentement les spasmes diminuèrent dans sa poitrine et Bill pu mieux respirer. "Merci." Murmura-t-il en fermant les yeux et il prit une autre inspiration. "Je sais que je suis stupide."
"C'est les hormones, ne t'inquiètes pas. Je suis habitué maintenant."
"Oh, vraiment. Et bien, je suis désolé d'être une boule de nerfs complètement folle-" Bill fut coupée par la bouche de Tom sur la sienne. Il se détendit dans le baiser et tira son jumeau plus près alors que la langue de Tom libérait les dernières tensions. Bill gémit un peu quand Tom se dégagea et il s'aperçut qu'il essayait de capturer ses lèvres à nouveau. "Je ..."
"Ça va mieux?" Demanda Tom sérieusement. Bill hocha seulement de la tête docilement. "Bien, je vais m'assurer que nous n'avons besoin de rien avant que tout le monde arrive. Toi reste assis juste là et encore une fois tu es magnifique. "Bill rougit et se retourna juste à temps pour recevoir un doux baiser sur la joue.
Stephen en était sûr.
Ces gens étaient fous.
La moitié de la soirée, il avait prit conscience du délire des plans de Jost, le manageur des jumeaux. Il semblait furieux pour on ne sait quelle raison, mais lorsqu'ils furent présentés, il était rien d'autre que cordial, seulement un peu glacial. Souvent les gens détestaient les thérapeutes ; la peur que le langage du corps ne laisserait deviner n'importe quel secret aux autres. Il était ailleurs, il devait essayer de ne pas rentrer dans la tête des gens qui étaient présents à la fête. Sheridan lui a fit promettre. Mais ça ne signifiait pas qu'il ne pouvait pas le faire dans sa tête. Il souri d'un air satisfait continuant d'observer les gens derrière son verre de vin et.
Simone, la charmante femme qui adulait et s'inquiétait pour ses jumeaux, semblait véritablement fière de ses fils. Il était évident qu'elle au moins essayait de s'habituer à l'idée que ses garçons partaient de chez elle vivre leur vie. C'était un changement agréable à voir face à la femme folle qui lui été décrite il y a quelques mois. Elle serait une excellente grand-mère aussitôt qu'elle se sera complètement détendue. C'était elle, la cause des crises de Bill.
Pas étonnant.
Stephen observa comment Bill allait heureux d'un pas léger parmi les petits groupes de personnes. Il n'y avait pas beaucoup de monde. Andreas et ses parents étaient presque au côté opposé du jardin et il pouvait voir que l'adolescent blond platine jetait des coups d'œil nerveux en direction de sa mère. Il ne pouvait pas vraiment le blâmer; si Mara était sa mère, il ferait alors de même.
Simone et Gordon, l'homme aux yeux emplis d'honnêteté et à la poignée de main ferme, étaient avec sa mère, Lis. Ils étaient occupés, absorbés dans une conversation avec Gustav, le batteur. Le blond semblait à l'aise avec le sujet et bien qu'il soit un peu trop loin pour entendre la conversation, Stephen pouvait dire qu'il était celui qui jouait de la batterie.
Georg été debout à côté de Tom ; les deux jeunes hommes avaient des boissons dans les mains alors que le bassiste faisait des gestes en direction de la piscine. Apparemment, le plus vieux des garçons n'avait pas renoncé à son idée comme quoi Tom devrait agrandir la piscine pour mettre en continuité de celle-ci un jacuzzi. Il senti une main douce sur son épaule et se retourna. C'était sa femme et elle était accompagnée de Bill.
"Il le fait toujours ?" Taquina gentiment Bill, toujours en mode bavardage intense. Il n'avait pas rencontré auparavant ce Bill particulier et ça fasciné énormément Stephen. Le regard brillant, les contacts rapides … il maitrisait à merveille la communication comme un pro.
"Oui." Sheridan lui souri et il ne put s'empêcher de sourire en retour. Après quinze ans ensemble son cœur sautait toujours un battement quand elle souriait. "As-tu essayé les petits apéritifs aux saucisses ?"
"J'ai mangé plus que ma part." Admit-il en revenant à la fête. "Vous avez une belle maison et j'aime vraiment cette soirée." Stephen inclina la tête et regarda à nouveau les gens fourmiller.
"Oui, ça semble un peu mou, mais c'est probablement parce que j'ai l'habitude des gens qui essayent de me parler quand je ne les veux pas. Si chaque soirée était aussi facile, je sortirais plus." Bill haussa les épaules et regarda autour de lui. "Mais tout est bien ? Vous êtes restés debout seul depuis un moment."
"Il fait tout le temps ça, Stephen aime observer les gens et les disséquer dans son esprit."
"Je ne le fais pas." Mentit-il facilement, ce qui fit rire sa femme et il regarda sa montre. "Nous aimerions rester plus longtemps mais notre baby-sitter nous en empêche."
"Oh, pas de souci, je suis heureux que vous soyez venus." Dit Bill rapidement en embrassant Sheridan sur la joue avant de tendre sa main à Stephen pour le saluer.
"Alors allons-y. Vous êtes très beau, Bill. Je suis heureuse d'avoir eu une oreille compatissante pour me plaindre de mes problèmes de grossesse. Stephen aime tout de ses petites choses." Elle leva les yeux au ciel à l'expression acerbe de son mari. Bill ri et les attendu pour les raccompagner et leurs dire en revoir. Ils marchèrent avec lui à la porte d'entrée. Ils se dirent à nouveau au revoir et Bill referma la porte avec la pensée qu'il était à un pas de son lit. Si son sommeil arrivait.
Ses yeux se jetèrent sur la pile de cadeaux et il souri. Bill ne pouvait plus attendre pour les ouvrir ; alors qu'il était sur le point de se diriger ver eux et il entendit le bruit de plats tintant entre eux dans la cuisine. Il fronça les sourcils et suivi le son. Il fut déconcerté de voir que Mara vidait les plats et faisait une pile du contenu sous Tupperware© sur la table. Elle se retourna et poussa un cri aigu. "Tu m'a fait peur, Bill."
"Désolé. Que faites-vous ?"
"Collecte de nourriture ; je pensais qu'on pourrait donner les restes à une école maternelle puisque tout n'est pas fini et que la soirée porte à sa fin." Mara essuya ses mains sur une serviette en bougeant mal à l'aise.
"Hum, merci." Dit Bill rapidement. Il ne savait pas quoi penser de la soudaine attitude gentille qu'elle abordée alors que pendant la plupart de la soirée il ne pouvait pas faire un geste sans elle l'épiant par derrière. "Il n'en reste pas beaucoup, je peux finir seul."
"Non, ça nous donne une chance de parler." Dit-elle fermement.
Bill déglutit difficilement et essaya de se rappeler les mots de Stephen. Il regrettait que le médecin ne soit plus ici. Tout le monde était à l'extérieur et la musique était assez forte pour les isoler à l'intérieur de la maison. "En ce qui concerne ?" Demanda t-il prudemment.
"Le nom de famille du bébé ; je pense que ce n'est que justice qu'elle est notre nom de famille."
"Pourquoi ?"
Mara cligna des yeux semblant ne s'être pas attendue à cette question. "Parce qu'Andres est le père!" Bafouilla-t-elle.
"Et alors, moi aussi." Signala Bill.
"Non, tu ne l'es pas."
"Je suis toujours un homme."
"Tu sais ce que je veux dire. Tu portes l'enfant alors ça fait de toi la mère." Mara prit une profonde inspiration et se calma. "Ecoutes, je ne suis pas venue ici pour me disputer. C'est juste ... Je sais déjà que vous n'allez probablement pas nous la laisser la voir souvent."
Bill ferma les yeux et soudainement jaillir des larmes alors qu'il couvrait sa bouche. Que pouvait-il dire? Mara croyait vraiment qu'il portait sa petite-fille. Le poids de toute cette situation se pressa derrière ses paupières et le monde vacilla brièvement avant qu'il ne devienne tout noir.
~*~*~*~
Bill ouvrit ses yeux et se trouva face à face avec à un parfait étranger. Il du si prendre à deux fois avant qu'il ne comprenne que l'homme essayait de lui parler. "Quoi ?"
"Je vous demandais si vous étiez encore avec nous." Souri-t-il en enlevant l'appareil à mesurer la tension. "Vos yeux sont ouverts depuis un moment mais vous ne répondiez pas. Comment vous sentez-vous ?"
"Il m'est difficile de bouger …" Bill cligna des yeux et eu l'impression qu'il faisait des mouvements au ralenti.
"Ça doit être normal. Vous vous êtes évanouit ; trop de stress." L'auxiliaire médical commença à ranger son matériel. "Jamais je n'aurais pensé rencontrer quelqu'un de célèbre dans une situation pareille."
"Merci." Dit Tom fermement. Le secouriste releva les yeux et rougi. Tout le monde était dans la salle de séjour, Bill allongé sur le divan. L'adolescent aux dreadlocks avait appelé une ambulance directement après avoir soulever du sol Bill et l'avoir emmené dans la salle de séjour. Ça prit quinze minutes pour que quelqu'un arrive et ça ressembla aux minutes les plus longues de sa vie. Il est resté accroupi à côté de Bill, la main mince du chanteur dans la sienne jusqu'à ce qu'il ait été forcé de se déplacer pour que les secouristes puissent travailler.
Pas longtemps après qu'ils soient arrivés, Bill ouvrit les yeux et Tom sentit son cœur battre à nouveau. Gustav et Georg étaient plantés derrière le divan avec des expressions inquiètes sur leurs visages tandis que Simone et Gordon assis sur le canapé deux places observaient dans haut la scène. Gordon avait ses bras enveloppé autour de leur mère si serré qu'il semblait essayer de la garder contre lui. C'était probablement le cas.
Andreas colla Tom pendant tout ce temps, sans bouger. Il ne pu pas détourner ses yeux du visage de Bill jusqu'à ce qu'il se soit réveillé ensuite il se recula pour laisser la place à Tom et pour pas que son meilleur ami se sent oppressé.
"Hé." Dit Tom doucement en prenant la main de Bill. "Comment te sens-tu ?"
"Je suis fatigué, Tomi." Chuchota Bill alors qu'il regardait fixement le plafond.
"Bien, je pense qu'il est temps de mettre fin à la soirée." Simone passa derrière Tom et caressa la joue de Bill doucement. "Comment te sens-tu, bébé ?"
"Je vais bien, je vais bien. Nous pouvons continuer." Bill vacilla quand Tom l'aida à s'assoir lentement.
"Non, tout le monde rentre chez soi." Simone se redressa et regarda autour d'elle. "Bien, Georg et Gustav, vous pouvez m'aider en ramenant le reste de nourriture du patio ? Gordon et Frederick, pourriez-vous ranger les chaises et les tables dehors ? Et Mara ?" Elle se retourna et adressa un regard glacial à la femme. "Tu viens avec moi."
Mara déglutit difficilement et consentit à être emmener par le bras dans la cuisine. "J'espère que Bill va bien." Dit-elle tranquillement quand Simone commença à charger le lave-vaisselle.
"Et toi ?" Demanda-t-elle ; d'un ton cassant.
"…Qu'est-ce que tu entends par là ?" Demanda Mara nerveusement alors qu'elle prenait une pile de plats de la table. Elle se retourna pour voir Simone debout avant elle.
"Ce bébé rend tout le monde un peu dingue, mais si tu blesses Bill de nouveau, je te jure que tu le paieras."
"Simone-"
"Crois-moi." Simone prit les plats des mains de Mara et repartir vers le lave-vaisselle.
~*~*~*~
Le désastre de la fête était terminé et Bill pensait qu'il était heureux que Stephen soit parti avant que la folie ne commence. Il était dans sa chambre depuis que tout le monde était parti. Tom n'avait pas voulu entendre dire qu'il pouvait marcher alors il avait porté Bill jusqu'en haut et ne s'était pas arrêté jusqu'à ce qu'il soit sur son lit.
Et au grand désarroi de Bill, Tom était reparti directement pour continuer à nettoyer. Mais ça faisait plus de deux heures déjà et il voulait que son jumeau soit de retour. Ça trainait en longueur et Bill se rendit compte que Tom ne pourrait pas savoir qu'il voulait qu'il revienne. Il se mit sur ses pieds et ne senti aucun vertige. Il marcha jusqu'à la chambre de Tom et ouvrit la porte, mais son frère n'était pas là.
Le rez-de-chaussée était vide aussi et Bill marcha jusqu'à la pile des cadeaux qui l'avaient rendu si heureux plus tôt dans la soirée. Il fronça les sourcils, il vit celui de David puis un autre de Georg avant que l'écriture étroite de Mara ne soit entrée dans son champ de vision et Bill ne pu résister. Il prit le cadeau de la pile. La boîte était légère emballé avec du papier rudement vert.
Bill plissa son nez et marcha jusqu'à la cuisine avec le cadeau. Il l'ouvrirait après qu'il ait mangé quelques restes. Le bébé grondait sa faim et il était d'accord. La nuit plus une alimentation bizarre il n'y avait rien de mieux. Il marcha vers le réfrigérateur et aperçu des dreadlocks blondes. Bill soupira et sortit sous le patio pour trouver Tom avec une cigarette à la main, assit sur une chaise, ses pieds sur une autre chaise en face de lui. "Hé." Dit-il doucement.
Tom recracha la fumée, se retourna et leva les yeux. "Hé, ne viens pas plus près."
"Tu fumes."
"Vraiment ?" Tom enleva avec une chiquenaude un peu de cendre et regarda au loin. "Merci d'exposer l'évidence."
Bill se mordit la lèvre, d'accord il ne ferait pas des remarques. Il agita sa main devant son visage. "Je suis désolé d'avoir ruiné la fête."
"Ce n'était pas toi Bill, arrêtes ça." Tom prit encore une taffe puis lança la cigarette derrière la table. "C'était cette putain de Mara. Je ne la veux plus ici désormais."
"Tom, nous ne pouvons pas faire ça."
"Si nous ne pouvons pas décider qui vient dans notre maison alors où pouvons-nous fixer les règles ? J'ai eu si peur, Bill. Tu es tombé au sol. Mara a à peine été capable de te rattraper." Tom se frotta le visage puis se leva son regard vers le bas fixant le paquet dans les mains de Bill. "Qu'est-ce que c'est que ça ?"
"Ça vient de Mara ; je voulais savoir ce que c'était." Bill l'ouvrit en le déchirant et fronça les sourcils quand la matière mauve apparue. "Putain, qu'est-ce que c'est que ça ?"
"Je ne sais pas …" Tom prit la boîte alors que Bill déplié le tissu. C'était deux panneaux translucides, tous les deux se regardèrent en fronçant les sourcils, la couleur était horrible. "Putain qu'est-ce que …" Il regarda dans la boîte et vu une petite carte. "Peut-être que ceci nous le dira." Il l'a retira et ouvrit le papier plié. "Des rideaux pour la chambre du bébé …" Lit Tom.
"Je tellement fatigué de cette femme …" Bill grinça des dents et contourna Tom pour se saisir du briquet sur la table. "Elle ne peut pas juste nous laisser tranquille, n'est-ce pas ?"
"Bill ? Qu'est-ce que tu-" Les yeux de Tom s'élargirent quand il vu Bill mettre le feu aux rideaux soyeux avant de le laisser tomber au sol sur les pierres du patio. Les deux adolescents regardèrent les rideaux brûler ça ressemblait un peu à du plastique quand la matière fondait. "Bien, c'est une façon de traiter avec ça."
"Je suis fatigué, tellement fatigué Tomi." Gémit Bill en enfouissant son visage dans le cou de Tom.
"Tu n'as pas du tout dormi, n'est-ce pas ?" Demanda Tom et Bill secoua la tête, mais ne bougea pas ainsi il pouvait le voir. "Bill … allez, il est temps d'aller au lit."
"Oui, il est temps pour nous d'aller se coucher. Tu viens avec moi. Tom, je ne veux plus dormir seul désormais." Bill se retira et soupira bruyamment. "Je suis un idiot. Je pensais qu'attendre rendrait tout plus facile. J'étais si inquiet de te savoir loin à nouveau et puis j'ai commencé à te repousser de toute façon. Mes foutues hormones me font faire n'importe quoi en fait je m'entends devenir fou mais je ne peux pas arrêter ma bouche de l'ouvrir et je-"
Tom fit taire Bill avec un baiser long et affectueux quand il se retira brusquement Tom eu le plaisir de voir une expression stupéfiée sur le visage de son jumeau. "J'étais prêt à attendre autant de temps que tu en aurais eu besoin. Je veux juste être avec toi."
"Merci de gérer ma folie."
"Nous sommes jumeaux ; ta folie est la mienne."
"Bon, allons nous coucher." L'estomac de Tom tomba jusque dans ses talons au regard que Bill lui donna et tout ce qu'il voulu faire c'était se saisir de son jumeau et courir en haut. Et autant il le voulait … autant il ne pouvait pas.
"Bill, est-ce que je peux juste te prendre dans mes bras ce soir? Tu m'as fait peur et je veux juste que tu dormes un peu. Tu n'as pas bien dormi récemment et encore maintenant tu es exténué."
"Non … Je ne le suis pas." Dit Bill en baillant alors qu'il marchait d'un pas lourd. "Merde."
"C'est bon." Dit Tom en frottant sa joue contre celle de Bill. "Nous avons le reste de notre vie." Il l'embrassa de nouveau et pu sentir l'épuisement de son jumeau. "Allez." Tom prit doucement Bill dans ses bras et souri quand il sentit son visage s'installer contre son cou comme s'il avait été créé pour ça. "Allons-nous coucher."
FIN CHAPITRE 41